Arvi Park and Piedras Blancas Park (Parque Arvi y Parque Piedras Blancas) Tours and Tickets

Imagine que tu t'élèves doucement au-dessus de Medellín, le brouhaha de la ville s'estompant pour laisser place à un silence profond. L'air change, il devient plus frais, plus pur, et tu perçois déjà cette odeur enivrante de pin et de terre humide. Quand tu descends du Metrocable à Arví, l'espace s'ouvre devant toi, immense, respirant. Ce n'est pas juste un parc, c'est un poumon vert, une bouffée d'air frais qui te remplit. Les chemins principaux ici sont larges, étonnamment lisses, comme des routes forestières bien entretenues. Tu sens la fermeté sous tes pieds, une légère pente qui t'invite à t'enfoncer plus loin, simplement à marcher et à respirer. C'est une sensation d'immensité et de calme qui t'enveloppe.

En t'aventurant, ces artères principales se ramifient. Tu découvriras des sentiers plus petits, non pavés, souvent plus étroits, qui serpentent à travers des parcelles de forêt indigène plus denses. Chaque pas fait crisser les feuilles sous tes pieds, et tu entends le chant lointain d'un oiseau inconnu. Ce ne sont pas des chemins pavés ; ils sont faits de terre, parfois un peu inégaux, te demandant une douce conscience de l'endroit où tu poses tes pieds. Ils ne te guident pas seulement à travers l'espace, mais à travers différentes couches de la forêt, des prairies ouvertes aux bosquets ombragés et moussus. C'est une sensation de découverte, un chemin moins emprunté, même s'il est bien fréquenté.

Quitter les vastes sentiers d'Arví pour rejoindre Piedras Blancas, c'est comme entrer dans un monde légèrement différent, bien que toujours connecté par cette même étreinte verte. La transition se fait souvent en bus local ou en taxi, et le paysage change subtilement. Ici, l'air peut sembler un peu plus chaud, les sons un peu plus contenus. C'est moins une question de vues panoramiques et plus une découverte intime, un rythme différent qui s'installe.

Piedras Blancas, bien qu'adjacent, possède son propre caractère distinct. Les chemins ici semblent souvent plus aménagés, plus proches du design réfléchi d'un jardin botanique. Tu trouveras des allées bien définies, certaines pavées de pierres lisses, d'autres de gravier compacté, te guidant délibérément vers des attractions spécifiques comme le jardin des papillons ou le musée des insectes. Imagine la fraîcheur de la pierre lisse sous ta paume lorsque tu t'appuies sur un muret bas, ou le léger craquement du gravier lorsque tu approches d'un étang paisible. Ces chemins sont conçus pour te mener, pour te présenter des points d'intérêt précis, plutôt que de te laisser errer librement. Ils sont clairs, sans ambiguïté, parfaits pour une exploration ciblée. Tu ne te perdras pas ici ; tu es doucement guidé.

Olya from the backstreets

Alors, tu te demandes quand le Parque Arvi et le Parque Piedras Blancas de Medellín révèlent leur meilleure facette ? Laisse-moi te transporter là-bas. Imagine que tu montes doucement dans la télécabine, la ville s'éloigne et l'air change. Au lieu de la chaleur urbaine, tu sens une fraîcheur délicate, une brise légère qui caresse ta peau. C'est surtout de décembre à février, et de juillet à août, pendant la saison sèche, que l'air est le plus pur, le plus vif. Tu respires profondément et c'est l'odeur des pins, de la terre humide et des feuilles d'eucalyptus écrasées sous les pas qui remplit tes poumons. C'est une sensation de renouveau, comme si la montagne te purifiait de l'intérieur. Tu entends juste le bruissement du vent dans les arbres, parfois le chant d'un oiseau lointain, et le craquement de branches sous tes pieds. C'est à ce moment-là que le parc respire vraiment, et toi avec lui.

En ce qui concerne la foule, cette sensation de paix peut varier. Tu entends la différence entre le murmure de la nature et le bourdonnement des voix humaines. Les week-ends et les jours fériés, surtout le dimanche, le parc est pris d'assaut par les familles locales. C'est une ambiance joyeuse, pleine de rires d'enfants et de discussions animées, mais si tu cherches la solitude, la tranquillité profonde, tu ne la trouveras pas là. Tu sens l'énergie collective autour de toi, une effervescence. Pour une expérience plus intime, où tu peux presque entendre ton propre battement de cœur, cible la semaine. Du mardi au vendredi, le parc est beaucoup plus calme. Tu marches sur des sentiers presque vides, et chaque son de la forêt devient plus distinct, plus présent.

