Imaginez que vous arrivez sur la côte ouest d'Ibiza, là où la terre se jette dans la mer avec une force incroyable. Devant vous, majestueux et mystérieux, se dresse Es Vedranell, la petite sœur d'Es Vedrà. C'est plus qu'une vue, c'est une présence. Vous sentez l'air salé, chargé de l'odeur des pins qui s'accrochent aux falaises. Le vent, lui, murmure des histoires anciennes à vos oreilles, et le son des vagues qui se brisent en contrebas est une mélodie constante, profonde, qui résonne en vous. C'est un endroit où le temps semble ralentir, où chaque respiration est plus pleine, plus consciente. Vous êtes là, face à l'immensité.

Et c'est précisément là que l'aventure commence. Vous ne marchez pas sur une promenade aménagée, mais sur des sentiers qui serpentent, parfois à peine visibles, tracés par le passage des années et des pieds. Imaginez la terre battue sous vos pieds, par endroits lisse et sèche, ailleurs parsemée de petites pierres roulantes qui vous invitent à ralentir, à être attentif. Ces chemins ne sont pas droits ; ils épousent les contours de la falaise, vous guidant tantôt à travers des bosquets de genévriers odorants, tantôt au bord du vide, vous offrant des aperçus vertigineux sur les criques en contrebas. Vous sentez le soleil sur votre peau, le vent qui joue dans vos cheveux, et l'odeur chaude du maquis. Chaque virage est une promesse, un nouveau panorama qui se dévoile.

Concernant ces chemins, attendez-vous à ce qu'ils soient principalement des pistes de terre et de roche naturelle. Oubliez les pavés, vous n'en trouverez pas ici. Ils sont rarement lisses sur de longues distances ; la plupart du temps, ils sont rocailleux, avec des sections plus étroites où il faut parfois faire attention à ses appuis. Il y a des montées et des descentes, parfois assez raides. Des chaussures de marche robustes ou de bonnes baskets sont indispensables. Les sandales ne feront pas l'affaire. Il n'y a pas de balisage officiel partout, donc un bon sens de l'orientation ou une carte hors ligne est utile pour explorer les criques moins connues.

Ces chemins vous mènent à des merveilles cachées. Vous marchez, et puis, soudain, le chemin s'ouvre. Vous entendez le son de l'eau claire clapotant doucement sur les galets. C'est une crique, souvent petite, intime, avec une eau si transparente que vous pouvez distinguer chaque pierre au fond. Imaginez plonger vos mains dans cette eau fraîche, sentir sa douceur, sa pureté. Le soleil y danse, projetant des reflets scintillants sur les parois rocheuses. L'air y est plus calme, plus doux, empli de l'odeur du sel et de la chaleur des roches. C'est un sentiment de découverte, d'avoir trouvé un secret bien gardé, loin de l'agitation.

Pour y accéder, la plupart des points de départ se trouvent le long de la côte ouest, souvent près de Cala d'Hort ou d'autres criques voisines. Le stationnement peut être limité, surtout en haute saison ; arrivez tôt le matin ou en fin d'après-midi. La zone n'est pas adaptée aux poussettes ou aux personnes à mobilité réduite en raison du terrain accidenté. Pour le coucher du soleil, c'est magique, mais prévoyez une lampe frontale pour le retour car les chemins ne sont pas éclairés. Emportez de l'eau, car il n'y a pas de points de ravitaillement sur les sentiers.

Olya from the backstreets

Ah, Es Vedranell et les Inlets de l'Ouest à Ibiza… un lieu qui ne se décrit pas seulement, il se ressent dans chaque fibre de votre être. Si vous me demandez quand cet endroit révèle sa plus belle âme, je vous dirais sans hésiter la fin du printemps, disons fin mai ou début juin. Imaginez. Le soleil n'est pas encore écrasant, il est juste une caresse chaude sur la peau après une baignade rafraîchissante. L'air est doux, il sent ce mélange unique de pin chauffé par le soleil et de brise marine salée, un parfum enivrant qui vous remplit les poumons. Vous entendez le clapotis lointain des vagues contre les rochers, un murmure constant qui berce l'âme et vous invite à la méditation. C'est un moment où la nature respire profondément, et vous avec elle. La lumière du matin y est magique, dorée, elle enveloppe Es Vedranell d'une aura presque mystique. Vous sentez la roche sous vos pieds, chaude et légèrement rugueuse, et le vent léger qui joue avec vos cheveux, vous invitant à vous ancrer dans l'instant présent.

