Imagine que tu es enfin là, à Cala Comte, et que l'air, avant même que tes yeux ne se posent sur l'étendue turquoise, sent déjà le sel, le pin chaud et une liberté indicible. Tu entends un murmure lointain, le soupir rythmique des vagues qui se font plus présentes à chaque pas que tu fais vers le bord de la falaise. Ce n'est pas juste une plage ; c'est une arrivée, une respiration. La première sensation est celle de l'espace, grand ouvert, avec des promontoires rocheux qui s'avancent dans l'eau comme des bras tendus.

Les chemins ici ne sont pas des boulevards. Au début, depuis le parking, tu descends sur une sorte de surface large et compacte, comme une invitation douce. Mais très vite, la texture change sous tes pieds. Imagine tes sandales ou tes pieds nus rencontrant un mélange de terre battue et de petits galets polis par le soleil et le passage. Certains tronçons sont étonnamment lisses, presque comme de la roche usée, te guidant naturellement vers les criques de sable principales. Mais pour atteindre les recoins plus intimes, les pistes se font plus étroites, parfois légèrement inégales. Elles ne sont pas dangereuses, non, mais elles te demandent d'être attentif, de sentir vraiment le sol sous toi. Ces sentiers ne sont pas de simples raccourcis ; ils t'accompagnent, te révélant des points de vue inattendus à chaque virage, te faisant sentir le vent sur ta peau et le frottement des branches basses sur ton bras alors que tu te faufiles vers une nouvelle perspective.

Pour naviguer ces chemins variés, des sandales robustes ou des baskets légères sont tes meilleures amies. Les tongs risquent de glisser sur les sections plus pierreuses ou inclinées, surtout si tu comptes explorer au-delà de la zone principale. Le meilleur moment pour vraiment apprécier le flux de l'endroit, avant que la foule ne s'installe, c'est tôt le matin. Tu auras les chemins presque pour toi, sentant l'air frais sur ta peau tandis que tu te déplaces, bien avant que la chaleur de la journée ne rende les roches brûlantes au toucher. Ces sentiers te mènent à différentes criques, chacune avec son ambiance propre, alors suis-les là où ta curiosité te porte – juste un conseil amical, la remontée, surtout après une journée entière sous le soleil, demande un petit effort !

Clara en balade

Imagine-toi sur le sable de Cala Comte, non pas en pleine journée d'été, mais plutôt à la fin du printemps ou au début de l'automne, vers la fin de l'après-midi. C'est là que la magie opère. Le soleil commence sa descente lente, peignant le ciel de teintes incroyables. Tu marches pieds nus et tu sens le sable encore chaud sous tes orteils, mais sans la chaleur écrasante de midi. L'air est doux, une brise légère caresse ta peau, portant avec elle l'odeur salée de la mer mêlée à celle, subtile, des pins qui bordent la côte. Tu entends le clapotis doux des vagues qui viennent mourir sur le rivage, et si tu tends l'oreille, tu perçois peut-être le léger tintement des verres des bars de plage. C'est un moment où tout ralentit, où la lumière dorée enveloppe tout, te donnant l'impression d'être dans une bulle hors du temps.

Concernant la foule, prépare-toi : Cala Comte est populaire, et pour cause. En plein été, surtout en juillet et août, et encore plus en milieu de journée, c'est l'effervescence. Tu verras des familles, des groupes d'amis, tout le monde profitant du soleil et de l'eau turquoise. Le parking peut être un défi, alors si tu y vas à ce moment-là, vise tôt le matin (avant 10h) pour profiter de la tranquillité relative, ou alors en fin d'après-midi, à partir de 17h environ, quand les premiers baigneurs commencent à partir et que l'ambiance se tourne vers le coucher de soleil. Hors saison estivale (mai, juin, septembre, octobre), c'est beaucoup plus calme. Tu auras plus d'espace, l'ambiance est plus décontractée, et les locaux profitent aussi davantage de la plage.