Le temps change aussi radicalement l'humeur du parc. Tu sens la brume légère et fraîche du matin qui enveloppe les arbres d'un voile mystérieux, une sensation presque irréelle. Les jours ensoleillés, surtout après une nuit pluvieuse, le vert de la végétation est éclatant, le ciel est d'un bleu intense et tu sens la chaleur du soleil sur ta peau, te donnant une énergie folle pour explorer. Mais même la pluie a son charme. Si une averse te surprend, tu ressens l'humidité s'installer, l'odeur de la terre mouillée s'intensifie, et les couleurs deviennent plus saturées. Le parc prend alors une ambiance plus contemplative, presque méditative. Apporte des couches pour t'adapter : un imperméable léger est toujours une bonne idée, même si le soleil brille au départ.

Pour optimiser ta visite et profiter au maximum de ces sensations, pense à la logistique. La Metrocable est le moyen le plus simple et le plus spectaculaire d'arriver, surtout par temps clair pour la vue imprenable sur la vallée. Prévois de bonnes chaussures de marche, car même si les sentiers sont bien entretenus, tu vas explorer. Emmène de l'eau et quelques snacks, même si tu trouveras de quoi te restaurer sur place, notamment au marché fermier de Piedras Blancas si tu y vas le week-end. Les deux parcs se complètent, Arvi pour ses sentiers de randonnée et sa nature luxuriante, Piedras Blancas pour son lac et son ambiance plus récréative. L'idéal est de prévoir une journée complète pour t'immerger totalement.

Olya from the backstreets

Imaginez que vous quittez l'énergie bourdonnante de Medellín. Vous montez dans le Metrocable, et à mesure que la cabine s'élève, la ville se déploie lentement sous vous comme une vaste tapisserie colorée. Vous sentez l'air changer, devenir plus frais, plus vif, portant l'odeur de quelque chose de vert et de sauvage. Le bourdonnement de la ville s'estompe, remplacé par le léger grincement du câble et le murmure du vent. Vous ne montez pas seulement ; vous vous élevez vers un autre monde, un sanctuaire vert qui semble à des kilomètres, mais qui est si proche. C'est la porte d'entrée du Parc Arvi, une bouffée d'air frais pour votre âme.

Une fois que vous descendez à la station Arvi, le monde se transforme vraiment. Vous l'entendez d'abord : la symphonie des grillons, le bruissement des feuilles, peut-être le chant lointain d'un oiseau. Fermez les yeux et respirez profondément ; l'air est épais de l'odeur de la terre humide, des aiguilles de pin, et de quelque chose de subtilement floral. Vous marchez sur les sentiers, et sous vos pieds, le sol est doux, un coussin de feuilles mortes et de terre riche. La lumière du soleil filtre à travers la canopée dense, parsemant le chemin de motifs changeants de lumière et d'ombre. C'est comme entrer dans une cathédrale vivante et respirante, où chaque pas vous invite plus profondément dans son étreinte paisible.

L'abuela de mon amie m'a dit un jour : "Avant, cet endroit, c'était juste la montagne. Notre évasion. Quand la ville devenait trop lourde, ou que les temps étaient durs, nous venions ici. On emportait un peu de sancocho, on montait et on respirait, c'est tout. Cette forêt, ce ne sont pas juste des arbres ; c'est notre mémoire, notre paix. C'est là que nos grands-mères cueillaient des herbes, où nos enfants apprenaient à écouter la pluie. Ça a toujours été là pour nous, un endroit pour se souvenir de qui on est, connecté à la terre." C'est plus qu'un parc ; c'est une partie vivante du cœur de Medellín.

Depuis Arvi, vous pouvez facilement marcher ou prendre un court trajet en bus jusqu'à Piedras Blancas. Ce parc offre une ambiance différente, un peu plus structurée mais toujours très naturelle. Si vous cherchez une activité spécifique, il y a un petit lac où vous pouvez louer une barque, ou même essayer la tyrolienne pour une petite montée d'adrénaline. Il y a aussi un jardin de papillons – un endroit vraiment magique où vous êtes entouré de centaines d'ailes colorées qui virevoltent autour de vous. C'est un excellent endroit si vous voulez combiner la nature avec des activités douces.

