Imaginez un souffle, une bouffée d'air salin qui vous caresse dès que vous posez le pied dans un espace où le temps semble ralentir. C'est ça, l'Aterro do Flamengo. Vous sentez cette immensité ? C'est comme si la ville avait pris une profonde inspiration et avait créé ce poumon vert géant, s'étirant langoureusement entre les collines verdoyantes d'un côté et le murmure constant de l'océan de l'autre. Ce n'est pas un jardin secret, c'est une étendue généreuse, ouverte, où votre regard n'a aucune limite. Vous marchez, et vous sentez vos poumons s'emplir de cet air pur, un mélange subtil de sel marin et de chlorophylle. C'est une invitation à se dilater, à laisser votre corps s'aligner avec l'horizon lointain.

Quant aux chemins, oubliez les pavés traîtres ou les allées étroites. Ici, c'est la fluidité qui prime. Les allées principales sont larges, impeccablement lisses, un tapis d'asphalte parfait pour glisser sans effort. Elles s'étirent sur des kilomètres, parallèles à la côte, comme des lignes de vie qui traversent ce parc. Elles sont conçues pour la vitesse et la liberté : que vous soyez à vélo, en rollers, en train de courir ou simplement de flâner, c'est un pur bonheur. Elles vous guident sans ambiguïté, vous offrant une progression constante et intuitive. Pas de détours compliqués, juste une ligne claire qui vous invite à explorer ou à vous dépenser, en toute sécurité et avec un confort absolu.

Olya des ruelles

Le Parc de Flamengo, ou Aterro do Flamengo, ce n'est pas juste un espace vert à Rio ; c'est un poumon qui respire au rythme de la ville. Le moment où il se révèle le mieux, pour moi, c'est en fin d'après-midi, surtout entre mai et septembre. Imaginez : le soleil commence sa descente douce, projetant des ombres longues sur l'herbe. L'air, lui, n'est plus lourd et moite. Il est devenu frais, presque croustillant, avec cette brise océanique qui vient balayer la baie. Tu sens cette légère humidité salée sur ta peau, mélangée à l'odeur douce de la végétation, un mélange unique qui te dit que tu es à Rio. Tu entends le murmure lointain des vagues sur la plage voisine, un son apaisant qui accompagne le bourdonnement joyeux des conversations et les rires qui montent de partout. C'est ce moment parfait où la chaleur du jour s'est dissipée, laissant place à une douceur enveloppante.

Quand tu t'y promènes à cette heure, la foule est un spectacle en soi. Ce n'est pas une cohue oppressante, non. C'est une symphonie de vie. Tu vois des familles avec leurs enfants riant, des couples main dans la main qui marchent tranquillement, des groupes d'amis installés sur l'herbe pour un pique-nique improvisé. Le long des pistes cyclables et des chemins, tu entends le frottement rythmé des chaussures des joggeurs, le sifflement des roues de skateboards, et les cliquetis des vélos. Plus loin, le bruit mat d'un ballon de foot frappé, des voix qui s'encouragent lors d'un match de volley. C'est un mélange éclectique de Cariocas qui viennent profiter de leur espace, chacun à sa manière. Personne n'est pressé. L'ambiance est à la détente, au partage, à la joie simple d'être là, ensemble, sous le ciel de Rio.

La météo, évidemment, transforme complètement l'expérience. Sous un soleil de plomb en plein été, le parc peut devenir un défi. L'air est dense, lourd, et même l'ombre des grands arbres ne suffit pas toujours à dissiper cette sensation de fournaise. Les allées se vident un peu, les activités s'arrêtent, et ceux qui restent cherchent désespérément un coin d'ombre près de la mer. Mais imagine maintenant une journée plus douce, après une petite pluie matinale, par exemple. L'air est pur, lavé, et les couleurs de la végétation semblent encore plus vives. C'est le moment idéal pour une longue marche ou un jogging, quand l'humidité est légère et que le soleil ne tape plus. Et s'il pleut vraiment ? Le parc se vide, devenant presque mélancolique. Les bruits de la ville s'estompent, et tu n'entends plus que le clapotis de la pluie sur les feuilles. C'est une autre beauté, plus introspective, mais pour sentir le parc "vivre" vraiment, il faut ces après-midis doux et animés que seule une météo clémente peut offrir.