La météo, évidemment, transforme complètement l'expérience. Un jour ensoleillé et sans vent, c'est l'image de carte postale : l'eau est d'un bleu irréel, transparente, et tu peux nager ou juste flotter pendant des heures. Si le vent se lève, surtout venant de l'ouest, les vagues peuvent devenir plus fortes. L'odeur de l'embrun est plus prononcée, le bruit des vagues plus puissant, et la plage prend un air plus sauvage, plus dynamique. Ce n'est pas moins beau, juste différent – peut-être moins propice à la baignade tranquille, mais parfait pour admirer la force de la nature. Et même un jour nuageux peut avoir son charme : les couleurs de l'eau s'intensifient sous un ciel gris, et l'atmosphère devient plus intime, presque mélancolique. C'est une beauté différente, plus brute, qui te rappelle que la mer a mille visages.

Léa from the road

Salut les amis voyageurs ! Aujourd'hui, je vous emmène dans un endroit qui a une place particulière dans mon cœur à Ibiza : Cala Comte. Ce n'est pas juste une plage, c'est une symphonie pour les sens. Imaginez le soleil, juste avant de plonger, qui inonde tout d'une lumière dorée, si intense qu'elle semble vous réchauffer de l'intérieur. Vous marchez, et sous vos pieds, le sable est d'une finesse incroyable, presque soyeux, comme une poudre chaude qui épouse la forme de votre voûte plantue. Vous entendez le murmure constant des vagues, un chuchotement doux qui semble vous inviter à vous approcher, et l'air, chargé du sel marin, vous caresse le visage, vous promettant une fraîcheur bienvenue. C'est une sensation de pureté, de liberté, qui vous saisit dès le premier instant.

Une fois que vous vous approchez de l'eau, l'émerveillement continue. Sans même la voir, vous sentez sa présence, une brise légère qui vient des flots. Plongez-y un doigt, puis la main entière : elle est d'une clarté déconcertante, si limpide qu'elle donne l'impression de ne rien retenir, juste de l'air liquide. Le corps s'y glisse avec une facilité déconcertante, et la température est parfaite, ni trop froide ni trop chaude, juste ce qu'il faut pour apaiser la chaleur du soleil. Vous flottez, et le son de votre propre respiration se mêle aux légers clapotis, tandis que le soleil traverse l'eau, réchauffant délicatement votre peau même sous la surface. C'est une sensation d'apesanteur, de connexion profonde avec l'élément.

Pour y aller, le plus simple est de louer une voiture ou un scooter, ça vous donne une liberté totale pour explorer l'île. Il y a aussi des bus depuis San Antonio, mais les horaires peuvent être un peu limités, surtout hors saison. Si tu veux éviter la foule et vraiment profiter de la sérénité du lieu, vise le matin tôt, avant 10h, ou alors en fin d'après-midi pour le coucher de soleil – c'est une expérience à ne pas manquer, mais attends-toi à du monde.

Côté pratique, tu trouveras quelques restaurants de plage très sympas, comme le Sunset Ashram, parfaits pour un verre ou un dîner avec vue. Mais les prix peuvent être un peu élevés. Si tu préfères économiser, prévois ton pique-nique et beaucoup d'eau, il fait chaud et l'ombre est rare ! N'oublie pas ta crème solaire, un chapeau, et pourquoi pas un masque et un tuba pour explorer les fonds marins, ils sont magnifiques. Il y a des toilettes, mais elles peuvent être sommaires.

Ma grand-mère, qui a grandi pas loin, me racontait toujours que Cala Comte, c'était l'endroit où les pêcheurs d'Ibiza venaient se reposer après des jours en mer. Elle disait qu'ils n'avaient pas besoin de voir le coucher de soleil pour savoir que c'était le plus beau. Ils le *sentaient*. Le vent changeait, l'air devenait plus doux, et l'odeur du sel se mêlait à une sorte de paix qui descendait sur la côte. C'était leur récompense, leur moment de gratitude pour la mer qui les nourrissait. Pour eux, ce n'était pas juste un beau paysage, c'était une promesse de renouveau, un lieu où l'île respirait.

