Imagine. Tu commences ta montée vers le Campidoglio, pas par des escaliers raides, mais par une pente douce, large. C’est la Cordonata. Tes pieds sentent la pierre lisse, presque polie par le temps et les pas innombrables. Tu perçois l'air s'ouvrir progressivement au-dessus de toi, le brouhaha de la ville en bas commence à s'estomper, remplacé par un silence plus respectueux, presque sacré. Chaque pas t'invite à lever le regard, à sentir l'espace s'agrandir. C'est une rampe monumentale, pavée de larges dalles, conçue pour être facilement praticable. Elle est large, très large, et l'inclinaison est minime. Pas de soucis de marches hautes ou d'espaces étroits ici, c'est une invitation à la grandeur.

Tu arrives au sommet. Tes pieds quittent la douceur de la Cordonata pour sentir la surface légèrement bombée de la Piazza del Campidoglio, un chef-d'œuvre de Michel-Ange. C'est comme si le sol lui-même te guidait, avec ce motif étoilé au centre qui t'attire. L'air vibre d'une quiétude surprenante. Tu peux entendre le léger clapotis d'une fontaine discrète, ou le murmure des conversations lointaines. Tes mains pourraient caresser la pierre chaude des balustrades, et tu sens l'immensité du ciel au-dessus de toi. La place est une esplanade ouverte et plane, conçue pour être traversée aisément. Le pavé est lisse, avec des motifs géométriques qui dirigent visuellement ton regard vers le centre et les palais qui l'entourent. C'est un espace de déambulation libre, sans obstacles majeurs.

Maintenant, imagine que tu te glisses dans l'un des musées. Tu franchis le seuil et l'air change, devenant plus frais, plus dense, imprégné de l'odeur millénaire de la pierre et de l'histoire. Le sol sous tes pieds passe de la douceur extérieure à une pierre plus brute, parfois polie par le temps, parfois recouverte de marbre froid. Chaque salle te guide naturellement vers la suivante, un enchaînement de découvertes. Parfois, tu entends l'écho de tes propres pas dans les grandes salles voûtées, ou le doux murmure d'une explication audio. Les Musées Capitolins sont répartis dans deux palais principaux face à face : le Palazzo dei Conservatori et le Palazzo Nuovo. Les allées intérieures sont larges et bien éclairées. Le parcours est intuitif, avec des salles qui s'enchaînent logiquement. Le grand plus, c'est le passage souterrain qui les relie : tu descends quelques marches, et tu te retrouves dans un tunnel moderne, au sol lisse et régulier, qui t'emmène d'un palais à l'autre sans avoir à ressortir sur la place. C'est pratique et surprenant.

À bientôt sur la route,

Olya from the backstreets.

Quand est-ce que le Capitole et ses musées se révèlent le mieux ? Laisse-moi te dire... Oublie l'été et ses foules. Le moment idéal, c'est la fin de l'automne (octobre, début novembre) ou le début du printemps (mars, avril). Imagine l'air, juste assez frais pour piquer un peu le nez, mais doux. Tu sens cette odeur légère de pierre ancienne, un peu de terre mouillée si une averse vient de passer, et ce parfum presque indéfinissable de l'histoire qui flotte. Tu montes la Cordonata, cette rampe majestueuse. Tes pas résonnent doucement sur les pavés, un son lourd et satisfaisant. Le brouhaha de la ville est lointain, comme un murmure étouffé. Parfois, tu entends le chant d'un oiseau, ou le clapotis discret d'une fontaine à proximité. Ce n'est pas le vacarme de la foule estivale, mais une symphonie de calme. Tes doigts effleurent la pierre usée des balustrades, fraîche et lisse. Le soleil, pas agressif, réchauffe juste ce qu'il faut ton visage. Tu te sens enveloppé par l'espace, par la grandeur. La lumière est dorée, elle caresse les statues et les façades des palais, les rendant vivantes. La foule est clairsemée, respectueuse. Les gens chuchotent plus qu'ils ne parlent fort. On a le temps de s'arrêter, de respirer, de laisser l'endroit s'imprégner en nous. C'est un moment de sérénité, presque de méditation. Le Capitole te parle alors, sans les bruits parasites.

