Imagine un instant. Tu te tiens là, au bord d'Ubud, et une douce brise te caresse le visage, portant avec elle l'odeur de la terre humide et, parfois, une pointe d'encens lointain. Le Campuhan Ridge Walk ne commence pas par un grand portail, mais par un sentier un peu discret. Tu descends doucement une pente pavée, comme si la nature t'invitait à chuchoter. Très vite, le bruit des scooters s'estompe, remplacé par le chant des oiseaux, l'écho des cigales et le bruissement des feuilles de palmiers géants. Le chemin, d'abord un peu étroit, te fait te sentir enveloppé par la végétation luxuriante qui s'élève de part et d'autre, une vraie cathédrale verte. Tu sens la fraîcheur de l'air sur ta peau, un contraste apaisant avec la chaleur ambiante. Et puis, progressivement, le chemin s'ouvre. Tu sens l'espace s'élargir autour de toi, et la lumière devient plus intense.

Le sentier principal est majoritairement pavé, une surface lisse et agréable sous tes pieds, parfaite pour une marche pieds nus si l'envie te prend (mais attention aux petits cailloux !). Il serpente doucement le long de la crête, sans pentes abruptes, ce qui le rend accessible à presque tout le monde. Par endroits, il se fait plus étroit, te guidant comme un ruban à travers les herbes hautes qui te frôlent les bras, te donnant l'impression d'être seul au monde, au milieu d'une mer verte. Ensuite, il s'élargit à nouveau, te permettant de sentir la largeur de la crête et le vent qui la balaie. Il n'y a pas de détours compliqués, c'est une ligne claire qui te mène toujours plus loin, te faisant passer des ombres fraîches des arbres aux zones plus ouvertes et ensoleillées. Pense à y aller tôt le matin ou en fin d'après-midi pour la meilleure lumière et éviter la foule. Prends de l'eau, même si le parcours n'est pas très long, la chaleur de Bali est trompeuse. Le retour se fait par le même chemin, ou tu peux continuer jusqu'au village de Karsa et prendre un taxi.

Chloé en vadrouille

Ah, le Campuhan Ridge Walk à Ubud ! Ce n'est pas juste un chemin, c'est une respiration. Pour moi, le moment où il révèle toute sa magie, c'est sans conteste à l'aube. Imaginez : le soleil n'a pas encore pointé le bout de son nez, mais le ciel commence déjà à se teinter de rose et d'orange pâle. L'air est frais, presque une caresse sur votre peau après la chaleur de la nuit. Vous respirez profondément, et ce que vous sentez, c'est l'humidité douce de la rosée sur la végétation luxuriante, un parfum terreux et végétal qui vous enveloppe. Il y a aussi ce léger parfum d'encens qui monte des temples lointains, un rappel subtil que vous êtes bien à Bali. Le seul son que vous entendez, ce sont les grillons qui chantent encore leur dernière mélodie nocturne, et le bruissement lointain des palmiers dans une brise légère. Votre corps entier se sent léger, comme si vous flottiez sur ce tapis vert infini qui s'étend devant vous.

À cette heure-là, la foule n'existe pas. Vous êtes pratiquement seul, ou vous croisez juste quelques rares âmes matinales, souvent des locaux qui vont travailler ou des joggeurs silencieux. Cette solitude donne au lieu une dimension presque sacrée. Vous pouvez marcher à votre rythme, prendre le temps de sentir l'herbe sous vos pieds si vous osez enlever vos chaussures, ou simplement laisser vos yeux se perdre dans la verdure sans être distrait. C'est un moment d'introspection, où le silence n'est brisé que par les sons de la nature qui s'éveille. Plus tard dans la matinée, surtout après 9h-10h, ou en fin d'après-midi, le chemin se remplit vite. Le murmure des conversations remplace les chants d'oiseaux, les rires et les selfies ponctuent le paysage. L'énergie change, elle devient plus joyeuse, plus vivante, mais un peu moins intime.