À cette période privilégiée, la foule est encore diffuse, presque respectueuse. Vous ne vous sentez jamais envahi, jamais pressé. Il y a quelques couples qui cherchent la tranquillité, des randonneurs curieux qui sillonnent les sentiers avec un appareil photo, et parfois des photographes patients qui attendent la lumière parfaite. Ce n'est pas le bruissement incessant des foules estivales, ni les cris des enfants jouant sur le sable. C'est plus une collection d'âmes en quête de sérénité, chacun respectant l'espace de l'autre, partageant tacitement la beauté du lieu. En juillet-août, l'énergie change radicalement ; les criques sont plus animées, les bateaux plus nombreux, et l'ambiance, bien que festive, perd un peu de cette intimité profonde que l'on ressent au printemps.

La météo, ici, est une véritable chorégraphie pour l'âme. Par grand soleil, l'eau scintille d'un bleu irréel, presque électrique, et le monde semble s'ouvrir, invitant à l'exploration et à la plongée. Vous sentez cette chaleur vibrer dans l'air, une énergie pure qui vous pousse à l'action. Mais si un jour les nuages s'invitent, ou si le vent se lève, l'ambiance se transforme du tout au tout. Es Vedranell prend alors une allure plus dramatique, presque mystique. Le bruit du vent devient un chant puissant, et la mer, loin d'être une surface lisse et accueillante, révèle sa force brute. Vous sentez l'humidité dans l'air, une fraîcheur qui rend la roche plus vive, les couleurs plus intenses. C'est une beauté plus sauvage, plus introspective, qui invite à la contemplation plutôt qu'à l'action. Chaque humeur du ciel révèle une facette différente de ce lieu magique, vous offrant une expérience unique à chaque visite.

Léo de l'aventure

Imagine. Le soleil chaud caresse votre visage, pas écrasant, juste une douce étreinte. Vous respirez profondément, et l'air vous remplit d'une odeur salée, mélangée à quelque chose d'indomptable, de minéral. Autour de vous, le silence n'est jamais total ici ; il y a toujours ce murmure lointain de la mer qui se brise sur les rochers, une respiration lente et profonde de la terre elle-même. Et puis, il est là. Vous le sentez avant même de le "voir" avec vos autres sens : une présence massive, imposante, qui semble aspirer toute l'énergie autour d'elle. C'est Es Vedranell, et sa silhouette sombre découpe l'horizon, une ancre mystique dans le bleu infini.

Vous marchez doucement, le gravier sous vos pieds crisse à chaque pas, une mélodie simple qui vous connecte au sol. Le vent, parfois, se lève, et il apporte avec lui le parfum frais des pins qui s'accrochent aux falaises, et la sensation d'une liberté absolue. Si vous tendez la main, vous pourriez presque toucher l'immensité de la mer qui s'étend devant vous, une surface lisse et fraîche, parfois ridée par une brise légère. Le son des vagues devient plus clair, plus proche, un rythme hypnotique qui invite au lâcher-prise. C'est un endroit où le temps ralentit, où chaque sens est en éveil, où l'on ressent la puissance brute de la nature.

Ma grand-mère, qui a passé toute sa vie ici, racontait souvent qu'Es Vedranell n'était pas juste un rocher, mais le cœur battant d'Ibiza, un aimant pour les âmes perdues et un bouclier contre les tempêtes. Elle disait que quand les pêcheurs revenaient épuisés et désorientés par la brume, il suffisait de penser à Es Vedranell pour sentir une force les guider. Elle croyait que ses pentes abritaient des secrets anciens et qu'il fallait toujours lui parler avant de prendre la mer, juste un petit murmure pour lui demander sa protection. Pour elle, et pour beaucoup d'anciens, ce n'est pas juste une vue, c'est un gardien.

