Imagine que tu arrives à Playa Médano, pas par une grande porte, mais comme si la plage t'ouvrait les bras petit à petit. D'abord, peut-être, tes pieds foulent une surface plus ferme, une sorte de chemin pavé ou une passerelle en bois qui grince à peine sous tes pas, te guidant depuis l'agitation des hôtels. Ce sont des chemins lisses, faits pour te mener doucement vers l'appel de l'océan. Ils ne sont pas étroits, ils t'offrent de l'espace, comme une invitation à ralentir.

Puis, la texture change. Tes orteils s'enfoncent dans un sable incroyablement doux et fin, chaud sous le soleil. C'est là que la plage s'ouvre vraiment. Il n'y a pas de sentiers balisés ici, pas de trottoirs. Le "chemin", c'est le sable lui-même, vaste et mouvant. Tu sens la légère inclinaison qui te mène vers l'eau, chaque pas te rapprochant du son des vagues. C'est une sensation de liberté, de pouvoir aller où tu veux. Ce sable te guide sans contrainte, t'invitant à te promener le long de la côte, à suivre les murmures des vagues ou les vibrations des musiques lointaines des bars de plage. C'est un chemin qui respire, qui s'adapte à chaque pas, t'offrant une infinité de directions le long de l'eau.

Léa sur la route

Alors, tu veux savoir quand Playa Médano est à son apogée ? Oublie les calendriers, je vais te raconter comment tu vas le *sentir*. Imagine-toi en fin d'automne, disons novembre. Tu marches pieds nus sur le sable encore tiède du matin, pas brûlant, juste doux sous la plante. L'air ? Il est incroyable. Il n'y a pas cette humidité lourde de l'été, ni la fraîcheur mordante de l'hiver. C'est une caresse légère, salée, qui transporte les notes sucrées des mangues fraîches qu'on vend un peu plus loin, mélangées à l'odeur iodée de l'océan. Tu entends le clapotis doux des vagues, presque comme une berceuse, et les rires lointains des premiers baigneurs. Le soleil n'est pas agressif ; il réchauffe ta peau juste ce qu'il faut, une couverture douce. C'est le moment où la plage respire, où chaque fibre de ton corps te dit : "C'est ça, le paradis."

Concernant la foule, Médano est la plage la plus populaire de Cabo, donc attends-toi à du monde. Si tu cherches la tranquillité absolue, le début de matinée (avant 9h) ou la fin d'après-midi (après 17h) sont tes meilleurs paris, surtout en semaine. En haute saison (décembre-avril et juillet-août), c'est animé toute la journée, avec beaucoup de familles et de jeunes. Les vendeurs ambulants sont présents mais généralement respectueux. C'est une ambiance festive, pas un coin isolé.

Le temps change vraiment l'âme de Médano. Un jour de grand soleil, c'est une explosion de couleurs : le bleu azur de l'eau, le sable doré, les parasols vifs. L'énergie est palpable, on sent la joie collective, les conversations portées par la brise, le bruit des jet-skis au loin. Tu sens la chaleur intense sur ta peau, l'appel de l'eau fraîche. Mais imagine un jour un peu couvert, avec quelques nuages légers. La plage prend une teinte plus douce, plus intime. Le vent peut se lever un peu, apportant un parfum plus prononcé de sel marin. Les vagues ont un son plus profond, plus résonnant. C'est le moment où tu peux te blottir sous un palapa avec un bon livre, observer les pêcheurs, et sentir une sérénité différente, moins exubérante, plus contemplative. La température reste agréable, juste un peu moins intense, parfaite pour une longue promenade sans surchauffe. C'est une autre facette de sa beauté, plus calme.

Léa from the road

Imaginez le soleil sur votre peau, une chaleur douce et enveloppante dès que vous posez le pied sur le sable. Vous entendez le murmure des vagues, un son régulier et apaisant qui devient le battement de cœur de ce lieu. L'air sent le sel, une odeur fraîche et vivifiante qui vous remplit les poumons, mêlée parfois à la douceur sucrée d'une mangue fraîchement coupée. Le sable, sous vos pieds, est incroyablement fin, une poudre tiède qui glisse entre les orteils, vous invitant à vous enfoncer un peu plus dans cette étreinte.