La météo, elle, est une artiste qui sculpte l'ambiance du Campuhan. Pendant la saison sèche (mai à septembre), l'air est plus sec, le soleil plus intense en journée. Le chemin peut être un peu poussiéreux, mais la visibilité est parfaite, les couleurs éclatantes. La chaleur est présente, mais le souffle de l'air sur votre peau vous rappelle que vous êtes en mouvement. Par contre, pendant la saison des pluies (octobre à avril), c'est une autre histoire. Le chemin peut devenir glissant par endroits, mais l'atmosphère est incroyablement vivante. L'odeur de la terre mouillée est enivrante, et la végétation semble encore plus vibrante, d'un vert presque fluorescent. Parfois, une averse tropicale éclate, courte et intense. Vous sentez les gouttes chaudes sur votre peau, entendez le tambourinement sur les feuilles de bananier, et l'air se purifie instantanément, laissant une sensation de fraîcheur profonde. C'est une expérience sensorielle différente, plus brute, plus immersive.

Pour que l'expérience soit la meilleure possible, visez d'y être avant 6h30 du matin. Emportez une petite bouteille d'eau, même si le parcours n'est pas très long, l'humidité et l'effort peuvent déshydrater. Des chaussures confortables sont un must, car le chemin est bien entretenu mais peut être irrégulier par endroits. Un chapeau et de la crème solaire sont utiles si vous prévoyez de rester un peu après le lever du soleil. Le parcours complet, aller-retour, prend environ 1h30 à 2h, selon votre rythme et le nombre de photos que vous prenez. Il y a un petit café au bout si vous voulez une boisson fraîche avant de faire demi-tour.

Olya from the backstreets.

Imaginez que le brouhaha d'Ubud s'estompe derrière vous, comme un murmure lointain que le vent emporte. Vous faites quelques pas, et soudain, l'air change. Il devient plus frais, plus pur, imprégné de l'odeur de la terre humide après la pluie et du parfum sucré des frangipaniers invisibles. Vous sentez sous vos pieds le léger gravier du chemin qui monte doucement, bordé d'herbes hautes qui frôlent vos jambes comme de vieilles amies. Écoutez. Le chant des oiseaux lointains, le bruissement des feuilles dans la brise légère, et ce silence profond, presque palpable, qui vous enveloppe. C'est ici, sur la Campuhan Ridge Walk, que vous commencez à respirer différemment, à sentir votre corps se détendre à chaque pas.

Poursuivez un peu, et le chemin s'élargit, vous offrant une sensation d'espace infini. À votre gauche, vous pouvez presque toucher l'immensité de la vallée verdoyante, où les cocotiers se dressent fièrement comme des sentinelles. Le soleil, s'il est là, caresse votre peau, doux et chaud, sans la brûlure des rues. Vous entendez le bourdonnement discret des insectes et peut-être le lointain son d'un gamelan porté par le vent, comme une mélodie sacrée. C'est un endroit où le temps ralentit, où chaque fibre de votre être s'aligne avec la nature environnante. Vous n'êtes plus un simple observateur, vous faites partie de ce tableau vivant, vibrant de paix et de sérénité.

Les anciens d'Ubud racontent que ce sentier n'était pas seulement un raccourci entre les villages ou un chemin vers le temple de Gunung Lebah. C'était un lieu de méditation silencieuse, où les artistes et les sages venaient chercher l'inspiration et la clarté. Mon grand-père disait souvent que c'est ici, entre les deux rivières sacrées qui donnent son nom au chemin ("Campuhan" signifiant "mélange"), que l'on pouvait le mieux entendre la voix de son âme et celle de la terre. Il racontait l'histoire d'un vieux sculpteur qui, après des jours de doute, venait s'asseoir ici à l'aube. Il ne faisait rien d'autre que respirer l'air frais et écouter le vent. Et chaque fois, il rentrait chez lui, les mains pleines d'idées nouvelles, comme si la crête elle-même lui avait soufflé les formes et les esprits à sculpter. C'est pourquoi ce chemin continue d'être un refuge pour l'esprit, un lieu où l'on se reconnecte à l'essence des choses.

