Imagine que tu montes. Pas une escalade abrupte, non, plutôt une ascension douce, presque imperceptible au début, mais qui te soulève peu à peu au-dessus du murmure incessant de la ville. C'est ça, Mulholland Drive. Dès les premiers virages, tu sens l'air changer, devenir plus léger, plus clair. Tu es sur une route, oui, mais c'est une route qui t'offre un balcon sur le monde. Les "chemins" ici sont larges, lisses, pensés pour te laisser glisser, te laisser prendre de la vitesse juste assez pour sentir le vent sur ta peau si tu as la fenêtre ouverte, avant de te demander de ralentir pour une courbe qui t'ouvre une nouvelle perspective. C'est une danse constante entre l'élan et la contemplation.

Et cette danse continue, le bitume s'étire devant toi, toujours impeccablement lisse, sans la moindre aspérité qui pourrait te distraire de la grandeur autour. Il n'y a pas de pavés ici, pas de chemins étroits où tu te sentirais coincé ; c'est une artère principale, conçue pour la fluidité. Mais elle n'est pas droite, oh non. Elle serpente, elle ondule, te cachant parfois la vue derrière une rangée d'arbres majestueux ou un talus rocheux, pour mieux te la révéler au détour suivant. Tu entends le léger crissement de tes pneus, parfois le chant des oiseaux si tu passes près d'un bosquet. Chaque virage est une invitation à découvrir un nouveau tableau, une nouvelle portion de la ville qui s'étale, scintillante, sous le soleil ou les lumières du soir. Le chemin te guide avec une intention claire : te montrer Los Angeles sous toutes ses coutures, sans jamais te laisser te perdre.

Pour vraiment en profiter, pense à y aller au lever ou au coucher du soleil. C'est là que la lumière est la plus incroyable, transformant la ville en un tableau vivant. Il y a plein de points de vue aménagés, des "overlooks" avec des petits parkings où tu peux t'arrêter en toute sécurité. Pas besoin de chercher des chemins de traverse, la route elle-même est l'attraction principale, avec ses arrêts désignés. Prévois de l'eau et pourquoi pas une petite collation, car une fois que tu es là-haut, tu vas vouloir prendre ton temps. Et sois attentif, c'est une route sinueuse, donc roule tranquillement et profite du spectacle. C'est une expérience à vivre au volant, pas une randonnée.

Chloé, l'exploratrice

Imagine-toi au coucher du soleil, quand l'air se fait velours et que la ville commence à scintiller en contrebas. C'est là, en fin d'automne ou au début du printemps, que Mulholland Drive te saisit vraiment. Tu sens cette brise douce qui monte des canyons, chargée de l'odeur des pins chauffés par le jour, et parfois, si tu tends l'oreille, un lointain parfum de jasmin venant des jardins cachés en contrebas. Le bitume, encore tiède, diffuse une chaleur réconfortante sous tes pieds. Le silence est presque palpable, juste brisé par le frôlement des feuilles séchées et le chant lointain d'un coyote. C'est un moment où l'horizon s'étale à l'infini, et tu te sens à la fois minuscule et connecté à tout.

À ces moments-là, la foule est une présence discrète, presque un murmure. Tu ne te sens pas écrasé, plutôt comme un complice silencieux partageant un secret. Quelques couples main dans la main, des photographes patients avec leurs trépieds, ou juste quelqu'un, comme toi, qui cherche à respirer. Ce n'est jamais la cohue, pas comme les plages bondées. Il y a de l'espace pour que ton regard se perde, pour que ton esprit vagabonde. L'ambiance est respectueuse, presque méditative. Chacun semble absorber l'immensité à sa manière, sans perturber le calme des autres, et tu entends seulement le doux clic des appareils photo ou le léger froissement des vêtements.

Mais attention, le temps ici sculpte l'expérience de manière radicale. Un matin de brouillard, c'est une toute autre histoire : le paysage disparaît, enveloppé d'un voile mystérieux et humide. Tu ne vois plus les lumières scintillantes, mais tu sens l'humidité sur ta peau, tu entends le silence s'épaissir, et l'air est frais, presque froid, comme si le monde se refermait sur lui-même, te laissant seul avec tes pensées. C'est intime, presque mélancolique. Par contre, un après-midi d'été caniculaire, la route scintille, l'air vibre au-dessus du goudron, et le soleil tape fort, écrasant un peu la magie. La vue est nette, mais l'atmosphère est moins douce, plus directe, presque brutale, et tu sens la chaleur qui émane du sol.

