Imaginez un instant que vous entrez dans un autre monde. À Ubud, l'air porte déjà des parfums de terre humide et de verdure luxuriante, mais la Forêt des Singes, c'est une immersion totale. Dès le premier pas, vous sentez sous vos pieds une allée large, souvent pavée de pierres lisses, parfois un peu polies par le passage. La fraîcheur de la canopée vous enveloppe immédiatement, et le son des feuilles qui bruissent au-dessus se mêle aux cris lointains des singes. Ces chemins initiaux vous invitent à vous enfoncer, à laisser le monde extérieur disparaître, vous guidant tout droit vers le cœur vibrant de la forêt.

Plus vous progressez, plus les sentiers se transforment. Les allées principales, plutôt larges et bien définies, peuvent soudainement se rétrécir pour devenir des chemins plus intimes, presque des sentiers de randonnée. Vous sentez alors la terre plus directement sous vos semelles, parfois un peu meuble, parfois parsemée de racines affleurantes que vous devez enjamber ou sentir du bout du pied. Le terrain n'est jamais plat très longtemps ; vous percevez des montées douces qui vous font lever les yeux vers le feuillage, et des descentes plus marquées où vous sentez le sol s'incliner sous vos talons, vous invitant à ralentir et à être plus attentif à chaque pas. C'est cette variation qui donne un rythme à votre exploration.

Pour vos pieds, des chaussures fermées avec une bonne adhérence sont vos meilleures amies ici. Les pavés, surtout s'il a plu, peuvent être glissants, et les marches en pierre, souvent couvertes d'une fine couche de mousse, demandent de la prudence. Vous sentirez parfois la fraîcheur et l'humidité remonter du sol, même à travers vos chaussures. Les chemins sont généralement bien entretenus, mais attendez-vous à quelques irrégularités, des pierres décalées ou de petites racines. Il y a des rampes par endroits pour les montées et descentes les plus raides, offrant un appui bienvenu, mais ne comptez pas dessus partout.

Ces chemins ne sont pas juste des passages ; ce sont les fils invisibles qui vous tissent à travers le sanctuaire. Ils serpentent, se divisent pour vous offrir des choix d'exploration – à droite vers le temple de la source, à gauche vers le vieux pont moussu – avant souvent de se rejoindre plus loin, créant un circuit fluide. Ils vous mènent naturellement vers les points d'eau, où vous pouvez sentir la fraîcheur et entendre le clapotis, ou vers les zones où l'activité des singes est la plus intense, les sons de leurs jeux et de leurs interactions devenant plus présents. C'est une progression organique qui vous invite à la découverte, pas à pas, son et sensation après son et sensation.

Olya from the backstreets

Imaginez-vous, le soleil à peine levé, les premiers rayons filtrant à travers la canopée épaisse de la Forêt des Singes d'Ubud. C'est à ce moment-là, juste après l'ouverture, que ce lieu respire le plus intensément. Vous marchez sur les sentiers humides, l'air est frais, presque velouté sur votre peau, et il emporte avec lui une odeur profonde de terre mouillée, de feuilles tropicales et de cette humidité sucrée si propre aux jungles. Vous entendez le chant lointain des oiseaux qui se mêle aux premiers gazouillis des singes qui s'éveillent. C'est une symphonie douce, pas encore le brouhaha de la journée. Les arbres géants, leurs racines tentaculaires, semblent murmurer des secrets anciens. À cette heure, la lumière est magique, douce, elle caresse chaque feuille, chaque statue moussue, et donne au lieu une aura presque sacrée. Vous sentez cette tranquillité, cette connexion profonde avec la nature, avant que le monde extérieur ne vienne la perturber.

Concernant la foule, c'est simple : si tu veux vraiment vivre cette ambiance paisible décrite, arrive à l'ouverture, vers 8h30. Les bus de touristes et les groupes commencent à arriver plus tard, généralement à partir de 10h-11h. Après ça, l'énergie change, c'est plus animé, moins intime. Si tu n'as pas le choix, ou si tu aimes l'ambiance plus vivante, l'après-midi, c'est aussi faisable, mais attends-toi à partager les sentiers avec beaucoup plus de monde. Les singes sont habitués à la présence humaine, mais l'expérience est vraiment différente.

