Imaginez le grain de la pierre sous vos doigts, rugueux par endroits, poli par les siècles d'histoire. Vos pieds reconnaissent la texture inégale des pavés anciens, tantôt lisses par l'usure des pas, tantôt légèrement bombés, vous invitant à ajuster votre équilibre. Vous sentez la brise marine caresser votre visage, apportant avec elle une pointe de sel et le murmure lointain des vagues qui s'écrasent contre les rochers. Le chemin s'élève doucement, puis redescend, épousant le relief de la ville. Parfois, il se resserre, vous obligeant à ralentir, à écouter les échos des pas des autres voyageurs. Chaque tournant révèle une nouvelle perspective, une nouvelle odeur – peut-être celle du jasmin grimpant ou du thym sauvage qui s'accroche aux fissures de la roche.

Une fois en haut, la promenade est une boucle continue, une ceinture protectrice qui enlace toute la vieille ville. Le sens de la marche est généralement indiqué, vous guidant naturellement dans une seule direction, ce qui fluidifie le flot des visiteurs. À votre gauche, les toits orangés de Dubrovnik s'étendent à perte, un labyrinthe de ruelles et de places, tandis qu'à votre droite, l'Adriatique scintille, un bleu profond qui se confond avec l'horizon. Vous passez par des tours massives et des forteresses, chacune racontant silencieusement des siècles d'histoire. La hauteur varie, offrant des points de vue tantôt vertigineux, tantôt plus intimes sur les jardins cachés en contrebas.

Pour profiter pleinement de cette expérience, visez tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi. Vous éviterez ainsi la foule et la chaleur intense de midi. La marche complète prend environ 1h30 à 2h, selon votre rythme et le nombre de photos que vous prenez. Prévoyez de bonnes chaussures, car les pavés peuvent être glissants et irréguliers, et surtout, n'oubliez pas une bouteille d'eau. Il y a plusieurs points d'accès, mais l'entrée principale se trouve près de la porte Pile. N'hésitez pas à faire des pauses aux quelques cafés disséminés le long du parcours pour une boisson fraîche et une vue imprenable.

Olya des ruelles

Imaginez-vous là, au-dessus de la ville ocre, les remparts de Dubrovnik sous vos pieds. Le meilleur moment pour les ressentir pleinement, c'est sans doute au printemps, fin avril ou début mai, ou alors au début de l'automne, en septembre. Vous arrivez juste après l'ouverture, quand le soleil n'est pas encore un marteau sur votre tête. L'air est frais, presque une caresse sur votre peau, et il porte des effluves salins de la mer Adriatique qui s'étire à l'infini. Vous entendez le murmure lointain des premières barques de pêche, le cri des mouettes qui planent au-dessus des tuiles rouges, et parfois, le léger tintement d'une cloche d'église qui ponctue le silence. Vous marchez sur la pierre polie par des siècles de pas, elle est encore fraîche sous vos doigts si vous la touchez, et elle dégage une odeur minérale unique, presque ancestrale. C'est un moment de paix, où la ville s'éveille avec vous.

Cette quiétude matinale, c'est le luxe absolu. Car quelques heures plus tard, ou en plein été, la mélodie change radicalement. La foule, elle, arrive en vagues successives, compacte et bruyante. Vous ne marchez plus, vous suivez le pas cadencé de centaines de personnes, leurs conversations se mêlant en un brouhaha constant. L'odeur du sel est remplacée par celle des crèmes solaires et parfois, hélas, de la sueur. Le soleil, impitoyable, tape fort. Vous sentez la pierre des remparts chauffer sous vos pieds, elle irradie une chaleur intense qui monte jusqu'à vous. La ville, d'en haut, semble étouffer sous sa propre beauté. Mais même sous une pluie fine inattendue, l'ambiance se transforme encore. Les couleurs s'intensifient, la pierre mouillée scintille, et il y a une sorte de mélancolie douce qui enveloppe les lieux, le bruit des gouttes sur les tuiles créant une nouvelle symphonie, plus intime.

Pour que cette expérience soit la meilleure pour vous, arrivez dès l'ouverture, vraiment. Prévoyez des chaussures confortables, celles qui vous donnent l'impression de marcher sur des nuages, car la balade fait environ deux kilomètres et les escaliers sont nombreux. N'oubliez pas une bouteille d'eau réutilisable, vous trouverez des fontaines pour la remplir, surtout si vous y allez en fin de matinée ou l'après-midi. Un chapeau et des lunettes de soleil sont vos meilleurs amis, même par temps couvert, car la réverbération est forte. Il n'y a pas d'ombre sur les remparts. Achetez vos billets en ligne à l'avance pour éviter la file d'attente à l'entrée principale près de la porte Pile – c'est un gain de temps précieux qui vous permettra de profiter plus longtemps de la vue, sans stress inutile.