Quelques conseils rapides : Allez-y tôt, surtout le week-end, pour éviter les plus grandes foules au Metrocable et profiter du calme du matin. Portez des chaussures confortables, car vous marcherez pas mal, et apportez des couches – il fait plus frais là-haut qu'en ville. Un imperméable léger est toujours une bonne idée, car le temps en montagne peut être imprévisible. Vous trouverez des vendeurs locaux proposant des collations et des boissons, surtout près de la station Metrocable à Arvi, et il y a quelques restaurants simples à Piedras Blancas, mais emporter une bouteille d'eau et quelques fruits n'est jamais une mauvaise idée. Et n'oubliez pas votre appareil photo, pas seulement pour les photos, mais pour capturer la sensation !

Olya from the backstreets.

Imagine un instant quitter le bourdonnement familier de Medellín pour t'élever doucement, suspendu dans les airs. C'est le début de l'aventure vers le Parque Arví. Tu sens le léger balancement du Metrocable, le doux vrombissement des câbles qui te tirent vers le haut. L'air change, il devient plus frais, plus pur, et une odeur de pin et de terre humide commence à te parvenir. Sous tes pieds, la ville s'étale comme une carte, les toits colorés et les rues animées se faisant de plus en plus petits. Puis, les montagnes embrassent le ciel, et une forêt dense, presque mystérieuse, commence à engloutir l'horizon. C'est ici, à l'intérieur de la cabine du Metrocable, que tu voudras saisir ton premier souvenir. Regarde par la fenêtre : le contraste entre l'urbanisation qui s'éloigne et la verdure luxuriante qui t'accueille est saisissant. Ce tableau est le plus beau au petit matin, quand la brume matinale se lève sur la vallée, offrant une lumière douce et voilée qui donne une profondeur incroyable aux reliefs.

En sortant de la cabine à la station Arví, tu es immédiatement enveloppé par la fraîcheur et le silence relatif de la forêt, seulement brisé par le chant des oiseaux. Tes poumons se remplissent d'une bouffée d'air pur, imprégné de l'odeur résineuse des pins et du parfum plus doux des fleurs sauvages. Le sol est doux sous tes pieds, parfois un peu humide. Le cœur du parc, autour du marché paysan et du centre d'information, est un endroit vibrant, même dans la tranquillité de la nature. Tu entends les voix des artisans locaux, le cliquetis des objets en bois, le murmure des conversations. Pour une photo, arrête-toi juste à l'entrée principale du parc, là où les allées pavées rencontrent les sentiers de terre battue. Autour de toi, tu as les étals colorés des producteurs, les paniers d'artisanat tressé, et juste derrière, l'immensité de la forêt qui t'appelle. La lumière est parfaite en milieu de matinée, quand le soleil est déjà haut mais pas encore trop fort, créant des jeux d'ombres et de lumières qui mettent en valeur les textures naturelles et les couleurs vives du marché.

Poursuis ta marche sur les sentiers écologiques bien entretenus du Parque Arví. Tes pieds foulent un mélange de terre et de feuilles craquantes, et tu peux sentir l'humidité de la forêt qui monte des sous-bois. Tu perçois le frôlement des feuilles au vent et le doux murmure d'un ruisseau caché. Cherche un point de vue dégagé le long d'un des sentiers, comme le Sendero Ecológico El Tambo, où la forêt s'ouvre légèrement. Là, tu te tiendras face à un tableau vivant de verdure, avec des arbres gigantesques dont les troncs sont recouverts de mousse et de broméliacées, et peut-être même apercevras-tu un colibri virevoltant. L'endroit idéal est une petite clairière ou un pont en bois rustique qui traverse un petit cours d'eau. Autour de toi, c'est la biodiversité à l'état pur : des fougères géantes, des orchidées discrètes, et le silence apaisant de la nature. Le début d'après-midi est le moment idéal ici, car le soleil filtre à travers la canopée, créant des rayons lumineux qui éclairent la forêt d'une manière presque magique, soulignant chaque feuille et chaque goutte de rosée.