En quittant Cala Comte, le souvenir de cette lumière si particulière, de ce sable doux et de cette eau cristalline ne vous quitte pas. Ce n'est pas seulement une image que vous emportez, c'est une sensation qui persiste sur votre peau, un écho du murmure des vagues dans vos oreilles. C'est une paix profonde qui s'installe en vous, la certitude d'avoir touché du doigt un petit coin de paradis où chaque sens est en éveil, et où le temps semble s'arrêter, juste pour vous.

Olya from the backstreets

Imaginez que vous marchez, le sable encore chaud sous vos pieds, un léger vent salé caresse votre joue, portant avec lui l'odeur iodée de la mer et une pointe de crème solaire. Et là, le chemin s'ouvre. Devant vous, c'est Cala Comte, un spectacle qui vous coupe le souffle. Le premier endroit où vous vous arrêterez, c'est naturellement là où la plage principale s'étend sous vos yeux, juste après être descendu du parking. Autour de vous, c'est l'immensité du bleu, des nuances de turquoise si vives qu'elles semblent peintes, et ces petites îles rocheuses, comme des sentinelles posées sur l'eau, dont la plus proche est l'îlot d'Es Vedranell, ajoutant une profondeur incroyable au paysage. Vous entendez le doux clapotis des vagues, un murmure constant qui vous enveloppe.

Le meilleur moment, sans aucun doute, pour la lumière et l'ambiance, c'est le coucher du soleil. Vous ne verrez pas seulement la lumière changer, vous la sentirez. Imaginez le soleil qui commence sa descente, peignant le ciel d'abord d'or, puis de rose, d'orange, et enfin de violet profond. L'air se rafraîchit doucement, et le clapotis des vagues semble s'adoucir, presque comme une berceuse. Les silhouettes des îlots au loin deviennent des ombres parfaites, et le reflet sur l'eau est comme un miroir liquide, vibrant de couleurs. C'est là que la magie opère, quand la lumière est douce, dorée, et que chaque grain de sable semble briller d'une lumière intérieure. L'énergie du lieu change, passant de l'éclat diurne à une sérénité presque méditative.

Pour des clichés vraiment mémorables, ne vous contentez pas du premier point de vue. En arrivant, marchez un peu plus loin vers la droite, il y a des rochers plats et lisses qui s'avancent dans l'eau. C'est un spot incroyable pour capturer la mer d'un point de vue plus bas, avec les îles en arrière-plan, et vous pouvez même y poser votre trépied si vous en avez un. Si vous aimez les perspectives plus larges, montez sur les petits promontoires rocheux qui bordent les criques, juste à côté du Sunset Ashram. Soyez juste prudents, les rochers peuvent être glissants par endroits, surtout si vous y allez en tongs. Pour éviter la foule sur vos photos, essayez d'arriver au moins une heure avant l'heure de pointe du coucher du soleil. Il y a aussi des petites criques plus isolées en marchant un peu le long de la côte, parfaites si vous cherchez plus d'intimité dans vos prises ou un angle différent.

Léa des chemins

Imagine que tu descends de la voiture, et avant même de le voir, tu ressens cette immensité. L'air lui-même est différent ici, chaud et salé, portant juste un soupçon de romarin sauvage des broussailles. Tu entends la respiration lointaine et rythmée de la mer, un murmure grave qui te tire en avant. Puis, à mesure que tu marches, le sol passe de la terre sèche à un sable fin, presque poudreux sous tes pieds, chaud du soleil, t'invitant à te rapprocher du bord. C'est Cala Comte, et ça te frappe en pleine poitrine par sa beauté brute.

