Prague Castle (Prazský hrad) Tours and Tickets

Ah, le Château de Prague ! Ce n'est pas juste un ensemble de bâtiments, c'est une expérience qui se révèle pas à pas, ou plutôt, pavé après pavé.

Imagine que tu te tiens devant l'entrée principale du Château de Prague, sur la place Hradčany. Tu sens l'immense espace qui s'ouvre devant toi. Le sol sous tes pieds est un vaste tapis de pavés, larges et plutôt plats, mais avec cette légère irrégularité que seule la pierre ancienne possède. Tu perçois l'écho de tes pas qui se mêle au murmure des voix autour de toi. Il y a une sensation de grandeur ici, une ouverture qui invite à avancer. Tu franchis une arche imposante. Le passage est large, tu n'as pas à te soucier de te cogner. Soudain, tu es dans la Première Cour. C'est un espace immense, où le vent peut s'engouffrer. Tu entends peut-être le claquement des drapeaux. Le chemin est toujours ce même pavé, te guidant naturellement vers une autre arche, plus loin, qui te promet d'autres découvertes.

En avançant, tu sens les pavés changer légèrement sous tes pieds. Ils sont peut-être un peu plus serrés, un peu plus anciens. Tu passes sous une autre arche, et là, l'espace se resserre un peu avant de s'ouvrir sur la Deuxième Cour. C'est ici que tu commences à percevoir la masse incroyable de la Cathédrale Saint-Guy, même si son entrée principale n'est pas encore directement devant toi. Tu sens sa présence imposante, l'air semble plus lourd, chargé d'histoire. Le chemin te mène ensuite naturellement vers la Troisième Cour, le cœur battant du château. Ici, les pavés sont souvent plus polis par des siècles de pas, presque glissants par endroits. Tu es au pied de la cathédrale, et tu sens l'immensité de ses murs qui s'élèvent. Tes pas résonnent d'une manière différente ici, comme si le son était absorbé par la pierre ancienne. Le parcours est clair, tu es guidé par les façades des bâtiments qui t'entourent, te poussant toujours plus loin, toujours plus haut.

Pour ressentir un contraste saisissant, imagine-toi t'engager dans la Ruelle d'Or. Les pavés y sont minuscules, inégaux, et le chemin se rétrécit brusquement. Tu sens les murs des petites maisons se rapprocher, presque te frôler. L'air y est plus confiné, les sons des pas sont étouffés, et tu perçois une sensation d'intimité, presque de secret. C'est comme un passage dérobé, loin de la grandeur des cours. Ensuite, tu pourrais te diriger vers la Basilique Saint-Georges. Le chemin est encore pavé, mais l'ambiance change. Le son des pas est plus doux, la foule moins dense. Tu sens une atmosphère plus sereine, plus ancienne, comme si le temps s'était ralenti. Et si tu cherches un peu de verdure, les jardins du sud t'offrent des allées lisses, en terre battue ou en gravier fin. Tu sens la douceur du sol sous tes pieds, le parfum des fleurs et de l'herbe fraîche, et tu entends le chant des oiseaux. C'est une bouffée d'air pur, une échappée hors des murs de pierre.

Olya from the backstreets

Oubliez l'été bruyant et les foules de juin. Pour moi, le Château de Prague révèle son âme véritable à l'aube, fin octobre ou début novembre. C'est à ce moment-là qu'il vous parle, sans filtre.

Imaginez l'air. Il est froid, oui, mais d'une fraîcheur qui pique les narines et les nettoie, une fraîcheur qui vous réveille et vous connecte au lieu. Vous sentez une odeur de terre humide, presque minérale, mêlée à une très légère fumée de bois qui monte des cheminées de la Vieille Ville en contrebas. C'est l'odeur du temps ancien, de la pierre froide et du mystère.

Vous entendez. Pas le brouhaha incessant des groupes de touristes, mais le grincement lointain d'une girouette sur une tour, le chant cristallin des corbeaux qui planent au-dessus de la Cathédrale Saint-Guy, et le silence. Un silence profond, seulement brisé par vos propres pas sur les pavés inégaux, qui résonnent et racontent des histoires.

Vos doigts, même gantés, sentent la rugosité des murs centenaires si vous les effleurez. L'humidité de l'air se pose doucement sur votre visage, comme une caresse froide. Le vent, parfois, s'engouffre dans les passages, vous enveloppant, vous rappelant l'immensité du lieu. Vous sentez le poids de l'histoire, mais aussi une paix incroyable.