En te dirigeant vers le Parque Piedras Blancas, l'atmosphère change subtilement. La densité de la forêt s'éclaircit un peu, et une nouvelle sensation t'envahit : celle de l'espace et de la vastitude. Tu te rapproches d'un immense miroir d'eau. Le son dominant devient le doux clapotis de l'eau et le souffle léger du vent. Tes yeux s'ouvrent sur le réservoir de Piedras Blancas, une étendue d'eau calme et scintillante, entourée de collines verdoyantes. C'est une sensation de paix profonde qui s'installe. Le meilleur endroit pour prendre une photo est depuis le belvédère principal qui surplombe le lac. Devant toi, l'eau s'étend à perte de vue, reflétant le ciel comme un tableau inversé. Autour de toi, il y a la tranquillité des arbres qui bordent les rives et la silhouette des montagnes lointaines. Le meilleur moment est la fin d'après-midi, à l'heure dorée, lorsque le soleil bas projette une lumière chaude et douce sur la surface de l'eau, transformant le lac en une mer de reflets chatoyants.

Enfin, explore les richesses plus intimes du Parque Piedras Blancas. Si tu te diriges vers la lagune, tu peux sentir la brise fraîche qui vient de l'eau, et peut-être entendre le doux clapotis des petites barques qui se balancent. Si tu choisis de visiter le Mariposario (jardin des papillons), l'air devient plus chaud et humide, et tu peux ressentir le léger frôlement des ailes délicates des papillons qui volent tout autour de toi. Pour une photo mémorable, tu as deux options. La première est au bord du lac, près des pontons, où tu peux capturer la sérénité de l'eau avec les petites embarcations et les reflets des arbres. La seconde est à l'intérieur du Mariposario : cherche un papillon qui se pose sur une fleur éclatante, ou un rayon de lumière qui traverse les feuilles des plantes tropicales. Autour de toi, c'est un jardin luxuriant, rempli de fleurs vibrantes et de la danse silencieuse des papillons. Pour le lac, l'heure dorée reste la meilleure. Pour le Mariposario, le milieu de journée offre la lumière la plus vive pour capturer les couleurs éclatantes des papillons et des fleurs.

Olya from the backstreets

Salut ! De retour de Medellín, et il faut absolument que je te raconte mon escapade au Parque Arvi et à Piedras Blancas. Franchement, c'était une sacrée bouffée d'air frais après l'effervescence de la ville. Imagine un peu : tu es dans le métro de Medellín, le Metrocable t'emmène de plus en plus haut, et là, tu sens déjà l'air changer. Il devient plus frais, plus pur. Tu entends le bourdonnement de la ville s'estomper, remplacé par le chant des oiseaux et un silence apaisant. C'est comme si un voile se levait doucement sur un autre monde, un monde de verdure luxuriante qui s'étend à perte de vue. Tu vois ces maisons colorées de la ville devenir de minuscules points en contrebas, et la brise légère caresse ta peau alors que tu t'élèves au-dessus des arbres. C'est ça, l'arrivée à Arvi : une transition douce et immersive, presque une méditation.

Une fois que tes pieds touchent le sol à Arvi, tu es immédiatement enveloppé par l'odeur de la terre humide et de la végétation dense, un mélange boisé et terreux qui te remplit les poumons. Tu peux choisir de flâner dans le petit marché artisanal où les vendeurs t'interpellent avec des produits locaux, ou bien de te lancer sur l'un des nombreux sentiers. Tu sens le gravier craquer sous tes chaussures, tu entends le froissement des feuilles et le cri lointain d'oiseaux inconnus. J'ai été vraiment surprise par l'immensité du parc et le sentiment de liberté qu'il procure. Par contre, un petit bémol : les indications des sentiers ne sont pas toujours super claires, donc si tu n'as pas un bon sens de l'orientation ou une carte téléchargée, tu peux te sentir un peu perdu. Mon conseil pratique : choisis ton sentier à l'avance et n'hésite pas à demander ton chemin aux gardes du parc, ils sont super sympas et très serviables.

Pour passer d'Arvi à Piedras Blancas, pas de stress, c'est super facile. Tu n'as qu'à prendre une petite navette, un minibus local, juste à la sortie du Metrocable à Arvi. Le trajet est court, une dizaine de minutes à peine, et il te fait passer à travers des paysages encore plus ruraux, avec des petites fermes et des champs verdoyants. Tu sens la fraîcheur de l'air de la montagne s'intensifier, et tu vois les pins s'élever majestueusement autour de toi. C'est une transition très douce, qui te prépare à une ambiance un peu différente, plus calme encore que celle d'Arvi.