Tu suis ce son, et bientôt, tu es enveloppé. Le soleil, même les yeux fermés, se sent comme une couverture chaude sur ta peau. Tu trempes tes orteils dans l'eau – elle est incroyablement claire, fraîche mais pas froide, une soie liquide qui ondule doucement autour de tes chevilles. Tu peux presque sentir les galets lisses et arrondis sous le sable, se déplaçant à chaque petite vague. L'air ici est plus propre, plus frais, portant le parfum léger et doux de la crème solaire mêlé à l'océan pur. Tu t'allonges, sentant la chaleur du sable à travers ta serviette, et le monde juste… s'étend autour de toi. C'est une sensation de paix pure et inaltérée, un murmure du côté sauvage d'Ibiza.

Maintenant, pour la réalité. Ce sentiment de paix ? Il peut disparaître assez vite. Ce qui m'a surprise, et honnêtement, ce qui n'a pas marché pour moi, c'est le volume de monde. Imagine que tu essaies de trouver un coin tranquille, et qu'au lieu de ça, tu es constamment conscient des conversations, des rires, du bourdonnement des moteurs lointains des bateaux. Le sable, si doux au début, devient un chemin chaud et piétiné. Et cette eau magnifique et claire ? Elle est toujours claire, mais tu la partages avec tellement d'autres, le sentiment d'intimité est perdu. C'est comme une fête vibrante, ce qui est génial si c'est ce que tu cherches, mais j'espérais une étreinte plus isolée.

Alors, si tu y vas, et tu devrais, voici le truc. Arrive *tôt*. Vraiment tôt. Avant 10h du matin si tu veux avoir une chance de te garer facilement ou de trouver une bonne place sur le sable. Le parking se remplit vite, et il n'est pas immense. Il y a quelques chiringuitos (bars de plage) juste là, mais ils sont pris d'assaut, et les prix reflètent la demande. Emporte de l'eau et des snacks si tu ne veux pas faire la queue ou dépenser trop. Et prends de bonnes tongs – le chemin du parking au sable peut être un peu rocailleux par endroits. Aussi, il n'y a pas vraiment de toilettes publiques, juste celles des restaurants, alors prévois en conséquence.

Malgré la foule, le coucher de soleil y est légendaire pour une raison. Imagine la chaleur du jour s'estomper lentement, l'air se rafraîchir, et ce murmure lointain de la mer devenir plus prononcé à mesure que les autres sons s'apaisent. Tu sens les derniers rayons du soleil sur ton visage, une douce chaleur, alors que le ciel passe du bleu éclatant à l'orange flamboyant, puis aux violets et roses doux. C'est un spectacle à couper le souffle qui te fait presque oublier le chaos précédent. Alors oui, vas-y. Mais vas-y préparé, et peut-être juste pour cette heure dorée. C'est une expérience pour tous tes sens, même si certains d'entre eux sont un peu submergés. Tu ne regretteras pas de ressentir ce coucher de soleil.

À bientôt sur la route,

Olya from the backstreets

Bienvenue à Cala Comte, l'un des joyaux cachés d'Ibiza, surtout au coucher du soleil. Imagine-toi. Tu sens l'air salin et doux caresser ton visage, mêlé à une légère odeur de pin chauffé par le soleil. Le sable, d'abord tiède sous tes pieds, devient frais et fin à mesure que tu t'approches du rivage. Tu entends le murmure constant des vagues qui viennent lécher le sable, un son apaisant qui s'entremêle aux rires lointains et au cri des mouettes. Le soleil commence sa lente descente, et tu sens sa chaleur douce sur ta peau, comme une étreinte. Puis, l'horizon s'embrase. Le ciel devient une palette vibrante de couleurs : des oranges profonds aux roses tendres, des violets royaux aux bleus crépusculaires. Ce n'est pas juste un spectacle pour les yeux, c'est une sensation qui t'envahit, celle d'être au bon endroit, au bon moment, enveloppé par la beauté pure.