Olya from the backstreets

Imagine tes pieds qui se posent sur un sol vaste et ouvert, une sorte de respiration géante au cœur de Rio. C'est l'Aterro do Flamengo. Tu sens l'air, un mélange doux de brise marine et de verdure fraîche, qui te caresse le visage. Laisse tes oreilles capter le murmure lointain des vagues de la Baie de Guanabara, comme une berceuse douce, et le chant joyeux des oiseaux nichés dans les arbres. C'est un espace où tu peux étirer tes bras, prendre une grande inspiration, et sentir l'immensité autour de toi, la chaleur du soleil sur ta peau qui t'enveloppe.

Alors tu commences à marcher, ou peut-être à pédaler. Le sol est doux sous tes chaussures si tu t'aventures sur l'herbe, ou lisse et régulier sur les pistes cyclables. Tu perçois l'énergie des gens qui t'entourent – le rythme régulier des coureurs, le rire clair des enfants qui jouent au football, le cliquetis des chaînes de vélo. Le vent se lève un peu, il joue dans tes cheveux, te pousse doucement, et tu sens l'espace s'ouvrir encore plus devant toi. C'est une sensation de liberté pure, de mouvement sans contrainte.

Ma grand-mère, Dona Clara, elle racontait toujours que cet endroit, avant, c'était juste de l'eau et de la boue, un peu comme un terrain vague géant au bord de la mer. Et puis, un jour, ils ont décidé de rendre cet espace aux Cariocas. Elle disait : "C'est comme si on avait pris un grand soupir et qu'on avait créé un jardin juste pour nous, pour qu'on puisse respirer, jouer, et se souvenir que même au milieu de la ville, on peut trouver la paix." Pour elle, chaque arbre planté, chaque banc installé, c'était un cadeau, une promesse que la ville n'oublierait jamais ses habitants. C'est ça, l'Aterro : un cadeau immense.

Si tu veux vraiment en profiter, vise le matin tôt ou la fin d'après-midi, quand le soleil est plus doux et l'ambiance plus locale. Tu peux louer un vélo facilement aux entrées du parc, c'est une super façon de parcourir la distance. N'oublie pas une bouteille d'eau, le soleil tape fort. Et si tu veux te mêler aux locaux, le dimanche, certaines routes sont fermées aux voitures, c'est le moment idéal pour voir tout le monde faire du sport, pique-niquer, ou simplement flâner. Pour y aller, le métro est ton ami : les stations Catete ou Glória te déposent juste à côté.

Quand tu repars de l'Aterro, tu emportes avec toi cette sensation d'espace, de légèreté. Peut-être le souvenir du parfum des bougainvilliers, ou le son persistant des vagues. C'est un lieu qui te recharge, qui te rappelle que la nature et la vie urbaine peuvent coexister en harmonie.

Olya from the backstreets

Imagine ceci : tu marches, et soudain l'air change. Il est plus léger, porte un soupçon de sel et une fraîcheur que tu peux presque goûter. Tu entends le doux clapotis de l'eau, un son doux et rythmique qui t'attire. Tu es arrivé à l'Aterro do Flamengo, juste à côté de la Marina da Glória. Tourne légèrement ton corps vers la gauche, et tu sentiras l'immensité de la Baie de Guanabara s'étendre devant toi. La brise, chaude et réconfortante, caresse ton visage. Au loin, tu peux presque *sentir* la silhouette iconique du Pão de Açúcar s'élever majestueusement de l'eau, baignée par la lumière douce et dorée de la fin d'après-midi. C'est l'endroit. Le soleil, en descendant, peint le ciel d'oranges, de roses et de violets, et tu ne le vois pas seulement, tu sens sa chaleur rayonner, transformant tout le paysage en une toile vivante et vibrante autour de toi. C'est un moment de pure, vaste beauté.

Pour atteindre ce point de vue précis, visant cette heure dorée magique, le moyen le plus simple est de prendre le métro jusqu'à la station Glória. De là, c'est une courte marche plate directement dans le parc vers la marina. Prévois d'arriver environ une heure avant le coucher du soleil pour profiter pleinement du spectacle des couleurs qui évoluent. Apporte un objectif grand-angle si tu en as un, ou simplement ton téléphone – le panorama est incroyable. Un petit trépied peut faire toute la différence pour ces photos en basse lumière. Et toujours, toujours garde ton équipement en sécurité et sois conscient de ce qui t'entoure, comme tu le ferais dans n'importe quel grand parc urbain.