Piedras Blancas, c'est une autre atmosphère. Ici, tu es face à un lac paisible, entouré d'une forêt dense. Le silence est presque total, juste le clapotis de l'eau si le vent se lève un peu, ou le bruissement des feuilles. C'est l'endroit parfait pour te poser, respirer profondément et te sentir vraiment connecté à la nature. J'ai adoré me balader le long des rives, sentir la fraîcheur de l'eau quand j'y plongeais la main. Il y a aussi un petit musée entomologique qui est assez intéressant si tu aimes les insectes – j'ai été bluffée par la diversité des espèces exposées, c'était une surprise ! Par contre, si tu cherches l'aventure ou de longues randonnées, Arvi est plus adapté. Piedras Blancas est plus pour la détente et l'observation. Côté pratique : l'entrée du parc Piedras Blancas est payante (quelques milliers de pesos), et il y a un hôtel et un restaurant sur place si tu veux prolonger l'expérience ou déjeuner avec vue sur le lac.

Ce qui m'a vraiment marqué en visitant ces deux parcs, c'est le contraste saisissant entre la vie trépidante de Medellín et la sérénité absolue de ces lieux, à seulement quelques minutes de câble. C'est incroyable de pouvoir passer d'un extrême à l'autre en si peu de temps. J'ai été surprise par la gentillesse des locaux et leur fierté pour ces espaces verts. Ce qui n'a pas super bien marché pour moi, c'est d'avoir sous-estimé l'importance d'un bon pique-nique pour Arvi – les options de restauration sont limitées et c'est tellement agréable de manger en pleine nature. Si c'était à refaire, je prendrais plus de temps pour explorer les sentiers moins fréquentés d'Arvi et je passerais une après-midi entière à Piedras Blancas juste à ne rien faire, à observer. Mon conseil ultime : prévois des chaussures confortables, des couches de vêtements car la température peut changer rapidement en altitude, et une gourde d'eau. Et surtout, lâche ton téléphone et laisse-toi porter par les sons et les sensations de la forêt.

À la prochaine !

Léa from the road

Imaginez que le téléphérique s'élève doucement, vous transportant loin du bourdonnement incessant de Medellín. Le bruit de la ville s'estompe peu à peu, remplacé par un silence profond, seulement troublé par le chant des oiseaux que vous ne voyez pas, mais dont vous sentez la présence vibrante. L'air, d'abord doux et humide, se rafraîchit, se gorgeant d'une odeur de pin et de terre humide, de feuilles et de mousse, comme après une pluie légère. Vous sentez cette brise fraîche caresser votre visage, apportant avec elle le parfum des eucalyptus et des fleurs sauvages. C'est une sensation d'enveloppement, de se sentir petit au milieu de la grandeur de la nature, une paix qui s'installe en vous, calmant chaque fibre de votre être.

Puis, vous descendez, et le sol change sous vos pieds. Vous marchez, ou vous êtes porté, sur des chemins qui peuvent être doux et terreux par endroits, puis plus fermes et empierrés. L'ambiance évolue vers le Parc Piedras Blancas. Vous sentez l'espace s'ouvrir. Le vent joue avec les herbes hautes, et vous entendez le clapotis lointain d'un lac, le rire d'enfants qui jouent, et peut-être le léger tintement d'une clochette annonçant un vendeur ambulant. Le soleil, parfois, frappe plus directement sur votre peau, vous rappelant la chaleur colombienne, avant de retrouver l'ombre fraîche d'un arbre. L'odeur de la nature se mêle ici à des effluves plus domestiques : le parfum léger d'une cuisine ouverte, l'arôme du café frais, ou le doux parfum des fleurs cultivées dans les jardins voisins. C'est une transition douce entre la forêt dense et un espace plus ouvert, plus humain, mais toujours profondément ancré dans la nature.

