Imagine que tu descends d'un véhicule, l'air chaud et sec de Los Cabos te caresse le visage, mais très vite, une brise plus douce, plus salée, commence à te chatouiller. Tu ne vois rien, mais tu sens le sol sous tes pieds. Au début, c'est un chemin bien compact, un peu rocailleux, comme une terre battue qui a vu passer beaucoup de monde, mais jamais rude. C'est le début de l'accès à Playa Santa María. Tes pas sont guidés par cette allée naturelle, assez large pour que tu ne te sentes pas à l'étroit, mais suffisamment intime pour te donner l'impression d'être sur un sentier secret.

Tu avances, et le sol change subtilement. La terre se fait plus meuble, plus douce, annonçant la plage. Tu peux même sentir de petits grains de sable se glisser sous tes pieds à travers tes sandales, un avant-goût de ce qui t'attend. Le chemin n'est pas droit ; il serpente légèrement, une courbe douce par-ci, une légère inclinaison par-là, comme s'il t'invitait à te laisser porter. Tu perçois déjà le son des vagues, un murmure lointain au début, qui grossit à chaque pas, devenant une mélodie constante, le rythme du Pacifique. L'air, lui, se charge de plus en plus de cette odeur marine unique, un mélange de sel, d'iode et de cette fraîcheur qui te nettoie les poumons. Le chemin se termine en s'ouvrant sur une crique, comme si tu sortais d'un tunnel végétal pour déboucher sur un espace vaste et accueillant, une forme de U naturel qui te donne instantanément un sentiment de protection.

Olya from the backstreets

Imaginez un endroit où le temps ralentit, où chaque respiration est une bouffée de pur bonheur. Pour la Playa Santa María, ce moment magique, c'est de la fin de l'automne jusqu'au printemps, disons de novembre à mai. Mais si je devais choisir l'apogée, ce serait fin novembre, début décembre. L'air ? Il est doux, comme une caresse tiède sur la peau, sans l'humidité écrasante de l'été. Vous sentez cette odeur, ce mélange subtil de sel marin, de sable chauffé par le soleil et d'une fraîcheur propre qui vient de l'océan ? C'est ça. Vous entendez le murmure des vagues, juste assez fort pour vous bercer, mais pas pour vous empêcher d'entendre le chant lointain des oiseaux marins. Vos pieds s'enfoncent dans un sable incroyablement doux, encore frais du matin, et la brise légère vous effleure. C'est le moment où la plage respire la sérénité.

À cette période, la foule est juste parfaite. Oubliez les plages bondées où vous devez jouer des coudes. Ici, même s'il y a du monde, l'espace est immense. Vous entendez quelques rires d'enfants au loin, le clapotis des palmes de snorkeling, mais jamais un brouhaha assourdissant. L'ambiance est décontractée, familiale. Les gens sont là pour se ressourcer, pour profiter de la beauté naturelle, pas pour faire la fête. L'énergie est calme, respectueuse. Par contre, si vous venez pendant les vacances de Noël ou le Spring Break, l'atmosphère change radicalement. Le volume monte, la musique peut se faire entendre, et l'eau cristalline est parsemée de plus de visages. C'est une autre énergie, plus festive, mais moins intime.

Le temps, bien sûr, est le chef d'orchestre de l'humeur de la plage. La plupart du temps, vous avez ce soleil radieux, qui vous enveloppe d'une chaleur constante, et l'eau, si claire, scintille de mille feux. C'est une invitation directe à plonger, à sentir cette fraîcheur vivifiante sur votre peau. Mais parfois, un léger voile de nuages passe, juste assez pour tamiser la lumière sans la bloquer. L'ambiance devient alors plus douce, presque méditative. Les couleurs de l'océan prennent des teintes plus profondes, plus saturées. Et quand le vent se lève un peu, surtout l'après-midi, il apporte avec lui un souffle plus puissant, faisant danser les vagues avec plus d'énergie. On sent la force de la nature, ça réveille les sens. Ce n'est plus la même sérénité calme, mais une énergie vibrante, un rappel que l'océan est vivant.

Pour vraiment capter cette essence, ce serait mon conseil d'ami : arrivez tôt le matin, surtout si vous visez la période de fin d'automne. Avant 9h, la plage est à vous, ou presque. L'eau est d'un calme incroyable, comme un miroir, et c'est le moment idéal pour voir les poissons sans être dérangé. N'oubliez pas votre masque et tuba, les fonds marins sont une merveille juste sous la surface, tu vas adorer.