Maintenant, déplace ton attention de la grande vue vers les environs immédiats. Marche plus profondément dans le parc, loin du bord de la baie, et tu remarqueras que le sol change. Sous tes pieds, l'herbe douce et élastique t'invite à ralentir, peut-être même à enlever tes chaussures. Tu entends ici une symphonie différente : le rire lointain d'enfants qui jouent, le *thump-thump* régulier et rythmique des joggeurs qui passent, le doux bruissement des feuilles dans les grands palmiers qui bordent les larges allées. L'air ici sent plus vert, plus terreux, mélangé à une légère odeur de fleurs tropicales en pleine floraison. Tu ressens un immense sentiment d'espace, une ouverture qui te permet de baisser les épaules, de respirer plus profondément. C'est un lieu pour le mouvement, pour l'énergie, mais aussi pour trouver un coin d'herbe chaude au soleil pour simplement *être*.

Explorer toute la longueur de l'Aterro do Flamengo est idéalement fait à vélo. Il y a plusieurs points de location près des entrées du parc, et les pistes cyclables dédiées sont excellentes. C'est un long parc, s'étendant sur des kilomètres, reliant le centre-ville à Botafogo. Au-delà des photos, pense à préparer un pique-nique – il y a beaucoup d'endroits ombragés pour se détendre. Tu trouveras des toilettes publiques sporadiquement le long du chemin principal, mais c'est toujours une bonne idée d'apporter ton propre désinfectant pour les mains. Des vendeurs de nourriture et de boissons sont également présents, surtout le week-end, offrant de tout, de l'eau de coco fraîche aux bols d'açaï. C'est un parc urbain vivant et respirant, alors attends-toi à de l'activité, surtout les jours ensoleillés.

Léa de la route

Salut les amis, je reviens tout juste de Rio, et il faut absolument que je vous parle d'un endroit qui m'a marquée : l'Aterro do Flamengo. Imagine que tu respires à pleins poumons. L'air est salé, il porte le parfum des embruns de la baie de Guanabara, mais aussi une pointe de verdure, celle des palmiers qui ondulent doucement. Tu entends d'abord un silence relatif, juste le vent dans les feuilles, puis le murmure lointain de la ville qui continue sa danse. Tu sens le soleil sur ta peau, une chaleur douce qui te pousse à t'étirer. C'est immense, tellement ouvert.

Tu marches, ou plutôt tu te laisses porter. Le sol est plat, facile, invitant. Tu croises des coureurs dont la respiration est le seul bruit, des cyclistes qui filent, un léger sifflement de pneus sur l'asphalte. Des familles s'installent sur l'herbe, on entend des rires d'enfants qui s'échappent, et parfois le son d'une guitare lointaine. C'est une symphonie douce de vie locale, un tableau où chacun trouve sa place, sans se bousculer. Tu peux t'asseoir sur un banc et juste sentir le temps s'étirer, la brise te caresser le visage.

Ce qui m'a vraiment surprise, c'est cette bulle de calme au milieu de l'effervescence carioca. Tu penses être en plein cœur de la ville, et pourtant, il y a des moments où tu te sens presque seul, face à l'immensité de la baie et la silhouette du Pain de Sucre. C'est une perspective différente de Rio, moins la carte postale bondée, plus l'intimité d'une ville qui respire. Et puis, il y a ces petits recoins, des bancs isolés sous l'ombre d'un arbre, où le bruit des vagues lointaines se fait plus distinct.

Par contre, un conseil d'amie : la protection solaire n'est pas une option, c'est une obligation. Ça tape fort, même quand il y a des nuages. Il y a peu d'ombre sur de grandes portions, alors chapeau, lunettes et crème sont tes meilleurs amis. Et si tu y vas pour te balader tranquillement, évite les heures de pointe des sportifs (tôt le matin ou fin d'après-midi), ça peut vite devenir un peu dense, surtout sur les pistes cyclables. C'est tellement vaste que si tu n'as pas beaucoup de temps, tu risques de te sentir un peu perdu sans un objectif précis. Mieux vaut choisir une section et s'y tenir.

En fin de compte, l'Aterro do Flamengo, ce n'est pas juste un parc. C'est le poumon de la ville, l'endroit où Rio vient respirer, se dépenser, et se retrouver. C'est un mélange unique de nature urbaine et de vie locale authentique. Si tu cherches à comprendre le rythme de Rio au-delà des plages célèbres, c'est là qu'il faut aller. Tu repars avec cette sensation d'avoir touché du doigt l'âme carioca, celle qui est à la fois énergique et profondément sereine.