Pour y aller, le plus simple est de louer une voiture ou un scooter. Il y a un chemin qui mène au point de vue principal, près de Cala d'Hort. Les chaussures de marche sont indispensables si tu veux explorer les environs, car le terrain est inégal. Le meilleur moment, sans surprise, c'est le coucher du soleil. Arrive un peu avant pour avoir le temps de t'installer et de trouver un bon spot. Apporte de l'eau, il n'y a pas de commerces sur place.

Si tu veux rester dans le coin après le coucher du soleil, tu peux trouver quelques restaurants de fruits de mer à Cala d'Hort. Ils sont souvent bondés en haute saison, donc pense à réserver. Pour une expérience plus locale et moins chère, prévois un pique-nique et profite du spectacle. Et surtout, emporte tous tes déchets. Cet endroit est magique, et on veut qu'il le reste pour tout le monde.

Léa de la route

Si tu cherches un endroit à Ibiza qui te prend aux tripes, où le temps s'arrête et où l'âme se dilate, alors suis-moi vers Es Vedranell et ses criques de l'ouest. Imagine : tu marches sur un sentier de terre rouge, réchauffée par le soleil. Sous tes pieds, la terre est sèche, parfois quelques graviers roulent. L'air vibre d'une chaleur douce, et un parfum mélangé de pin, de romarin écrasé par le vent et cette odeur salée, profonde, qui vient de la mer lointaine, t'enveloppe. Tu entends le vent te siffler aux oreilles, emportant parfois le murmure lointain des vagues qui se brisent en contrebas, comme une respiration géante. Peut-être le chant strident et incessant des cigales, une bande-son parfaite pour l'été méditerranéen. Puis, soudain, l'espace s'ouvre. Tu sens l'immensité devant toi. Le soleil caresse ta peau, chaud et enveloppant. Imagine cette brise marine, légère et rafraîchissante, qui monte des falaises et te fait frissonner juste un instant. C'est là, sur ce promontoire rocheux, que tout prend sens. Tu ne vois rien d'autre que l'horizon infini, le bleu profond de la mer et ces silhouettes puissantes qui se dressent devant toi : Es Vedrà, majestueuse, et juste à côté, Es Vedranell, sa petite sœur plus discrète mais tout aussi énigmatique. Tu peux t'asseoir sur un rocher, sentir sa rugosité sous tes mains, et juste écouter le silence habité du lieu. C'est l'endroit où tu respires le plus profondément.

Pour t'y rendre, l'endroit le plus facile à viser est le mirador de Cala d'Hort. C'est le point de vue le plus connu et le plus accessible pour embrasser Es Vedrà et Es Vedranell d'un seul coup d'œil. Tu y arrives généralement en voiture ou en scooter. La route serpente un peu, mais c'est bien indiqué. Il y a un parking, souvent plein en pleine saison, donc vise la fin d'après-midi ou le début de soirée pour plus de chance. Une fois garé, c'est une petite marche facile sur un chemin de terre aménagé, quelques minutes à peine, jusqu'à l'aplomb des falaises. Autour de toi, ce sont des pins parasols, une végétation méditerranéenne un peu sèche mais robuste. En contrebas, tu devines la plage de Cala d'Hort, une petite crique où l'eau est incroyablement claire. Le chemin est stable, pas de grosses difficultés, mais prévois de bonnes chaussures si tu veux explorer les petits sentiers alentour qui mènent à d'autres points de vue un peu plus isolés.

Le moment *magique*, celui que tout le monde cherche, c'est sans conteste le coucher du soleil. Les couleurs... c'est indescriptible. Le ciel passe par des oranges brûlants, des roses doux, des violets profonds, et la silhouette d'Es Vedrà se découpe en noir, mystérieuse et puissante. La lumière transforme tout, donne une énergie folle à l'air. C'est là que tu sens l'énergie particulière de l'île. Si tu préfères la tranquillité et une lumière plus douce, le lever du soleil est aussi incroyable. Moins de monde, une atmosphère plus sereine, et la lumière monte doucement, révélant les détails des roches et la transparence de l'eau. Pour la photo, le matin offre une clarté incroyable, sans les contrastes trop forts du milieu de journée. Et peu importe l'heure, prends une petite veste, le vent peut se lever vite une fois le soleil couché.