La météo, c'est tout un art ici. Un grand soleil frais, comme en mars ou octobre, c'est idéal. La lumière est incroyable, elle sculpte les détails et rend les vues sur le Forum Romain à couper le souffle. La place est inondée d'une clarté joyeuse, ça te donne une énergie folle. Mais même un temps couvert, une légère bruine, a son charme. L'atmosphère devient plus dramatique, presque mystérieuse. Les musées, avec leurs lumières tamisées, sont parfaits par temps gris. Tu te sens plus connecté à l'histoire, aux secrets de ces lieux. Par contre, l'été, en plein après-midi, c'est une autre histoire. La pierre renvoie la chaleur, le soleil tape, et la foule est dense. L'énergie n'est pas la même, on se sent plus pressé. Pour éviter la cohue, vise les matins en semaine, hors saison (mars-avril, octobre-novembre). Juste après l'ouverture, c'est magique. Ou alors, en fin d'après-midi, quand les groupes commencent à partir et que la lumière devient dorée. Les musées se vident un peu aussi. Achète tes billets en ligne à l'avance pour les Musées Capitolins, ça te sauve un temps fou et t'évite la file d'attente.

À l'intérieur des Musées Capitolins, ne te précipite pas. C'est immense. Prends ton temps pour la statue équestre de Marc Aurèle, pour la Louve Capitoline, et surtout, cherche le passage souterrain qui relie les deux palais. Il est incroyable et te fait passer sous la place ! Et ne manque pas la vue imprenable sur le Forum Romain depuis la galerie du Tabularium, à l'intérieur du musée. C'est un point de vue unique, une perspective que tu ne retrouveras nulle part ailleurs. En sortant des musées, prends un instant pour te retourner et admirer la perspective de la place dessinée par Michel-Ange. C'est une œuvre d'art en soi. Et avant de redescendre, va jeter un coup d'œil derrière le Palais Sénatorial (le bâtiment central). Tu y trouveras un balcon avec une vue plongeante sur le Forum Romain et le Colisée au loin. C'est un panorama saisissant, surtout au coucher du soleil. Et bien sûr, de bonnes chaussures sont tes meilleures amies, comme toujours à Rome !

Chloé l'exploratrice.

Imagine que tu montes. Pas une simple marche, mais une pente douce, large, construite pour te faire sentir plus grand à chaque pas. C'est la Cordonata, l'escalier de Michel-Ange qui te mène au sommet du Capitole. Tu sens le pavé lisse sous tes pieds, frais même par une journée ensoleillée. L'air change, s'éclaircit. Le brouhaha de la ville s'estompe un peu, remplacé par un souffle plus doux, comme si le temps lui-même ralentissait. Tu ressens cette élévation, pas seulement physique, mais aussi spirituelle. Et puis, tu arrives. La place s'ouvre devant toi, vaste, majestueuse. Tu es au cœur de Rome, le poids de l'histoire t'enveloppe, mais c'est une sensation légère, comme une caresse du passé.

Max en vadrouille

Un petit conseil si tu veux profiter de la place du Capitole sans la foule : essaie d'y aller tôt le matin. La lumière est incroyable sur les statues et les bâtiments, et tu auras presque l'impression d'avoir la place pour toi seul. N'oublie pas de te diriger vers les balcons derrière le Palais Sénatorial (le bâtiment principal en face de toi quand tu arrives) pour une vue imprenable sur le Forum Romain. C'est le meilleur spot pour saisir l'immensité de ce qui était autrefois le centre du monde.

Max en vadrouille

Une fois à l'intérieur des Musées du Capitole, l'atmosphère change. Tu laisses le soleil et le vent derrière toi pour entrer dans une fraîcheur calme, presque solennelle. Tu entends tes pas résonner doucement sur le marbre ancien. Tes doigts frôlent parfois une balustrade en pierre polie par des siècles de mains. Imagine que tu te tiens devant la statue équestre de Marc Aurèle, l'originale, protégée ici. Tu sens la puissance tranquille qu'elle dégage, l'écho des empereurs et des légions. C'est comme si chaque sculpture, chaque buste, respirait encore, te racontant sans mots des histoires d'un autre temps. Tu te sens connecté, pas juste un visiteur, mais un témoin silencieux de l'éternité romaine.