L'eau est une caresse tiède contre vos chevilles, puis tout votre corps. Sentez le courant doux vous envelopper, une sensation de légèreté absolue. Autour de vous, les rires d'enfants se mêlent aux conversations animées, une symphonie joyeuse et insouciante. Vous percevez le frôlement des pieds sur le sable, le clapotis des pagaies de kayaks, et le sifflement lointain d'un jet-ski. C'est une mélodie vibrante de vie et de plaisir pur.

Pour y aller depuis le centre de Cabo San Lucas, c'est super facile. Un taxi te dépose en 5 minutes. Sinon, tu peux marcher le long de la marina, c'est une jolie balade d'environ 20-30 minutes avec de belles vues. N'oublie pas ta crème solaire (indice élevé, vraiment!), un chapeau et une grande bouteille d'eau. Le soleil tape fort ici, et tu voudras rester hydraté.

Ma grand-mère m'a raconté qu'ici, bien avant les grands hôtels, c'était le lieu de rendez-vous des pêcheurs. Elle me disait qu'enfant, elle venait avec son père attendre le retour des barques, les pieds dans l'eau. Elle sentait l'odeur du poisson frais et le vent salé sur son visage. Pour elle, Playa Médano, c'est l'âme de Cabo, l'endroit où les familles se retrouvent, où l'océan a toujours nourri les rêves. C'est un lieu de mémoire, de partage, où chaque grain de sable raconte une histoire de vie locale.

Côté bouffe, il y a plein de petits restos et de vendeurs ambulants le long de la plage. Tu peux manger des tacos au poisson frais ou des ceviches directement sur le sable, c'est délicieux et parfait après une baignade. Il y a aussi des chaises longues et des parasols à louer partout, super pratique si tu veux te poser sans te soucier de rien. Juste un conseil : si quelqu'un t'offre un bracelet ou une tresse, un "no, gracias" ferme et souriant suffit. Et pour la baignade, c'est généralement très calme et sécurisé ici, idéal pour se rafraîchir.

Quand tu quittes Médano, c'est ce sentiment de légèreté et de joie simple qui te suit. Le souvenir de cette chaleur douce sur ta peau, des rires lointains et du goût salé de l'air reste ancré en toi, comme une promesse de revenir à cette étreinte du Pacifique.

Léa de la route

Playa Médano, c'est le cœur battant de Los Cabos, un endroit où l'énergie mexicaine rencontre la douceur de l'océan Pacifique. Imagine le sable chaud sous tes pieds, si fin qu'il te donne l'impression de marcher sur de la soie. Tu entends le rire des enfants, le clapotis doux des vagues qui viennent lécher le rivage, et une musique lointaine qui flotte dans l'air – un mélange de joie et de détente. C'est là, au milieu de cette effervescence joyeuse, qu'il y a un endroit magique pour capturer l'essence de Cabo, un point de vue où tout se met en place.

Pour cette photo parfaite, tu vas vouloir te positionner un peu au-delà de la zone la plus dense des restaurants de plage, vers l'est, là où le sable commence à s'élargir légèrement et où l'on trouve un peu plus d'espace. Imagine-toi debout, les orteils juste au bord où l'eau vient caresser le sable. Devant toi, l'immensité du Pacifique s'ouvre, d'un bleu profond qui se fond à l'horizon. À ta gauche, tu verras les célèbres formations rocheuses d'El Arco se découper majestueusement sur l'eau, leur silhouette iconique se dressant fièrement. Tu peux presque sentir la brise salée qui vient de leur direction. À ta droite, l'animation des parasols colorés et des bateaux qui vont et viennent, mais suffisamment loin pour ne pas encombrer ton champ de vision. Tu peux même sentir la chaleur du soleil sur ton visage et le léger embrun des vagues lointaines. C'est l'endroit où tu as l'impression d'embrasser toute la baie.

Pour la lumière, sans hésiter, vise le "golden hour". Soit tôt le matin, juste après le lever du soleil – le sable est encore frais, l'air est doux, et la lumière dorée caresse El Arco, lui donnant des teintes chaudes incroyables. L'ambiance est alors plus calme, tu auras moins de monde autour de toi. Soit en fin d'après-midi, environ une heure avant le coucher du soleil. Le soleil descend lentement, projetant des ombres douces et peignant le ciel de nuances d'orange, de rose et de violet. L'ambiance est alors plus feutrée, les derniers baigneurs profitent des dernières lueurs, et l'eau reflète ces couleurs comme un miroir. Le midi, c'est trop lumineux, ça écrase les couleurs et ça chauffe beaucoup trop pour une photo réussie.