Alors, pour la location de fauteuil roulant ou de scooter près du Parc Arvi et Piedras Blancas, voici le truc : il n'y a pas de boutique de location dédiée juste à l'entrée des parcs ou dans les villages autour. Le plus simple est de louer votre équipement directement à Medellín avant de monter. Cherchez des magasins d'« equipos médicos » ou des services d'« alquiler de sillas de ruedas » dans la ville. Des entreprises comme Ortopédicos Futuro ou Casa Médica sont de bonnes pistes. Un fauteuil roulant manuel coûte généralement entre 10 000 et 30 000 COP par jour (environ 2,50 à 7,50 EUR), tandis qu'un scooter motorisé sera plus cher, autour de 80 000 à 150 000 COP (environ 20 à 38 EUR) par jour, et souvent avec une caution. La disponibilité des scooters est plus limitée, il faut absolument réserver à l'avance. Une autre option, pour savoir si le parc a des solutions de prêt ou de location temporaire (ce qui est rare mais possible), est de contacter directement l'administration du Parc Arvi (Parque Arvi Corporation) ou l'office de tourisme de Medellín (Medellín Travel) avant votre visite. Ils pourront vous donner les infos les plus à jour. C'est faisable, mais ça demande un peu de planification en amont, ce n'est pas une solution de dernière minute sur place.

Léa du chemin

Alors, tu te demandes ce qu'on fait vraiment là-bas, à Arvi et Piedras Blancas ? Laisse-moi te raconter, comme si tu y étais. Le voyage commence bien avant d'arriver aux parcs. Tu montes dans le Metrocable, ligne L, direction Arvi. Au début, tu entends encore le bourdonnement de la ville, le bruit des voitures qui s'éloigne. Puis, à mesure que la cabine s'élève, un silence s'installe, seulement brisé par le léger grincement du câble et le souffle du vent. Imagine la ville de Medellín qui rapetisse sous tes pieds, les toits colorés devenant des points, les rues des lignes fines. L'air devient plus frais, plus pur, et une odeur de forêt commence à flotter. C'est comme si chaque mètre qui te séparait du sol te libérait d'un poids. Pour y aller, tu prends le métro jusqu'à la station San Javier, puis la ligne J du Metrocable jusqu'à la station La Aurora, et enfin la ligne L (Arvi) qui est une ligne touristique séparée, donc prévois un coût supplémentaire pour celle-ci. Le trajet total prend environ 45 minutes à 1 heure, sans compter le temps d'attente.

Quand tu descends du téléphérique à Arvi, la première chose qui te frappe, c'est l'air. Il est frais, humide, et emplit tes poumons d'une odeur de terre mouillée, de pin et de feuilles. Tu sens la fraîcheur sur ta peau, un contraste saisissant avec la chaleur de la ville. Tes pieds foulent un sol de gravier fin, puis de terre battue. Le bruit des moteurs a disparu, remplacé par le chant lointain des oiseaux et le murmure du vent dans les arbres. La lumière est douce, filtrée par la canopée dense, créant des taches de soleil et d'ombre sur le chemin. C'est une sensation d'immersion immédiate dans la nature.

En t'enfonçant un peu plus dans Arvi, tu arrives au marché. Imagine le brouhaha joyeux des voix, le parfum enivrant des herbes fraîches, des fruits exotiques coupés, de l'arepa chaude qui cuit sur la plaque. Tes doigts peuvent sentir la texture rugueuse du bois sculpté, la douceur des tissus artisanaux. Tu entends les vendeurs t'inviter à goûter leurs produits locaux. Puis, tu peux choisir de t'aventurer sur les sentiers. Le sol est un mélange de terre et de feuilles mortes qui craquent doucement sous tes pas. Tu peux sentir la fraîcheur de la mousse sur les rochers, l'humidité du sous-bois. Les chemins sont bien balisés, et tu peux opter pour une promenade tranquille ou une randonnée plus exigeante. Il y a souvent des guides disponibles si tu veux en apprendre plus sur la flore et la faune locales.

Pour passer d'Arvi à Piedras Blancas, c'est facile et ça ne prend pas longtemps. Tu peux marcher une vingtaine de minutes sur un chemin agréable qui relie les deux parcs, ou prendre un court trajet en taxi ou en "chiva" (un bus coloré local) si tu préfères. Il y a parfois des navettes qui font la liaison. C'est une transition douce, tu ne sens pas de rupture brutale, juste une continuation de cette immersion dans la nature.

À Piedras Blancas, l'ambiance change légèrement. Tu perçois l'immensité de l'espace autour de toi. Le point central est le lac, et tu peux sentir la brise fraîche qui souffle de sa surface, un parfum d'eau douce et de verdure. Le son est celui du clapotis léger de l'eau contre la rive, parfois le cri d'un oiseau aquatique. Puis, tu t'approches de la serre aux papillons. En entrant, l'air devient plus chaud, plus humide, et tu sens une légère vibration, le frôlement presque imperceptible de milliers d'ailes minuscules autour de toi. Imagine des éclats de couleurs vives qui dansent dans l'air, si proches que tu pourrais presque les toucher. C'est une expérience délicate et magique, où chaque mouvement d'air est une danse.