À bientôt pour de nouvelles aventures,

Léa sur la route

Salut ! Je viens de rentrer d'Ibiza, et il faut absolument que je te raconte Es Vedranell et les criques de l'ouest. C'est... indescriptible, mais je vais essayer. Imagine-toi debout, le vent te caresse le visage, pas un vent fort, juste une brise douce qui porte l'odeur du sel et un soupçon de pin. Tu sens la terre chaude sous tes pieds, une roche ancienne. Devant toi, l'immense rocher d'Es Vedrà se dresse, majestueux, comme un géant endormi, et juste à côté, Es Vedranell, son petit frère plus discret. L'air vibre ici, tu peux presque le sentir sur ta peau, une énergie inexplicable qui te prend aux tripes. Le soleil commence à descendre, et tu entends juste le clapotis lointain des vagues contre les falaises, un rythme apaisant qui te berce. C'est un moment où tout s'arrête, où tu ne fais qu'un avec cet horizon infini.

Pour y aller, le mieux c'est de viser le mirador de Cala d'Hort. Franchement, c'est le point de vue le plus connu et donc, oui, il y a du monde, surtout au coucher du soleil. Ça, c'est ce qui m'a un peu moins plu : la foule qui cherche *la* photo. Mais si tu arrives un peu avant, ou si tu te décales légèrement sur les sentiers adjacents (attention, ça peut glisser !), tu peux trouver des coins plus intimes. Le parking est petit, donc viens tôt ou sois patient. Et n'oublie pas de bonnes chaussures, car même si la vue est accessible, les meilleurs spots demandent un peu de marche sur des terrains inégaux.

Après cette immensité, les criques de l'ouest sont une tout autre expérience. Imagine-toi descendre un petit chemin rocailleux, et d'un coup, le bruit des cigales s'estompe, remplacé par le doux murmure de l'eau. Tu arrives sur une petite plage de galets, l'eau est d'une clarté incroyable, tu vois chaque détail du fond marin sans même te mouiller. Tu plonges tes pieds, et la fraîcheur est un choc délicieux, une caresse liquide sur ta peau. Tu te laisses flotter, et tu entends seulement le son de ta propre respiration, le léger clapotis des vagues contre ton corps. L'odeur du sel est plus intense ici, mélangée à celle des algues séchées sur le sable chaud. C'est un écrin de tranquillité, une bulle où le temps semble suspendu.

Ces criques, comme Cala Llentia ou Cala Codolar, sont souvent moins équipées que les grandes plages. Ce que j'ai moins aimé, c'est que certaines sont un peu difficiles d'accès si tu n'es pas bien préparé – des chemins escarpés, pas de toilettes ni de petits bars. Donc, mon conseil : prends de l'eau en quantité, des snacks, une crème solaire biodégradable et surtout, des chaussures d'eau ou des sandales robustes. Les galets peuvent être chauds et glissants. Et pense à un petit sac pour ramener tes déchets, il n'y a pas toujours de poubelles. Mais c'est justement cette authenticité qui fait leur charme.

Ce qui m'a le plus surprise, c'est le contraste absolu entre l'énergie presque mystique d'Es Vedranell et la sérénité pure des criques cachées juste à côté. Tu passes de l'immensité à l'intimité en quelques kilomètres. Ce que j'ai moins apprécié, c'est de voir certains touristes laisser des déchets derrière eux, même dans des lieux aussi magiques. Ça gâche un peu l'expérience. Mais globalement, c'est une partie d'Ibiza qui te prend aux tripes, qui te rappelle la puissance de la nature. C'est bien plus que des plages, c'est une sensation, une vibration.

Bisous,

Olya from the backstreets

Imagine-toi debout, le vent chaud d'Ibiza caressant ta peau. Tu ne vois rien, mais tu *sens* la grandeur. Devant toi, même sans la voir, se dresse Es Vedrà, une masse rocheuse mystique dont la présence est presque palpable, un souffle ancien qui te traverse. Tu entends le clapotis doux des vagues qui lèchent les criques secrètes des îlots d'Es Vedranell, un murmure constant qui raconte des histoires de sel et de soleil. L'air est imprégné de l'odeur du pin méditerranéen chauffé par le soleil, mélangée à celle, iodée, de la mer. Tu sens le sable fin sous tes pieds, parfois doux, parfois parsemé de petits galets polis par l'eau. Chaque inspiration est une bouffée de liberté, une sensation d'immensité. Ce n'est pas juste un paysage, c'est une énergie qui t'enveloppe, une vibration que tu ressens jusqu'au plus profond de toi, te connectant à quelque chose de bien plus grand.