Anaïs en vadrouille

Salut les amis voyageurs !

Imaginez un instant le soleil chaud sur votre peau, un soleil qui ne brûle pas mais enveloppe, doux comme une caresse. Vous sortez de la voiture, et l'air, d'abord sec, se charge soudain d'une humidité saline, d'une odeur d'océan pur et de roches chauffées. Vous entendez déjà le murmure lointain des vagues, un son si régulier qu'il devient le battement de cœur de ce lieu. Vos pas vous guident sur un petit chemin de terre, et vous sentez sous vos pieds le gravier se transformer peu à peu en un sable plus fin, plus doux. Le bruit des voitures s'estompe, remplacé par le chant des oiseaux marins et ce clapotis constant. Et puis, la baie s'ouvre devant vous, une explosion de couleurs : le bleu profond de l'océan, le turquoise des eaux peu profondes, et le contraste saisissant du sable doré. C'est Playa Santa María à Los Cabos, et elle vous attend.

Vos pieds s'enfoncent dans un sable doux, presque poudreux, qui ne brûle pas même en plein midi, une sensation étonnante. Vous marchez vers l'eau, et chaque pas est un peu plus lourd, le sable devenant plus compact. Puis, la première vague vient lécher vos chevilles, fraîche d'abord, puis douce et caressante. L'eau vous enveloppe, une température parfaite qui vous invite à vous laisser flotter. Vous entendez le son de l'eau contre votre corps, un son apaisant, comme un secret murmuré. Et si vous fermez les yeux un instant, vous sentirez les minuscules particules d'eau salée sur vos lèvres, le goût de l'océan, pur et vivifiant. C'est une sensation de paix absolue, une immersion totale dans la nature.

Ma grand-mère, elle, racontait toujours que c'est ici que les pêcheurs de son village venaient se réfugier après les tempêtes les plus violentes. La baie de Santa María, avec ses falaises protectrices, était comme un bras tendu par la terre pour apaiser la mer. Leurs barques étaient toujours en sécurité, et leurs familles savaient qu'ils reviendraient. Elle disait que cette plage avait une âme, une âme de gardienne, parce qu'elle avait toujours offert l'abri et la promesse de l'abondance. Pour nous, c'est plus qu'une plage, c'est un héritage de protection et de résilience, un endroit où l'on se sent en sécurité, comme dans les bras de nos ancêtres.

Pour vous y rendre, c'est assez simple : prenez un Uber ou un taxi depuis Cabo San Lucas ou San José del Cabo, c'est environ 15-20 minutes de route. Il n'y a pas de bus direct, donc c'est l'option la plus pratique. Côté équipement, pensez bien à apporter votre propre eau et des snacks, car il n'y a aucune infrastructure sur place – pas de vendeurs, pas de petits commerces. C'est ce qui fait son charme sauvage, mais il faut être préparé.

Et surtout, n'oubliez pas votre masque et votre tuba ! C'est un parc marin protégé, et les poissons sont partout, juste sous la surface. Vous verrez des bancs entiers, des couleurs incroyables. Venez tôt le matin, c'est plus calme et la lumière est magnifique pour les photos. La baie est parfaite pour la baignade, l'eau est limpide et les vagues douces. Une dernière chose très importante : respectez le lieu. C'est un écosystème fragile, alors ne touchez pas les coraux, ne laissez aucun déchet derrière vous et utilisez une crème solaire respectueuse des récifs.

À la prochaine aventure,

Olya from the backstreets

Bienvenue sur la Playa Santa María, un secret bien gardé de Los Cabos qui vous enveloppe dès l'instant où vos pieds foulent son sable. Imaginez un instant : le soleil est doux sur votre peau, l'air salé caresse votre visage et, le plus frappant, c'est ce silence. Pas le silence absolu, non, mais celui des vagues qui se brisent avec une douceur incroyable, comme une mélodie apaisante. Vous entendez peut-être le léger clapotis de l'eau claire contre le rivage, invitant à la baignade. L'eau ici est si calme, si transparente, que vous n'avez qu'une envie : y plonger, sentir sa fraîcheur bienvenue, et laisser le monde glisser loin de vous. C'est un écrin naturel, une anse en forme de fer à cheval où la nature vous murmure ses secrets.