Alors, quelques infos pratiques pour profiter au max : le meilleur moment, c'est vraiment tôt le matin (avant 8h) ou en fin d'après-midi (après 16h) pour éviter la chaleur et la foule. Prévois de bonnes chaussures de marche, même si le chemin est facile, il peut y avoir des portions inégales. N'oublie pas une bouteille d'eau, il n'y a pas de points de vente avant la fin du chemin. La promenade prend environ 1h30 à 2h aller-retour, selon ton rythme et le nombre de pauses photo. L'entrée est gratuite, et tu peux y accéder facilement depuis la rue principale d'Ubud, juste après le pont.

Léa en chemin

Imaginez un instant que vous quittez l'agitation d'Ubud, ses scooters et ses effluves d'encens pour un chemin qui s'ouvre sur un autre monde. Dès les premiers pas du Campuhan Ridge Walk, juste après avoir franchi un petit pont ancien, vous sentirez l'air frais et humide caresser votre peau. C'est là, au pied du temple de Pura Gunung Lebah, que l'on a envie de s'arrêter pour la première fois. Vous entendez le murmure de la rivière en contrebas, un son apaisant qui contraste avec le silence relatif qui vous entoure. L'odeur de la terre humide et des feuilles tropicales vous enveloppe. Prenez un cliché ici, avec le pont en pierre et la végétation dense comme toile de fond, c'est l'entrée dans une bulle de verdure.

Ensuite, le chemin s'élève doucement et vous arrivez sur la crête principale, ce ruban vert qui serpente à travers un océan de palmiers et de végétation luxuriante. C'est ici que l'espace s'ouvre, que le vent souffle doucement et que le soleil caresse votre visage. Vous marchez sur ce sentier étroit, bordé de hautes herbes qui frôlent vos jambes, et de chaque côté, l'immensité verte s'offre à vous. On y respire à pleins poumons, un air pur, teinté de la douceur des fleurs tropicales. C'est le spot iconique, celui où l'on se sent minuscule face à la grandeur de la nature. Votre silhouette sur la crête, avec les palmiers à perte de vue, c'est l'image même de l'évasion.

Après avoir marché un bon moment, le sentier s'élargit et vous débouchez sur un petit village, Karsa Kafe en tête. Ici, l'ambiance change, plus intime, plus locale. L'odeur du café grillé et des plats balinais chatouille vos narines, vous entendez le doux bourdonnement de la vie locale, peut-être le rire des enfants ou le chant des coqs. Le sol sous vos pieds devient moins rocailleux, plus doux. C'est le moment de capturer les petites maisons traditionnelles nichées au milieu des rizières en terrasses qui s'étendent à perte de vue. Prenez le temps de vous asseoir dans l'un des warungs, avec une boisson fraîche. Les terrasses de ces cafés offrent aussi des angles incroyables sur les champs de riz, parfait pour une photo de fin de parcours, empreinte de sérénité.

Pour les meilleures photos et une expérience mémorable, visez le lever du soleil ou la fin d'après-midi. Au lever du soleil, la lumière dorée est magique, douce et enveloppante, et vous aurez le chemin presque pour vous seul. L'air est frais, c'est un pur bonheur. En fin d'après-midi, la lumière est également sublime pour capturer les ombres longues et les couleurs chaudes du coucher de soleil. C'est un peu plus fréquenté, mais l'ambiance reste sereine. Côté pratique, emportez une bouteille d'eau, un chapeau et de bonnes chaussures de marche. Le chemin est facile, mais il peut faire chaud et le soleil tape fort à la mi-journée. Le départ se fait près du temple Pura Gunung Lebah, facilement accessible à pied depuis le centre d'Ubud ou en scooter.

Léa en chemin

Salut ! Je viens de rentrer de Bali, et il faut absolument que je te parle de la Campuhan Ridge Walk à Ubud. Imagine... tu te lèves avant le soleil, l'air est encore frais et doux sur ta peau, un vrai soulagement après la chaleur de la journée. Tu marches sur ce chemin étroit, légèrement en pente, tes pieds sentent la terre battue sous tes sandales. À ta droite, tu perçois l'immensité des rizières qui s'éveillent, un tapis vert infini où le vent fait danser les pousses. Tu entends le chant des oiseaux qui prend le relais des derniers grillons, et l'odeur du matin, un mélange de terre humide et de verdure fraîche, te remplit les poumons. C'est ça, la magie de cette balade : une immersion totale dans la nature, où chaque sens est en éveil. Tu es seul au monde, ou presque, avec juste le murmure du vent et la promesse d'un lever de soleil incroyable qui commence à peindre le ciel de rose et d'or.