Maintenant, parlons de la réalité du terrain. Pour atteindre ce paradis, tu traverses des chemins parfois un peu accidentés, des petites descentes sablonneuses ou des sentiers rocheux qui mènent aux différentes criques. L'accès direct à la plage principale est assez bien aménagé, mais si tu veux explorer les coins plus intimes, les rochers et le sable profond peuvent rendre la progression plus difficile pour certains. Mais ne t'inquiète pas, ce n'est pas un obstacle insurmontable, juste quelque chose à garder à l'esprit pour bien préparer ta visite.

Si tu as besoin de louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité pour explorer les environs de Cala Comte, sache qu'il n'y a pas de boutique directement sur la plage. Les principaux points de location se trouvent dans les villes plus grandes comme San Antonio, la ville la plus proche, ou même Ibiza ville. De nombreuses entreprises spécialisées dans la location de matériel médical (souvent appelées "Ortopedia" en Espagne) proposent la livraison directement à ton hébergement, ce qui est super pratique. Il est fortement conseillé de réserver ton équipement à l'avance, surtout si tu voyages en haute saison (juillet-août), pour t'assurer de la disponibilité. Les prix varient en fonction du type d'appareil (manuel, électrique, scooter) et de la durée de la location (à la journée, à la semaine). Pour connaître les coûts exacts et la disponibilité, le mieux est de les contacter directement par téléphone ou par e-mail. Cherche sur Google "location fauteuil roulant Ibiza" ou "scooter mobilité Ibiza" et tu trouveras plusieurs options fiables qui pourront t'aider à vivre cette expérience magique sans souci.

Olya from the backstreets

Alors, tu veux savoir ce qu'on *fait* à Cala Comte ? Imagine d'abord la route qui serpente, le vent doux d'Ibiza qui s'engouffre dans les vitres ouvertes. Tu sens déjà cette odeur d'iode, mêlée à une pointe de pin. Et puis, d'un coup, ça s'ouvre. Tu entends le murmure lointain de la mer qui grandit, et tu sens une chaleur enveloppante sur ta peau, celle du soleil méditerranéen. C'est là que tu réalises l'immensité : le bleu, partout, un bleu si pur qu'il te donne envie de plonger dedans sans attendre.

Tu marches sur le sable. Sous tes pieds, il est chaud, fin, presque soyeux. Plus tu t'approches de l'eau, plus il devient frais et dense, t'invitant à avancer. L'eau t'accueille, d'abord un frisson, puis une caresse. Elle est d'une clarté incroyable, tu sens les petits galets polis sous tes orteils, le courant léger qui te balance doucement. Autour de toi, il y a le rire des enfants, le clapotis de l'eau contre les rochers lisses, et parfois une musique lointaine qui flotte dans l'air, juste assez présente pour te rappeler où tu es. Tu laisses l'eau masser tes épaules, le soleil sécher les gouttelettes salées sur ta peau quand tu sors, une sensation de légèreté absolue.

Et puis, le moment arrive. L'après-midi glisse vers le soir, et l'air se fait plus doux. Le sable, lui, conserve la chaleur du jour, un coussin tiède sous toi. Tu sens les dernières caresses du soleil sur ta nuque, une lumière dorée qui transforme tout. Les sons changent : les rires s'apaisent, remplacés par un bourdonnement plus feutré, une attente collective. Tu perçois ce souffle commun, ce murmure d'admiration qui parcourt la foule quand le disque orange entame sa descente. Le ciel s'embrase de couleurs que tu n'aurais jamais cru possibles – des oranges profonds, des roses tendres, des violets électriques. C'est un spectacle qui te prend aux tripes, une émotion partagée, comme si tout le monde retenait son souffle en même temps.

Pour y aller, le plus simple est la voiture, il y a un grand parking mais il se remplit vite, surtout en haute saison et en fin de journée pour le coucher de soleil. Sinon, tu peux prendre le bus depuis San Antonio, c'est direct et pratique. Sur place, tu trouveras quelques chiringuitos et restaurants si tu veux manger ou prendre un verre les pieds dans le sable, mais ils peuvent être un peu chers. Si tu as un petit budget, prévois ton pique-nique et de l'eau, il n'y a pas de supermarché sur la plage. N'oublie pas ta serviette, de la crème solaire (ça tape fort !) et éventuellement un chapeau. Si tu veux nager tranquillement, va-y le matin ou en début d'après-midi. Pour le coucher de soleil, arrive au moins une heure avant pour trouver une bonne place et profiter de l'ambiance.