La foule ? Elle est presque absente. Les grands groupes de touristes ne sont pas encore là ou sont déjà partis. Vous croisez quelques locaux qui promènent leur chien, des photographes patients, quelques âmes curieuses comme vous. Le château ne vous est pas volé, il se donne à vous, entier, sans bousculade.

Le temps change l'ambiance, c'est vrai. Un matin clair, l'air est vif, et le château se dresse, majestueux, les contours nets sous un ciel pâle. Mais si le brouillard s'invite, même légèrement, c'est magique. Les tours émergent de la brume, fantomatiques, et vous avez l'impression d'être seul au monde, perdu dans une légende.

Conseil d'amie : Arrivez juste après l'ouverture, vers 9h, ou même avant si vous voulez juste vous balader dans les cours extérieures qui sont parfois accessibles plus tôt. Chaussez des chaussures confortables, car les pavés sont impitoyables. Et habillez-vous en couches : il fait plus froid en haut qu'en bas, et l'humidité rend le froid mordant. N'oubliez pas un bon thermos de thé chaud ou de café. Il n'y a rien de mieux que de le siroter en admirant la vue sur la ville qui s'éveille, les toits rouges et les ponts qui se dessinent sous la brume.

Olya des ruelles

Imaginez la scène. Vous montez, pas à pas, et la pente s'adoucit. L'air frais vous caresse le visage, portant avec lui une légère odeur de pierre ancienne et d'un vert apaisant. Soudain, le sol sous vos pieds change, il devient plus lisse, plus régulier. Vous entendez le murmure des conversations, le cliquetis lointain d'une horloge. Le vent siffle doucement entre les tours. C'est là. Le Château de Prague. Il ne s'agit pas juste d'un bâtiment, mais d'une présence, massive, silencieuse, qui respire des siècles d'histoires. Vous sentez cette énergie, ce poids des temps passés, qui vous enveloppe dès que vous franchissez les portes.

Un conseil d'ami pour commencer : les billets. Achetez-les en ligne si vous le pouvez pour gagner du temps. Sinon, préparez-vous à une petite attente. Il y a plusieurs circuits, le plus simple est le Circuit B qui couvre les essentiels : la Cathédrale Saint-Guy, l'Ancien Palais Royal, la Ruelle d'Or et la Basilique Saint-Georges. C'est le meilleur rapport qualité-prix pour une première fois. Prévoyez de bonnes chaussures, ça monte et ça descend, et les pavés sont là pour vous le rappeler.

J'ai rencontré une fois une vieille dame, assise sur un banc près de la Cathédrale Saint-Guy. Elle m'a raconté que quand elle était petite, sa grand-mère lui disait toujours : "Le Château, c'est le cœur qui bat de notre pays. Tant qu'on l'entend battre, même de loin, on sait qu'on est chez nous." Pour elle, et pour beaucoup de Praguois, le Château n'est pas juste un monument, c'est le repère, l'ancre. C'est le son des cloches qui sonnent à travers la ville, un son qui vous enveloppe et vous dit que vous êtes bien à Prague.

Une fois à l'intérieur de la Cathédrale Saint-Guy, le silence est immense, presque palpable. Le sol est froid sous vos pieds, un contraste saisissant avec la chaleur de la foule à l'extérieur. Le son de vos propres pas résonne, un écho lointain. Vous sentez l'air plus lourd, imprégné d'une odeur de pierre et d'encens. Tendez la main, vous sentirez peut-être la texture froide des murs, l'humidité qui s'y est déposée au fil des siècles. C'est une sensation d'humilité qui vous saisit face à tant de grandeur.

Pour éviter la foule, venez tôt le matin, juste à l'ouverture. Les contrôles de sécurité sont inévitables, comme à l'aéroport, alors préparez-vous à vider vos poches. Il y a des fontaines d'eau un peu partout, mais une petite bouteille réutilisable est toujours une bonne idée. Et si vous avez un peu de temps, attendez la relève de la garde à midi sur la première cour. C'est un spectacle rythmé, vous entendrez les pas cadencés, les ordres clamés. Ça donne une autre perspective sur l'endroit, une sensation de la vie qui continue de s'y dérouler.