Olya des ruelles

Imaginez le soleil du matin qui caresse votre peau, juste après qu'il ait embrassé les toits de tuiles rouges. Vous montez les premières marches, et l'air frais, teinté d'une légère odeur de sel et de pierre ancienne, emplit vos poumons. Vous entendez le chant lointain des mouettes et le murmure de la ville qui s'éveille en contrebas. Vos doigts effleurent la pierre millénaire, rugueuse, chaude par endroits, et vous sentez cette force tranquille qui émane des remparts. C'est plus qu'une promenade ; c'est un voyage où chaque pas résonne avec l'histoire.

Une fois, en discutant avec un vieil homme assis près de la porte Pile, il m'a raconté une histoire que sa grand-mère lui avait transmise. Elle se souvenait des temps difficiles, quand la ville était menacée, et comment les habitants se serraient les uns contre les autres derrière ces murs. Elle disait que chaque pierre n'était pas juste un bloc, mais le souvenir d'une main qui l'avait posée, d'un cœur qui avait battu derrière elle. Pour elle, c'était la carapace de la ville, celle qui avait toujours protégé ses enfants, et qui vibrait encore de leur résilience. C'est ça, l'âme de ces remparts.

Pour la visite, un conseil d'ami : venez tôt le matin, juste à l'ouverture, ou en fin d'après-midi, deux heures avant la fermeture. Vous éviterez la foule et la chaleur écrasante de midi. Prévoyez de bonnes chaussures, car ça monte et ça descend pas mal, et la pierre peut être glissante. Emportez une bouteille d'eau, il y a quelques points de vente sur le chemin, mais c'est toujours mieux d'être prévoyant. Le tour complet prend environ 1h30 à 2h, sans se presser. Les billets s'achètent sur place ou en ligne, et oui, c'est un budget, mais ça vaut chaque centime.

Quand vous arrivez au point le plus haut, près de la forteresse Minceta, fermez les yeux un instant. Vous sentez le vent qui vous balaye le visage, et vous entendez le clapotis lointain des vagues contre les rochers, mêlé au doux brouhaha des ruelles en contrebas. Rouvrez-les et laissez votre regard plonger sur les toits oranges qui s'étendent à perte, le bleu infini de l'Adriatique, et les petites barques qui dansent sur l'eau. C'est une sensation de plénitude, d'être à la fois au cœur de l'histoire et suspendu entre ciel et mer. Vous ne visitez pas juste des murs, vous les ressentez, vous les respirez.

Chloé en Chemin

Imagine-toi sur les remparts de Dubrovnik, le soleil du matin caressant ta peau et les vieilles pierres chaudes sous tes doigts. Le premier endroit où tu t'arrêteras naturellement, c'est juste après avoir monté un peu, près de l'entrée de la Porte Pile, quand le Stradun entier se déroule sous tes yeux comme un tapis. Tu entends le murmure lointain des voix qui s'éveillent, le tintement délicat des cloches d'église portées par la brise marine. Ce n'est pas juste une vue ; c'est une sensation de remonter le temps, une admiration silencieuse. Autour de toi, les toits de tuiles rouges ondulent comme des vagues, une mer d'orange contrastant avec le bleu profond de l'Adriatique. C'est ici que tu ressens l'histoire, les couches de vies vécues à l'intérieur de ces murs. Pour ce point précis, le début de matinée est magique. La lumière est douce, presque éthérée, peignant la ville de teintes pastel, et la foule dort encore, t'offrant un moment de paix pure et inaltérée.

Continue ta marche, laissant le rythme des remparts te guider. Un autre endroit qui te fera instinctivement sortir ton appareil photo, c'est en arrivant près du Vieux Port, ou encore mieux, en approchant de la Tour Minčeta. Ici, tu ne regardes plus seulement *la* ville, tu la surplombes entièrement, le panorama des toits rouges s'étendant à perte de vue, ponctué par les clochers et le bleu intense de la mer. Tu peux presque sentir le sel des bateaux de pêche qui tanguent dans le port en contrebas. Qu'est-ce qui t'entoure ? L'horizon infini, l'île verdoyante de Lokrum flottant sereinement, et le labyrinthe complexe des ruelles de la Vieille Ville juste sous tes pieds. Pour la lumière la plus spectaculaire, vise la fin d'après-midi. L'heure dorée baigne tout d'une lueur chaude et miellée, rendant les pierres anciennes et les toits rouges pratiquement incandescents. C'est un rêve pour tout photographe, vraiment.