Pour être concret : arrive une bonne heure avant le coucher du soleil pour avoir le temps de trouver une place de parking sans stress – les parkings sont petits. Les meilleurs points de vue sont bien indiqués, mais n'hésite pas à t'arrêter aux moins populaires, parfois la vue est encore plus époustouflante et tu seras seul. Et prévois une petite laine, même si la journée a été chaude, la brise du soir peut surprendre. Les toilettes sont rares, donc planifie en conséquence.

Olya from the backstreets

Imaginez la scène. Vous êtes là, au-dessus de tout, sur Mulholland Drive. L'air est frais, même si le soleil californien commence à caresser votre peau. Fermez les yeux un instant. Qu'entendez-vous ? Un silence relatif, juste le vent qui chuchote à travers les feuilles des eucalyptus, et un lointain bourdonnement, la vie de Los Angeles qui s'étale sous vos pieds, comme une immense carte interactive. Quand vous les rouvrez, c'est cette immensité qui vous frappe. Des collines vallonnées à l'océan Pacifique, la ville s'étend à perte de vue, un tapis de toits, de routes, de rêves. C'est une sensation de liberté, de grandeur, un peu comme si vous pouviez toucher le ciel et embrasser la ville d'un seul regard.

Et ce n'est pas juste une vue. C'est un point de vue sur l'âme de Los Angeles. Vous savez, ma grand-mère, qui a passé toute sa vie ici, racontait souvent qu'à ses débuts, quand elle était jeune et pleine d'espoir, elle venait ici après ses auditions ratées. Elle s'asseyait, regardait les lumières scintiller en bas, et sentait la promesse de la ville la baigner. Elle disait que Mulholland, c'était le lieu où les rêves prenaient leur envol, ou du moins, où on venait les secouer un peu avant de les relancer. Elle fermait les yeux, respirait l'odeur du chaparral chaud mélangé à l'essence lointaine des voitures, et se disait : "Tout est possible, juste là, en bas." C'est ça, Mulholland : l'endroit où on vient prendre de la hauteur pour mieux plonger dans l'aventure.

Pour vraiment capter cette magie, surtout le soir, vise le coucher du soleil. C'est le moment où le ciel s'enflamme de couleurs incroyables, et où la ville commence à s'illuminer, point par point, comme un ciel étoilé inversé. Tu verras les lumières de la vallée à droite et celles de la ville et de l'océan à gauche. Pour t'y rendre, c'est la voiture, sans hésitation. Il y a plusieurs points de vue officiels le long de la route, avec des petits parkings où tu peux t'arrêter. Certains sont plus grands que d'autres, mais en général, tu trouveras de la place si tu n'y vas pas en pleine heure de pointe un samedi soir.

Prends une bouteille d'eau, surtout si tu y vas en journée et qu'il fait chaud. Et même en été, une petite veste légère est une bonne idée pour le soir, l'air peut vite se rafraîchir en altitude. C'est une route sinueuse, donc conduis prudemment et respecte les limites de vitesse. Ce n'est pas une route pour se promener à pied, il n'y a pas de trottoirs et le trafic peut être rapide. Reste dans les zones des belvédères pour ta sécurité. Et bien sûr, ton téléphone ou un appareil photo, parce que tu voudras immortaliser cette vue !

Olya des ruelles

Imagine un instant. Tu es là, sur Mulholland Drive, cette artère serpentante qui s'accroche aux collines de Los Angeles comme un ruban de bitume. Tu sens l'air frais, peut-être un peu sec, qui te caresse le visage, même si le soleil est ardent. Le moteur ronronne doucement, et chaque virage te révèle une nouvelle perspective, un nouveau souffle. Tu ne vois pas encore la ville entière, mais tu la *sens* déjà, immense, vibrante, juste là, en contrebas, attendant d'être découverte. C'est une sensation d'élévation, comme si tu flottais au-dessus du monde.