Par contre, attention si tu n'y vas pas au bon moment. J'ai refait la balade en milieu de matinée un autre jour, et là, c'est une toute autre histoire. La chaleur monte vite, tu sens la sueur perler sur ton front, et l'air devient lourd. Le chemin, qui semblait si large à l'aube, se rétrécit sous l'afflux des gens. Tu entends les conversations en plusieurs langues, les rires, les pas qui se pressent derrière toi. L'ambiance paisible s'envole un peu, et tu peux te sentir un peu oppressé par la foule. C'est moins une méditation et plus une promenade touristique, où tu dois parfois ralentir ou t'arrêter pour laisser passer les groupes. La magie des premiers instants, où tu avais l'impression d'être seul au monde, disparaît complètement quand le soleil est haut et que tout le monde est là.

Ce qui m'a vraiment surprise, c'est la façon dont le paysage change et se révèle au fur et à mesure. Tu commences par cette crête ouverte, avec les vues grandioses sur les vallées, mais ensuite, tu débouches sur une zone plus ombragée, presque comme un petit village caché. Tu sens la température baisser légèrement sous les arbres, et tu entends le clapotis lointain d'une rivière. Là, tu tombes sur ces petites galeries d'art improvisées, avec des sculptures en bois et des peintures colorées exposées à même le sol. C'est inattendu, ça ajoute une touche artistique et locale que je n'avais pas anticipée. Et puis, au bout du chemin, tu arrives dans un petit hameau avec des warungs super mignons. L'odeur du café balinais et du nasi goreng te chatouille les narines, c'est une récompense délicieuse après la marche, et une vraie immersion dans la vie locale.

Allez, quelques infos pratiques comme si je te textais. Vraiment, vas-y au lever du soleil (vers 6h-6h30 max) si tu veux le calme et la lumière incroyable. C'est gratuit, pas besoin de ticket. Prends de l'eau, même le matin ça peut vite chauffer. Mets de bonnes chaussures, c'est un chemin de terre et de pavés, parfois un peu glissant s'il a plu. Compte environ 1h30-2h pour l'aller-retour tranquille, plus si tu t'arrêtes pour le café. Pour y arriver, c'est super facile depuis le centre d'Ubud, tu suis juste la Jalan Raya Ubud vers l'ouest, tu verras un panneau discret pour "IBAH" (un hôtel), c'est l'entrée juste à côté. Ne te fie pas à Google Maps pour l'entrée exacte, cherche plutôt l'hôtel IBAH, c'est la petite allée qui monte à côté.

Voilà pour la Campuhan Ridge Walk ! J'espère que ça te donne envie.

Olya from the backstreets

Imaginez le lever du soleil à Ubud, pas un soleil que vous voyez, mais un soleil que vous sentez. L'air frais du matin caresse votre peau, chargé du parfum doux et terreux de la jungle qui s'éveille. Vous entendez le murmure lointain de la rivière Campuhan, un son apaisant qui accompagne le chant joyeux des oiseaux exotiques. Vos pieds trouvent le chemin doux et légèrement irrégulier sous eux, une texture naturelle d'herbe et de terre battue. Vous marchez, et l'espace s'ouvre autour de vous : des brises légères transportent l'odeur des fleurs de frangipanier et d'encens, et vous sentez la chaleur monter doucement sur votre visage à mesure que le soleil grimpe. C'est une sensation de liberté, d'immensité, comme si le monde entier s'étirait à l'horizon, vous invitant à respirer profondément et à vous remplir de cette sérénité balinaise.