Pour louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité près d'Es Vedranell et des îlots de l'Ouest à Ibiza, il faut savoir que la zone autour d'Es Vedranell est naturelle et n'a pas de points de location directs sur place. Tu devras louer ton équipement dans une ville plus grande comme San Antonio ou Ibiza Ville, qui sont les centres principaux. Tu trouveras des magasins spécialisés dans la mobilité (par exemple, cherche "Ibiza Mobility" ou "Mobility Scooter Hire Ibiza" sur Google Maps) ou parfois des pharmacies bien équipées. Il est fortement recommandé de réserver à l'avance, surtout en haute saison, car la disponibilité peut varier. Les prix commencent généralement autour de 20-30€ par jour pour un fauteuil roulant manuel simple et peuvent aller jusqu'à 40-60€ par jour ou plus pour un scooter de mobilité électrique, avec des tarifs dégressifs pour la semaine. Le plus simple est de contacter directement ces magasins par téléphone ou via leur site web. Si tu loges à l'hôtel, n'hésite pas à demander à la réception ; ils ont souvent des contacts ou peuvent organiser la livraison de l'équipement directement à l'hôtel, ce qui est super pratique. N'oublie pas que l'accès à Es Vedranell lui-même peut être difficile pour les personnes à mobilité réduite en raison du terrain accidenté, mais les points de vue depuis la route sont plus accessibles.

Max le Routard

Imagine le soleil qui chauffe ta peau alors que le vent marin te caresse le visage. Tu es sur un bateau, et l'horizon s'ouvre devant toi. Loin des foules, tu sens déjà la vibration d'un lieu à part, presque mystique. C'est là, au large d'Ibiza, que se trouvent Es Vedranell et les criques de l'ouest, un endroit où la nature prend le dessus, et où chaque sens est en éveil.

En approchant, tu entends le cri des mouettes et le clapotis doux des vagues contre les rochers. L'air sent le sel, le soleil et une pointe de minéral. Devant toi se dresse Es Vedranell, sauvage, brute, comme une sentinelle gardant des secrets. Ses falaises abruptes plongent dans une eau d'une clarté incroyable. Autour, les "inlets", ces petites criques cachées, te promettent des recoins intimes où le temps semble suspendu.

Tu glisses dans l'eau. Elle est fraîche d'abord, puis enveloppante, une caresse liquide sur ta peau. Sous la surface, la lumière danse, filtrée par l'eau turquoise, et tu vois des poissons argentés filer entre les rochers. Le silence est profond, juste interrompu par le son de ta respiration dans le tuba. Si tu t'aventures sur les rochers lisses, tu sens leur chaleur emmagasinée, et le vent léger qui te sèche doucement. C'est une sensation de liberté totale, de connexion avec quelque chose de bien plus grand.

Pour y aller, il n'y a qu'une solution : le bateau. Tu peux opter pour une excursion organisée, souvent avec d'autres personnes, ou louer un bateau privé si tu préfères plus d'intimité. Les excursions partent souvent de San Antonio ou Cala Vadella. L'idéal est d'y aller tôt le matin pour profiter de la lumière douce et éviter le vent qui peut se lever l'après-midi, rendant la mer un peu plus agitée.

Pense à prendre beaucoup d'eau, car il n'y a rien là-bas. De la crème solaire, un chapeau, et des lunettes de soleil sont essentiels. Si tu aimes explorer sous l'eau, n'oublie pas ton masque et ton tuba, c'est un spot incroyable. Des chaussures d'eau peuvent être utiles si tu veux marcher sur les rochers glissants. Et surtout, ramasse tous tes déchets. C'est un endroit fragile qui mérite d'être préservé.