La météo transforme complètement l'atmosphère. Imagine une averse tropicale : le ciel s'assombrit d'un coup, le vent se lève, et puis c'est le déluge. Le bruit de la pluie sur la canopée est assourdissant, une sorte de tambourinade incessante. L'air devient lourd, saturé, et l'odeur de la terre mouillée est encore plus prononcée. Les singes, eux, semblent indifférents, parfois ils se regroupent sous les feuilles géantes ou se blottissent. Marcher sous la pluie, même avec un parapluie, c'est une expérience sensorielle intense : tu sens les gouttes sur tes bras, l'humidité qui monte du sol. C'est plus sombre, plus mystérieux. Par contre, si le soleil tape fort en milieu de journée, tu sentiras la chaleur humide t'envelopper, les sons seront plus nets, les couleurs plus vives, mais l'énergie sera différente, plus active. Prépare-toi à l'humidité constante, peu importe la météo. Un imperméable léger ou un parapluie, et des chaussures confortables qui ne craignent pas l'humidité, sont toujours une bonne idée.

J'espère que ça t'aide à te projeter !

Olya from the backstreets

Ubud. Tu sais, ce nom seul évoque déjà une certaine magie. Mais imaginez l'air, épais et chaud, qui vous enveloppe dès les premiers pas dans la Forêt des Singes. Ce n'est pas juste un chemin, c'est une immersion. Vos pieds foulent une terre humide, parfois glissante, recouverte de feuilles mortes et de mousse. L'humidité s'infiltre, porteuse du parfum profond de la terre mouillée, des racines anciennes qui se tordent hors du sol, et cette odeur animale si particulière, à la fois douce et musquée, qui vous prend au nez. Vous entendez d'abord un léger bruissement dans les feuilles, puis des pépiements lointains, avant que le chœur des singes ne monte, un mélange de bavardages, de petits cris et de sauts agiles. Le soleil perce à peine la canopée dense, projetant des taches de lumière qui dansent sur les statues couvertes de lichen et les ponts de pierre. C'est un monde à part, vivant, respirant, où chaque sens est en éveil.

Vous marchez plus loin, et le son devient plus intense, plus proche. Des petits frottements, des grattements, des rires même, qui semblent venir de partout. Vous sentez parfois un souffle chaud derrière vous, ou un léger contact sur votre jambe – une queue de singe qui frôle, un petit patte qui explore. C'est une sensation étrange, un mélange d'émerveillement et d'une légère appréhension, car ils sont là, tout autour de vous, ces macaques à longue queue, avec leurs yeux intelligents et leurs mouvements vifs. Ma grand-mère, qui a toujours vécu près d'Ubud, disait que la forêt des singes, ce n'est pas juste un lieu, c'est le souffle d'Ubud. Elle racontait qu'autrefois, quand les récoltes étaient menacées par les maladies, les prêtres venaient ici pour prier. Et que les singes, avec leur énergie débordante, rappelaient aux gens la vitalité de la nature, la nécessité de la protéger pour que la vie continue de s'épanouir. C'est pour ça qu'on les respecte tant, même quand ils essaient de voler vos lunettes ! Ils sont un rappel constant de notre lien avec le vivant, un équilibre fragile qu'il faut chérir.

Pour la visite, l'entrée est quelques roupies, rien de fou. Le plus important : zéro nourriture visible. Pas de sac ouvert, pas de bouteille d'eau à la main, pas de lunettes de soleil sur la tête. Ils sont futés, et rapides. Range tout au fond de ton sac, ferme bien les fermetures. Les bananes sont vendues sur place si tu veux interagir, mais suis les instructions des gardiens. Ne les regarde pas dans les yeux fixement, ils peuvent interpréter ça comme une agression. Et ne les touche pas, même s'ils sont mignons. Ce sont des animaux sauvages, après tout.

Le meilleur moment pour y aller, c'est tôt le matin (juste après l'ouverture) ou en fin d'après-midi. Moins de monde, et la lumière est incroyable pour les photos. Prévois une bonne heure et demie, deux heures max, pour bien explorer sans te presser. C'est super central à Ubud, tu peux y aller à pied depuis la plupart des hébergements. Et juste à la sortie, il y a plein de petits warungs sympas pour manger un nasi goreng et te remettre de tes émotions.

