Imaginez-vous là, au cœur d'Icod de los Vinos, à Tenerife. Dès que vous franchissez l'entrée du Parc du Drago, vos pieds sentent immédiatement la différence. Les chemins ici ne sont pas de l'asphalte froid ni des pavés réguliers. Non, ce sont des sentiers de terre battue, doux et légèrement compactés, qui crissent à peine sous vos pas. Parfois, de petits graviers roulent un peu, ajoutant une texture subtile à votre marche. Vous sentez une légère pente descendante au début, une invitation douce à vous enfoncer plus profondément dans le parc. Ces allées ne sont jamais étroites, vous laissant l'espace de respirer, de vous étirer, mais elles ne sont pas non plus des avenues impersonnelles. Elles serpentent avec une élégance naturelle, vous guidant sans effort. Vous entendez le bruissement lointain des feuilles et, parfois, le chant discret des oiseaux qui vous accompagnent, comme si le parc vous chuchotait ses secrets. C'est une progression fluide, presque méditative, qui vous amène naturellement d'un point de vue à l'autre, sans que vous ayez à chercher votre chemin.

Léa from the road

Ah, le Parque del Drago à Tenerife... Tu sais, ce n'est pas juste un arbre, c'est une atmosphère, une histoire que tu respires. Pour moi, le meilleur moment, celui où tout prend son sens, c'est au lever du soleil ou juste avant le coucher. Imagine : l'air n'est pas encore lourd de la chaleur du jour, il est doux, presque caressant sur ta peau. Tu sens cette humidité légère, cette odeur de terre réveillée, un mélange subtil d'eucalyptus lointain et de cette sève unique, un peu résineuse, qui émane du vieux dragonnier. Tu entends quoi ? Le chant discret des oiseaux qui s'éveillent ou qui se préparent à dormir, pas le brouhaha des foules. Le vent, s'il se lève, murmure à travers les feuilles comme un secret ancien. Quand le soleil est bas, les ombres s'allongent, les troncs noueux du dragonnier semblent respirer, et le parc se vide peu à peu. C'est là que tu peux sentir l'énergie du lieu, presque une présence. C'est un silence habité, où chaque pas résonne avec l'histoire. À l'inverse, en pleine journée, quand les bus de touristes déversent leur flot, l'air se remplit de conversations, les pas martèlent le sol, et l'odeur de la crème solaire remplace celle de la terre. Le Drago est toujours majestueux, oui, mais l'âme du parc se cache un peu, submergée par le mouvement. La météo joue aussi : un ciel légèrement voilé peut rendre l'endroit encore plus mystique, comme si le temps s'était figé, tandis qu'un grand soleil met en lumière chaque détail, chaque nervure du tronc, mais peut aussi rendre l'expérience plus superficielle, plus "carte postale" que "connexion".

Alors, concrètement, pour vivre cette immersion que je t'ai décrite, vise les premières heures après l'ouverture ou la dernière heure avant la fermeture. Le parc ouvre généralement autour de 9h30, donc arriver pour 9h45 te laissera le temps de t'imprégner avant l'arrivée des groupes. Et si tu préfères le coucher de soleil, sache qu'il ferme vers 18h30 ou 19h selon la saison (vérifie toujours les horaires exacts sur leur site officiel avant de t'y rendre, ça peut varier !). Le coût d'entrée est minime, quelques euros, et ça vaut vraiment le coup pour l'entretien du site et pour accéder aux jardins qui entourent le Drago. Les chemins sont bien aménagés, tu peux te balader facilement autour de l'arbre principal et découvrir d'autres plantes endémiques de Tenerife. Il y a aussi un petit musée avec des infos sur le Drago et la culture locale, ainsi que des toilettes propres et une petite boutique de souvenirs, si tu as envie de rapporter un petit quelque chose. Pas besoin de prévoir des chaussures de rando, des baskets confortables suffisent amplement. Pense juste à prendre une petite bouteille d'eau, surtout si tu y vas le matin et que le soleil commence à taper.