Si tu es là pour la photo, pense à la marée. À marée basse, le sable est plus étendu, offrant plus d'espace et de reflets sur la surface mouillée. N'hésite pas à te mouiller les pieds pour le cliché, l'eau est chaude et limpide. Et un petit conseil amical : attention aux vendeurs ambulants, ils sont nombreux mais généralement respectueux si tu dis non poliment. Prends quelques minutes juste pour *être* là avant de prendre la photo. Respire l'air, écoute les sons. C'est ça qui rendra ton souvenir vraiment vivant.

Léa sur la route

Salut l'ami(e) ! Je suis de retour de Playa Médano à Los Cabos et il faut que je te raconte. Imagine le soleil qui te caresse la peau dès le matin, cette chaleur douce qui te prend comme une étreinte. Tu marches les pieds nus sur le sable, et il est chaud, mais pas brûlant, juste parfait. Tu entends le bruit des vagues, un roulement constant, presque une berceuse géante qui te dit de te détendre. L'air sent un mélange de sel marin et de cette odeur sucrée de crème solaire et de coco, c'est enivrant, ça te prend aux poumons et te remplit de joie.

Et puis il y a l'ambiance. Tu sens l'énergie vibrer tout autour de toi. Il y a des rires, des conversations en espagnol, en anglais, en mille langues. Tu peux presque sentir la musique des haut-parleurs des bars de plage – un mélange de pop latine et de reggae léger qui te donne envie de bouger. C'est une symphonie de bonne humeur. Tu te sens porté(e) par cette vague de joie collective, c'est comme si le lieu entier te souriait et t'invitait à faire partie de la fête.

Par contre, soyons honnêtes, c'est une plage très, très animée. Attends-toi à être sollicité(e) par des vendeurs, beaucoup de vendeurs, qui te proposeront de tout, des souvenirs aux tresses en passant par des excursions. Ça peut être un peu écrasant par moments, surtout si tu cherches la tranquillité absolue. Mon conseil : un simple "no, gracias" ferme mais poli suffit. Et n'hésite pas à t'éloigner un peu des zones centrales si tu veux un peu plus d'espace et de calme.

Côté budget, les bars de plage et les restaurants directement sur le sable peuvent être assez chers. Les margaritas sont délicieuses mais le prix monte vite. Si tu veux manger pour moins cher, éloigne-toi de la plage de quelques rues. Tu trouveras des petites *taquerias* authentiques et bien plus abordables, où tu auras une bien meilleure idée de la cuisine locale et où les saveurs explosent en bouche pour quelques pesos.

Ce qui m'a agréablement surpris, c'est la facilité d'accès à tout. Tu peux louer un jet-ski ou faire du paddleboard en un clin d'œil, il y a des prestataires partout. Et l'eau est tellement claire et chaude, c'est un vrai bonheur de s'y baigner ou de faire de la plongée avec masque et tuba. C'est le genre d'endroit où tu te dis "ok, je peux juste rester là et ne rien faire, ou faire 1000 activités, c'est comme je veux". C'est ça la vraie liberté.

À la prochaine pour de nouvelles aventures !

Olya des ruelles

Imagine le soleil de Los Cabos qui caresse ta peau, une chaleur douce et enveloppante. Tu entends le murmure constant des vagues, ce doux ressac qui berce l'air, parfois ponctué par le rire lointain d'enfants ou le chant d'un vendeur ambulant. Le sable sous tes pieds est d'une finesse incroyable, il s'enfonce un peu, comme une étreinte moelleuse à chaque pas. Tu sens cette brise marine qui vient te rafraîchir le visage, apportant avec elle l'odeur salée de l'océan, mêlée à des notes de noix de coco et de tacos grillés. C'est une symphonie pour les sens, une invitation à te laisser porter par la douceur mexicaine.

Et tu sais quoi ? Cette sensation de liberté, ce plaisir simple de la plage, il est fait pour être partagé par tous. Parce que la beauté de Médano Beach, c'est pour chacun, sans exception.