Olya des ruelles

Bienvenue à Ubud, l'âme verdoyante de Bali. Imaginez que vous entrez dans un monde où la nature et le sacré s'entremêlent, le tout sous le regard curieux de centaines de macaques. Vos pieds foulent un chemin de pierre humide, bordé de fougères luxuriantes. L'air est frais, saturé d'une odeur de terre mouillée, de mousse et d'encens lointain. Le premier endroit où votre appareil photo va s'activer, c'est ce pont ancien, courbé, entièrement recouvert d'une mousse verte vibrante. Imaginez vos doigts effleurant cette surface douce et fraîche, sentant l'humidité sous vos phalanges. Ici, le murmure d'une petite rivière en contrebas vous accompagne, un son apaisant qui contraste avec les gazouillis et les jeux des singes dans les arbres. Le meilleur moment pour saisir la magie de cet endroit, c'est tôt le matin, juste après l'ouverture. La lumière du soleil filtre doucement à travers la canopée, créant des rayons dorés qui dansent sur la mousse et les feuilles, une ambiance presque mystique.

En avançant plus profondément, le chemin s'enfonce dans une forêt dense, et vous arrivez près des temples ancestraux et de leurs statues sculptées dans la roche volcanique. C'est ici, sous l'ombre majestueuse d'arbres géants aux racines tentaculaires qui plongent vers le sol comme des serres, que vous trouverez un autre spot photo incroyable. Sentez la fraîcheur de l'air ici, l'humidité qui s'accroche à votre peau. Vous entendez le bruissement des feuilles, le cri occasionnel d'un singe, et parfois, le son lointain d'une flûte balinaise. La lumière est tamisée, presque irréelle, filtrant en de minces filets dorés qui caressent les visages des statues de dragons et de déités recouvertes de lichen. C'est un endroit où le temps semble s'arrêter, où chaque pierre raconte une histoire. Votre main peut se poser sur la pierre froide et rugueuse d'une statue, ressentant l'âge et la sérénité du lieu.

Pour les photos, surtout avec les singes, un conseil d'ami : la lumière du matin est votre meilleure alliée. Non seulement elle est douce et flatteuse pour les portraits des macaques et les paysages, mais les singes sont aussi plus calmes et moins nombreux à cette heure. Utilisez un objectif polyvalent (type 24-70mm ou 50mm fixe si vous aimez les portraits) et soyez rapide. Ne les regardez jamais droit dans les yeux, c'est un signe d'agression pour eux. Évitez de porter des bijoux qui pendillent ou des lunettes de soleil sur la tête, ils sont de vrais pickpockets ! Pour des clichés authentiques, attendez qu'ils soient occupés avec une banane (vendue à l'entrée) ou qu'ils jouent entre eux.

Quelques astuces rapides pour votre visite : portez des chaussures confortables, car vous allez marcher sur des chemins inégaux. Mettez des vêtements légers et respirants. Laissez votre sac à dos ouvert ou avec des fermetures éclair sécurisées, car les singes sont très malins. Les billets s'achètent à l'entrée et le parc ouvre généralement vers 8h30. Vraiment, allez-y le plus tôt possible pour éviter la foule et profiter de la meilleure lumière. Respectez toujours les règles du parc pour la sécurité des animaux et la vôtre.

Olya des chemins de traverse

Salut ! Je viens de rentrer d'Ubud Monkey Forest à Bali, et il faut absolument que je te raconte tout. C'est une expérience tellement particulière, tu sais, de celles qui te marquent. Imagine d'abord la sensation sur ta peau : une humidité douce et chaude, typique de la jungle, qui t'enveloppe dès que tu entres. Tu respires l'odeur intense de la terre mouillée, des feuilles tropicales qui fermentent et d'un soupçon d'encens lointain qui flotte dans l'air. Tu entends un bruissement constant au-dessus de toi, des petits cris, des froissements de feuilles, et parfois, juste à côté, le son sec de petites pattes agiles qui courent sur les chemins. C'est comme si le lieu respirait, vivant et vibrant tout autour de toi.