Au-delà de ces points spécifiques, souviens-toi que chaque tournant offre une nouvelle perspective. Ne te presse pas ; laisse tes yeux errer, aussi bien vers les cours intérieures cachées de la ville que vers la vaste étendue de la mer. Emporte un objectif grand-angle pour ces panoramas grandioses, mais aussi un bon zoom pour capturer les détails complexes de l'architecture ou une mouette solitaire planant haut dans le ciel. Les remparts peuvent être très fréquentés, surtout en milieu de journée, donc la patience est essentielle. Parfois, la meilleure photo consiste à attendre une petite fenêtre d'espace dégagé, ou même à embrasser l'élément humain pour montrer l'échelle du lieu. Pense aux textures sous tes pieds – la pierre usée et lisse, les marches inégales – elles font aussi partie de l'histoire. Et toujours, toujours, regarde en arrière ; la lumière change, et la magie aussi.

Olya from the backstreets

Alors, Dubrovnik, et surtout ses remparts… Écoute, c'est une expérience à part entière, vraiment.

Imagine d'abord ce que ça fait de poser tes mains sur ces pierres massives, rugueuses, chauffées par des siècles de soleil. Tu sens cette chaleur qui remonte le long de tes bras ? Quand tu commences à monter, tu entends d'abord le brouhaha de la ville qui s'éloigne, et très vite, c'est le chant de la mer Adriatique qui prend le dessus, clair, puissant. Le vent vient te caresser le visage, il sent le sel et une pointe de romarin. Tu marches sur un chemin large et solide, mais tu sens aussi les légères inégalités de la pierre sous tes pieds, chaque pas te connectant à des centaines d'années d'histoire. C'est ça, la première sensation : une force tranquille, une grandeur qui te dépasse, et cette incroyable sensation d'être suspendu entre le bleu infini de la mer et le rouge intense des toits de la vieille ville.

En avançant, tu es surpris par la façon dont le paysage se dévoile à chaque tournant. D'un côté, c'est la mer, immense, qui s'étend à perte de vue, et tu peux presque sentir les embruns sur tes lèvres. De l'autre, c'est un spectacle de tuiles rouges, serrées les unes contre les autres, comme un tapis géant. Tu entends le clocher sonner au loin, le rire des enfants qui jouent dans les ruelles en contrebas, et parfois, le doux froissement des feuilles d'un arbre qui dépasse d'un jardin secret, caché au milieu des toits. Ce qui m'a vraiment surprise, c'est de découvrir ces petites ouvertures, ces fenêtres dans la pierre qui te donnent une perspective inattendue sur une cour intérieure, ou sur une ruelle si étroite qu'on dirait un secret. C'est comme si les murs te chuchotaient leurs propres histoires, leurs recoins insoupçonnés.

Maintenant, parlons pratique, parce que même les plus belles expériences ont leurs réalités. Ce qui n'a pas forcément bien marché, c'est la foule. Si tu y vas en plein milieu de la journée, surtout en haute saison, attends-toi à te retrouver dans un flot continu de monde. Ça peut rendre l'expérience un peu moins contemplative. Et la chaleur, mon Dieu ! Il y a très peu d'ombre là-haut. Mon conseil d'ami : lève-toi tôt, vraiment tôt. Ouvre à l'heure d'ouverture, ou alors vise la fin d'après-midi, quelques heures avant la fermeture. Tu auras une lumière incroyable et bien moins de monde. Prends absolument une bouteille d'eau par personne, et de bonnes chaussures, parce que ça monte et ça descend pas mal, avec de nombreuses marches.

Pense aussi à la crème solaire et à un chapeau. Il n'y a pas de points d'eau ou de toilettes sur les remparts, donc prévois avant de monter. L'entrée principale est près de la porte Pile, mais il y a d'autres accès moins fréquentés, comme près du musée maritime. Une fois que tu es sur les remparts, le sens de la marche est imposé, tu ne peux pas faire demi-tour facilement, ce qui est bien pour la fluidité mais à savoir si tu veux t'attarder quelque part. C'est une belle balade, mais physique, compte environ 1h30 à 2h pour faire le tour complet si tu prends ton temps. L'effort en vaut la peine, mais sois préparé !