Max en vadrouille

Pour ne rien manquer dans les Musées du Capitole, je te conseille de prendre tes billets en ligne à l'avance, surtout si tu y vas pendant la haute saison. Ça t'évitera une longue attente. Ne te contente pas du rez-de-chaussée : il y a un passage souterrain qui relie les deux palais principaux (le Palazzo dei Conservatori et le Palazzo Nuovo), et c'est une expérience en soi, avec des vues sur les vestiges du Tabularium. Prévois au moins 2-3 heures pour tout explorer confortablement, car il y a beaucoup à voir et à ressentir.

Max en vadrouille

Tu sais, ma grand-mère disait toujours que si tu voulais comprendre Rome, il fallait regarder la Louve Capitoline. Pas celle qu'on voit partout, mais l'originale, celle qui est là, dans les Musées du Capitole. Elle disait : "Cette louve, elle a vu Rome naître, elle a vu des empires s'effondrer et renaître. Elle est forte, elle protège, même si elle n'a que deux petits garçons à nourrir." C'était sa façon de dire que Rome, c'est pas juste des pierres et des ruines. C'est une force qui a toujours su se relever, toujours su nourrir ses enfants, même quand tout semblait perdu. La Louve, c'est l'âme de Rome, tu la sens, même si tu ne la vois pas.

Max en vadrouille

Ah, le Campidoglio ! Un endroit magique, vraiment.

Imagine que tu as gravi la douce pente de la Cordonata, cette rampe majestueuse qui te guide vers le sommet. Tu sens le léger souffle du vent sur ton visage alors que tu atteins la Place du Campidoglio, conçue par Michel-Ange. Mais ne t'arrête pas là. Tourne le dos à la place et avance doucement, jusqu'à la balustrade derrière le Palazzo Senatorio. C'est là.

Tu places tes mains sur la pierre tiède, usée par tant de regards avant toi. Sous tes doigts, tu sens les légères aspérités de l'ancienneté. Un silence relatif t'enveloppe, seulement brisé par le lointain bourdonnement de la ville en contrebas, comme une respiration lointaine. Et puis, tu entends peut-être le léger bruissement des feuilles des cyprès, ou le vol d'un oiseau au-dessus de toi. Devant toi, sans que tu aies besoin de tes yeux, tu ressens l'immensité de l'histoire. C'est le Forum Romain qui s'étend, vaste et silencieux. Tu perçois l'air sec, imprégné de l'odeur de la poussière millénaire et de la terre chaude. Chaque ruine, chaque colonne effritée, chaque arche lointaine semble te murmurer des histoires, te rappeler le poids des siècles. C'est une sensation de vertige et d'humilité qui te prend, le sentiment d'être un point minuscule dans un temps infini.

Pour capturer ce moment, le meilleur instant, sans hésitation, c'est au coucher du soleil, pendant l'heure dorée. La lumière se fait alors douce, chaude, et vient caresser les ruines du Forum, les illuminant d'une teinte ocre magique. C'est à ce moment-là que les ombres s'allongent, ajoutant une profondeur incroyable au paysage. L'ambiance y est aussi plus calme, plus contemplative, car la foule de la journée commence à se disperser. Tu auras plus d'espace pour t'imprégner de la grandeur du lieu sans la bousculade. C'est le moment idéal pour une photo qui te rappellera cette émotion forte.

Olya des ruelles

Salut ! Je viens de rentrer de Rome, et il faut absolument que je te parle du Capitole et des Musées Capitolins. C'était une expérience assez dingue, avec des hauts et quelques petits trucs à savoir.

L'arrivée sur la Place du Capitole : une immersion sensorielle

Imagine que tu montes cette rampe douce, la Cordonata, tes pieds sentent les larges pavés anciens. L'air est peut-être un peu plus frais ici qu'en bas, comme si la colline respirait. Au fur et à mesure que tu t'élèves, le bruit de la ville s'estompe un peu, remplacé par un murmure lointain. Et puis, d'un coup, tu es là, sur la place du Capitole, dessinée par Michel-Ange. Tes yeux se posent sur le sol, avec son motif étoilé qui semble te tirer vers le centre, là où trône la statue équestre de Marc Aurèle (enfin, une copie, l'original est bien au chaud à l'intérieur). Tu te sens tout petit face à l'immensité de l'histoire, mais aussi incroyablement centré, comme si tout autour de toi était en harmonie. C'est ça que j'ai adoré : cette sensation de grandeur apaisante, presque sacrée.