À la prochaine,

Olya des ruelles

Imagine que tu marches sur un chemin de terre douce, le soleil de Tenerife caressant ta peau. Et puis, il est là. Le Drago. Ce n'est pas juste un arbre, c'est un monument vivant, une légende enracinée. Tu l'entends presque respirer, un murmure ancien dans le vent léger qui fait frissonner ses feuilles. L'air autour de lui a une odeur particulière, un mélange de terre sèche et d'une sève résineuse, presque sucrée, qui te transporte des siècles en arrière. En t'approchant, tu peux presque sentir l'énergie qu'il dégage, une force tranquille et immémoriale. Sa silhouette massive se découpe sur le ciel bleu, ses branches noueuses s'étendant comme des bras accueillants ou des doigts sages.

Ma grand-mère, qui est née ici, racontait toujours que le Drago n'était pas seulement un arbre, mais le cœur battant d'Icod de los Vinos. Elle disait que sa sève rouge, qu'on appelle le "sang de dragon", n'était pas juste une substance, mais la mémoire de l'île elle-même. Chaque fois qu'une branche tombait, ce n'était pas une perte, mais un signe que l'arbre se régénérait, se réinventait, tout comme les gens d'ici ont toujours su le faire face aux tempêtes. Pour elle, le Drago était le gardien silencieux de leurs histoires, de leurs joies et de leurs peines, un ancêtre qui veillait sur eux depuis des milliers d'années.

Pour le visiter, le parc est à Icod de los Vinos, accessible facilement en bus ou en voiture. Je te conseille d'y aller tôt le matin ou en fin d'après-midi pour éviter la foule et profiter d'une lumière magnifique pour les photos. Le parc est bien aménagé, avec des chemins faciles à parcourir, même si tu as des difficultés à marcher longtemps. En plus du Drago millénaire, tu y trouveras une belle collection de plantes endémiques des Canaries, c'est comme un petit jardin botanique. L'entrée est payante, mais le billet te donne accès à tout le parc, et ça vaut vraiment le coup pour la sérénité et la découverte.

Ce qui reste après avoir quitté le Drago, ce n'est pas seulement l'image d'un arbre géant, mais une sensation de connexion profonde avec quelque chose d'intemporel. Tu repars avec une impression de calme, comme si le temps avait ralenti un instant juste pour toi. C'est un rappel puissant de la résilience de la nature et de la beauté des choses qui durent. Le parc entier est une bulle de tranquillité, une pause bienvenue dans le rythme de l'île.

Léa de la route

Imagine-toi, tu te tiens là, juste devant. Non pas *devant* un arbre, mais *devant l'Arbre*. Le Drago millénaire. Tu lèves la tête, tu sens la nuque qui tire un peu, tellement il est immense. Ses branches, comme des bras noueux, s'étirent vers le ciel, couvertes d'une écorce rouge-brun, craquelée par les siècles. Tu as l'impression de pouvoir toucher le temps lui-même. Autour de toi, le sol est chaud sous tes pieds, un mélange de terre sèche et de petites pierres volcaniques qui crissent doucement à chaque pas. L'air est doux, légèrement parfumé, une odeur de sève ancienne et de terre réchauffée par le soleil. Tu entends le bourdonnement lointain des abeilles qui butinent les fleurs des aloès voisins, et parfois, un léger souffle de vent qui fait frémir les feuilles en forme d'épée du Drago. C'est ici, à quelques pas de son tronc massif, légèrement décalé pour capter toute sa majesté et les petits dragonniers qui l'entourent, que tu vas vouloir t'arrêter. Pour capter non seulement son image, mais son âme.

Pour la lumière, oublie le milieu de journée. Le soleil tape trop fort, ça écrase les reliefs et tu te retrouverais avec des ombres dures sur les visages. Vise plutôt le matin, juste après l'ouverture. La lumière est douce, dorée, elle caresse le tronc du Drago et fait ressortir toutes ses textures. Il y a aussi beaucoup moins de monde, tu auras l'impression d'être presque seul avec lui. Sinon, la fin d'après-midi, une bonne heure avant la fermeture, c'est magique aussi. Les ombres s'allongent, le ciel prend des teintes incroyables et la lumière devient cette couleur miel que les photographes adorent. C'est un choix entre la sérénité du matin et le côté dramatique du soir, mais dans les deux cas, le Drago sera sublimé.