Pour capturer l'essence de cet endroit, vous vous dirigez naturellement vers l'une des petites pointes rocheuses qui délimitent la baie, celle du côté ouest. Avancez doucement sur les rochers lisses et chauffés par le soleil, en faisant attention à l'équilibre. Sentez la brise légère qui vient du large, apportant avec elle cette odeur salée et purifiante. De là, le panorama est époustouflant. Vous êtes légèrement en hauteur, avec toute la courbe de la plage qui s'étend devant vous, bordée par le bleu infini de l'océan Pacifique. Les roches sombres qui vous entourent contrastent magnifiquement avec le sable doré et les teintes turquoise et saphir de l'eau. C'est un tableau vivant, où chaque vague qui arrive sur le rivage ajoute une nouvelle nuance de bleu. Vous pouvez presque sentir le calme de la baie, voir les poissons nager sous la surface claire, et l'immensité de l'horizon vous invite à la contemplation.

Autour de cette pointe rocheuse, c'est assez simple : des rochers, la plage qui s'étire en contrebas et l'eau. Il n'y a pas de commodités directes ici, ce qui contribue à son charme sauvage. Accéder à ce point nécessite juste de marcher quelques minutes sur le sable depuis le parking, puis de grimper doucement sur les rochers. C'est un endroit prisé des plongeurs avec masque et tuba, donc attendez-vous à voir quelques têtes émerger de l'eau, mais l'espace est suffisant pour que chacun trouve son coin de tranquillité. Prévoyez des chaussures qui tiennent bien si vous voulez explorer les rochers.

Le meilleur moment pour la lumière ou l'ambiance dépend de ce que vous cherchez. Pour une lumière douce et une tranquillité presque absolue, visez tôt le matin, juste après le lever du soleil. Les couleurs sont pastel, l'eau est incroyablement calme, et vous aurez la plage presque pour vous. Pour une lumière plus dramatique et des teintes dorées, venez en fin d'après-midi, environ une heure avant le coucher du soleil. Le soleil bas illumine les falaises de la baie d'une lueur chaude et fait scintiller l'eau. C'est le moment idéal pour des photos avec des ombres longues et une atmosphère enveloppante. Évitez le milieu de journée, la lumière est trop dure et écrase les couleurs.

Olya from the backstreets

Je reviens tout juste de Playa Santa María à Los Cabos, et franchement, quelle claque ! Imagine le soleil, pas juste une lumière, mais une couverture chaude sur ta peau, qui chasse le moindre frisson de l'air matinal. Tu poses le pied sur le sable, et il est fin, presque soyeux sous tes pieds nus, pas brûlant, juste parfait. Tu entends le murmure rythmique des vagues, une berceuse constante et apaisante qui calme instantanément tout en toi. L'air lui-même est pur, avec juste un soupçon de sel et peut-être une odeur florale lointaine venue des collines désertiques. C'est une arrivée, une immersion complète.

Tu marches plus loin, l'eau d'abord fraîche, puis elle t'enveloppe comme une douce étreinte. Elle est incroyablement claire. Plonge ton visage, et c'est comme entrer dans un autre monde. Tu ne fais pas que *voir* les poissons ; tu sens leurs mouvements vifs alors qu'ils frôlent tes doigts, le doux contact des algues contre tes jambes. Le son change aussi – le bruit de la surface s'estompe, remplacé par la symphonie étouffée de l'océan, le doux gargouillis du courant, peut-être ton propre souffle amplifié. C'est une danse sans poids, une sensation de liberté pure alors que tu flottes, suspendu entre le soleil chaud d'en haut et le monde frais et vibrant d'en bas.

De retour sur le sable, la chaleur te pénètre jusqu'aux os. Tu sens les petits grains glisser sous ta serviette alors que tu t'installes, le soleil chassant toute fraîcheur persistante de la baignade. Les seuls sons sont les vagues, constantes et hypnotiques, et peut-être les cris joyeux et lointains d'enfants qui jouent. Ce n'est pas une plage animée ; il y a un bourdonnement tranquille de contentement. Tu peux t'étirer, sentir l'immense ouverture autour de toi. C'est le genre d'endroit où tu te déconnectes vraiment, où la seule chose qui compte est le rythme de l'océan et le soleil sur ta peau.