Et puis, ils sont là, partout. Les singes. Ce qui m'a vraiment surprise, c'est à quel point ils sont intégrés au paysage, maîtres des lieux. Tu les vois se balancer avec une agilité incroyable d'une branche à l'autre, juste au-dessus de ta tête, leurs queues servant de balancier parfait. Tu peux sentir le vent léger quand l'un d'eux saute de son perchoir pour atterrir un mètre plus loin. Leurs yeux sont vifs, incroyablement expressifs, et tu as l'impression qu'ils te regardent avec une curiosité presque humaine. J'ai été fascinée par leur organisation sociale, les mères avec leurs bébés accrochés à leur ventre, les jeunes qui jouent et se chamaillent, c'est un spectacle vivant et ininterrompu.

Mais au-delà des singes, c'est aussi un lieu sacré, empli d'une atmosphère presque mystique. Tu marches sur des chemins pavés, bordés d'arbres géants aux racines tentaculaires qui semblent vouloir enlacer le sol. Certains de ces arbres sont si vieux et si massifs que tu as envie de poser ta main sur leur tronc rugueux pour sentir leur histoire. Au cœur de la forêt, des temples anciens en pierre, recouverts de mousse et d'une patine sombre, émergent de la verdure. Tu peux t'arrêter un instant, sentir la fraîcheur de la pierre sous tes doigts, et écouter le silence qui règne parfois, interrompu seulement par les sons de la nature ou les chants lointains des cérémonies. C'est une immersion totale dans une nature à la fois sauvage et sacrée.

Par contre, il y a des choses à savoir pour ne pas être pris au dépourvu. C'est un sanctuaire, pas un zoo, donc les singes sont sauvages. J'ai vu des touristes se faire piquer leurs lunettes ou leur bouteille d'eau en un clin d'œil. Ne sors rien qui brille, pas de bijoux apparents, et garde absolument toutes tes affaires dans un sac bien fermé, de préférence un sac à dos. Ne les nourris pas, même si on te propose de la nourriture à l'entrée ; ça les rend agressifs et dépendants. C'est un peu le revers de la médaille de cette liberté qu'ils ont : il faut être vigilant et respecter leur espace.

Au final, c'est une expérience à ne pas manquer, mais avec quelques précautions. J'ai été surprise par le calme et la sérénité qui se dégagent de l'endroit, malgré le nombre de visiteurs et l'activité constante des singes. C'est un équilibre délicat entre le respect de la nature et la curiosité humaine. Tu en sors avec une sensation d'avoir été témoin de quelque chose d'authentique, un petit bout de nature balinaise où l'homme et l'animal cohabitent, chacun à sa manière.

Léa en vadrouille

Imagine-toi sous une canopée dense, où la lumière du soleil filtre en mille éclats, dessinant des motifs mouvants sur le sol. Tu sens l'humidité chaude de l'air sur ta peau, mêlée à une odeur douce et terreuse de feuilles mouillées et de fleurs tropicales lointaines. Tes oreilles captent d'abord un murmure constant : le vent dans les feuilles, le lointain clapotis d'une rivière, et puis, plus distincts, les gazouillis, les cris et les chuchotements des singes qui habitent ce sanctuaire. C'est une symphonie de la nature, vibrante et vivante, qui t'enveloppe dès les premiers pas.

Tu avances doucement, le sol sous tes pieds est un mélange de terre battue et de pierres ancestrales, parfois lisses, parfois rugueuses. Tu perçois la présence des arbres, leurs troncs massifs et noueux, certains recouverts de mousse douce et humide que tu pourrais presque toucher en tendant la main. Et puis, la magie opère : tu entends des froissements juste au-dessus de toi, un petit "thump" alors qu'une patte légère atterrit sur une branche voisine. Tu sens l'air se déplacer légèrement, et un petit souffle chaud et rapide. C'est un singe, si proche que tu pourrais presque le sentir, avec son pelage doux et ses mouvements vifs. Tu réalises que tu n'es pas seul ici ; tu es un invité dans leur monde.