Léa nomade

Okay, je reviens tout juste de Tenerife, et il faut absolument que je te parle du Drago Park. Imagine un peu : tu marches, et d'un coup, tu sens cette présence. C'est pas juste un arbre, c'est un monument vivant. Quand tu t'en approches, tu perçois cette écorce noueuse, comme une peau de dinosaure, ridée par des milliers d'années. Tu passes ta main dessus, et tu sens les creux et les bosses, chaque fissure raconte une histoire. L'air autour de lui est plus frais, presque sacré. Tu lèves la tête, et l'immense canopée, une explosion de verdure sombre, te protège du soleil. Tu peux presque entendre les murmures du temps dans ses branches, une sorte de respiration lente et profonde. C'est une sensation de petitesse, mais aussi de connexion profonde avec quelque chose d'immensément ancien et sage. C'est vraiment ça, le cœur du parc : ce géant endormi.

Mais bon, une fois que tu as fait le tour du Drago, le reste du parc... comment dire ? C'est sympa, il y a d'autres plantes endémiques, quelques cactus, mais n'attends pas un jardin botanique géant. C'est assez compact. Le ticket d'entrée, il faut l'avouer, est un peu cher pour ce que c'est si tu viens *juste* pour le Drago et que tu t'attends à explorer des hectares de verdure. Mon conseil : tu peux très bien l'admirer depuis la Plaza de la Iglesia juste à côté, gratuitement. De là, tu as une vue imprenable sur sa canopée. Si tu décides d'entrer, prends ton temps, mais ne prévois pas la journée. Une bonne heure suffit amplement pour tout voir tranquillement. Et pour l'accès, c'est super facile, le parc est en plein cœur d'Icod de los Vinos, donc tu peux te garer pas loin ou y aller avec les bus locaux.

Ce qui m'a vraiment surprise, au-delà de l'arbre lui-même, c'est l'atmosphère d'Icod de los Vinos. Tu sors du parc, et tu te retrouves dans ces petites rues pavées qui montent et descendent. Tu entends le clapotis de l'eau des fontaines, le doux brouhaha des conversations dans les cafés. L'air y est plus doux que sur la côte, avec une légère odeur de terre humide et parfois, si tu as de la chance, le parfum sucré des fleurs d'oranger. C'est un contraste saisissant : la majesté silencieuse du Drago, puis la vie vibrante et authentique du village. C'est ça qui rend l'expérience complète : ne pas juste voir l'arbre, mais aussi sentir le pouls de cette petite ville canarienne qui vit à son ombre. Tu peux t'asseoir à une terrasse, sentir la chaleur du soleil sur ta peau, et écouter le rythme local, c'est une vraie immersion.

Olya des ruelles

Imagine une douce chaleur sur ta peau, celle du soleil de Tenerife qui te caresse. Tu marches... non, tu te laisses porter par un chemin légèrement gravillonné, chaque pas un murmure sous tes pieds. L'air est doux, il porte une odeur subtile de terre sèche et de quelque chose d'ancien, de résineux. Tu entends un silence profond, parfois brisé par le chant lointain d'un oiseau ou le souffle léger du vent dans des feuilles invisibles. Et puis, tu le sens. Une présence monumentale. Ce n'est pas juste un arbre, c'est une histoire que tu peux presque toucher, une force tranquille qui émane de ce géant millénaire. Sa simple présence te remplit d'une sorte de respect, d'humilité. Tu peux presque sentir l'énergie qu'il a accumulée au fil des siècles, là, juste à côté de toi.