À bientôt sur la route,

Olya from the backstreets

*Imagine que tu marches sur les anciens chemins de pierre, le gravier crissant doucement sous tes pas. L'air, vif et pur, porte une légère odeur de vieille pierre chauffée par le soleil, mêlée à la fraîcheur de la verdure lointaine. Tu entends la ville murmurer en contrebas, un doux bourdonnement ponctué par le tintement occasionnel d'une cloche d'église lointaine qui monte de Malá Strana. En atteignant le bord des jardins en terrasses, tu sens une douce brise caresser ton visage, portant avec elle le subtil parfum des roses en fleurs si c'est le printemps, ou l'odeur terreuse de l'humidité en automne.*

*Tu t'avances vers la balustrade, ta main effleurant la texture fraîche et rugueuse de la pierre baroque. En dessous de toi, Prague se déploie comme une vaste tapisserie vivante. Tu peux presque sentir le courant doux de la Vltava serpenter à travers le cœur de la ville, reflétant le ciel. Tes yeux suivent l'océan infini de toits en terre cuite, chacun témoin silencieux de siècles d'histoires. Le soleil, si c'est la fin de l'après-midi, peint tout en nuances d'or chaud et d'orange doux, faisant briller les flèches et les dômes. Tu ressens un profond sentiment de paix mêlé d'admiration, connecté à une histoire qui s'étend bien au-delà de ta portée.*

Pour cette photo iconique, dirige-toi vers les Jardins du Sud (Jardins du Sud) du Château de Prague. Plus précisément, trouve un des points de vue le long des remparts, juste en dessous des bâtiments principaux du château. Tu auras une vue panoramique incroyable sur Malá Strana, le Pont Charles, et la Vieille Ville au-delà, avec la Vltava qui serpente à travers tout ça.

Le meilleur moment absolu pour la lumière et l'ambiance est sans aucun doute la fin de l'après-midi, environ une à deux heures avant le coucher du soleil. C'est là que la célèbre "heure dorée" inonde toute la ville de tons chauds et doux, faisant ressortir les toits rouges et scintiller la rivière. C'est parfait pour capturer cette lueur magique et romantique. En plus, la foule commence à se disperser un peu par rapport à la mi-journée. Si tu es matinal, le lever du soleil offre aussi une belle lumière douce et une tranquillité incroyable, mais la vue au coucher du soleil à l'heure dorée est iconique pour une raison.

Olya des ruelles

Salut ! Tu sais quoi ? Je viens de rentrer de Prague, et il faut absolument que je te raconte mon expérience au Château de Prague. C'était une sacrée aventure !

Alors, ce que j'ai adoré, c'est l'ambiance qui se dégage de la Cathédrale Saint-Guy. Imagine le moment où tu franchis le seuil : un frisson te parcourt l'échine, l'air devient plus frais, plus lourd. Tu entends tes propres pas résonner sur la pierre ancienne, un silence presque religieux, seulement brisé par le murmure lointain des autres visiteurs. Tu sens cette immensité autour de toi, la hauteur des voûtes qui semble t'aspirer vers le haut. Même sans voir les vitraux, tu perçois l'énergie des couleurs qui baignent l'espace, la lumière qui danse sur le sol, une présence presque palpable. C'est une sensation de grandeur et d'humilité à la fois.

Par contre, un truc qui m'a un peu refroidie, c'est la foule. Sérieusement, si tu y vas à l'heure de pointe, tu te retrouves dans une marée humaine. On se bouscule un peu pour avancer, le bruit des conversations monte en bourdonnement incessant, et ça casse un peu la magie. Mon conseil d'amie : lève-toi tôt, genre, vraiment tôt. Arrive juste à l'ouverture. Tu pourras sentir la pierre encore fraîche du matin, entendre les premiers sons de la ville qui s'éveille et profiter d'un calme bien plus apaisant. Ça vaut le coup de mettre le réveil !

Et puis, un truc qui m'a vraiment bluffée, c'est la Ruelle d'Or. Je m'attendais à un truc super touristique et un peu vide, mais j'ai été surprise par l'ambiance intime qui y règne. C'est tout petit, tu dois te pencher pour passer certaines portes. Tu touches les murs anciens avec tes mains, tu sens la patine des siècles sous tes doigts. Ça sent un peu le bois vieux et la poussière d'histoire, comme si les siècles s'étaient déposés là. C'est presque comme si tu pouvais entendre les échos des artisans et des habitants d'autrefois, un murmure discret qui te raconte des histoires. C'est un petit cocon hors du temps, inattendu.

