Salut ! Je viens de rentrer de mon trip au Zimbabwe, et wow, quelle claque ! Je t'envoie ça comme un message vocal, tu sais, pour te raconter un peu. L'arrivée à Victoria Falls, c'est direct dans le vif du sujet. Imagine, tu descends de l'avion, et déjà, tu entends ce grondement sourd, lointain au début, mais qui te monte petit à petit dans les tripes. C'est comme si la terre elle-même respirait profondément. Puis, tu marches vers les chutes, et là, l'air change. Il devient plus lourd, saturé d'humidité, et tu sens les premières gouttelettes sur ta peau, comme une brume fine mais constante. Tu avances, et le son devient assourdissant, une symphonie de puissance pure. Tu ne vois pas encore la chute, mais tu sens cette vibration dans tes pieds, dans ta poitrine. Et quand tu arrives enfin au bord, c'est un mur d'eau. La brume est si dense que tu as l'impression d'être à l'intérieur d'un nuage. L'odeur de terre mouillée et de fraîcheur t'enveloppe. Tes cheveux sont trempés en quelques secondes, et tu ris, tellement c'est irréel et magique. Ce qui m'a le plus surprise, c'est cette sensation d'être si petite face à une telle force naturelle. C'est pas juste beau, c'est viscéral.
Pour les chutes, un conseil d'amie : prévois un bon imperméable, ou achète-en un sur place, ils en vendent partout et c'est indispensable si tu veux explorer les différents points de vue sans finir frigorifiée. Honnêtement, même avec, tu seras mouillée, mais ça te protège du vent. Mets des chaussures qui ne craignent rien et qui adhèrent bien, car les sentiers sont glissants avec toute cette humidité. Et si tu peux, va-y tôt le matin, avant que la foule n'arrive vraiment. Tu auras plus de tranquillité pour te laisser imprégner par l'ambiance et prendre tes photos sans être bousculée. N'oublie pas de protéger ton téléphone ou ton appareil photo de l'eau, un sac étanche est ton meilleur ami là-bas.
Après ça, direction Bulawayo, et là, c'est un tout autre monde. Tu te retrouves dans une ville qui vit à son propre rythme, loin de l'agitation touristique. Tu marches dans les rues, et tu entends le brouhaha des conversations, des klaxons lointains, la musique qui s'échappe des petits commerces. C'est une atmosphère plus posée, plus authentique. Tu sens l'odeur des épices, du charbon de bois des barbecues de rue, et parfois cette douce odeur de poussière réchauffée par le soleil. Les gens sont incroyablement chaleureux. Tu peux les sentir te regarder avec curiosité, puis un grand sourire apparaît quand tu croises leur regard. C'est une ville où tu prends le temps de t'asseoir dans un café, de regarder les passants, de sentir la vie locale se dérouler. J'ai adoré cette immersion, cette sensation de découvrir le vrai Zimbabwe, loin des cartes postales.
Côté pratique pour Bulawayo, les transports en commun, ce sont les "combis" (des minibus partagés). C'est un peu chaotique au début, mais super efficace et économique une fois que tu as compris le système. Demande aux locaux, ils sont toujours prêts à t'aider. Pour manger, essaie les petits restaurants locaux, les "takeaways" ou les stands de rue. C'est là que tu goûteras les saveurs authentiques, comme le sadza (une sorte de bouillie de maïs) avec de la viande ou des légumes. C'est délicieux et ça ne coûte presque rien. Pour la sécurité, comme partout, un peu de bon sens : évite de te balader seule la nuit dans les rues peu éclairées et ne montre pas d'objets de valeur. Mais globalement, je me suis sentie en sécurité, les gens sont vraiment bienveillants.
Ce qui m'a le plus frappée au final, c'est le contraste entre la puissance brute des chutes et la douceur humaine de Bulawayo. C'est comme si le pays te montrait deux facettes de sa personnalité : une force naturelle indomptable et une âme profonde, résiliente et accueillante. Ce qui n'a pas toujours "marché", c'est peut-être parfois la difficulté d'avoir des informations précises sur certains lieux ou horaires sans l'aide des locaux, mais ça fait aussi partie de l'aventure, non ? Ça t'oblige à te connecter aux gens, et c'est souvent là que les plus belles rencontres se font. Le plus grand "like" reste la gentillesse des Zimbabwéens, leur sourire, leur capacité à te faire sentir chez toi.
Léa en vadrouille