Pour les aspects pratiques, si tu as besoin de louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité près du Parque del Drago à Icod de los Vinos, voici comment ça marche. La meilleure approche est de t'adresser à ton hébergement (hôtel, appartement) dès ton arrivée. Beaucoup d'entre eux ont des partenariats ou peuvent t'orienter vers des entreprises de location spécialisées dans les équipements médicaux ou de mobilité. Souvent, ces entreprises peuvent livrer le matériel directement à ton hôtel. Tu peux aussi chercher en ligne avant de partir ; tape "location scooter mobilité Tenerife" ou "location fauteuil roulant Icod de los Vinos". Des entreprises comme "Mobility Equipment Hire Tenerife" ou "Tenerife Mobility" sont des noms qui reviennent souvent et qui proposent une gamme de scooters et fauteuils roulants. Niveau coût, ça varie pas mal : un fauteuil roulant manuel peut être autour de 10-15€ par jour, et un scooter électrique de 25-40€ par jour, avec des tarifs dégressifs pour une location à la semaine. Pense à réserver à l'avance, surtout en haute saison, pour t'assurer de la disponibilité. Et n'hésite jamais à demander à une pharmacie locale une fois sur place, elles sont souvent de bon conseil et peuvent avoir du petit matériel ou te diriger.

Olya from the backstreets

Alors, tu veux savoir ce que c'est, vraiment, de mettre les pieds au Parque del Drago à Tenerife ? Imagine d'abord la route qui serpente, l'air qui se fait plus doux à mesure que tu montes vers Icod de los Vinos. Puis, tu arrives. Le premier pas dans le parc, c'est comme entrer dans une bulle de temps suspendu. L'odeur de la terre chaude se mêle à celle d'une végétation dense, un peu sèche, un peu mystérieuse. Tu entends le murmure lointain de la ville, mais il est vite étouffé par une sensation de calme profond. Et puis, il est là. Tu ne le vois pas encore, mais tu le sens. Une présence massive, ancienne. C'est le Drago millénaire. Tu t'approches, et l'air autour de lui semble plus lourd, chargé d'histoires. Tu peux presque sentir la sève courir sous son écorce rugueuse, millénaire, comme une peau de dinosaure.

En t'approchant de l'arbre, tu lèves la tête, et l'impression de grandeur est saisissante. Ses branches, tordues et noueuses, s'étirent comme des bras géants, certaines se courbent vers le sol, d'autres se dressent fièrement vers le ciel. L'écorce est un patchwork de textures, des zones lisses aux crevasses profondes où l'on peut presque glisser un doigt. Le son des oiseaux est plus présent ici, leurs chants se mêlant au léger bruissement des feuilles, uniques à cet arbre. C'est une sensation incroyable d'être si proche de quelque chose qui a vu tant de siècles. Tu peux faire le tour de sa base, sentir la terre compacte sous tes pieds et la fraîcheur relative qu'il projette. C'est un monument vivant, et chaque fibre de ton corps te dit que tu es face à l'histoire.

Au-delà de l'arbre principal, le parc se déploie en une série de petits sentiers qui invitent à la flânerie. Tu marches sur des allées de gravier qui crissent doucement sous tes pas, entouré par une collection fascinante de plantes endémiques des Canaries. Imagine des cactus aux formes étranges, certains lisses et d'autres hérissés de piquants que tu ne voudrais pas toucher, des euphorbes aux allures de sculptures et des palmiers qui balancent doucement leurs feuilles. L'air change de nouveau ici, transportant parfois une légère brise marine, parfois une odeur plus terreuse, celle des plantes grasses. Tu peux t'arrêter, tendre la main et sentir la chaleur du soleil sur les feuilles larges et épaisses de certaines plantes, ou la fraîcheur d'un petit bassin d'eau où tu entends le doux clapotis. C'est une promenade courte, mais chaque recoin te réserve une nouvelle surprise sensorielle.

Pour le côté pratique, l'entrée du Parque del Drago coûte quelques euros, pas une fortune, et tu peux acheter ton billet directement à la caisse sur place. Pas besoin de réserver à l'avance, c'est assez fluide. Le parc n'est pas immense, tu peux facilement en faire le tour tranquillement en 45 minutes à une heure, en prenant ton temps pour t'imprégner de l'atmosphère et observer toutes les plantes. Il y a des toilettes propres à l'entrée, ce qui est toujours appréciable. Pour y arriver, si tu es en voiture, il y a des parkings payants à proximité dans le centre d'Icod de los Vinos, à quelques minutes à pied du parc. Si tu utilises les transports en commun, des bus desservent bien Icod. Le meilleur moment pour y aller, c'est le matin tôt ou en fin d'après-midi, quand le soleil est moins fort et que la lumière est magnifique pour les photos, mais surtout pour ressentir cette ambiance paisible sans la foule.