La vue inattendue sur le Forum Romain : un vertige temporel

Ce qui m'a vraiment surprise, c'est la vue sur le Forum Romain depuis l'arrière du Palais Sénatorial, ou même depuis la galerie du Tabularium à l'intérieur des musées. Tu te penches légèrement, et là, sous tes yeux, s'étend un océan de ruines. Le vent peut te caresser le visage, et tu peux presque sentir l'odeur de la terre sèche mêlée à celle des pierres millénaires chauffées par le soleil. Tu entends peut-être le cri d'une mouette lointaine, ou juste le silence respectueux des autres visiteurs. C'est un choc : tu passes de la perfection Renaissance de la place à la désolation majestueuse de l'Antiquité en quelques pas. C'est comme si tu pouvais toucher les siècles du bout des doigts, un véritable vertige temporel.

Les Musées Capitolins : une exploration intime sous terre

À l'intérieur des Musées Capitolins, l'ambiance change. L'air est plus frais, les sons étouffés, et une légère odeur de pierre ancienne flotte. Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est le passage souterrain qui relie les deux palais principaux. Tu marches dans ce tunnel frais, sous le niveau du sol, et tu sens l'humidité de la terre. C'est une sensation incroyable de traverser sous la place, comme si tu étais un explorateur. Et puis, tu te retrouves face à la Louve Capitoline, ou à la statue équestre originale de Marc Aurèle : tu peux sentir la masse de bronze, imaginer le travail des artisans. C'est une rencontre plus intime, plus brute avec l'histoire, loin de la foule et du bruit.

Quelques trucs à savoir pour ta visite

Si tu y vas, pense à prendre tes billets en ligne à l'avance, ça t'évitera une attente pas possible. J'ai vu pas mal de monde faire la queue, et c'est pas le plus agréable. Prévois au moins 2 bonnes heures, voire 3 si tu veux vraiment prendre ton temps et te perdre un peu. Les musées sont vastes et il y a beaucoup à voir. Le seul petit bémol, c'est que parfois, dans certaines salles clés, il y a un peu trop de monde, ce qui peut rendre l'expérience moins "intime" que ce que je t'ai décrit. Mais si tu joues des coudes gentiment, tu peux quand même profiter de chaque œuvre.

Voilà, j'espère que ça te donne une bonne idée !

Léa de la route

Imaginez que vous êtes là, au sommet de la colline, le vent léger de Rome caressant votre visage. Vous levez les yeux vers ces statues majestueuses, vous sentez la pierre ancienne sous vos doigts si vous la touchez, et vous entendez le doux murmure des touristes, comme une mélodie lointaine. Le Campidoglio, c'est une sensation de grandeur, une histoire qui vous enveloppe. Il faut que tout le monde puisse ressentir ça, sans obstacle, en vivant pleinement chaque instant.

Si vous avez besoin d'une aide à la mobilité pour explorer ces merveilles, la bonne nouvelle est que c'est tout à fait possible à Rome. Le plus simple, c'est souvent de commencer par les pharmacies italiennes, les "farmacie", ou les magasins spécialisés en matériel médical, appelés "sanitarie". Beaucoup proposent la location de fauteuils roulants ou de scooters de mobilité pour des durées variées. L'idéal est d'appeler à l'avance pour vérifier la disponibilité et réserver, surtout si vous avez des dates précises en tête.

Pour trouver ces services spécifiquement près du Campidoglio, n'hésitez pas à utiliser Google Maps en cherchant "noleggio sedia a rotelle Roma" (location fauteuil roulant Rome) ou "noleggio scooter mobilità Roma". Vous verrez apparaître des options dans les environs. Les magasins ne seront peut-être pas juste au pied de la colline, mais à quelques rues de là, accessibles en taxi ou via les transports en commun adaptés si vous le pouvez. Vérifiez toujours leurs horaires d'ouverture avant de vous y rendre, car ils peuvent varier.

Concernant le coût, attendez-vous à des tarifs journaliers ou hebdomadaires. Un fauteuil roulant manuel peut coûter entre 10 et 20 euros par jour, et un scooter de mobilité, plus cher, peut aller de 30 à 60 euros par jour, selon le modèle et la durée. Parfois, une caution est demandée. Le plus efficace pour demander de l'aide sur place est de vous adresser au personnel de votre hôtel, qui a souvent des contacts avec des fournisseurs locaux, ou aux points d'information touristique. Le personnel des Musées Capitolins peut aussi vous renseigner sur les services d'accessibilité internes.