Pour profiter pleinement de ta journée, prévois des vêtements en couches car la température peut varier entre la ville et les parcs, et même au sein des parcs. Apporte de l'eau en quantité suffisante, des snacks si tu as un petit creux en dehors des points de restauration, de la crème solaire et un chapeau, même par temps couvert, car l'altitude rend le soleil plus intense. De bonnes chaussures de marche sont indispensables. Prévois aussi de l'argent liquide pour le marché d'Arvi, car tous les vendeurs n'acceptent pas les cartes. Le meilleur moment pour y aller est en semaine pour éviter les foules du week-end. Prévois une journée entière pour explorer les deux parcs sans te presser.

Léa from the road

Si tu prévois de te rendre à Medellín, tu as sûrement déjà entendu parler du Metrocable pour le Parque Arví. Mais laisse-moi te parler de quelque chose que les guides oublient, quelque chose que tu ressens avec tout ton corps. Imagine que tu descends de la télécabine, non pas juste dans un parc, mais dans un autre monde. Tu l'entends d'abord : un bourdonnement profond et résonnant, comme si la forêt elle-même respirait. Ce n'est pas un son unique, mais une symphonie d'insectes invisibles, une vibration basse et constante qui s'installe au plus profond de ta poitrine. Et puis tu le sens – une odeur si unique, c'est comme de l'oxygène liquide mélangé à la terre humide et au parfum doux et léger d'orchidées sauvages inconnues. C'est l'odeur de la forêt de nuages andine pure et intacte, fraîche et propre, emplissant tes poumons à chaque inspiration. Tu marches sur une terre douce et souple, peut-être un chemin d'aiguilles de pin, sentant le léger amorti sous tes pieds, et l'air autour de toi est vivant, frais sur ta peau, portant les murmures des feuilles au-dessus.

Pour y arriver, le Metrocable est bien sûr la meilleure option. C'est simple : prends la ligne A du métro jusqu'à San Antonio, puis change pour la ligne L (Arví) à Acevedo. Garde ta carte Civica rechargée, c'est ton passe-partout. Une fois en haut, ne cherche pas forcément les grandes attractions. Prends le temps de te perdre un peu, de laisser tes sens te guider. Le Parque Arví est immense, et souvent, les gens ne réalisent pas qu'il est connecté à Piedras Blancas. C'est une erreur de ne pas explorer les deux.

Quand tu arrives à Piedras Blancas, l'ambiance change subtilement. Imagine un autre parfum, plus doux, celui de l'eau calme et du bois mouillé. Tu t'approches du lac et tu entends ce son si particulier : le grincement lent et mélancolique des vieilles barques en bois amarrées, se frottant doucement les unes aux autres sous l'effet d'une brise légère. C'est un son qui te parle de temps qui passe, de sérénité. Tu peux presque sentir la texture rugueuse et usée du bois sous tes doigts si tu passes la main sur une coque. Et sous tes pieds, le sol est peut-être un peu plus ferme, parsemé de petits graviers près de l'eau, chaque pas résonnant différemment. Le soleil, s'il est là, n'est pas brûlant, mais caresse ta peau à travers le feuillage dense, apportant une douce chaleur.

Pour Piedras Blancas, tu peux y aller à pied depuis certaines parties d'Arví (suis les indications, c'est bien balisé) ou prendre un petit bus local qui fait la navette si tu veux économiser tes jambes. Le parc Piedras Blancas a aussi un insectarium super intéressant si tu as le temps – c'est une pause sympa et éducative, surtout si tu es avec des enfants ou si tu as envie de comprendre un peu mieux la vie minuscule qui bourdonne autour de toi. N'oublie pas d'emporter de l'eau et une petite veste, l'altitude fait que l'air peut vite rafraîchir, même par beau temps. Et surtout, laisse ton téléphone de côté un instant. Écoute. Respire. C'est ça, le vrai voyage.