Voilà pour mes premières impressions !

Olya des chemins de traverse

Imagine... tu pousses ces portes massives, ornées, du Château de Prague. Non pas juste les voir, mais *sentir* le fer froid et ancien sous tes doigts, un murmure de siècles d'histoire. Tu entres, et instantanément, le monde change. L'air ici est différent ; il vibre d'une dignité tranquille, un mélange d'air pur et frais de la Vltava en contrebas et de la légère odeur terreuse de la vieille pierre. Tu entends le doux frottement des pas sur les pavés usés, un murmure de voix venant des quatre coins du monde, et peut-être, si le vent est juste, le lointain tintement d'une cloche de la Cathédrale Saint-Guy, t'attirant plus profondément dans son étreinte. Ce n'est pas seulement un endroit que tu vois, c'est un endroit que tu ressens avec chaque fibre de ton être, de la grandeur qui se dresse au-dessus de toi aux échos silencieux sous tes pieds.

Une fois à l'intérieur, sache que le Château de Prague est un immense complexe. Tu vas rencontrer des pavés – oui, ces belles pierres anciennes qui donnent tant de charme, mais qui peuvent rendre la propulsion un peu plus sportive. Heureusement, beaucoup d'endroits clés ont des rampes ou des chemins plus lisses pour faciliter l'accès, mais prépare-toi à quelques sections plus rugueuses, surtout autour des cours extérieures. Les gardes et le personnel sont généralement très serviables si tu as besoin d'une indication ou d'un coup de main.

Alors, pour la location d'un fauteuil roulant ou d'un scooter de mobilité *près* du Château de Prague, voici le topo direct : le Château lui-même n'offre pas ce service. Il n'y a pas de comptoir de location juste à côté des portes. La meilleure approche est d'organiser ta location *avant* d'arriver au château. Tu peux chercher des entreprises spécialisées à Prague qui proposent la location de matériel médical ou de mobilité. Fais une recherche en ligne avec des termes comme "pronájem invalidního vozíku Praha" (location fauteuil roulant Prague) ou "pronájem skútr mobility Praha" (location scooter mobilité Prague).

Beaucoup de ces entreprises proposent la livraison directement à ton hôtel ou à un point de rendez-vous dans la ville, ce qui est super pratique. Il est essentiel de réserver à l'avance, surtout si tu as besoin d'un scooter, car la disponibilité peut varier. Pour le coût, attends-toi à un tarif journalier (souvent entre 200 et 500 CZK par jour pour un fauteuil roulant, un peu plus pour un scooter) et souvent une caution remboursable. Si tu es déjà sur place et que tu as besoin d'aide pour trouver un loueur, n'hésite pas à demander à la réception de ton hôtel ou au personnel d'un office de tourisme : ils ont souvent des listes de contacts fiables.

Olya from the backstreets

Alors, tu veux savoir ce que ça fait de visiter le Château de Prague ? Ce n'est pas juste un lieu, c'est une succession de sensations.

Imagine. Tu commences ta montée, peut-être depuis Malá Strana. Tu sens les pavés inégaux sous tes pieds, une légère pente qui te fait anticiper. Le son des voitures s'éloigne, remplacé par le murmure des conversations et le crissement des chaussures sur la pierre. L'air est un peu plus frais ici, à mesure que tu t'élèves. Tu passes la grande porte et d'un coup, l'espace s'ouvre. Pour y arriver sans trop de foule, prends le tram 22 jusqu'à la station Pražský hrad ; tu seras près de l'entrée ouest et tu éviteras une partie de la montée.

Une fois passé les gardes, tu te retrouves face à quelque chose d'immense. Tu pousses une lourde porte et l'air change, il devient plus frais, plus lourd, empreint d'une odeur de vieille pierre et d'encens à peine perceptible. Le son de tes pas résonne, amplifié par les voûtes qui s'étirent si haut que tu dois pencher la tête en arrière pour en voir la fin. La lumière filtre à travers des verrières gigantesques, projetant des taches colorées sur le sol et les murs, comme des vitraux vivants. Tu sens la fraîcheur de l'air sur ta peau. Pour profiter de cette immensité sans être bousculé, arrive juste à l'ouverture, vers 9h.