Pour la location d'un fauteuil roulant ou d'un scooter de mobilité près de la Forêt des Singes, c'est un peu plus complexe que de louer un scooter de transport. Tu ne trouveras pas ça directement à l'entrée du sanctuaire. Le plus simple est de demander à ton hôtel ou hébergement à Ubud. Beaucoup de grands hôtels peuvent en avoir un en stock ou connaître des fournisseurs locaux qui peuvent en louer. Sinon, il existe des entreprises de location de matériel médical à Denpasar (la capitale, à environ une heure de route), mais il faudra organiser la livraison à l'avance et cela peut être coûteux. Pour la Forêt des Singes elle-même, sache que les chemins sont souvent irréguliers, avec des marches, des racines apparentes et des pentes, ce qui rend la circulation en fauteuil roulant assez difficile.

Si tu parles d'un scooter "normal" (une moto, type Vespa ou Honda Vario) pour te déplacer dans Ubud en général, c'est très facile. Il y a des loueurs partout en ville, juste à côté de l'entrée de la Forêt des Singes, dans les petites rues adjacentes, et même ton hôtel en proposera probablement. Le coût varie généralement entre 50 000 et 80 000 roupies indonésiennes par jour (environ 3 à 5 euros), selon la durée de la location et le modèle. Il suffit d'avoir un permis international (pour être en règle légalement) et de savoir conduire.

Max in motion

Imagine la chaleur humide de l'air sur ta peau. Tu fais quelques pas au-delà de l'entrée et le brouhaha de la rue s'estompe comme par magie. À la place, un murmure de feuilles, des craquements dans les branches, puis des petits cris aigus, comme des questions posées dans le lointain. L'odeur est celle de la terre mouillée, des plantes exotiques, et quelque chose de plus animal, musqué. Tu sens une présence autour de toi, agile, légère, qui se déplace sans effort. C'est ça, la première rencontre, le moment où tu réalises que tu es entré dans leur monde.

Tes pieds s'enfoncent sur un chemin de terre et de pierres, parfois un peu glissant de mousse. Le plafond végétal au-dessus de toi est si dense que le soleil ne passe qu'en taches lumineuses et mouvantes, comme des projecteurs naturels. Tu tends l'oreille et tu entends le frottement des petites griffes sur l'écorce, un petit "ploc" quand une noix tombe, ou le bruissement d'une feuille. Ils sont là, partout. Un frôlement rapide près de ta jambe, une queue qui pend d'une branche juste au-dessus de ta tête. Ne t'inquiète pas, tant que tu ne les regardes pas dans les yeux fixement et que tu ne sors pas de nourriture, ils sont plutôt indifférents, occupés à leurs affaires. Garde juste ton sac bien fermé, sans rien qui dépasse, car ils sont incroyablement curieux.

Plus loin, le chemin s'ouvre un peu, et tu sens une fraîcheur différente, celle de l'eau. Un petit pont enjambe un ruisseau, et le son de l'eau qui clapote t'accompagne. Tu peux sentir la pierre ancienne et fraîche des petits temples dissimulés sous les arbres, imprégnée d'une ode odeur d'encens presque éteint, qui donne une dimension sacrée au lieu. C'est ici parfois que tu peux observer des moments plus calmes, des mères avec leurs petits blottis, des singes qui se toilettent mutuellement avec une tendresse surprenante. Si tu veux interagir, il y a des points où des gardiens vendent des bananes et supervisent les nourrissages. Mais ne t'avise pas d'en sortir une de ton sac toi-même, ils sont bien trop malins et pourraient te surprendre en un éclair ! Laisse les professionnels gérer ça, c'est plus sûr pour tout le monde.

En approchant de la sortie, le bruit de la vie extérieure revient doucement, comme une mélodie familière. Tu laisses derrière toi cette bulle dense et vivante, mais l'impression de leurs regards vifs et de leur agilité reste avec toi. Pour vraiment en profiter sans la foule, vise tôt le matin, juste à l'ouverture, ou en fin d'après-midi, une heure avant la fermeture. Mets des chaussures confortables, car tu vas pas mal marcher et les chemins peuvent être inégaux. Et surtout, garde tes distances, observe, respire. C'est une expérience unique de cohabitation, un vrai bain de nature et de vie sauvage.