Si tu as besoin de louer une chaise roulante ou un scooter de mobilité pour explorer les environs de la Playa Médano, le point de départ le plus simple est souvent ton hôtel. La plupart des grands resorts à Cabo San Lucas ont des équipements disponibles ou des partenariats solides avec des fournisseurs locaux. N'hésite pas à contacter leur conciergerie ou la réception avant ton arrivée ou dès que tu es sur place, ils sont généralement très serviables pour organiser ça pour toi.

Si ton hôtel ne peut pas t'aider directement, tu trouveras des services de location auprès des "farmacias" (pharmacies) ou des magasins de matériel médical ("ortopedia") dans le centre de Cabo San Lucas, qui n'est qu'à quelques minutes de la plage. C'est une bonne idée d'appeler à l'avance pour vérifier la disponibilité et les tarifs journaliers ou hebdomadaires. Une recherche rapide sur Google Maps avec "renta de sillas de ruedas Cabo San Lucas" te donnera les options les plus proches et leurs coordonnées. C'est facile une fois que tu sais où regarder, et les gens sur place sont très accueillants et prêts à t'orienter.

Olya from the backstreets

Alors, tu te demandes ce qu'on fait vraiment à la Playa Médano, hein ? Laisse-moi te raconter, parce que ce n'est pas juste une plage, c'est une expérience qui te prend par tous les sens. Imagine le sable chaud et doux qui s'enfonce légèrement sous tes pieds à chaque pas, un peu comme une caresse. Dès que tu arrives le matin, l'air est encore frais, juste assez pour piquer un peu la peau, mais le soleil commence déjà à réchauffer l'atmosphère. Tu entends le murmure constant des vagues qui viennent lécher le rivage, un son si régulier qu'il devient le battement de cœur de la plage. C'est le moment parfait pour plonger dans l'eau turquoise, si calme qu'elle ressemble à un miroir. Tu sens cette fraîcheur vivifiante qui te saisit, puis la chaleur du soleil sur ton visage quand tu ressors, avec les gouttes d'eau salée qui glissent sur ta peau. C'est un réveil des sens, pur et simple.

Au fur et à mesure que la matinée avance, la plage se remplit d'une énergie joyeuse. Les odeurs commencent à se mêler : le sel de l'océan, un léger parfum de monoï venant des transats voisins, et bientôt, les premières effluves de cuisine qui s'échappent des petits restaurants de plage. Tu commences à entendre la musique qui monte doucement des clubs, un mélange de rythmes latins et de tubes internationaux, jamais trop fort pour être agressant, juste assez pour te donner envie de bouger. C'est l'heure de s'installer, peut-être sous un parasol qui projette une ombre bienvenue sur le sable déjà brûlant. Si tu as faim, tu n'as qu'à lever la main. Les serveurs se faufilent entre les transats avec des assiettes de tacos au poisson frais, des ceviches acidulés qui te font saliver rien qu'à les imaginer. Le goût du citron vert et de la coriandre explose en bouche, et la texture croquante des légumes contraste avec la douceur du poisson. C'est le déjeuner les pieds dans le sable, le bruit des vagues en fond sonore, et le soleil sur ta peau.

L'après-midi, la plage se transforme en un terrain de jeu vibrant. Le soleil est à son zénith, et la chaleur t'incite à chercher des activités rafraîchissantes. Tu peux louer un kayak et pagayer sur l'eau cristalline, tes bras sentant la résistance de l'eau à chaque coup de pagaie. Ou peut-être un jet-ski, où tu ressens la puissance du moteur sous toi et le vent qui te fouette le visage en filant sur les vagues. Tu entends les éclats de rire des gens qui s'amusent, le vrombissement lointain d'un parachute ascensionnel qui s'élève dans le ciel, emportant quelqu'un au-dessus de l'eau, leur offrant une vue imprenable sur l'océan infini et le célèbre Arche de Cabo San Lucas au loin. Les vendeurs ambulants passent, leurs voix mélodieuses te proposant des paréos colorés, des sculptures de sable ou des bijoux. C'est une symphonie de sons et de mouvements, où chaque moment est une invitation à l'aventure ou à la détente.