Ensuite, tu te faufiles dans un tout autre monde : la Ruelle d'Or. Ici, l'espace se resserre. Tu sens les murs presque te frôler des deux côtés, et le plafond est si bas que tu te sens grand. L'odeur est celle du bois ancien, un peu poussiéreux, comme dans une vieille maison de poupée. Tu entends les rires étouffés, les voix chuchotées. C'est comme marcher dans un livre d'histoire où chaque petite porte mène à un secret. Ces petites maisons sont pleines de détails uniques, mais attention, l'endroit est très étroit et se remplit vite. Si tu es claustrophobe, prévois une visite rapide.

Après cette intimité, tu accèdes à un espace d'une toute autre ampleur, comme la Salle Vladislav du Vieux Palais Royal. L'air y est vaste, tu sens la liberté de l'espace autour de toi après l'étroitesse de la ruelle. La lumière du jour inonde la pièce par de grandes fenêtres, mais l'ambiance reste empreinte d'une solennité tranquille. Le silence est grand, ou tout au plus un murmure feutré, et tu peux presque entendre l'écho des siècles passés. C'est un endroit pour respirer et imaginer les couronnements et les joutes qui s'y déroulaient. Prends le temps de lever les yeux pour admirer la voûte complexe, c'est impressionnant.

Finalement, tu sors et tu te retrouves dans les jardins. Le vent souffle doucement sur ton visage, l'odeur de la terre et des fleurs t'enveloppe. Tu entends le chant des oiseaux et, au loin, le son de la ville qui s'étend sous tes yeux. Tu peux poser tes mains sur la pierre chaude des balustrades et sentir la texture des feuilles dans les parterres. La vue est imprenable, tu peux sentir l'étendue de Prague et l'Elbe qui serpente. C'est l'endroit parfait pour s'asseoir un instant, se reposer et absorber l'ensemble de l'expérience. Les points de vue depuis les jardins sud sont parmi les meilleurs de la ville pour une photo panoramique, surtout au coucher du soleil.

Pour les billets, tu as plusieurs circuits. Le circuit B est le plus populaire et couvre les essentiels comme la cathédrale, la Ruelle d'Or et l'Ancien Palais. Achète-les en ligne ou à l'entrée, mais prévois d'y passer au moins 3-4 heures pour tout voir sans te presser.

Anna des ruelles

Imaginez que vous vous éloignez un instant de la foule, là, au Château de Prague. Vous avez marché le long des murs imposants de la cathédrale, le brouhaha des visiteurs vous enveloppant. Mais là, vous bifurquez dans une petite cour latérale, une de celles qu'on ne remarque pas sur les cartes.

Vous sentez immédiatement le changement. L'air y est plus frais, plus dense. Fermez les yeux un instant. Le son des pas et des voix se transforme en un murmure lointain, presque une rumeur d'une autre époque. Et puis, vous l'entendez. Un son si subtil qu'il est facile de le manquer : le lent, régulier *drip-drip-drip* d'une minuscule source d'eau qui s'échappe d'une fissure dans un vieux mur de pierre. Ce n'est pas une fontaine majestueuse, juste une goutte, puis une autre, tombant dans une flaque à peine visible.

Approchez-vous. Posez votre main sur la pierre. Elle est froide, rugueuse sous vos doigts, mais vous sentez aussi une humidité profonde, une sorte de respiration de la terre. Et avec elle, une odeur. Pas une odeur forte, non. Plutôt le parfum ténu du temps : de la mousse humide, de la terre fraîche et d'une pierre millénaire qui a vu passer des siècles. C'est le cœur battant du château, un secret murmuré par l'eau et la pierre, qui vous rappelle que bien avant les rois et les touristes, cet endroit était juste... là.

Olya from the backstreets.

Imagine que tu montes la pente douce vers le Château de Prague, le vent léger caressant ton visage. Tu entends le murmure des conversations se mêler au lointain tintement des cloches. Tes pieds foulent des pavés lisses, usés par des siècles de pas, et tu sens parfois une légère inclinaison sous tes semelles, une pierre un peu plus haute que les autres. C'est l'histoire sous tes pieds, une texture vivante qui te parle du temps passé.