Pour la location d'un fauteuil roulant ou d'un scooter de mobilité près de Campuhan Ridge Walk, c'est un peu moins direct que de louer un scooter classique, car il n'y a pas de boutique dédiée juste à l'entrée du chemin. Votre meilleure option est de chercher dans le centre d'Ubud, à quelques kilomètres de là. La disponibilité des fauteuils roulants manuels est plus courante et peut souvent être arrangée via votre hôtel ou guesthouse ; ils ont généralement des contacts locaux fiables et peuvent vous aider à organiser une livraison. Pour un scooter de mobilité électrique, c'est plus rare à Ubud même. Il faudrait probablement contacter des entreprises spécialisées dans le matériel médical situées à Denpasar, qui pourraient livrer, mais cela demande de la planification à l'avance. Les prix varient : un fauteuil roulant manuel pourrait coûter entre 50 000 et 100 000 IDR par jour, tandis qu'un scooter de mobilité électrique serait bien plus cher, potentiellement plusieurs centaines de milliers de roupies par jour ou un million pour une semaine. La facilité dépendra de votre anticipation : plus vous demandez tôt, plus vous avez de chances de trouver ce dont vous avez besoin. N'hésitez pas à demander à plusieurs endroits, et même aux chauffeurs de taxi locaux, ils connaissent souvent des astuces.

Léa de la route

Alors, tu veux savoir ce que ça fait de marcher sur la Campuhan Ridge Walk à Ubud ? Imagine que tu laisses derrière toi le bourdonnement constant des scooters et le parfum entêtant de l'encens qui flotte dans les rues animées. Tes pieds foulent un petit pont qui vibre légèrement sous tes pas, et tu entends le murmure de la rivière en contrebas, un son apaisant qui commence à t'envelopper. L'air devient un peu plus frais, plus humide, comme si tu entrais dans un autre monde, et tu commences à monter une petite pente pavée. Tu sens la terre sous tes pieds, parfois un peu glissante si la pluie est passée, et l'ombre des arbres t'offre un répit bienvenu, te guidant vers l'inconnu.

Puis, soudain, l'espace s'ouvre. Tu te retrouves sur une crête large et dégagée, comme si tu marchais sur le dos d'un dragon endormi. Le vent te caresse le visage, portant avec lui l'odeur de l'herbe fraîchement coupée et d'une terre chaude et humide. Tes oreilles perçoivent le doux bruissement des palmiers qui dansent au loin, et peut-être le chant lointain d'un coq. Le soleil, s'il est là, inonde tout de sa lumière dorée, et tu sens sa chaleur sur ta peau. C'est une sensation d'immensité, de liberté, où le seul son dominant est celui du vent et de ta propre respiration. Chaque pas te mène plus profondément dans ce tableau vivant, avec des rizières en terrasses qui s'étendent à perte de vue de chaque côté, des ondulations vertes et hypnotisantes.

Pour profiter au maximum de cette expérience, vise le lever ou le coucher du soleil. La lumière est magique, et la chaleur bien plus supportable. Prévois de bonnes chaussures fermées, légères mais qui tiennent bien la cheville, car le chemin peut être irrégulier par endroits. N'oublie pas une bouteille d'eau – c'est essentiel – et un chapeau ou de la crème solaire, car l'ombre est rare sur la crête. Compte environ 1h30 à 2h pour l'aller-retour si tu prends ton temps, sans te presser.

À la fin de la crête, le chemin redescend doucement et tu te retrouves dans un petit village. L'ambiance change à nouveau. Tu entends des bruits de vie plus distincts : des voix d'enfants qui jouent, le klaxon occasionnel d'un scooter, et l'odeur des plats balinais qui flottent depuis les petits warungs (restaurants locaux) te chatouille les narines. Tu peux sentir la présence plus dense des habitations, des offrandes posées devant les portes, et le rythme de vie local qui reprend ses droits. C'est un retour en douceur à la civilisation, mais avec une tranquillité différente de celle d'Ubud centre.

Une fois arrivé au village, tu trouveras quelques petits cafés et warungs si tu as soif ou faim. C'est l'occasion de prendre un jus de fruit frais ou un nasi goreng. Pour le retour, tu as plusieurs options : tu peux revenir sur tes pas et refaire le chemin en sens inverse, ce qui est très agréable si la lumière a changé, ou tu peux trouver un taxi ou un ojek (moto-taxi) pour te ramener à Ubud. Il y a aussi des petites boutiques d'artisanat local si tu veux jeter un œil.