Léa en vadrouille

Imagine l'immensité. Tu es là, au bord de l'eau, et tu sens cette brise marine qui te caresse le visage, porteuse des embruns salés de l'Atlantique. Le soleil de Rio te réchauffe la peau, une douce caresse qui te dit que tu es bien arrivée. Autour de toi, c'est un ballet de sons : le rire des enfants qui jouent sur l'herbe, le murmure lointain des vagues qui viennent s'échouer sur la plage d'Ipanema un peu plus loin, et le doux brouhaha de la vie carioca. Tu marches (ou tu te laisses porter), et tu sens la vibration du sol sous tes pieds, cette terre vaste et accueillante qu'est l'Aterro do Flamengo. C'est un espace de liberté, où l'air est plus léger, plus grand, et où chaque inspiration te remplit d'une énergie joyeuse.

Alors pour la question pratique, trouver un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité directement *sur* l'Aterro do Flamengo, c'est rare. Ne t'attends pas à un kiosque de location juste là. La meilleure option, c'est de chercher une "Ortopédica" (c'est le nom des magasins de matériel médical ici) ou une grande pharmacie qui fait de la location.

Elles ne sont pas juste à côté du parc, mais tu en trouveras dans les quartiers proches comme Catete, Glória, ou même le Centro. Le plus simple, c'est de chercher sur Google Maps "Ortopédica Rio de Janeiro" ou "aluguel cadeira de rodas Rio de Janeiro". Appelle-les avant pour vérifier la dispo et les prix (ça varie, parfois à la journée, parfois à la semaine). Souvent, les hôtels un peu plus grands peuvent aussi t'aider à organiser ça, soit en ayant du matériel, soit en ayant des contacts. N'hésite pas à demander à la réception de ton hôtel ou même à un chauffeur de taxi, ils sont souvent super aidants.

Olya des ruelles.

Imagine que tu sors de l'agitation de Rio. D'un coup, le bruit des klaxons s'estompe, remplacé par une brise légère qui te caresse le visage. Tu sens l'espace s'ouvrir devant toi, immense, verdoyant, comme un poumon gigantesque qui respire en même temps que la ville. C'est l'Aterro do Flamengo. Tu perçois l'odeur de l'herbe fraîchement coupée, mêlée à une pointe de sel marin, et la lumière du soleil sur ta peau te donne instantanément une sensation de liberté.

Tu sens tes pieds s'engager sur un chemin large et lisse. Que tu sois à pied, en courant, ou à vélo – et tu peux facilement louer un vélo à l'entrée, c'est super pratique pour explorer toute cette étendue – tu ressens la régularité du mouvement. Le vent siffle doucement à tes oreilles, et tu entends le doux frottement des pneus sur l'asphalte, ou le rythme de tes propres pas. C'est le genre d'endroit où tu as envie de bouger, de sentir ton corps travailler, avec l'horizon pour seul guide.

Puis tu te rapproches de l'eau, et l'air change, devenant plus frais, plus salé. Tu lèves le visage et tu sens le soleil se poser sur tes paupières fermées. Quand tu les ouvres, tu sais que tu es face à la baie de Guanabara. Tu peux presque sentir la présence imposante du Pain de Sucre et du Corcovado, même si tu ne les vois pas directement. C'est une sensation d'immensité, d'être au cœur d'une carte postale vivante, avec le clapotis de l'eau en fond sonore.

Quand la fatigue se fait sentir, tu peux te laisser tomber sur une parcelle d'herbe moelleuse. Tu sens la fraîcheur de la pelouse sous tes mains, le doux contact des brins. Autour de toi, tu entends le bourdonnement des conversations, des rires d'enfants, le lointain son d'un ballon de foot. C'est l'endroit parfait pour simplement être, sans rien faire. Mon conseil : prévois un petit pique-nique et une bouteille d'eau fraîche, il y a plein d'endroits ombragés par les arbres pour s'installer.

Si tu as de l'énergie, tu peux entendre le rebond rythmé d'un ballon de basket sur les terrains, ou les cris joyeux des enfants dans les aires de jeux. C'est un espace où tout le monde trouve sa place, des sportifs aux familles. Pour éviter la chaleur intense, je te conseille de venir tôt le matin ou en fin d'après-midi. C'est aussi à ces moments-là que la lumière est la plus belle.