Bon, parlons vrai. Y aller peut être un peu galère si tu n'as pas de voiture. Les taxis sont une option, mais ça chiffre vite. Et une fois sur place, n'attends pas grand-chose en termes de commodités. Pas de grands restos, pas de boutiques de souvenirs, à peine des toilettes. C'est une plage brute, naturelle. Donc, il faut absolument tout apporter avec toi : eau, snacks, crème solaire, chapeau, serviettes. Aussi, ça peut devenir étonnamment fréquenté, surtout en milieu de journée. Si tu veux cette expérience sereine, presque privée, vas-y tôt le matin. Genre, à l'aube.

Ce qui m'a vraiment surprise, c'est la pure vitalité de la vie marine si près du rivage. Je n'attendais pas un aquarium, mais ça y ressemblait. Même sans tuba, juste en plongeant la tête, tu pouvais voir des bancs de poissons chatoyants. Et les formations rocheuses aux deux extrémités de la crique ? Elles ne sont pas seulement jolies ; elles offrent de petites poches d'ombre et une sensation d'enclos, presque comme un amphithéâtre naturel pour l'océan. Ça semblait plus intime que ce à quoi je m'attendais pour une plage publique.

Alors, mon conseil : voyage léger mais malin. Apporte absolument ta propre eau et ta nourriture – il n'y a rien à acheter là-bas. Un bon sac étanche pour ton téléphone est indispensable si tu comptes aller dans l'eau. Et sérieusement, va-y tôt. La lumière est incroyable, et tu auras plus d'espace pour toi. Ce n'est pas une plage de fête, c'est une évasion nature. Si tu cherches cette expérience d'eau cristalline et calme loin des foules de Médano, c'est ton endroit. Prépare-toi juste à être autonome.

Léa, l'âme voyageuse.

Salut les amis voyageurs !

Imaginez le sable doux sous vos pieds, pas le sable brûlant qui pique, non, mais une caresse chaude qui vous invite à vous enfoncer un peu. Vous entendez le murmure constant des vagues, un rythme apaisant qui efface tout le reste. L'air sent le sel marin, pur et frais, et peut-être un léger parfum de crème solaire flottant au loin. Vous sentez la chaleur du soleil sur votre peau, douce et enveloppante, pas agressive. Vous marchez doucement vers l'eau, et la pente est si douce, si accueillante, que vous n'avez pas l'impression de descendre, mais de glisser paisiblement vers cette étendue turquoise. L'eau est claire, si claire que vous pouvez presque *sentir* la fraîcheur qui monte de ses profondeurs avant même d'y plonger un orteil. C'est une sensation de calme absolu, où le temps semble ralentir, et chaque mouvement est une invitation à la détente.

Pour le côté pratique, si tu as besoin de louer un fauteuil roulant ou un scooter pour te déplacer, sache que ce n'est pas quelque chose que tu trouveras directement sur la plage de Santa Maria. C'est une plage un peu plus sauvage, moins aménagée pour ça sur place. Ton meilleur pari, c'est de regarder les entreprises spécialisées dans la location de matériel médical à Cabo San Lucas ou San José del Cabo, les villes les plus proches. Des boîtes comme 'Baja Mobility' ou 'Cabo Medical Rentals' sont réputées dans la région. Ils livrent souvent directement à ton hôtel ou à l'endroit où tu te trouves, ce qui est super pratique. Par contre, il faut s'y prendre à l'avance, surtout en haute saison, et les prix peuvent varier pas mal selon la durée et le type d'équipement. Attends-toi à des tarifs journaliers ou hebdomadaires. Le mieux, c'est de les contacter par téléphone ou via leur site web avant même de partir pour avoir un devis précis et t'assurer de la disponibilité.

Léa sur la route

Alors, tu veux savoir ce que c'est vraiment Santa María ? Imagine la voiture qui ralentit, le bruit des pneus change, passant du bitume à une piste légèrement gravillonnée. Tu sens l'air devenir plus salé, plus doux, portant déjà la promesse de l'océan. La route serpente un peu, puis soudain, l'espace s'ouvre. Ce n'est pas une plage immense et bondée qui t'attend, mais plutôt une crique intime, un croissant de sable doré. Tu sens cette première bouffée d'air marin, fraîche et pure, qui te remplit les poumons. Le parking est juste là, facile d'accès, à quelques pas du sable.

Tu sors de la voiture, et la première chose que tu sens, c'est le sable sous tes pieds. Pas ce sable fin et brûlant, non, celui-ci est plus grossier, presque des petits grains de sucre, frais et doux. Le bruit des vagues te submerge, un murmure constant qui te berce, un rythme apaisant qui te dit que tu es arrivé. Une odeur d'iode et de sel, pure, flotte dans l'air. Tu te laisses porter par la brise légère sur ta peau, une caresse bienvenue. C'est calme. Très calme.