Quand tu quittes la Campuhan Ridge Walk, que tu sois revenu par le même chemin ou par la route, il y a cette sensation particulière qui reste avec toi. C'est un mélange de calme profond et d'une énergie sereine. Tu te sens comme si tu avais respiré à pleins poumons, loin du tumulte, et que tu avais emmagasiné un peu de cette tranquillité balinaise. Le contraste entre le silence de la crête et l'animation d'Ubud te fait apprécier chaque instant passé là-bas. C'est une bouffée d'air frais, une pause pour l'âme.

Olya from the backstreets

Imaginez un instant. Vous êtes à Ubud, mais pas dans le tumulte des rues principales. Vous avez trouvé votre chemin vers le Campuhan Ridge Walk, cette crête verdoyante qui s'étire comme une colonne vertébrale au-dessus des rizières. Dès les premiers pas, vous sentez la terre chaude sous vos pieds, une chaleur douce qui remonte le long de vos mollets. L'air, lui, est un mélange subtil : l'humidité de la rosée matinale encore présente dans les creux, et déjà la promesse d'une journée ensoleillée. Vous respirez profondément, et là, si vous tendez l'oreille et le nez, vous captez quelque chose qui échappe aux guides. Un son unique, une sorte de vibrato incessant et délicat, presque musical, qui vient des herbes hautes, le chant secret d'un insecte que l'on ne croise qu'ici. Et avec ce son, une odeur fugace, celle des feuilles de frangipanier tombées, se mêlant à une très lointaine fragrance d'encens portée par une brise quasi imperceptible, comme un murmure spirituel qui vous enveloppe.

Vous continuez d'avancer, le chemin s'étire devant vous, tantôt large et invitant, tantôt plus étroit, bordé d'herbes folles qui frôlent vos bras. Sentez la caresse du soleil sur votre peau, une chaleur qui n'agresse pas mais vous enveloppe, vous imprègne. Écoutez le doux froissement des feuilles sous vos pas, le chuchotement du vent dans les palmiers qui dansent à l'horizon. Vous entendez le chant lointain des coqs, le rire d'enfants qui jouent dans une maison cachée au loin. C'est une symphonie naturelle, un tableau vivant où chaque sensation vous ancre un peu plus dans l'instant présent. Le vert des rizières est si intense qu'il semble vibrer, et le bleu du ciel, si profond, qu'il vous donne l'impression de pouvoir le toucher.

Après avoir laissé vos sens s'éveiller à cette beauté, il est temps de penser à quelques détails pour que votre expérience soit parfaite.

Pour profiter pleinement de la marche, prévoyez des chaussures confortables, idéalement des baskets ou des sandales de marche. Le chemin est bien entretenu mais peut être glissant par endroits, surtout après la pluie. Emportez absolument une bouteille d'eau, car il n'y a pas de points d'eau sur la crête. Un chapeau et de la crème solaire sont aussi des indispensables pour vous protéger du soleil, qui peut taper fort même le matin.

Le meilleur moment pour s'y rendre est tôt le matin, juste après le lever du soleil (vers 6h-7h), ou en fin d'après-midi, une heure ou deux avant le coucher du soleil. Vous éviterez la chaleur intense de la mi-journée et la foule. Pour y accéder, c'est simple : l'entrée se trouve près du temple Gunung Lebah, juste à côté du Ibah Luxury Villas & Suites. Suivez le petit panneau indiquant "Campuhan Ridge Walk" et le chemin qui monte.

Une fois la marche terminée, vous pouvez continuer jusqu'au village de Karsa, où se trouve le Karsa Kafe, un endroit charmant pour prendre un jus frais ou un repas léger avec vue sur les rizières. C'est aussi l'occasion de découvrir quelques petites échoppes d'artisans locaux le long du chemin du retour, parfait pour un souvenir authentique loin des boutiques touristiques habituelles.