Olya from the backstreets

Alors, tu te demandes ce qu'on *fait* vraiment là-haut, sur la colline du Capitole, à Rome ? Laisse-moi te guider, pas comme un guide, mais comme si on y était ensemble.

Imagine que tu commences à monter cette large rampe, la Cordonata, pas des marches, mais une pente douce et majestueuse. Tu sens la pierre ancienne sous tes pieds, elle est fraîche, solide. Le bruit de la ville s'estompe peu à peu derrière toi, remplacé par le souffle du vent léger et le son de tes propres pas. C'est une ascension douce, mais tu la sens dans tes jambes, une anticipation monte avec toi. Et puis, d'un coup, l'espace s'ouvre.

Tu te retrouves au cœur de la Piazza del Campidoglio, conçue par Michel-Ange. C'est immense. Tu respires à pleins poumons. Le sol est doux sous tes pieds, avec ses motifs géométriques qui t'invitent à te sentir au centre du monde. Tu perçois la grandeur des statues qui t'entourent, même sans les voir : leur présence massive, leur force tranquille. C'est un silence habité, un silence d'histoire. Tu sens l'air sur ton visage, te rappelant que tu es en plein ciel romain, au-dessus du tumulte.

Pour entrer dans les musées, tu pousses une lourde porte en bois. L'air change instantanément : il devient plus frais, plus dense, imprégné d'une odeur de pierre ancienne et de poussière silencieuse. Le son de tes pas résonne différemment, plus feutré. C'est une transition immédiate de l'immensité extérieure à une intimité monumentale. Pour y accéder, tu verras l'entrée principale du côté droit en arrivant sur la place, dans le Palais des Conservateurs. Les billets sont à prendre sur place ou en ligne, mais je te conseille d'arriver tôt le matin pour être tranquille.

À l'intérieur, tu déambules dans de vastes salles. Tu te retrouves devant des formes qui vibrent d'une énergie brute, comme si la pierre avait une âme. Tu peux presque sentir le grain de la roche sous tes doigts, la froideur du marbre poli. Puis, surprise, un passage souterrain ! Tu descends quelques marches, l'air se fait plus frais encore, presque humide. Tu te sens enveloppé par la terre, par des millénaires d'histoire, avant de remonter de l'autre côté, dans un autre palais, comme par magie. C'est une expérience sensorielle unique, une plongée dans le ventre de Rome. Compte bien deux à trois heures pour faire le tour sans te presser.

Et n'oublie pas de chercher la sortie qui mène à une petite terrasse : le vent y est souvent plus fort, et tu peux presque sentir le vide sous tes pieds en te penchant. C'est une vue imprenable sur le Forum Romain, tu perçois l'étendue immense de ces ruines, le silence profond qui y règne, contrastant avec le bourdonnement lointain de la ville. C'est un moment pour respirer, pour laisser l'histoire te submerger. Il y a aussi une cafétéria si tu as besoin d'une pause, avec des tables intérieures et extérieures.

Léa de la route

Tu arrives sur la place du Campidoglio, celle que Michel-Ange a dessinée, et tes pieds sentent le pavé légèrement incurvé, conçu pour les chevaux d'autrefois. Mais avant même que tes mains ne trouvent les rampes des escaliers qui mènent aux Musées, avant même que l'air ne se rafraîchisse un peu sous les arcades, tends l'oreille.

Tu entends ça ? Ce ne sont pas les pigeons. Ce sont les martinets. Leurs cris, stridents et joyeux, déchirent l'air. Imagine-les, invisibles, plongeant et remontant à des vitesses folles, comme des flèches sombres traçant des arabesques dans le ciel bleu intense. Leurs sifflements aigus rebondissent sur les façades massives des palais, sur les statues de marbre, sur l'ancien Capitole lui-même. C'est un son qui a traversé les siècles, le même que César ou Marc Aurèle ont pu entendre. Ça donne une pulsation vivante à ces pierres figées dans l'histoire, une respiration aérienne qui te relie à un passé immémorial, mais incroyablement présent. C'est Rome qui chante, pas dans les guides, mais dans l'écho de ses murs et le vol de ses habitants les plus libres.

Olya des ruelles.

Salut les amis voyageurs !