Tu t'avances vers l'eau. Elle te caresse les chevilles, puis les genoux. Elle est d'une clarté incroyable, tu vois chaque petit caillou, chaque grain de sable sous la surface. Une fraîcheur bienvenue te réveille doucement. Tu glisses ta tête sous l'eau avec ton masque. Imagine un instant le silence, juste le son de ta respiration amplifié. Et là, un autre monde s'ouvre : des éclats de couleurs, des poissons qui filent entre les rochers, des bancs entiers qui dansent autour de toi. C'est comme voler dans un aquarium géant, tu te sens léger, sans poids, juste un observateur silencieux de cette vie marine foisonnante. N'oublie pas ton masque et tuba, c'est vraiment le clou du spectacle ici. Pas de location sur place, donc prévois le tien.

Après la baignade, tu te laisses tomber sur le sable. Le soleil réchauffe ta peau, un vrai doudou après la fraîcheur de l'eau. Les mouettes crient au loin, un son familier et apaisant. Tu entends aussi le léger clapotis des vagues qui viennent mourir sur le rivage, un son répétitif qui t'hypnotise. Tu sens le temps ralentir, chaque muscle se détendre. C'est un moment de pur lâcher-prise, où la seule chose qui compte est la sensation du soleil sur ta peau et le bruit de l'océan. Il n'y a pas d'ombre naturelle sur la plage, alors un parasol ou une tente de plage est un must. Et de la crème solaire, bien sûr !

Quand le soleil commence à descendre, les couleurs changent, le ciel s'embrase de teintes orangées et violettes. C'est le signal pour rentrer, mais tu emportes avec toi cette sensation de plénitude, de sérénité. Il y a des toilettes rudimentaires et des douches froides pour te rincer près du parking, super pratique pour enlever le sable. Et pense à prendre de l'eau et des snacks, il n'y a rien à acheter sur place. Pour éviter la foule et avoir cette sensation de tranquillité, vise le matin tôt ou la fin d'après-midi en semaine. Le week-end, ça peut être un peu plus animé, mais jamais bondé.

Olya from the backstreets.

Imaginez le chemin qui mène à Playa Santa María. Avant même de voir l'azur scintillant, vous marchez sur une terre qui respire le soleil et le sel. C'est l'odeur sèche et minérale de l'arroyo, ce lit de rivière asséché, qui vous enveloppe d'abord. Une promesse de fraîcheur marine qui se mêle à la chaleur du désert. Puis, vos pieds s'enfoncent dans le sable. Pas n'importe quel sable. Imaginez une poudre incroyablement fine et chaude en surface, qui semble presque vivante, glissant comme de la soie sous vos pas. Et en dessous, à peine un centimètre plus bas, une fraîcheur surprenante, un sable plus dense qui ancre chacun de vos mouvements. C'est cette danse subtile entre le chaud et le frais, le glissant et l'ancré, que l'on ne trouve nulle part ailleurs. Et si vous tendez l'oreille, au-delà du clapotis des vagues, vous entendrez parfois un murmure presque imperceptible : le *chuchotement* de ces grains de sable les plus fins, emportés par une brise légère, comme un secret partagé entre le désert et l'océan. L'eau ensuite... elle vous enveloppe d'une caresse tiède et douce, d'une clarté incroyable. Vous sentez les petits poissons frôler vos chevilles, curieux et rapides.

Pour y arriver, comptez sur une voiture de location ou un Uber/taxi. Il n'y a pas de bus direct. Arrivez tôt le matin ou en fin d'après-midi pour la tranquillité et une lumière sublime. Le midi, ça tape fort. C'est une plage vierge : pas de vendeurs, pas de restaurants, pas de toilettes. Prévoyez de l'eau, des snacks, et surtout de l'ombre (un parasol est indispensable !). Et n'oubliez pas votre masque et tuba, le snorkeling est dingue là-bas. C'est une zone protégée, donc pas de pêche, et on ramène tous ses déchets. On laisse l'endroit tel qu'on l'a trouvé.