Léa de l'horizon

Imaginez un lieu où le temps s'étire, où chaque souffle d'air est une histoire. Quand vous arrivez près d'Es Vedranell, avant même que l'îlot ne se révèle dans toute sa grandeur, vous sentez déjà quelque chose de particulier. Ce n'est pas juste l'air marin, mais un mélange unique : l'odeur âpre du genévrier sauvage chauffé par le soleil, mêlée à une pointe de sel et à cette fragrance douce et terreuse de la posidonie séchée qui tapisse les rivages en contrebas. Et puis, il y a le son. Non pas le fracas des vagues, mais un murmure constant, presque imperceptible, le *frou-frou* délicat du vent jouant dans les herbes hautes et sèches qui bordent les falaises. C'est le souffle de l'île elle-même, une vibration subtile que l'on ne trouve dans aucun guide. Vous posez la main sur la roche, chaude et rugueuse, et vous sentez cette énergie millénaire remonter en vous.

Puis, en descendant vers les criques de l'ouest, l'ambiance se transforme. Ici, l'eau caresse les galets avec une douceur inattendue. Fermez les yeux un instant. Vous entendez le clapotis régulier de petites vagues, bien plus intime que le grondement de l'océan ouvert, comme une berceuse. L'air est plus doux, moins balayé par le vent, et vous pouvez presque goûter le sel sur vos lèvres, un goût pur et vivifiant. Imaginez vos pieds nus sur le sable chaud, puis sur les rochers lisses et frais sous l'eau cristalline. C'est une sensation de pureté, de reconnexion profonde. Laissez le soleil réchauffer votre peau, et la brise légère vous apporter des effluves de pin et de romarin, une odeur douce et résineuse qui n'appartient qu'à ces rivages protégés.

Pour explorer ces criques de l'ouest, la meilleure approche est souvent par la mer si vous avez la chance de louer un petit bateau ou un kayak. Sinon, certaines sont accessibles à pied par des sentiers escarpés depuis la route principale, mais ça demande de bonnes chaussures de marche et une certaine agilité. Le matin tôt ou en fin d'après-midi, juste avant le coucher du soleil, sont les moments idéaux pour éviter la foule et profiter de la lumière dorée qui transforme le paysage.

N'oubliez pas d'emporter beaucoup d'eau, et surtout, un masque et un tuba. Les fonds marins y sont incroyables, remplis de vie et de formations rocheuses sous-marines fascinantes. La visibilité est souvent cristalline, vous donnant l'impression de voler au-dessus d'un jardin secret. Un petit sac étanche est aussi une excellente idée pour protéger votre téléphone et vos clés si vous décidez de nager d'une crique à l'autre. Et un conseil pratique : respectez toujours la signalisation et ne laissez aucune trace de votre passage pour préserver la beauté fragile de ces lieux.

Olya from the backstreets

Ah, Ibiza… et surtout, ce coin secret, presque mystique, où la terre semble murmurer des histoires ancestrales. Laisse-moi te transporter à Es Vedranell, ce rocher majestueux qui se dresse hors de l'eau, juste là, devant toi. Imagine un instant : tu es debout, le vent chaud d'Ibiza te caresse le visage, portant avec lui une légère odeur de sel et de pin chauffé par le soleil. Tes poumons se remplissent de cet air pur, un peu minéral. Tu n'entends presque rien, juste le souffle de la mer, régulier, comme une respiration profonde. Tes yeux parcourent l'horizon infini, et là, cette masse sombre et imposante, Es Vedranell, semble vibrer d'une énergie propre. Tu sens la chaleur du soleil sur ta peau, une douce caresse qui te réchauffe de l'intérieur, et sous tes pieds, la terre est ferme, parfois parsemée de petits cailloux qui roulent un peu. C'est un sentiment de grandeur, d'humilité face à la nature.

Et de là, tu poursuis ton chemin, pas à pas, vers les criques secrètes des Inlets de l'Ouest, celles qui t'invitent à plonger. Tu marches sur un sentier qui serpente, tantôt sous des pins odorants, tantôt à découvert sous le soleil. Tes pieds s'enfoncent parfois dans une terre un peu meuble, d'autres fois ils rencontrent des roches plates, lisses, réchauffées. Puis, le son change. Le grand souffle de la mer s'estompe pour laisser place à un clapotis plus intime, le doux va-et-vient des vagues sur le rivage. Tu entends peut-être le chant lointain des cigales, ou le murmure d'une conversation joyeuse. L'air devient plus humide, plus salé. Et quand tu atteins enfin l'eau, tu la touches du bout des doigts : elle est fraîche, limpide, une caresse bienvenue après la chaleur. Tu sens les petits galets ou le sable fin sous tes pieds nus, quand tu oses t'aventurer un peu, chaque grain, chaque petit caillou, te racontant une histoire différente. C'est la promesse d'une immersion totale.