Quand le soleil commence à descendre, c'est un autre spectacle qui s'offre à toi, une transformation douce et émouvante. Les couleurs du ciel passent du bleu clair à des teintes d'orange, de rose, puis de violet profond, se reflétant sur l'eau qui devient de plus en plus calme. La musique s'adoucit, les rires sont moins vifs, remplacés par des conversations plus feutrées. L'air se rafraîchit légèrement, apportant une douce brise qui caresse ta peau. Tu peux t'asseoir sur le sable encore tiède et juste observer. Les bateaux de croisière rentrent au port, leurs lumières scintillantes s'allumant une à une, créant une ligne de perles sur l'horizon. C'est un moment de pure contemplation, où tu te sens connecté à la beauté du monde. Les restaurants commencent à allumer leurs lumières tamisées, et l'odeur du poisson grillé ou des fajitas commence à flotter dans l'air, te conviant à prolonger la magie de la soirée.

Pour les infos pratiques, c'est super facile. Playa Médano est à deux pas de la marina de Cabo San Lucas, tu peux y aller à pied sans problème si tu es en ville, ou en taxi pour quelques pesos. C'est la plage la plus sûre pour la baignade, l'eau est très calme, donc pas de stress avec les courants. Pour les activités aquatiques (kayak, paddle, jet-ski, parachute ascensionnel), tu trouveras des loueurs partout sur la plage, pas besoin de réserver à l'avance, tu peux juste décider sur place. Les restaurants de plage sont nombreux et variés, des plus simples aux plus chics, tu auras l'embarras du choix pour manger. Attends-toi à des vendeurs ambulants ; ils sont sympathiques mais insistants, un simple "No, gracias" suffit si tu n'es pas intéressé. Pense à prendre de la crème solaire, un chapeau et une bouteille d'eau, le soleil tape fort. Et si tu veux des chaises longues et un parasol, la plupart des restaurants les mettent à disposition si tu consommes chez eux. C'est vraiment l'endroit où tu peux passer toute la journée sans t'ennuyer, en changeant d'ambiance à chaque heure.

Olya from the backstreets

Playa Médano à Los Cabos, c'est bien plus qu'une carte postale. Imagine : tu marches pieds nus sur le sable, et ce n'est pas juste du sable. C'est un velours chaud et doux sous tes arches, qui devient subitement frais là où les vagues viennent lécher tes orteils. Et là, juste à la limite de l'eau, écoute bien. Tu n'entends pas seulement le ressac lointain, mais un petit *cliquetis* délicat, presque un chuchotement. C'est le son des milliers de minuscules coquillages, polis par les marées, qui roulent et s'entrechoquent doucement, comme des perles de verre, à chaque recul de la vague. C'est la respiration secrète de la plage, un détail si petit qu'il échappe aux guides, mais qui te connecte instantanément à elle.

Tu continues d'avancer, et l'air autour de toi se charge d'autres parfums. L'odeur salée de l'océan se mêle à une légère fragrance de crème solaire, presque sucrée, portée par la brise matinale. Si tu es là tôt, tu peux sentir cette pointe d'épices et de maïs grillé qui commence à flotter depuis les petits stands qui s'installent, promettant des saveurs authentiques pour plus tard. Et puis, au-dessus du murmure des vagues, tu perçois le chant joyeux et répétitif d'un oiseau local, peut-être un troglodyte, perché sur une palapa, comme s'il saluait le soleil. C'est un concert intime, rien que pour toi, avant que l'agitation de la journée ne prenne le dessus.

Pour y aller, c'est super simple. Depuis Cabo San Lucas, tu peux y marcher en 15-20 minutes le long de la marina, ou prendre un taxi aquatique direct depuis le port, c'est marrant et rapide. Le matin, c'est magique : moins de monde, l'eau est comme un miroir, parfaite pour nager tranquille. N'oublie pas une bonne crème solaire biodégradable (les coraux te remercieront !), un chapeau et une gourde réutilisable. L'eau est claire, donc un masque et un tuba, même basiques, ça vaut le coup pour voir les poissons près des rochers.

Côté bouffe, ne te rue pas sur le premier resto de chaîne. Cherche les petites *palapas* plus loin sur la plage, celles avec les tables en plastique colorées. Tu y trouveras des tacos de poisson frais à tomber par terre, souvent pêchés le matin même, pour une fraction du prix. Et si tu veux t'amuser sans dépenser des fortunes, loue un paddleboard ou un kayak pour une heure, c'est super pour explorer les alentours du Rocher du Pélican. Demande toujours le prix avant, c'est la règle d'or ici pour éviter les surprises. Profite bien de cette vibe unique !