Léa sur la route

Imagine. Tu franchis le seuil, et l'air change. Il n'est plus le même qu'en ville. Ici, c'est une caresse humide et tiède qui t'enveloppe, un mélange profond de terre mouillée, de feuilles en décomposition et, si tu tends l'oreille, un son presque imperceptible : le doux *plic* de gouttes d'eau tombant d'une feuille géante sur une autre, plus petite, comme un métronome naturel du temps qui passe. C'est l'âme de la forêt qui respire, bien avant que tu ne voies le premier singe. Et sous cette humidité, il y a cette odeur subtile, presque sucrée, de fruits mûrs tombés, mélangée à une pointe d'encens lointain portée par la brise, te rappelant que ce lieu est sacré, même au milieu du chaos joyeux.

Tu marches plus loin, tes pieds s'enfoncent légèrement dans le sol tapissé de racines et de mousse. Le chant des oiseaux est là, mais il est souvent couvert par le bavardage incessant et les cris perçants des singes, une symphonie de vie sauvage. Tu les sens tout près, parfois tu entends un petit *frou-frou* juste à côté de ton oreille, c'est un singe qui a bondi d'une branche à l'autre sans que tu le voies. Tes doigts effleurent parfois une liane pendante, fraîche et rugueuse. C'est un monde vivant, vibrant, où chaque ombre peut cacher un regard curieux et chaque mouvement une nouvelle aventure.

Bon, parlons pratique. Si tu veux interagir, oublie la nourriture que tu as. Ils ont la leur et ça évite les accidents. Garde ton sac bien fermé, et tout ce qui brille (lunettes, bijoux, téléphone) à l'intérieur. Ils sont malins, et très rapides. Ne les regarde pas droit dans les yeux trop longtemps, ils peuvent le prendre comme une provocation. Agis calmement, ne fais pas de mouvements brusques. C'est leur maison, tu n'es qu'un invité.

Pour la visite, essaie d'y aller tôt le matin ou en fin d'après-midi, il y a moins de monde et la lumière est plus douce. Prévois des chaussures confortables, ça monte et ça descend pas mal, et ça peut être glissant s'il a plu. Si un singe monte sur toi (ça arrive), reste calme, ne panique pas, et attends qu'il descende. Les gardiens sont là pour t'aider si besoin. C'est une expérience incroyable, mais ça demande juste un peu de bon sens.

Olya des ruelles

Imagine… vous marchez sous une voûte de verdure dense, où la lumière du soleil filtre en taches dorées. L'air est lourd, chaud, imprégné d'une odeur terreuse, presque sucrée, mêlée au parfum des feuilles mouillées et d'une pointe d'encens lointain. Vous entendez le murmure constant de la jungle : des insectes qui crissent, le chant des oiseaux, et un son plus proche, un peu espiègle, qui vous fait sourire avant même de le comprendre. C'est le cœur battant d'Ubud, un endroit où la nature et l'esprit se rencontrent, le sanctuaire de la Forêt des Singes.

Soudain, vous sentez une présence. Ce sont eux, les macaques, des dizaines, des centaines. Leurs petits cris, leurs bruits de pas agiles sur les branches, leurs chuchotis curieux. Vous pourriez sentir leur fourrure douce si l'un d'eux frôle votre jambe, ou la rapidité de leur prise s'ils attrapent quelque chose d'une main agile. Mais attention, même s'ils semblent adorables, ce sont des animaux sauvages. Gardez vos sacs fermés et vos objets de valeur hors de vue. Ne les nourrissez jamais, même si on vous propose des bananes à l'entrée. C'est tentant, mais cela les rend agressifs et dépendants. Et surtout, ne les regardez pas droit dans les yeux, ils pourraient le prendre pour un signe de défi. Un sourire et un pas en arrière sont toujours la meilleure réponse.

En vous enfonçant plus profondément, le sol sous vos pieds change. Vous sentirez la fraîcheur des pierres moussues, parfois lisses et glissantes après la pluie, ou le grain irrégulier des dalles anciennes qui serpentent à travers la jungle. Imagine devoir lever le pied un peu plus haut que prévu, ou sentir la semelle de ta chaussure glisser sur une surface humide. Les chemins sont magnifiques, mais ils peuvent être trompeurs. Des marches inégales, des racines d'arbres qui affleurent, des pentes douces qui deviennent soudainement plus raides. Prends ton temps, regarde où tu mets les pieds, et porte des chaussures confortables et antidérapantes. Crois-moi, une cheville tordue gâcherait le reste de ton aventure.