À bientôt sur les chemins,

Léa du chemin

Imagine que le soleil se lève, pas encore brûlant, mais d'une chaleur douce qui caresse ta peau. Tu es là, au début du Campuhan Ridge Walk à Ubud. Ferme les yeux un instant. Tu respires l'air, pur et frais, teinté du parfum des frangipaniers et de l'humidité de la terre après la rosée. Tu entends le chant des oiseaux qui s'éveillent, un concert doux et lointain, et le murmure des feuilles de palmier agitées par une brise légère. Tu commences à marcher. Sous tes pieds, le sentier est une bande étroite, parfois de terre battue, parfois de pierres inégales, mais toujours accueillante. Tu sens l'herbe haute effleurer tes jambes, douce et vivante. De chaque côté, une mer de verdure, des rizières en terrasses qui descendent en cascade comme des vagues figées, des cocotiers élancés qui percent le ciel. Tu peux presque sentir l'énergie de cette nature luxuriante t'envelopper, te purifier. Le chemin serpente, te révélant à chaque tournant un nouveau tableau, une nouvelle perspective. Le silence est si profond que tu peux entendre le battement de ton propre cœur, et le lointain son d'un gamelan te parvient parfois, flottant sur l'air, comme une mélodie ancienne qui te lie à l'âme de Bali. C'est une danse silencieuse avec la nature, une méditation en mouvement.

Maintenant, parlons pratique, histoire que ton expérience soit parfaite et sans accroc. Le chemin, bien que magnifique, peut être trompeur. Après une pluie, même légère, certaines sections deviennent très glissantes, surtout là où la mousse s'est installée sur les pierres. Pense à des chaussures avec une bonne adhérence, pas tes jolies sandales de plage. Le sol est aussi souvent irrégulier, avec des racines d'arbres qui peuvent te faire trébucher si tu ne regardes pas où tu mets les pieds. Vas-y tôt le matin, juste après le lever du soleil, ou en fin d'après-midi pour le coucher. La lumière est magique et tu éviteras la chaleur écrasante du milieu de journée. Prends toujours de l'eau avec toi, il n'y a pas beaucoup de points de ravitaillement sur le chemin lui-même. Enfin, concernant les rencontres en chemin. Tu verras peut-être des vendeurs ou des locaux très insistants, surtout vers les extrémités du sentier ou près des petits warungs. Ils peuvent essayer de te vendre des choses, te proposer des "guides" non officiels ou même te demander des "dons" pour des choses vagues. Sois juste conscient que ce n'est pas toujours ce qu'il semble être. Un simple "non, merci" ferme mais poli suffit généralement. Garde tes affaires près de toi, comme partout ailleurs, mais pas de panique, c'est généralement très sûr, juste sois vigilant comme tu le serais n'importe où.

Léa de l'aventure

Imagine un chemin étroit, bordé de verdure luxuriante, où l'air est plus frais, plus pur qu'ailleurs à Ubud. Tu sens cette humidité douce sur ta peau, le parfum terreux des feuilles mouillées après la rosée du matin. Chaque pas est un souffle, une immersion. Tu entends le bruissement lointain de la rivière en contrebas, un murmure constant qui t'appelle à t'enfoncer plus loin dans cette étreinte verte.

Et puis, tu lèves la tête. Non pas pour voir, mais pour écouter. Le chant des oiseaux ici, c'est une symphonie ininterrompue. Tu perçois le gazouillis rapide et métallique d'un souimanga se nourrissant d'une fleur d'hibiscus invisible, ou le cri perçant et joueur d'un drongo à queue fourchue qui traverse le ciel juste au-dessus de toi. Parfois, tu sens juste le frôlement de l'air quand un martinet foudroyant passe à toute vitesse, presque inaudible, te laissant avec une sensation de vertige et d'émerveillement.

Pour les amoureux des oiseaux, la Campuhan Ridge Walk est un petit paradis. L'aube est ton meilleur ami ici, entre 6h et 8h. C'est le moment où la plupart des espèces sont les plus actives et où le chemin est le moins fréquenté. Tu auras de bonnes chances d'entendre (et potentiellement d'apercevoir) des bulbuls à ventre rouge, des souimangas à gorge rouge et même le cri distinctif du coucal des rizières depuis les champs voisins. Pour t'installer discrètement, juste après la descente initiale, avant que le chemin ne s'élargisse vers les rizières, il y a quelques bancs discrets ou des recoins légèrement en retrait du sentier principal. Trouve un endroit tranquille, reste immobile et laisse tes sens faire le reste.

Léa en chemin