Olya from the backstreets

Imagine le soleil qui caresse ta peau dès le matin. Tu arrives à Playa Médano, et la première chose qui te frappe, c'est cette immensité turquoise qui s'étire à perte de vue. Tu entends le murmure constant des vagues, comme une berceuse douce qui t'invite à te détendre. Le sable chaud sous tes pieds nus est une promesse de douceur, chaque grain te parle de liberté, de cette sensation d'être enfin là.

Tu marches le long du rivage, et chaque pas enfonce légèrement tes pieds dans ce tapis fin et chaud. L'air salin remplit tes poumons, une bouffée de pureté qui te revigore. Les éclaboussures des petites vagues te chatouillent les chevilles, rafraîchissantes et vivifiantes. Tu sens la chaleur du soleil sur ton visage, une caresse douce qui te dit que tu es exactement là où tu dois être, vibrant au rythme de cette plage.

C'est l'endroit parfait pour te lancer et louer un paddle ou un kayak, ou juste te poser sur un transat et écouter le monde. Il y a plein de petits restos de plage où tu peux déjeuner les pieds dans le sable, avec des tacos de poisson frais à tomber. Pense juste à prendre de l'eau, il fait chaud ! Et la crème solaire, c'est vraiment non négociable ici.

Quand le soleil commence sa descente, c'est un spectacle inoubliable. Le ciel s'embrase de teintes oranges, roses et violettes qui se reflètent sur l'eau comme un miroir magique. Tu sens l'air devenir plus doux, une brise légère se lève, portant avec elle les parfums du crépuscule. Les sons de la journée s'estompent peu à peu, remplacés par des musiques plus douces émanant des bars de plage. Chaque couleur est une caresse visuelle, chaque son une mélodie apaisante qui te berce.

Après le coucher du soleil, quand tu te balades entre les bars et les restos, fais gaffe où tu mets les pieds. Les sols peuvent être super glissants, surtout près des douches ou des zones de service des restaurants. Et il y a pas mal de pierres irrégulières sur les chemins ou même sur certaines terrasses. Une petite entorse est vite arrivée, surtout dans l'obscurité. Juste, regarde bien tes pas, surtout si tu as bu un petit cocktail.

Et un dernier truc, surtout le soir : si quelqu'un t'approche pour te proposer une "super affaire" ou un "tour incroyable" à un prix dérisoire, sois juste méfiant. Les arnaques existent, et le mieux est de toujours passer par des agences ou des prestataires reconnus pour tes activités. Garde tes objets de valeur discrets, comme partout ailleurs. C'est juste du bon sens pour profiter sereinement de chaque instant.

Olya des ruelles cachées

Imagine le soleil juste au-dessus de l'horizon, l'air encore frais sur ta peau. Tu entends le doux clapotis des vagues, un son si régulier qu'il devient le pouls de la plage. Mais écoute bien, au-dessus de ce murmure, tu perçois des cris distincts. Oui, les amoureux des oiseaux trouveront leur compte à Playa Médano, mais il faut savoir où et quand chercher. Tu peux sentir le vent léger caresser ton visage pendant que tes yeux cherchent le ciel. Les pélicans, avec leurs vols lourds et majestueux, plongent comme des flèches, un bruit sourd quand ils frappent l'eau pour attraper un poisson. Tu vas les voir, c'est sûr, ils sont les rois de la plage ici. Les mouettes piaillent, virevoltant près du rivage, et si tu lèves les yeux encore plus haut, tu pourrais apercevoir la silhouette élégante d'une frégate planant sans effort. Pour vraiment te connecter à eux, le secret, c'est le lever du soleil. L'ambiance est différente, la plage respire. Dirige-toi vers les extrémités de Playa Médano, loin des zones plus animées près de la marina. Plus tu t'éloignes vers l'est, là où le sable est moins fréquenté et où les rochers commencent à apparaître, plus tu auras de chances de les observer sans les déranger. C'est là que tu pourras te tenir tranquillement, sentir le sable frais sous tes pieds, et simplement écouter le concert matinal. Tu ne verras peut-être pas des espèces rares, mais la danse des pélicans et le ballet des mouettes au-dessus de l'océan, c'est une expérience en soi. Ne t'attends pas à un sanctuaire ornithologique, c'est une plage animée, mais avec un peu de patience et au bon moment, tu auras de belles observations.

Olya from the backstreets