Olya from the backstreets

Imagine le bourdonnement lointain de Medellín qui s'estompe peu à peu. Tu montes, doucement, suspendu dans les airs par le Metrocable, et l'air se fait plus frais, plus pur. Arrivé au Parque Arvi, c'est une bouffée d'oxygène qui t'enveloppe. Tu respires profondément, et c'est l'odeur humide de la terre forestière, mélangée à celle des pins et des eucalyptus, qui te remplit les poumons. Écoute : le chant des oiseaux est partout, interrompu parfois par le froissement des feuilles sous tes pieds. Tu poses la main sur l'écorce rugueuse d'un arbre centenaire, tu sens la vie qui palpite autour de toi. C'est une symphonie de verdure, un murmure de la nature qui te parle directement.

Pour y arriver, le Metrocable ligne L est ton meilleur ami. Tu le prends depuis la station Acevedo (ligne A du métro), et le voyage est une expérience en soi. Une fois là-haut, prévois des chaussures confortables, car les sentiers sont souvent faits de terre, de petits cailloux, et peuvent être inégaux. Si la pluie s'est invitée avant toi, certains passages peuvent devenir glissants. Il suffit d'être un peu attentif où tu poses les pieds. Pense à prendre une petite bouteille d'eau et une veste légère, l'air peut vite se rafraîchir. Il y a un petit marché paysan le week-end si tu veux goûter des produits locaux, mais pour les longues balades, mieux vaut être autonome.

Juste à côté, une autre ambiance t'attend au Parque Piedras Blancas. Ici, le paysage est différent, plus ouvert, centré autour d'un lac paisible. Tu sens la brise légère qui vient caresser la surface de l'eau, portant avec elle une fraîcheur différente, moins forestière, plus aquatique. Le soleil peut y être plus présent, réchauffant ta peau. Ferme les yeux un instant : tu entends peut-être le doux clapotis de l'eau, le bourdonnement des insectes près des fleurs, et le rire lointain d'enfants qui jouent. C'est un lieu de sérénité, où l'on se sent enveloppé par une douce quiétude.

Piedras Blancas abrite un hôtel et un centre de conventions, mais aussi un magnifique papillonarium et des activités nautiques sur le lac. C'est un endroit parfait pour flâner, pique-niquer, ou simplement se détendre. Peu importe où tu te trouves dans les parcs, la règle d'or reste la même : sois conscient de ton environnement. Les chemins, même bien entretenus, peuvent toujours cacher une pierre instable ou une surface un peu glissante après la pluie. Garde un œil sur tes affaires, surtout dans les zones plus fréquentées ou si tu t'éloignes des sentiers balisés. Évite d'exposer des objets de valeur et fais confiance à ton instinct. C'est la meilleure façon de profiter de la beauté de ces lieux en toute tranquillité.

Olya des ruelles

Imagine you’re rising above the city, the hum of the Metrocable fading, replaced by a different kind of symphony. As the air cools and the scent of damp earth and pine fills your lungs, you start to hear it – not just chirps, but distinct calls, like hidden conversations echoing from the canopy. It’s a feeling of being completely enveloped, of the forest breathing around you, a sense of peace settling deep in your bones. You walk among towering trees, and with every step, the rustle of leaves underfoot and the distant calls tell you you’re not alone here; you’re in their home.

Once you’re there, keep your eyes and ears peeled. You’ll definitely spot the vibrant colibris (hummingbirds) flitting between flowers, their wings a blur. Listen for the distinct, often melodious, calls of tángaras (tanagers) – their colours are incredible, like painted jewels. If you’re lucky and patient, especially around fruiting trees, you might even catch a glimpse of a tucaneta (toucanet) or hear the lively chatter of a perruche (parakeet) flock flying overhead. It’s not just about seeing; it’s about the constant, rich symphony of calls that tells you life is thriving all around.

For the best birdwatching, the key is quiet and early. Aim to be there right when the park opens, around 9 AM, or even earlier if possible via the cable car from Acevedo station. The light is soft then, and the birds are most active, feeding and singing. Find one of the less-trafficked trails – the ones that branch off the main paved paths into denser forest are perfect. Stand still near a patch of flowering plants or a water source, breathe deeply, and just listen. The "Sendero Ecológico" (Ecological Path) within Arvi is usually good for this, offering quieter spots away from the main picnic areas. Piedras Blancas, being a bit less crowded, also offers excellent opportunities for peaceful observation, especially around its lake where waterbirds might gather.

Olya from the backstreets