Chloé sur la route

Je me souviens de Cala Comte, cette sensation avant même de la voir. Imagine un instant le soleil d'Ibiza sur ta peau, pas brûlant, juste une caresse chaude qui te promet la mer. Tu marches, et l'air change. Avant même de sentir l'embrun salé, tes narines captent ce parfum sec et herbacé, un mélange de romarin sauvage et de thym écrasé par la chaleur, l'odeur des chemins rocailleux qui mènent à la plage. C'est un secret parfumé que peu remarquent, une promesse d'évasion avant même de poser le pied sur le sable.

Puis, tu entends. Le murmure doux, puis le ressac plus distinct des vagues qui viennent lécher le rivage. Tes pieds s'enfoncent dans le sable, d'abord chaud et doux comme de la farine, puis plus frais à mesure que tu t'approches de l'eau. C'est une plage de contrastes, avec ses petites criques rocheuses et ses étendues de sable fin. Pour y arriver, c'est simple : en voiture, suis les panneaux depuis Sant Antoni, il y a un parking mais il peut être très vite plein en haute saison. Sinon, des bus réguliers partent aussi de Sant Antoni ou de la ville d'Ibiza pendant l'été, une option bien plus relaxante pour éviter le stress du stationnement et profiter pleinement.

L'eau. Oh, l'eau de Cala Comte ! Imagine tes orteils qui rencontrent cette fraîcheur cristalline, puis tes chevilles, tes genoux... C'est une caresse pure, transparente, qui t'enveloppe et te porte. Tu peux sentir les petits galets polis sous tes pieds par endroits, ou le sable fin glisser entre tes doigts si tu t'allonges. La lumière du soleil danse à travers l'eau, projetant des éclats scintillants tout autour de toi, comme mille diamants sous la surface. Une fois que tu as bien profité, sache qu'il y a plusieurs options pour te restaurer : le Sunset Ashram est iconique pour les couchers de soleil, mais d'autres petits chiringuitos proposent des snacks et des boissons plus simples. Tu trouveras aussi des transats et parasols à louer si tu ne veux pas t'étaler directement sur le sable.

Et puis, le coucher de soleil. C'est une expérience à part entière ici. Tu ne vois pas seulement des couleurs, tu les ressens. Le ciel s'embrase d'un orange profond, d'un rose violacé, puis d'un rouge intense qui se reflète sur la surface calme de l'eau. L'air se remplit d'une douce mélodie de rires, de conversations chuchotées, et parfois d'une musique lounge lointaine qui te berce. C'est un moment de communion, où chacun tourne son regard vers l'horizon, comme hypnotisé. Si tu veux éviter la foule, viens le matin, c'est plus calme et l'eau est encore plus limpide. Mais pour le coucher de soleil, arrive au moins une heure avant pour trouver une bonne place. N'oublie pas ta crème solaire (indispensable !), une bouteille d'eau réutilisable pour rester hydraté, et pourquoi pas un masque et un tuba, la vie sous-marine y est surprenante et vaut le coup d'œil.

Max en vadrouille.

Imagine un instant. Tu es là, le soleil te caresse la peau, pas agressif, juste une douce chaleur qui t'enveloppe. Tu entends d'abord le murmure lointain des vagues, un chuchotement qui grandit, puis le clapotis régulier de l'eau sur le sable. L'air sent le sel marin, un parfum frais, vivifiant, mélangé à une légère odeur de pin. Tu marches, et sous tes pieds, le sol est chaud, doux, le sable fin qui s'insinue entre tes orteils.