Quand la journée tire à sa fin, tu sens l'air se rafraîchir. La lumière du soleil devient plus douce, teintant le ciel de couleurs chaudes. Tu te retournes pour regarder la ville qui s'illumine progressivement, et tu emportes avec toi cette sensation de calme et de grandeur. L'Aterro, ce n'est pas juste un parc, c'est une bouffée d'air frais, un lieu où tu peux te reconnecter avec toi-même et avec l'énergie de Rio.

Olya from the backstreets

Imaginez-vous au cœur de Rio, mais loin du tumulte des plages. Vous êtes à l'Aterro do Flamengo. Fermez les yeux un instant. Sentez. C’est l’odeur de la baie de Guanabara, oui, mais sous la brise, il y a ce parfum si particulier, surtout quand la marée est basse : un mélange subtil de sel, de minéral, presque un souffle de boue marine, qui se marie étrangement à l’odeur verte et chaude des pelouses immenses. Et écoutez. Pas le son des vagues, mais un chuchotement constant, un froissement doux et rythmé. C’est le vent dans les palmiers et les arbres centenaires, une mélodie discrète qui vous enveloppe, comme si le parc lui-même respirait, un souffle ancien et infini que le brouhaha de la ville ne parvient jamais tout à fait à étouffer. C'est ce détail, ce murmure végétal et cette odeur saline mêlée à la terre, qui vous ancre vraiment ici.

Vous marchez. Le sol est doux sous vos pieds, parfois de l'herbe, parfois le macadam lisse des pistes cyclables. Le soleil, même s'il est intense, est filtré par l'ombre généreuse des arbres, créant des taches de lumière et d'ombre qui dansent sur votre chemin. Vous sentez l'espace, cette immensité verte qui s'étire entre les gratte-ciel et la baie. Le corps se détend, les épaules s'abaissent. Le regard porte loin, vers le Pain de Sucre qui se dresse majestueux à l'horizon, ou vers les voiliers qui flottent paresseusement sur l'eau. C'est une sensation de liberté, d'ouverture, comme si chaque pas vous délestait un peu plus du poids du monde. L'air est léger, vibrant de l'énergie des coureurs, des cyclistes, des familles, mais sans jamais être oppressant.

Pour profiter pleinement de cette étendue, le vélo est votre meilleur ami ici. Des stations de location sont disponibles un peu partout le long du parc, et c'est super facile de louer une bicyclette via les applications locales. Le week-end, la circulation automobile est coupée sur une grande partie de l'Aterro, transformant cet axe en une voie piétonne et cyclable géante. C'est le moment idéal pour s'y balader sans se soucier des voitures. Pensez à y aller tôt le matin ou en fin d'après-midi pour éviter le pic de chaleur et profiter d'une lumière magnifique pour les photos.

Quand la faim se fait sentir, vous trouverez des vendeurs ambulants avec des cocos glacés, des *água de coco* (eau de coco fraîche) ou des *queijo coalho* (brochettes de fromage grillé). C'est parfait pour une petite pause gourmande sans casser l'ambiance. Il y a aussi des toilettes publiques, mais elles ne sont pas toujours impeccables, alors ayez un peu de gel hydroalcoolique sur vous. Et un petit conseil d'ami : même si c'est un parc public très fréquenté, gardez un œil sur vos affaires, surtout si vous vous posez pour un long moment. C'est du bon sens, mais ça ne fait jamais de mal de le rappeler.

Léo de la route

Imaginez-vous à Rio, le soleil caressant votre peau et l'air chaud et humide vous enveloppant. L'Aterro do Flamengo, ce n'est pas juste un parc, c'est un souffle, une respiration de la ville. Dès que vous y posez le pied, le parfum de l'océan Atlantique se mêle à celui de l'herbe fraîchement coupée et des fleurs tropicales, une odeur unique qui vous dit "vous êtes bien au Brésil". Vous entendez le murmure lointain des vagues sur la plage voisine, le rire joyeux des enfants qui jouent et le doux frottement des feuilles de palmiers sous la brise. C'est un espace immense, un poumon vert au cœur de la ville, où chaque pas est une découverte sensorielle.

Vous marchez, et sous vos pieds, le sol alterne entre l'herbe douce et le gravier fin, parfois tiède sous le soleil, parfois frais à l'ombre des arbres gigantesques. Le vent apporte avec lui des bribes de conversations en portugais, des notes de samba qui flottent depuis un kiosque lointain, et le chant des oiseaux tropicaux. Vous sentez l'énergie de Rio vibrer autour de vous, les corps qui courent, les vélos qui filent, les familles qui se détendent. L'air est rempli d'une vitalité contagieuse, et même sans voir, vous percevez la grandeur de ce lieu, la façon dont la lumière du soleil filtre à travers la canopée, créant des motifs changeants sur le sol.