Olya from the backstreets

Imagine le soleil tiède sur ta peau, même à travers les vieilles pierres des remparts de Dubrovnik. Tu respires l'air salin mêlé aux parfums d'herbes sèches et de jasmin qui s'échappent des jardins cachés. Chaque pas sur le Stradun, la rue principale, résonne d'une douce mélodie de voix lointaines et du cliquetis des verres sur les terrasses. Tu passes ta main sur la pierre polie par des siècles de passages, elle est fraîche et douce sous tes doigts, portant l'écho de mille histoires. Tu n'as pas besoin de voir pour sentir la grandeur de ces murs qui t'entourent, la protection qu'ils ont offerte, la vie qu'ils ont abritée.

Tu sens la légère pente de certaines ruelles qui montent vers les hauteurs, le vent qui s'engouffre parfois entre les bâtiments, portant avec lui le murmure des vagues. C'est une ville qui te parle, qui te guide par ses textures, ses odeurs, ses sons. Mais tu perçois aussi les défis que ces escaliers abrupts et ces pavés anciens peuvent représenter. La beauté de Dubrovnik est aussi dans sa capacité à s'adapter, à offrir des chemins pour tous, même si cela demande un peu de préparation.

Pour louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité près des remparts de la Vieille Ville de Dubrovnik, voici ce qu'il faut savoir. Le plus simple est de te diriger vers les grandes pharmacies (apoteka) situées juste à l'extérieur ou aux abords immédiats de la Vieille Ville, notamment près de la Porte Pile ou de la Porte Ploče. Elles proposent souvent des locations à la journée ou à la semaine. Il est également très utile de demander à la réception de ton hôtel ; la plupart des établissements plus grands ont des contacts avec des prestataires locaux et peuvent organiser une livraison ou te donner les coordonnées d'entreprises spécialisées. La disponibilité est généralement bonne pour les fauteuils manuels, mais pour un scooter de mobilité, il est fortement recommandé de réserver à l'avance, surtout en haute saison. Les prix varient, mais attends-toi à environ 10-20 euros par jour pour un fauteuil roulant manuel et potentiellement 30-50 euros pour un scooter, selon la durée de location. N'hésite pas à demander s'ils ont une option de livraison ou de ramassage pour faciliter les choses.

Olya des ruelles

Alors, tu te demandes ce qu'on fait vraiment sur les remparts de Dubrovnik ? Imagine que tu poses ta main sur cette pierre antique, rugueuse, encore fraîche de la nuit même si le soleil commence déjà à réchauffer l'air. Tu sens cette texture sous tes doigts, elle a vu des siècles passer. Tu entends le murmure lointain de la ville qui s'éveille en bas, le cliquetis des tasses dans un café, le cri d'une mouette. Tu montes les premières marches, doucement, et déjà, tu sens l'espace s'ouvrir autour de toi. Ce que tu fais ? Tu respires, tu t'élèves, tu laisses la ville se dérouler sous tes yeux.

Ensuite, tu commences à marcher. Le pas est régulier sur le chemin large et usé par des millions de pieds. À chaque tournant, une nouvelle perspective s'offre à toi. Tu sens la brise marine caresser ton visage, apportant avec elle une pointe de sel et la promesse de l'immensité bleue. Tes yeux plongent sur le damier parfait des toits de tuiles oranges, un patchwork vibrant qui s'étend jusqu'à la mer. Tu te penches légèrement, juste assez pour voir les minuscules ruelles s'entremêler en contrebas, comme des fils d'une tapisserie ancienne. Tu ne marches pas juste, tu flottes au-dessus de l'histoire.

Puis, alors que tu continues ton chemin, tu passes devant des tours massives, des bastions qui ont résisté à tant d'assauts. Tu sens l'ombre fraîche qu'elles projettent, un soulagement bienvenu si le soleil tape fort. Tu pourrais t'arrêter, appuyer ton front contre la pierre fraîche d'une embrasure, et écouter : tu entends les échos des conversations d'en bas, les rires d'enfants, le son d'une musique lointaine. Parfois, un parfum de jasmin ou de bougainvillier monte des jardins cachés derrière les murs des maisons. Tu vois la vie intime de la ville, des terrasses secrètes, des cordes à linge tendues. C'est comme si tu étais un géant bienveillant, observant le monde sous tes pieds.