L'Ascension vers l'Histoire

Imagine : tu commences l'ascension, pas à pas, sur la rampe douce conçue par Michel-Ange. Le vent caresse ton visage, et tu sens l'air de Rome, un mélange de poussière ancienne et de vie moderne. Chaque pas te rapproche d'un spectacle. Tu entends le doux murmure de la ville qui s'éloigne, remplacé par le son de tes propres pas sur les pavés. En arrivant au sommet, tu respires l'immensité de la Piazza del Campidoglio qui s'ouvre devant toi, un chef-d'œuvre de symétrie. Tu ressens la grandeur, l'histoire qui t'enveloppe, une vibration presque palpable qui te traverse.

Tes Pieds, Tes Meilleurs Amis

Pour profiter pleinement de cette vue et de cette atmosphère, un petit conseil pratique : les pavés anciens du Campidoglio, c'est magnifique, mais ça peut être traitre. Ils sont souvent inégaux et deviennent très glissants s'il a plu ou s'il fait humide. Prévois des chaussures confortables, avec une bonne adhérence. Regarde où tu marches, surtout en descendant les marches. C'est tout bête, mais ça t'évitera une mauvaise surprise.

Voyage au Cœur des Siècles

Une fois à l'intérieur des Musées Capitolins, l'ambiance change. L'air est plus frais, et un silence respectueux remplace le brouhaha de la ville. Tu sens la fraîcheur du marbre antique sous tes doigts (virtuellement bien sûr !), tu perçois la puissance des statues qui te regardent, la sagesse des empereurs. Imagine la texture des toiles sous tes yeux, les détails des mosaïques, la sensation de te tenir là où tant d'histoires ont pris vie. Tu entends les chuchotements des autres visiteurs, le glissement des pas sur les sols polis, un écho doux de l'histoire.

Tes Affaires, Ta Priorité

Les musées et leurs abords sont des lieux très fréquentés, et malheureusement, les pickpockets y sont actifs. Pour visiter les Musées Capitolins l'esprit tranquille, garde toujours tes affaires importantes (portefeuille, téléphone) dans une poche intérieure zippée ou dans un sac porté devant toi, bien fermé. Évite de laisser ton sac à dos ouvert ou traîner derrière toi. Sois juste vigilant, surtout dans les zones très fréquentées, et ne te laisse pas distraire par des inconnus qui t'aborderaient sans raison.

Profite bien de cette immersion romaine !

Léa en vadrouille

Absolument ! Pour un amoureux des oiseaux, la colline du Capitole, même si elle est au cœur de Rome, offre une expérience étonnante. Imaginez le soleil du matin sur votre peau, doux et prometteur. Vous montez les marches, et le brouhaha de la ville commence à s'estomper, remplacé par une ambiance plus ouverte, plus aérienne. Ce n'est pas la forêt, non, mais c'est une bulle d'air au milieu de l'histoire, où la faune urbaine a ses habitudes. Vous ne verrez pas de rapaces majestueux à chaque coin de rue, mais l'interaction entre les oiseaux et ces monuments antiques est quelque chose de spécial, une bande sonore vivante à travers les siècles.

Vous entendrez surtout le chant persistant des moineaux, si caractéristiques de Rome, qui virevoltent sans cesse entre les statues et les corniches. Leurs petits cris joyeux sont partout. Écoutez bien aussi les roucoulements profonds des pigeons bisets, qui se posent avec une confiance tranquille sur les toits des musées ou sur le bras des statues. Mais le plus fascinant, surtout au printemps et en été, c'est le ballet incessant des martinets noirs. Leurs cris stridents et leurs vols acrobatiques sont un spectacle à part entière, ils fendent l'air juste au-dessus de votre tête, comme des flèches sombres. Parfois, si vous êtes attentif, vous pourrez même percevoir le cri plus grave d'un corbeau freux ou d'un choucas des tours.

Pour vraiment en profiter, visez le petit espace vert derrière le Palazzo dei Conservatori, côté Forum Romain. C'est moins fréquenté et offre des vues dégagées où les oiseaux aiment planer. Le matin, juste après l'ouverture des musées ou avant que les foules n'arrivent (vers 8h-9h), c'est le moment idéal. L'air est plus frais, les sons de la ville sont encore tamisés, et les oiseaux sont les plus actifs. Tenez-vous simplement là, respirez l'air, et laissez vos oreilles faire le reste. C'est une façon unique de connecter avec Rome, loin des guides.

Olya from the backstreets