Et puis, tu arrives. Tu *entends* peut-être le léger bruissement d'autres voitures qui ralentissent, le chuchotement des conversations. Tu marches quelques pas et là, le sol s'ouvre sous toi. Imagine cette immensité. Pour quelqu'un qui ne voit pas, c'est comme si le monde s'était soudainement étiré à l'infini devant toi. Tu perçois l'espace vertigineux, les milliers de lumières qui, la nuit, scintillent comme des étoiles tombées du ciel. Tu peux presque sentir l'énergie de la cité, le lointain bourdonnement du trafic qui monte des vallées, l'odeur des eucalyptus mêlée à celle de l'asphalte chaud. C'est un point de vue qui te donne le vertige, non pas par la peur, mais par la grandeur de ce qui s'offre à toi. C'est là que ton cœur te dit : "Il faut immortaliser ça."

Pour la photo, Mulholland a ses secrets d'éclairage. Le meilleur moment pour la lumière ou l'ambiance, c'est clairement le coucher du soleil. Ce qu'on appelle "l'heure dorée" juste avant que le soleil ne se couche, les couleurs sont incroyables, tout est teinté d'orange, de rose. Puis le soleil disparaît, et là, c'est le spectacle des lumières de la ville qui s'allument une par une. La nuit, c'est magique aussi, mais pour des photos, c'est plus difficile sans un bon trépied. Le matin, c'est plus vif, mais moins dramatique.

Quand tu t'arrêtes, tu es sur un des nombreux "overlooks" (points de vue aménagés) le long de la route. Il y a souvent un petit parking juste à côté de la chaussée. Autour de toi, il y aura d'autres gens qui admirent la vue, des barrières de sécurité, et surtout, l'immense panorama de LA qui s'étend à perte de vue. Tu verras le bassin de Los Angeles, la vallée de San Fernando de l'autre côté, et si le temps est clair, même l'océan Pacifique au loin. Le célèbre panneau Hollywood est aussi visible depuis certains points, mais il est assez petit de là-haut. Pour ta photo, pense grand-angle pour capturer l'étendue. N'hésite pas à attendre que les phares de voiture fassent des trainées lumineuses la nuit, c'est un effet sympa. Et fais attention aux voitures qui passent, c'est une route très fréquentée.

Olya from the backstreets

Salut les amis voyageurs !

Je viens juste de rentrer de Los Angeles et il faut absolument qu'on parle de Mulholland Drive. C'est plus qu'une simple route, c'est une expérience à part entière. Imagine un instant : tu montes, tu montes, et tu sens cette légère pression dans tes oreilles alors que l'altitude change. Le bitume glisse sous les roues, il y a une sorte de danse douce dans les virages, un balancement léger qui te berce. Tu peux presque sentir le vent, même à travers les vitres fermées, comme une caresse invisible sur la carrosserie. C'est une sensation d'élévation, de s'élever au-dessus de tout le tumulte de la ville qui, en bas, est juste un murmure lointain, presque inaudible.

Puis, au fur et à mesure que tu progresses, tu remarques ce silence. Oui, un vrai silence, à peine brisé par le froissement des feuilles dans le vent ou le chant d'un oiseau isolé. L'air, lui, change. Tu peux sentir cette odeur sèche et chaude du chaparral, ce mélange unique de poussière, d'herbes aromatiques écrasées par le soleil et parfois une pointe d'eucalyptus. C'est une odeur qui te prend aux narines, forte et distincte. Et quand tu t'arrêtes à l'un des points de vue, même si tu ne vois pas, tu sens l'immensité. C'est comme si l'espace s'ouvrait devant toi, une sensation de vertige doux, d'être suspendu au-dessus d'un paysage infini. Le soleil te chauffe la peau différemment ici, une chaleur plus pure, moins filtrée par la pollution urbaine.

Bon, soyons honnêtes, ce n'est pas toujours le paradis serein. Parfois, surtout si tu y vas à une heure de pointe, trouver une place pour se garer aux points de vue peut être un vrai casse-tête. C'est juste une route, après tout, pas un parc d'attractions avec des parkings géants. Et ne t'attends pas à des boutiques ou des cafés. C'est vraiment juste pour la balade et les panoramas. Si tu cherches de l'animation, tu seras déçu. C'est le genre d'endroit où tu dois apporter ton propre calme et ta propre contemplation.