Olya from the backstreets

Imagine un instant. Tu es là, à Icod de los Vinos, et une présence millénaire t'enveloppe. Dès que tu franchis l'entrée du Parc du Drago, tu sens une chaleur douce sur ta peau, celle d'un soleil bienveillant. L'air est léger, presque immobile, mais tu perçois une vibration, un murmure qui semble venir de loin, comme le souffle d'un géant endormi. Et puis, il est là, le Drago Millénaire. Lève la tête, bien plus haut que tu ne l'imagines, ses branches noueuses s'étirent comme des bras ancestraux vers le ciel. Tu peux presque sentir l'épaisseur de son écorce rugueuse, marquée par des milliers d'années d'histoires, même sans la toucher. C'est une force tranquille, une sagesse silencieuse qui te parle sans un mot.

Tu poursuis ta marche sur les petits sentiers de gravier qui crissent doucement sous tes pieds, un son régulier et apaisant. Autour de toi, d'autres plantes endémiques de Tenerife, des cactus aux formes étranges, des euphorbes arborescentes. L'air se remplit parfois d'une légère brise marine venue de l'océan tout proche, apportant une note salée et fraîche qui contraste avec la chaleur sèche du sol volcanique. Tu entends le bourdonnement discret d'insectes affairés, une mélodie constante qui accompagne chaque pas, preuve de la vie foisonnante qui s'épanouit ici, loin du tumulte des villes.

Si tu prévois ta visite, vise tôt le matin ou en fin d'après-midi. Le parc est plus calme, et la lumière du soleil est plus douce, parfaite pour ressentir pleinement l'atmosphère. Prévois des chaussures confortables, les chemins sont faciles mais un peu inégaux par endroits. N'oublie pas une bouteille d'eau, surtout en été, et un chapeau. Il y a un petit parking juste à côté, et des bus s'arrêtent à proximité si tu utilises les transports en commun. C'est une visite d'une heure, grand maximum, mais qui te marque.

Et quand tu t'éloignes un peu du Drago principal, le long des petits chemins bordés de végétation basse, moins spectaculaire mais tout aussi essentielle, fais une pause. Penche-toi légèrement, près des touffes d'euphorbes des Canaries, ces plantes succulentes endémiques qui ressemblent à de petits candélabres verts et épineux. Si le soleil les a bien chauffées, tu pourrais percevoir une odeur très subtile, terreuse et presque laiteuse. Ce n'est pas une odeur forte ou florale, juste une fragrance sèche et légèrement résineuse, le parfum discret du sol volcanique et de ses habitants les plus résilients. C'est le secret silencieux et respirant du parc, que seuls les nez attentifs peuvent capter.

Olya des ruelles cachées

Imaginez cet instant où vous vous tenez là, face à lui. Le Drago millénaire du Parque del Drago à Icod de los Vinos. Vous le sentez avant même de le "voir" : une présence immense, presque palpable, qui remplit l'air autour de vous. C'est le souffle d'une histoire vivante qui vous enveloppe. Vous levez la tête, ou plutôt, vous sentez cette canopée tentaculaire s'étendre au-dessus, filtrant la lumière du soleil en mille nuances de chaleur sur votre peau. L'air est imprégné d'une odeur unique, celle de la terre sèche, de l'écorce ancienne et d'une sève sucrée, presque médicinale. Le silence n'est pas vide ici ; il est rempli du murmure du temps, du bruissement presque imperceptible des feuilles de cette relique vivante. Vous ressentez sa force, sa sagesse, une énergie tranquille qui vous ancre au sol.