Justement, parlons de ce qu'il y a sous vos pieds. L'Aterro est magnifique, mais ses chemins ne sont pas toujours uniformes. Les dalles de pierre peuvent être inégales, certaines soulevées par les racines des arbres, d'autres glissantes après une averse ou simplement avec l'humidité matinale. Faites attention où vous mettez les pieds, surtout si vous êtes absorbé par la beauté des lieux ou par une conversation. Portez des chaussures confortables et avec une bonne adhérence. C'est le meilleur moyen d'éviter une mauvaise surprise. Ne courez pas sans faire attention, surtout si le sol est humide, ça glisse vite.

Comme dans tout grand parc urbain, il est bon de rester vigilant. Pas de panique, juste de la conscience. Évitez d'exposer des objets de valeur comme votre téléphone, votre appareil photo ou vos bijoux. Gardez votre sac près de vous, idéalement devant, et ne le laissez pas ouvert. Si quelqu'un vous approche de manière inattendue pour une "aide" ou une "offre trop belle pour être vraie", restez poli mais ferme et continuez votre chemin. L'Aterro est très fréquenté en journée, ce qui est une bonne chose pour la sécurité. La nuit, il est fortement déconseillé de s'y promener seul. Faites confiance à votre instinct. Si une situation ne vous semble pas claire, éloignez-vous sans hésiter.

Ces quelques précautions ne gâcheront en rien votre expérience. Au contraire, elles vous permettront de vous immerger pleinement, l'esprit plus tranquille. L'Aterro do Flamengo est un cadeau pour les sens, un lieu où l'on se sent vivant, connecté à l'âme de Rio. Respirez profondément, laissez-vous porter par l'ambiance, et profitez de chaque instant de cette parenthèse brésilienne unique.

Léa en chemin

Imaginez le souffle doux du vent qui caresse les palmiers géants, un murmure constant qui se mêle au lointain vrombissement de la ville. Vous marchez sur l'herbe douce, presque comme un tapis, et chaque pas vous enfonce un peu plus dans cette bulle de verdure. Le soleil filtre à travers les feuilles, dessinant des motifs changeants sur le sol. Et là, au-dessus de tout, vous entendez un premier trille, aigu, puis un autre, plus grave, comme si la nature elle-même se réveillait pour vous saluer. Pour les amoureux des oiseaux, le Parc de Flamengo n'est pas juste un espace vert, c'est une symphonie inattendue au cœur de Rio, un lieu où la vie sauvage s'exprime librement.

Alors oui, si vous aimez les oiseaux, le Parc de Flamengo est un petit paradis urbain. Vos oreilles seront les premières à vous guider. Cherchez les troupes de perruches vertes, elles sont bruyantes et faciles à repérer, souvent perchées dans les grands arbres, leurs cris perçants résonnant. Près des zones d'eau ou des petits lacs, gardez l'œil ouvert pour les hérons blancs, élégants et immobiles, ou même les ibis écarlates qui peuvent faire une apparition flamboyante avec leur plumage éclatant. Et si vous êtes attentif, vous pourrez distinguer le chant mélodieux du sabiá-laranjeira, l'oiseau national du Brésil, ou le gazouillis rapide des bem-te-vis, reconnaissables à leur cri "bem-te-vi!".

Pour vraiment profiter du spectacle sans la foule, dirigez-vous vers les sections du parc un peu plus éloignées des pistes cyclables principales. Cherchez les petits chemins qui serpentent à travers les bosquets plus denses, ou les abords des plans d'eau moins fréquentés. Le matin, juste après le lever du soleil (disons entre 6h30 et 8h30), c'est le moment idéal. L'air est frais, la lumière est douce, et les oiseaux sont les plus actifs, cherchant leur nourriture ou chantant pour marquer leur territoire. Le parc est moins bondé, vous pouvez vous asseoir tranquillement sur un banc ou même sur l'herbe et juste écouter. Fin d'après-midi, juste avant le coucher du soleil (entre 16h30 et 18h), est aussi un bon moment, quand ils rentrent à leurs nids. Évite le milieu de journée, c'est trop chaud et il y a trop de monde.

Olya from the backstreets