Ce qui m'a vraiment surprise, c'est à quel point l'ambiance peut être différente d'un virage à l'autre. Un moment, tu es entouré par des maisons luxueuses, et l'instant d'après, c'est comme si tu étais au cœur d'une forêt sauvage, avec le bruit sec des grillons et l'odeur de la terre. C'est cette dualité qui est fascinante. Et cette sensation d'être si proche d'une des plus grandes villes du monde, mais de te sentir complètement isolé, comme dans une bulle suspendue. Tu sens la pente de la route, la façon dont elle épouse le relief, et tu réalises que tu es vraiment sur une crête.

Mon conseil ultime : vas-y avec l'intention de te perdre un peu, pas de suivre un plan strict. Et si tu peux, fais-le deux fois : une fois de jour pour sentir la chaleur et l'odeur de la nature, et une fois au crépuscule pour ressentir la ville qui s'illumine en dessous, comme un tapis de braises scintillantes. C'est là que la magie opère.

Olya from the backstreets

Imaginez... L'air frais et sec de la Californie vous caresse le visage, portant avec lui une légère odeur de pin et, très lointain, le parfum salé de l'océan. Vous êtes en hauteur, bien au-dessus du bourdonnement incessant de la ville. Sentez cette brise légère qui vous apporte un silence apaisant, seulement ponctué par le chant occasionnel d'un oiseau ou le froissement des feuilles.

Vous sentez l'immensité s'ouvrir devant vous, une sensation de liberté absolue. Bien que vous ne puissiez pas voir les lumières scintillantes, vous percevez l'énergie de la ville qui s'étend à perte de vue en contrebas. C'est comme si des millions de petites étincelles dansaient silencieusement, un murmure vibrant qui monte jusqu'à vous. La terre sous vos pieds est stable, solide, et vous ancre dans ce moment unique, où le monde semble s'étirer à l'infini.

Cette vue, c'est une caresse pour l'âme, une perspective qui vous remet les idées en place. Mais pour que chacun puisse la vivre pleinement, l'accessibilité est clé.

Pour louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité près de Mulholland Drive, sachez que vous ne trouverez pas de points de location directement sur la route, car c'est une zone principalement résidentielle et panoramique. Il faudra chercher dans les quartiers environnants, comme Studio City, Sherman Oaks, ou Hollywood. C'est assez facile à Los Angeles, une ville habituée à répondre à divers besoins, mais une petite planification est nécessaire. Cherchez en ligne des "magasins de fournitures médicales" ou des "services de location de matériel de mobilité" ("medical supply stores," "mobility equipment rental") dans ces zones. Des entreprises comme Scootaround ou des pharmacies plus grandes proposent souvent ce service. Il est fortement recommandé de réserver à l'avance, surtout si vous avez besoin d'un scooter électrique ou d'un équipement spécifique, pour vous assurer de la disponibilité. Les coûts varient : comptez environ 15-25 $ par jour pour un fauteuil roulant manuel, et entre 30-70 $ par jour pour un scooter électrique, avec des tarifs dégressifs pour des locations à la semaine. N'hésitez pas à appeler directement les entreprises pour confirmer les prix et la disponibilité, et demandez s'ils offrent un service de livraison à votre hôtel ou lieu de résidence, ce qui peut simplifier grandement la logistique.

Olya from the backstreets

Alors, Mulholland Drive... Imagine que tu quittes le bruit, la chaleur des rues de L.A. Tu sens la voiture qui monte doucement, les pneus qui adhèrent à la route qui commence à serpenter. L'air change, tu le sens sur ta peau, il devient un peu plus frais, plus sec. Les bruits de la ville s'estompent, ils deviennent un lointain murmure, puis presque rien. C'est comme si le monde s'ouvrait devant toi, une montée lente, constante, vers un secret. Tu sens la route qui tourne, qui monte, et l'anticipation monte avec elle. La lumière du soleil, si forte en bas, commence à s'adoucir, à prendre des teintes plus chaudes si c'est le soir, ou à devenir plus claire, plus pure si c'est le matin. Tu es en train de t'élever au-dessus de tout.

Puis, la voiture ralentit, s'arrête. Tu sens le gravier sous les pneus. Ouvre la portière. L'air est vif maintenant, il te caresse le visage, porte peut-être une légère odeur de pin ou de terre sèche chauffée par le soleil. Tu poses les mains sur la balustrade, elle est fraîche sous tes doigts. Et là, c'est le silence. Pas un silence absolu, mais un silence immense, profond. Tu entends peut-être le léger sifflement du vent, ou le battement de ton propre cœur. C'est une sensation d'espace infini qui t'entoure, une immensité qui te donne le vertige, mais un vertige doux. En bas, très loin, tu sens la ville qui s'étale, une nappe immense d'énergie, mais ici, tu es au-dessus, tranquille, suspendu. C'est une sensation de liberté, de perspective. Tu te sens petit, oui, mais aussi incroyablement connecté à tout.