Olya from the backstreets

Imagine que tes pieds touchent un sable doux, d’une finesse incroyable, tiède sous le soleil de Los Cabos. Tu marches, et chaque pas est comme une caresse. Tu entends d’abord le murmure des vagues qui s’écrasent doucement, puis ce son devient une symphonie apaisante, régulière. L’air salé t’enveloppe, une brise légère te caresse le visage, portant avec elle des effluves marines, un mélange de sel et de liberté. Tu sens la chaleur du soleil sur ta peau, une douce étreinte qui te dit que tu es arrivé. C’est ça, Playa Santa María, un havre de paix où chaque sens est en éveil.

Pour y arriver, la petite descente vers la plage, parfois, peut te surprendre. Tu sens sous tes pas des pierres inégales, des petits rochers qui bougent un peu. Il y a des zones où le sol n'est pas plat du tout, comme si la nature avait laissé son empreinte brute. C’est pour ça, un petit conseil d’ami : prévois des chaussures fermées ou des sandales qui tiennent bien le pied. Celles qui glissent ou qui ne protègent pas la cheville, laisse-les à l’hôtel. C’est juste pour que ton chemin soit aussi serein que l’arrivée.

Une fois sur la plage, ou près des installations si tu cherches une douche ou un petit coin pour te changer, fais attention aux surfaces mouillées. Le carrelage autour des douches, les rochers lisses près de l'eau, ou même les zones de sable très compactées par les vagues peuvent devenir étonnamment glissants quand ils sont humides. Tu pourrais ne pas le sentir tout de suite, mais une petite couche d'eau ou d'algues peut rendre les choses traîtres. Prends ton temps, pose bien tes pieds, surtout si tu as les mains pleines. C'est tout bête, mais ça évite les mauvaises surprises.

Et quand tu explores les environs, même si Santa María est un endroit paisible, garde toujours un œil sur tes affaires et ton environnement. Parfois, aux abords de la plage ou sur le chemin du retour, tu peux croiser des gens très insistants, ou des situations qui te semblent un peu trop belles pour être vraies. Écoute cette petite voix intérieure, ton instinct. Si quelque chose te paraît louche, c’est qu’il l’est probablement. Ne laisse jamais tes objets de valeur sans surveillance et sois juste conscient de qui est autour de toi. Un sourire amical, c'est bien, mais une vigilance discrète, c'est mieux.

Playa Santa María est une merveille, un endroit où l'on se sent vraiment connecté à la nature. En étant juste un peu attentif à ces petits détails, tu pourras profiter de chaque seconde en toute sérénité. Elle t'attend, prête à te révéler toutes ses beautés.

À très vite pour de nouvelles aventures,

Léa en chemin

Imagine que tu arrives à Playa Santa María. Le soleil caresse déjà ta peau, mais il n'est pas encore écrasant. Tu sens le sable fin et chaud sous tes pieds, chaque grain te rappelant que tu es loin, si loin du quotidien. Le vent, léger et salé, apporte avec lui des sons que tu ne connais que trop bien : des cris perçants, des gazouillements lointains, des appels qui résonnent au-dessus du murmure des vagues. Tu lèves les yeux, et le ciel, d'un bleu infini, est une toile vivante. Tu ne vois pas encore tout, mais tu *sens* leur présence, tu *entends* leurs mouvements, comme une symphonie aérienne qui t'accueille.

Alors, quels amis à plumes pourrais-tu rencontrer ici ? Garde l'œil ouvert (et l'oreille tendue !) pour les pélicans bruns, ces maîtres de la plongée qui planent si bas au-dessus de l'eau avant de piquer. Les frégates, avec leurs ailes immenses et leur vol élégant, sont souvent là aussi, cherchant leur prochain repas. Tu verras aussi des mouettes rieuses et d'autres oiseaux de rivage comme les bécasseaux qui picorent le long de la laisse de mer. Pour les observer sans les déranger, dirige-toi vers les extrémités de la plage, là où les rochers commencent. Il y a souvent moins de monde et les oiseaux s'y sentent plus en sécurité. Trouve un rocher plat, assieds-toi tranquillement et laisse-les vivre leur vie autour de toi.

Le meilleur moment pour cette rencontre avec la faune ailée, c'est sans hésiter tôt le matin. Vise l'heure qui suit le lever du soleil. L'air est frais, la lumière est douce, et les oiseaux sont les plus actifs, cherchant leur nourriture avant l'arrivée des nageurs et l'augmentation de la chaleur. Le soleil bas offre aussi des couleurs incroyables pour observer leurs plumages. Si le matin n'est pas possible, la fin d'après-midi, juste avant le coucher du soleil, est aussi un bon créneau, mais attends-toi à un peu plus de monde.

Léa de la route