Pour t'y rendre, sache que les chemins vers ces points de vue et criques sont souvent plus rustiques que de larges boulevards. Attends-toi à des sentiers naturels, parfois rocailleux et inégaux. Quand tu marches, surtout près des falaises ou des rochers, fais attention où tu poses les pieds. Les pierres peuvent être instables ou glissantes, surtout s'il y a eu de la rosée matinale ou un peu d'humidité. Des chaussures fermées et avec une bonne adhérence sont une excellente idée pour éviter les torsions de cheville ou les glissades inattendues. Ce n'est pas un parcours d'obstacles, juste la nature dans son état brut.

Et une fois que tu as trouvé ton petit coin de paradis, un petit conseil de prudence : garde un œil sur tes affaires, surtout si tu te gares ou si tu es dans des zones un peu plus fréquentées. Malheureusement, comme partout ailleurs, il peut y avoir quelques opportunistes. Les sacs à dos laissés sans surveillance ou les portefeuilles dans les poches arrière sont des cibles faciles. Pas de panique, la plupart des gens sont là pour profiter, mais un peu de vigilance ne fait jamais de mal. Laisse les objets de valeur inutiles à ton hébergement et garde toujours l'essentiel sur toi, de préférence dans une poche zippée ou une petite sacoche portée devant. C'est juste du bon sens pour voyager sereinement.

Enfin, si l'appel de l'eau est trop fort et que tu décides de te baigner, sois vigilant aux rochers mouillés ou aux surfaces lisses près de l'eau. Elles sont souvent très glissantes, même si elles n'ont pas l'air dangereuses. Prends ton temps pour entrer et sortir de l'eau. Et peu importe où tu vas sur l'île, n'oublie jamais d'emporter de l'eau en quantité suffisante, surtout en été. Le soleil d'Ibiza est généreux, mais intense. Une petite trousse de premiers secours avec quelques pansements pour les petites éraflures peut aussi être utile. C'est tout ce qu'il faut pour profiter pleinement et sans tracas.

Léa from the road

Imagine you're standing on a rugged cliff, the air thick with the scent of salty sea and wild rosemary, carried on a gentle breeze. You don't need eyes to feel the sun warming your face, or to know the vastness of the sea stretching out before you. Here, at Es Vedranell and the Western Inlets of Ibiza, it’s not just about the iconic rock of Es Vedrà in the distance – though its presence is a silent, powerful hum in the landscape. For bird lovers, this place is a symphony. You hear it first: the distant cry of a raptor, then the closer, rapid chirps of smaller birds darting through the scrub. Close your eyes, and you can almost feel the flutter of wings as a shearwater glides effortlessly above the waves. This isn't just a view; it's an immersion, a living soundscape for those who seek the wild heart of the island.

Oui, absolument ! Pour les amoureux des oiseaux, c'est un spot incroyable. Vous pourriez apercevoir des puffins des Baléares, surtout tôt le matin ou au crépuscule quand ils rentrent ou partent de leurs nids. Gardez aussi l'œil (ou l'oreille) ouvert pour le faucon d'Éléonore, le cormoran huppé et diverses espèces de goélands. Il y a aussi des passereaux migrateurs et des rapaces locaux comme le balbuzard pêcheur.

Pour les meilleurs spots, cherchez les petites criques isolées le long de la côte ouest, loin des plages populaires. Le chemin de randonnée qui longe les falaises, juste après Cala d'Hort en direction du sud, offre des points de vue dégagés et moins fréquentés. Il y a souvent des recoins rocheux où s'asseoir discrètement sans déranger. Évitez les zones trop exposées au vent pour mieux entendre.

Le meilleur moment, sans hésitation, c'est le lever ou le coucher du soleil. C'est là que l'activité des oiseaux est à son apogée. Tôt le matin, l'air est frais, et les oiseaux sont très actifs avant la chaleur de la journée. Le soir, c'est le moment de voir les oiseaux marins revenir. La basse saison (printemps et automne) est aussi top pour les migrations.

Max en vadrouille