Pour les points de vue, il y en a plusieurs le long de la route. Celui près du 'Jerome C. Daniel Overlook' est super connu et facile d'accès. Si tu y vas au coucher du soleil, attends un peu après que le soleil disparaisse pour voir les lumières de la ville s'allumer une par une, c'est magique. En journée, la vue est dégagée, tu peux sentir l'étendue du bassin de L.A. N'hésite pas à t'arrêter à d'autres petits 'overlooks' moins fréquentés, parfois tu as la route pour toi tout seul. Prends une veste, même en été, ça peut être frais là-haut, surtout le soir. Et une bouteille d'eau, il n'y a rien à acheter une fois que tu es monté.

Après ce moment suspendu, tu reprends la route, la descente est douce, comme un retour lent à la réalité. Tu sens la voiture qui glisse vers le bas, et les bruits de la ville commencent à te revenir, d'abord un léger bourdonnement, puis des sons plus distincts. Mais quelque chose est différent. L'immensité que tu as ressentie là-haut, elle reste avec toi. La ville, que tu retrouves, te semble un peu moins écrasante, un peu plus fascinante. C'est comme si tu avais pris de la hauteur, pas seulement physiquement, mais aussi dans ta tête. Tu as ramené un peu de ce calme et de cette perspective avec toi. C'est ça, Mulholland Drive : une parenthèse pour respirer et se sentir un peu plus grand que le quotidien.

Léa sur la route

Imaginez un instant que vous êtes là, sur Mulholland Drive. Ce n'est pas juste une vue, c'est une sensation qui vous enveloppe. Dès que vous sortez de la voiture, il y a cette odeur si particulière. Pas celle des bougies parfumées, non. C'est l'odeur du soleil cuisant sur la terre sèche, un mélange d'herbes sauvages, de cette sauge californienne qui a chauffé toute la journée, et cette pointe subtile, presque métallique, de l'air de la ville lointaine. Vous l'inspirez profondément, et c'est comme si Los Angeles tout entier vous murmurait un secret ancien, une histoire de poussière et de rêves.

Vous avancez, le vent chaud caresse votre visage, pas une brise fraîche, mais un souffle sec, presque comme un soupir de la terre elle-même. Sous vos pieds, le bitume a conservé la chaleur du jour, une douce vibration qui remonte le long de vos jambes. Vous entendez le chant lointain des grillons qui commence à monter avec le crépuscule, et le bourdonnement constant de la ville en contrebas, un tapis sonore immense et vivant. C'est là que vous réalisez l'échelle de tout ça, la vastitude de la cité qui s'étend à perte de vue, des lumières qui scintillent comme des étoiles tombées du ciel.

Pour y aller, le meilleur moment, c'est vraiment le coucher du soleil. Ça transforme tout le paysage. Arrive un peu avant pour choper une place, le parking est limité à certains points de vue, donc sois malin. Prévois un pull léger, même s'il fait chaud en journée, ça peut vite rafraîchir là-haut quand le soleil descend et que le vent se lève.

Conduis prudemment, la route est sinueuse et il y a pas mal de virages. Il y a plusieurs points de vue officiels avec des petites aires de stationnement aménagées, c'est le plus sûr pour t'arrêter et profiter pleinement du panorama. Ne t'aventure pas hors des sentiers battus, c'est des collines sèches et escarpées, ça peut être dangereux. Et pense à prendre de l'eau, surtout si tu prévois de rester un peu pour observer les lumières s'allumer.

Max en vadrouille

Imagine-toi au sommet du monde. Le vent doux de la Californie caresse ton visage, portant avec lui une légère odeur de pin et, si tu tends l'oreille, un murmure lointain de la ville qui s'étale à tes pieds. Tu sens cette immensité ? Cette sensation d'être suspendu entre le ciel étoilé et les milliers de lumières scintillantes de Los Angeles, comme un tapis de diamants jeté à l'horizon. Tu entends peut-être juste le crissement des pneus occasionnel au loin, ou le battement de ton propre cœur face à une telle splendeur. Tu marches doucement le long du belvédère, et chaque pas te rapproche un peu plus de cette toile vivante, vibrante, qui respire sous tes yeux. C'est ça, Mulholland Drive. Ce n'est pas juste une route, c'est une sensation.