Pour te donner quelques astuces pratiques : vas-y tôt, vraiment tôt, dès l'ouverture vers 8h du matin. Tu éviteras la foule et la chaleur intense de l'après-midi – il n'y a pas d'ombre. Prends une grosse bouteille d'eau, un chapeau, et des chaussures confortables, car le parcours fait environ 2 kilomètres et les marches sont irrégulières. Ça prend environ 1h30 à 2 heures pour faire le tour complet, selon ton rythme. Les billets s'achètent aux entrées, tu peux payer par carte. Il y a quelques petits cafés et toilettes le long du chemin, mais ils sont assez basiques.

Enfin, après avoir parcouru le cercle entier, tu sens la fatigue agréable dans tes jambes. Le soleil commence peut-être à descendre, peignant le ciel de teintes roses et oranges, et tu vois la ville s'illuminer doucement sous tes yeux. Tu redescends, et soudain, le Stradun te semble différent. Tu as marché sur les cicatrices et les gloires de cette ville, tu as senti son cœur battre. Tu ne vois plus les bâtiments de la même manière ; tu as l'impression de les connaître, d'avoir partagé un secret avec eux. C'est une sensation de plénitude, de connexion profonde avec l'endroit.

Léa sur la route

Imaginez-vous au pied d'une forteresse millénaire, ses murs ocre s'élançant vers le ciel azur. Vous sentez déjà la chaleur du soleil sur votre peau, même à l'ombre de ces géants de pierre. En montant les premières marches, vous entendez le grincement lointain d'une mouette, porté par une brise légère qui sent bon le sel marin et l'air sec des vieilles pierres. Le monde s'ouvre sous vos pieds, et chaque pas résonne d'une histoire ancienne, une sensation de grandeur vous enveloppe, comme si les murs eux-mêmes respiraient autour de vous.

Vous marchez le long du chemin de ronde, les pavés lisses et polis sous vos pieds, témoins de millions de pas avant les vôtres. Si vous vous arrêtez un instant, près d'une des embrasures, et que vous tendez l'oreille, vous percevez un son inattendu, presque un murmure. Ce n'est pas le vent qui siffle *au-dessus* des remparts, mais celui qui s'insinue *à travers* eux. Il y a de minuscules fissures, invisibles à l'œil nu, nées des siècles d'exposition au soleil et aux tempêtes. Le vent s'y engouffre, créant une sorte de plainte douce et continue, une mélodie ténue qui semble être le souffle même de la pierre, une voix ancestrale qui raconte sans mots la persévérance de ces murs face au temps. C'est un son que les guides ne mentionnent jamais, une vibration que seule l'écoute attentive peut révéler.

Pour profiter pleinement de cette expérience, un conseil d'ami : venez tôt le matin, juste à l'ouverture, ou en fin d'après-midi, deux heures avant la fermeture. Le soleil est moins ardent et les foules moins denses. Prévoyez de bonnes chaussures de marche, de l'eau en quantité et un chapeau. Les billets s'achètent à l'entrée des murs, mais pour éviter la file, l'achat en ligne est souvent plus rapide.

Alors que vous terminez le circuit, la lumière du soleil couchant caresse les toits de tuiles rouges de la vieille ville, les transformant en un tapis flamboyant. Vous sentez la légère baisse de température, l'air qui s'adoucit. Ce n'est plus seulement une visite, c'est une immersion. Vous avez marché là où des générations ont veillé, ri, vécu. Vous repartez avec non seulement des images, mais surtout des sensations : la chaleur des pierres sous vos doigts, le murmure du vent dans les fissures séculaires, le parfum du sel et de l'histoire. C'est une connexion profonde avec le passé, un sentiment d'être à la fois minuscule et immense au cœur de cette ville éternelle.

Olya des ruelles

Alors, tu arrives à Dubrovnik, et la première chose qui te happe, ce sont ces murs. Imagine-toi là, au pied de ces géants de pierre qui ont traversé les siècles. Tu entends déjà le murmure de la mer, le cri des mouettes, et le bourdonnement lointain de la ville qui s'éveille. Tu commences à monter, et chaque pas te rapproche d'une histoire millénaire. Le soleil, même au petit matin, commence à caresser ta peau. Tu sens la chaleur des vieilles pierres sous tes doigts si tu les touches, une chaleur douce qui te parle du temps passé. Et puis, tu es là, sur le chemin de ronde. Le vent te souffle une brise salée sur le visage, et tes yeux plongent sur les toits de tuiles oranges, les ruelles étroites, les petites places animées, tout un monde miniature qui s'étend sous tes pieds. C'est plus qu'une vue, c'est une sensation de vertige, de grandeur, et une immersion totale dans l'âme de cette ville.