Une fois sorti de la forêt, l'ambiance change un peu. Les vendeurs de rue et les chauffeurs de taxi sont plus présents. Fais attention aux "gentilles" dames qui te proposent de te lire la main ou des "offres spéciales" pour des souvenirs, surtout si elles se montrent trop insistantes. Elles peuvent être très persuasives et le prix final est rarement celui que tu attendais. Les chauffeurs de taxi autour de la forêt peuvent aussi essayer de te faire payer plus cher. N'hésite pas à utiliser une application de VTC comme Grab ou Gojek pour des prix fixes et transparents, ou négocie le prix avant de monter. C'est le meilleur moyen d'éviter les surprises et de garder l'esprit tranquille.

C'est un lieu magique, une bulle verte où le temps semble ralentir, malgré l'agitation des petits habitants. En y allant avec un peu de préparation et en étant attentif à ton environnement, tu vas adorer cette immersion unique. C'est une expérience qui te marque, une rencontre avec la nature dans ce qu'elle a de plus sauvage et de plus beau. Profite bien de chaque instant !

Olya des ruelles

Alors, est-ce qu'un amoureux des oiseaux trouverait son compte à la Forêt des Singes d'Ubud ? Absolument, même si ce n'est pas le premier endroit qui vient à l'esprit. Imagine : tu t'enfonces sous cette canopée dense, où des arbres centenaires s'étirent vers le ciel. L'air est épais, chargé de l'humidité de la jungle et d'une odeur de terre mouillée, de feuilles et de quelque chose d'animal. Tu sens la fraîcheur des pierres moussues sous tes doigts si tu touches les murs des temples. Au-delà du brouhaha des singes – oui, ils sont partout et tu les entendras, tu les sentiras presque frôler tes pieds – tend l'oreille. Au début, tu percevras peut-être juste le vent dans les feuilles, mais si tu restes immobile un instant, une autre symphonie commence à émerger. Des sifflements lointains, de petits pépiements, des mélodies insoupçonnées qui se faufilent à travers le feuillage, te rappelant que tu es bien au cœur d'un écosystème vibrant.

Pour les oiseaux que tu pourrais croiser, attends-toi à des couleurs vives et des chants surprenants. Garde l'œil ouvert (et l'oreille tendue !) pour le Bleu de fée asiatique, avec son plumage éblouissant, ou le Loriot à nuque noire, dont le chant mélodieux est souvent la première indication de sa présence. Les Souimangas, petits et agiles, aiment butiner le nectar des fleurs, tandis que les Hirondelles du Pacifique peuvent fendre l'air au-dessus des clairières. Ce ne sont pas des espèces rares que tu ne verrais nulle part ailleurs, mais les apercevoir dans ce cadre unique, entre les sculptures et les temples anciens, ajoute une dimension particulière à l'observation.

Pour les entendre vraiment, il faut de la patience et un peu de stratégie. Éloigne-toi des zones de nourrissage des singes, où l'agitation est constante. Cherche les chemins moins battus, surtout vers les temples secondaires ou les zones plus reculées du parc, comme le long des ruisseaux ou près des ponts en pierre. Là, les singes sont moins nombreux et tu auras plus de chances de trouver un coin tranquille où te poster, simplement écouter et observer sans être dérangé. La forêt est vaste, et même avec les singes, il y a des poches de calme inattendues où la nature reprend ses droits.

Le moment idéal pour les oiseaux, c'est aussi le meilleur pour toi si tu veux éviter la foule. Vise l'ouverture du parc, dès 8h30. La forêt s'éveille tout juste, l'air est frais, et les oiseaux sont les plus actifs, cherchant leur nourriture avant la chaleur de la journée. Les singes sont également moins frénétiques à cette heure. Sinon, la fin d'après-midi, environ une heure avant la fermeture, peut aussi être propice. La lumière est douce, les visiteurs commencent à partir, et tu pourrais surprendre les oiseaux dans leurs derniers mouvements avant la nuit.

Olya from the backstreets