Bon, petit conseil pratique : ces pavés, aussi magnifiques soient-ils, peuvent jouer des tours. Surtout s'il pleut ou s'il a neigé récemment, ils deviennent incroyablement glissants. Marche doucement, et sens bien le terrain sous tes pieds. Il y a des zones où les dalles sont inégales, certaines remontent un peu, d'autres s'affaissent. Regarde où tu poses les pieds, ou mieux, si tu ne peux pas voir, concentre-toi sur les sensations de tes semelles. Des chaussures confortables avec une bonne adhérence, c'est vraiment la clé pour éviter les petites surprises et profiter de chaque pas.

Autre chose à savoir pour que ta visite reste zen : autour du château, tu pourrais croiser des personnes qui proposent des "cartes gratuites" ou te demandent de signer des pétitions. C'est souvent une ruse pour te distraire et te demander de l'argent après, ou même pire, pour que tu ne fasses pas attention à tes affaires. Le mieux, c'est de décliner poliment mais fermement, juste un "non, merci" en continuant ton chemin. Garde ton téléphone et ton portefeuille bien rangés et près de toi, comme tu le ferais dans n'importe quel endroit très fréquenté. La prudence est ta meilleure alliée.

Léa de l'aventure

Oui, absolument ! Pour les amoureux des oiseaux, le Château de Prague (Pražský hrad) n'est pas juste un monument historique, c'est un véritable havre de paix où la nature murmure à travers les pierres. Prépare tes sens, car c'est une expérience à vivre pleinement.

Pour les oiseaux, ouvre grand tes oreilles (et tes yeux !)

Imagine-toi debout sur les remparts, le vent léger sur ton visage. Tu ne vois peut-être pas la ville s'étendre en contrebas, mais tu entends. Le chant des oiseaux est omniprésent. Écoute bien : tu reconnaîtras sans doute le gazouillis familier des moineaux dans les cours, toujours affairés. Mais lève la tête, ou plutôt, dirige ton ouïe vers le ciel au-dessus de la Cathédrale Saint-Guy. Le cri perçant d'un faucon crécerelle qui plane sur les courants ascendants est distinctif, puissant. Dans les jardins, surtout au printemps, le chant mélodieux et flûté des merles résonne. Tu pourrais aussi entendre le vol rapide et les cris stridents des martinets noirs qui chassent les insectes autour des tours, surtout en été. C'est une symphonie urbaine, mais avec une touche de nature sauvage.

Trouver ton coin de silence

Pour vraiment te connecter à la faune ailée, il te faut un peu de tranquillité. Oublie les cours principales bondées. Dirige-toi vers les Jardins Royaux (Královská zahrada). Tu marches sur le gravier, le son feutré sous tes pieds. L'air y est plus frais, et les bruits de la foule s'estompent. Trouve un banc près de la fontaine de la Renaissance ou sous les grands arbres. Ici, le murmure des feuilles devient clair, et tu peux distinguer le chant plus discret des mésanges charbonnières ou des mésanges bleues qui virevoltent dans les feuillages. Un autre endroit secret, ce sont les Jardins Sud (Jižní zahrady), souvent moins fréquentés. Appuie-toi contre un vieux mur de pierre, sens la chaleur du soleil sur tes mains, et laisse-toi envelopper par les sons plus ouverts, le vent qui porte les appels lointains des oiseaux. C'est là que tu sens la vie autour de toi.

Le meilleur moment pour l'immersion

Le secret pour les oiseaux, c'est la patience et le bon timing. Arrive dès l'ouverture du château, ou même un peu avant si tu peux accéder aux jardins extérieurs comme les Jardins Sud. L'air est frais et vif, le château commence tout juste à s'éveiller. C'est le moment où les oiseaux sont les plus actifs, cherchant leur nourriture et chantant avant que la foule humaine ne prenne le dessus. Le printemps (avril à juin) est absolument idéal : les jardins sont en pleine floraison, les oiseaux migrateurs sont de retour et nichent, et le volume des chants est incroyable. Évite le milieu de journée, surtout en été. La chaleur rend les oiseaux moins actifs, et le nombre de visiteurs peut noyer les sons naturels. Même en hiver, avec un peu de chance et de patience, tu pourrais apercevoir des geais des chênes ou même un pic dans les zones boisées et calmes des jardins.

Clara du chemin