Puis tu t'approches de l'eau. Imagine la sensation quand elle te touche les pieds, d'abord fraîche, puis incroyablement douce, comme de la soie liquide. Tu te laisses envahir par cette clarté, cette transparence qui te donne l'impression de flotter dans le vide. Le son des petites vagues qui viennent mourir sur le rivage est une mélodie constante, apaisante. Si tu tends l'oreille, tu peux même capter le cri lointain d'une mouette, ou le rire des enfants qui jouent.

Tu continues de longer la côte, et le sable cède parfois la place à des zones plus rocheuses. Tu sens sous tes pieds la texture changeante, parfois lisse et polie par l'eau, parfois rugueuse et pleine de petites aspérités. Le vent léger porte des embruns qui rafraîchissent ton visage. Tu peux sentir la chaleur emmagasinée par les roches sous le soleil, une chaleur diffuse qui te rappelle la force de la nature ici.

Juste un petit conseil, comme à une amie : quand tu explores les abords rocheux ou les zones près des petites criques, fais attention où tu mets les pieds. Certaines roches peuvent être étonnamment glissantes, surtout si elles sont humides par la mer ou par de petites flaques d'eau. Et le sol est souvent inégal, avec des pierres qui bougent ou des dénivelés inattendus. Prends ton temps, regarde bien le chemin sous tes pieds, surtout si tu as des sandales légères.

Autre chose à savoir : comme dans pas mal d'endroits très touristiques, il peut y avoir des petites arnaques de rue, surtout autour des parkings ou des zones plus fréquentées. Des gens qui essaient de te vendre des trucs à tout prix, ou des "faux guides" pour te garer. Sois juste un peu vigilante, garde tes affaires près de toi et si quelque chose te semble bizarre, fais confiance à ton instinct et décline poliment. Pas de stress, juste de la prudence.

Mais ne laisse pas ces petits détails gâcher la magie. Cala Comte, c'est avant tout cette lumière incroyable, ce bleu infini et cette sensation de liberté absolue. C'est un endroit où tu te sens vraiment connecté à la beauté brute de l'île. Profite de chaque instant, de chaque sensation.

Clara en chemin

Imaginez le vent doux caressant votre visage, le sel sur vos lèvres, et le murmure constant des vagues qui se brisent au loin. À Cala Comte, il y a une autre mélodie, plus subtile, qui flotte dans l'air si vous tendez l'oreille. C'est le chant des oiseaux, parfois lointain, parfois si proche que vous pourriez presque sentir le frôlement de leurs ailes. Vous marchez sur un sentier rocailleux, sentant la chaleur du soleil sur votre peau et la texture inégale du sol sous vos pieds. Ici, le temps ralentit, et chaque souffle d'air peut transporter le cri aigu d'une mouette ou le gazouillis rapide d'un petit passereau. C'est un espace où la nature reprend ses droits, offrant une pause sensorielle inattendue au cœur d'Ibiza.

Pour les oiseaux, oui, absolument. Vous verrez surtout des goélands : le Goéland leucophée est omniprésent, mais soyez attentif au Goéland d'Audouin, plus rare et élégant, souvent sur les îlots rocheux au large. Si vous avez de la chance, des cormorans huppés plongent près des rochers, et parfois, un faucon crécerelle survole les falaises. Pour les observer sans les déranger, dirigez-vous vers les extrémités de la plage principale. Il y a des sentiers qui mènent à de plus petites criques et à des promontoires rocheux, moins fréquentés. Le long de ces chemins, loin des parasols, vous trouverez des spots tranquilles. Asseyez-vous sur un rocher plat, ou accroupissez-vous derrière un buisson de genévrier, et laissez-les venir à vous. Le meilleur moment, c'est tôt le matin, avant que les premiers baigneurs n'arrivent, ou en fin d'après-midi, juste avant le coucher du soleil. La lumière est magnifique, et les oiseaux sont plus actifs. Hors saison (avril-mai ou septembre-octobre) est idéal, car les foules sont moindres et c'est une période de migration, ce qui augmente vos chances de voir des espèces variées.

Léa de la route