Puis, vous vous aventurez au-delà de sa majesté, sur les petits chemins qui serpentent à travers le reste du parc. Vous marchez, sentant sous vos pieds la terre battue, parfois des graviers, parfois des dalles plus lisses. Chaque pas vous révèle une nouvelle texture, un nouveau parfum – celui des plantes succulentes, des cactus aux formes étranges, des fleurs endémiques qui exhalent leurs arômes sous le soleil canarien. Vous entendez le chant des oiseaux, vif et joyeux, qui contraste avec la solennité du Drago. Par moments, le chemin monte ou descend doucement, les surfaces changent, les pavés peuvent être irréguliers, vous invitant à bien sentir le sol à chaque pas pour maintenir votre équilibre, comme une danse avec le terrain.

Juste un petit conseil pour profiter pleinement de cette exploration : les sols du parc peuvent parfois être trompeurs. Après une petite pluie, ou même juste avec l'humidité matinale, certaines dalles ou pierres polies par le temps peuvent devenir un peu glissantes. Et comme vous l'avez senti, les chemins sont parfois faits de pierres inégales ou de petits escaliers naturels. Donc, pensez à porter des chaussures confortables, qui tiennent bien au pied et qui ont une bonne adhérence. Ça vous évitera toute surprise et vous permettra de vous concentrer sur la beauté autour de vous sans vous soucier de vos pieds.

Et en sortant du parc, ou même en vous promenant dans les rues charmantes d'Icod de los Vinos, un truc à savoir : comme dans beaucoup d'endroits touristiques, il peut y avoir quelques petites arnaques de rue ou des pickpockets qui profitent des moments d'inattention. Rien de grave, mais soyez juste un peu attentif. Gardez vos objets de valeur (téléphone, portefeuille) dans une poche sécurisée ou un sac bien fermé, et soyez conscient de votre environnement, surtout si quelqu'un essaie de vous distraire. C'est juste du bon sens, comme à la maison, mais ça ne coûte rien de le rappeler pour que votre visite reste sereine du début à la fin.

Clara en voyage

Imaginez le souffle chaud de l'air de Tenerife sur votre peau. Vous entrez dans le Parque del Drago, et la première chose qui vous frappe, c'est cette présence millénaire. Le Dragonnier, géant silencieux, semble respirer avec vous, sa silhouette noueuse racontant des siècles d'histoires. Vous sentez l'odeur douce et terreuse de la végétation subtropicale, un mélange d'humidité et de fleurs inconnues qui flottent dans l'air. Chaque pas sur les allées de gravier est un murmure sous vos pieds, et au-dessus de vous, les feuilles des palmiers frôlent l'air, créant une mélodie apaisante. C'est un lieu où le temps ralentit, où chaque sens est invité à explorer. Et si vous tendez l'oreille, au-delà du murmure du vent, vous commencerez à percevoir d'autres sons, plus vifs, plus mélodieux...

Oui, les amoureux des oiseaux seront comblés. Vous entendez déjà ces petits chants qui se faufilent entre les branches, parfois si proches que vous pourriez presque sentir le frôlement des ailes. Cherchez les pinsons des Canaries (oui, le *serinus canaria* !), leurs mélodies sont partout, un vrai fond sonore pour votre exploration. Vous pourriez aussi apercevoir le rouge-gorge familier sautillant sur les chemins, ou même le vol rapide d'une fauvette entre les feuillages denses. Pour les observer sans les déranger, dirigez-vous vers les zones plus ombragées, un peu à l'écart des chemins principaux. Il y a un petit coin tranquille, juste derrière le dragonnier, avec quelques bancs cachés par la végétation. Restez immobile, respirez calmement, et laissez vos yeux s'habituer à l'environnement. Vous pourriez être surpris de la vie qui s'y cache, juste devant vous.

Pour maximiser vos chances de voir et d'entendre les oiseaux, l'idéal est de venir tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi, une heure ou deux avant la fermeture. C'est à ces moments-là qu'ils sont les plus actifs. Pas besoin de jumelles ultra-puissantes, mais une paire compacte peut être un plus pour les détails. Le parc n'est pas immense, mais il y a de quoi flâner tranquillement et profiter de chaque instant.

Léa sur la route