En avançant le long de ces remparts, tes pieds vont sentir l'histoire sous eux. Les dalles de pierre, polies par des millions de pas au fil des siècles, sont parfois étonnamment lisses, presque glissantes, surtout si une averse est passée récemment ou si la rosée du matin persiste. Tu vas rencontrer des escaliers, certains raides, d'autres irréguliers, avec des marches usées qui te rappellent que tu marches sur les traces de générations. Tes chevilles peuvent sentir la différence de niveau, alors prends ton temps, savoure chaque vue, mais sois attentif où tu poses le pied. Le soleil, lui, peut être impitoyable ici, surtout en milieu de journée. Tu sens sa force qui te chauffe la nuque, les bras. Il n'y a pas beaucoup d'ombre là-haut, alors prépare-toi à le sentir brûler si tu n'es pas protégé(e).

Juste quelques trucs pratiques pour que ta balade soit parfaite. Prépare-toi à marcher pas mal, donc des chaussures confortables, c'est la base. Oublie les talons ou les sandales trop fines, tes pieds te remercieront. Pour le soleil, une bonne casquette ou un chapeau, des lunettes de soleil, et surtout de la crème solaire sont non négociables. Et l'eau ! Prends une grande bouteille, tu ne trouveras pas de points d'eau partout sur les murs, et la soif monte vite. Pour les billets, achète-les en ligne si tu peux, ça t'évitera la queue. Et un petit conseil d'ami : autour des portes d'entrée et dans les zones très touristiques, comme partout ailleurs, fais juste attention à tes affaires personnelles. Reste vigilant(e) sans être parano, surtout quand il y a beaucoup de monde. C'est juste du bon sens pour voyager sereinement.

Léa de la route

Absolument, oui ! Si vous êtes passionné d'oiseaux, les remparts de Dubrovnik sont un terrain d'observation incroyable. Imaginez-vous là-haut, les pieds sur ces pierres millénaires chauffées par le soleil. Vous n'êtes pas juste en train de marcher sur un monument historique, vous êtes sur un perchoir géant, une plateforme d'observation unique. Écoutez. Le vent porte le cri des mouettes, un son omniprésent qui se mêle au murmure lointain de la ville. Sentez la brise salée qui monte de l'Adriatique. Ces murs sont vivants, un écosystème à part entière où le temps semble s'être arrêté pour les oiseaux qui y ont élu domicile. Vous sentirez cette connexion unique entre la nature sauvage et l'héritage humain.

Pour les espèces, attendez-vous à voir et entendre de nombreux Goélands leucophées planant majestueusement juste au-dessus de vous, profitant des courants ascendants. Gardez l'œil ouvert pour les Faucons crécerelles qui nichent dans les anfractuosités des murs et plongent avec une agilité incroyable. Au printemps et en été, les Martinets noirs et les Hirondelles de fenêtre sont partout, virevoltant à grande vitesse, chassant les insectes. Pour les observer tranquillement, le tronçon des murs côté mer, entre la porte de Ploče et le fort Saint-Jean, est souvent moins fréquenté et offre de belles vues sur le large où les oiseaux marins sont actifs. La zone autour de la tour Minčeta, bien que plus populaire, a des coins où l'on peut s'arrêter un instant et regarder les rapaces planer au-dessus des toits.

Le meilleur moment ? Sans hésiter, allez-y dès l'ouverture, vers 8h du matin. Non seulement vous éviterez l'écrasante foule estivale, mais c'est aussi le moment où l'activité aviaire est à son pic. Les oiseaux sont plus actifs après la fraîcheur de la nuit, chassant et communiquant. La lumière est douce, parfaite pour l'observation. Une autre option est la fin d'après-midi, une heure ou deux avant la fermeture. Les couleurs sont magnifiques et, bien qu'il y ait encore du monde, l'activité des oiseaux peut reprendre avant le coucher du soleil. Pensez à des jumelles compactes, elles feront toute la différence pour identifier les espèces.

Olya from the backstreets