Quand tu te gares pour admirer la vue, fais gaffe où tu mets les pieds. Les belvédères peuvent être trompeurs. J'ai déjà vu des zones avec du gravier un peu lâche ou de la terre battue qui devient glissante s'il y a eu un peu de rosée matinale ou une pluie légère. Tes chaussures, c'est important : pas de tongs pour explorer les bords, privilégie des semelles qui accrochent bien. Il y a aussi des endroits où le sol est un peu inégal, des petites marches naturelles ou des dalles cassées. Regarde bien où tu vas, surtout si tu es absorbé par le paysage. Une cheville tordue, ça gâcherait le moment.

Côté sécurité plus "humaine", Mulholland est généralement tranquille, mais comme partout à LA, la prudence est de mise. Ne laisse jamais de choses de valeur visibles dans ta voiture, même pour quelques minutes. Les vols à la roulotte, ça arrive, et tu ne veux pas revenir à une vitre brisée. Range tout dans le coffre avant d'arriver. Si tu es là tard le soir, essaie de ne pas être seul et reste dans les zones bien éclairées ou fréquentées. Évite de t'isoler dans les coins trop sombres. Fais confiance à ton instinct : si un endroit ou une personne te semble bizarre, éloigne-toi. C'est du bon sens, mais ça vaut le coup de le rappeler.

Max en vadrouille

Imagine que tu t’élèves doucement au-dessus de la ville, que le bourdonnement lointain de Los Angeles se transforme en un murmure doux, presque une respiration. C’est ça, Mulholland Drive. Tu sens l’air plus frais, plus sec, porté par une légère brise qui fait frissonner les feuilles d’eucalyptus. La route serpente, te tirant vers des points de vue où la lumière du soleil joue sur les collines, dessinant des ombres profondes et des crêtes dorées. Ce n'est pas juste une route, c'est une ligne de crête qui t'offre le monde à tes pieds, et un silence inattendu.

Alors, est-ce un endroit pour les amoureux des oiseaux ? Absolument, et tu vas comprendre pourquoi. Si tu t'arrêtes un instant, que tu laisses le vrombissement des voitures s'éloigner, tu vas commencer à percevoir un autre monde sonore. Tu entends le chant clair et répétitif d'un oiseau qui te semble familier, puis un gazouillis plus discret, presque timide, venant des buissons secs. C'est le chœur discret de la nature qui reprend ses droits, juste là, au-dessus de l'agitation urbaine. L'air sent le pin et la terre chaude, et tu sens cette légèreté, celle d'être entre ciel et ville, un lieu de passage pour bien plus que des voitures.

Pour les observer, cherche les zones moins fréquentées, les petites aires de stationnement ou les virages plus larges où la végétation est dense et où tu peux te garer un peu à l'écart. Tu peux t'appuyer contre un rocher chauffé par le soleil et juste écouter. Tu verras sûrement le Geai des broussailles de Californie (California Scrub-Jay), avec son plumage bleu vif et son cri perçant. Cherche aussi le Tohi de Californie (California Towhee), plus discret, qui fouille le sol avec ses pattes. Si tu es vraiment attentif, l'œil vif, tu pourrais même apercevoir un faucon à queue rousse (Red-tailed Hawk) planant majestueusement au-dessus des canyons, utilisant les courants ascendants. Écoute bien son cri distinctif qui résonne.

Le meilleur moment pour cette chasse aux trésors ailés ? Sans hésitation, très tôt le matin, juste après le lever du soleil. C'est là que l'activité est à son comble, et que la lumière est la plus douce pour l'observation. La route est aussi beaucoup moins encombrée, ce qui te permet de te poser tranquillement et de profiter du calme. Prends tes jumelles, un carnet si tu aimes noter, et surtout, beaucoup de patience. Laisse-toi imprégner par l'ambiance, par le vent qui murmure à travers les pins, par le chant inattendu d'un oiseau au milieu de cette immensité. C'est une expérience sensorielle unique, même pour une ville comme L.A.

Olya from the backstreets.