Seven Star Park (Qixing Gongyuan) Tours and Tickets

Imaginez un instant que vous êtes là, à Guilin, cette ville où les montagnes dansent comme des vagues figées. Le Parc des Sept Étoiles, c'est un peu le cœur vert de cet endroit. Dès que vous franchissez l'entrée, vous sentez l'air changer, devenir plus doux, plus chargé de l'humidité des plantes. Sous vos pieds, la sensation est une danse constante. Parfois, c'est une large allée lisse, faite de pavés unis, qui s'étend devant vous comme un tapis rouge, vous invitant à une marche ample et tranquille. Vous entendez le lointain murmure d'une chute d'eau ou le chant joyeux d'un oiseau qui se fraie un chemin à travers le feuillage dense. Puis, sans crier gare, le chemin se fait plus intime. Vous sentez l'ombre fraîche des arbres qui vous enveloppe, et le sol devient plus irrégulier, de petites pierres polies par des siècles de pas, un doux craquement sous chaque empreinte. C'est comme si le parc vous chuchotait des secrets, vous guidant à travers des passages plus secrets, plus mystérieux. Vous êtes poussé à ralentir, à tendre la main pour toucher les feuilles humides, à sentir l'air plus dense, gorgé d'une odeur de terre et de verdure profonde. Chaque virage est une invitation à la découverte, un appel à l'émerveillement.

Pour t'y retrouver, c'est assez intuitif une fois que tu as pigé le truc. Le parc est divisé en plusieurs zones principales, un peu comme des pièces dans une grande maison reliées par des couloirs. Les allées principales sont larges et te mènent aux points d'intérêt majeurs comme la Grotte des Sept Étoiles ou le Pont du Chêne. Elles sont là pour te guider efficacement d'un grand site à l'autre. Mais ce sont les sentiers secondaires, plus étroits et souvent sinueux, qui sont super pour explorer les coins plus calmes et les jardins thématiques cachés. Ils serpentent souvent autour des collines karstiques et te mènent à des points de vue inattendus ou des pavillons discrets. Le parc est conçu avec des boucles qui te ramènent souvent aux chemins principaux, donc tu ne te perds pas vraiment, même si tu t'aventures. Il y a des panneaux, mais honnêtement, le mieux est de te laisser porter par les embranchements qui t'attirent. C'est fait pour la découverte, pas pour une course.

Olya des ruelles cachées

Si tu te demandes quand le Parc des Sept Étoiles à Guilin révèle toute sa magie, je te dirais sans hésiter : le printemps tardif, vers avril-mai, ou le début de l'automne, septembre-octobre. Imagine. Tu respires. L'air est doux, juste assez tiède pour caresser ta peau sans l'étouffer. Il y a cette humidité légère qui rend tout plus vivant, tu la sens sur tes bras, un voile invisible. L'odeur ? C'est un mélange enivrant de terre mouillée, de verdure luxuriante et, si tu as de la chance en automne, ce parfum sucré et épicé des fleurs d'osmanthus qui flotte partout. Tu entends le chant discret des oiseaux nichés dans les arbres centenaires et, au loin, le murmure de l'eau. Chaque pas sur les sentiers t'enveloppe d'une sensation de calme, comme si le parc respirait avec toi.

À ces périodes idéales, la foule est présente, oui, mais elle participe à l'ambiance plutôt que de la gâcher. Tu y croises des familles locales venues pique-niquer, des couples d'amoureux se promenant main dans la main, et quelques groupes de touristes. C'est une effervescence douce, des rires d'enfants qui rebondissent sur les rochers, des conversations feutrées. Pas de bousculade, pas de sensation d'être submergé. C'est vivant, humain, mais tu peux toujours trouver un banc tranquille pour te poser, écouter le vent dans les bambous. Pour une expérience encore plus sereine, vise tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi, quand le soleil commence à descendre et que les groupes organisés sont partis.

La météo, elle, est une artiste qui redessine le parc. Sous une pluie fine, le Parc des Sept Étoiles prend une dimension presque mystique. Les couleurs des arbres et des rochers s'intensifient, l'air devient plus frais, plus pur. Tu entends le doux crépitement des gouttes sur les feuilles, un son apaisant. Les chemins brillent, les pagodes semblent émerger d'un tableau à l'encre de Chine. C'est le moment de sentir la fraîcheur sur ton visage, de laisser l'humidité envelopper tes cheveux. Par contre, en plein été, la chaleur peut être écrasante. Tu sens la sueur perler, chaque pas est un effort, et le parc devient un refuge où tu cherches désespérément l'ombre dense des arbres. Les sons sont plus étouffés, l'énergie des visiteurs plus lente. En hiver, l'air est vif, piquant, et les couleurs du parc sont plus sobres, plus grises, mais il y a une beauté tranquille dans cette nudité. Prépare-toi toujours : un petit parapluie pliable est ton meilleur ami à Guilin, peu importe la saison, et de l'eau en été.

Olya from the backstreets

Imagine le parfum doux des fleurs exotiques, une brise légère et humide qui caresse ta peau dès que tu passes les portes du Parc des Sept Étoiles à Guilin. Tu entends le lointain chant des oiseaux, un mélange apaisant de sifflements et de gazouillis, mêlé au doux murmure de l'eau qui coule quelque part. Tu marches sur un sentier frais, tes pieds sentent la terre battue et les feuilles tombées, un tapis naturel sous tes pas. Chaque respiration est plus profonde ici, l'air est pur, vibrant, comme si la nature elle-même t'invitait à ralentir, à écouter, à ressentir. C'est un écrin de verdure, une pause bienvenue où le temps semble s'étirer, t'enveloppant dans une bulle de sérénité.

Puis, tu lèves la tête – ou plutôt, tu sens l'immensité au-dessus de toi. C'est la Colline du Chameau, une masse rocheuse imposante qui se dresse là, comme un gardien silencieux du parc. Son ombre est fraîche, et si tu tends la main, tu peux presque sentir la texture rugueuse de la roche millénaire. Mais le vrai voyage sensoriel commence quand tu t'engages dans la Grotte des Sept Étoiles. L'air devient instantanément plus frais, plus dense, et l'humidité perle sur les parois lisses que tu pourrais effleurer du bout des doigts. Chaque pas résonne, un écho lointain de ton passage dans le silence profond. Tu peux presque sentir le temps qui s'est figé sur ces stalactites et stalagmites, des formes étranges et magnifiques créées par des milliers d'années de gouttes d'eau. C'est comme entrer dans le ventre de la terre, où chaque son, chaque gouttelette d'eau qui tombe, raconte une histoire ancienne.

Ma grand-mère, elle racontait toujours que pendant les périodes difficiles, quand la ville était agitée, les gens venaient ici pour retrouver leur souffle. Elle disait que les sept sommets, qui donnent son nom au parc, étaient comme des ancres dans le ciel, te rappelant que même quand tout bouge, il y a des choses immuables, des points de repère. Elle disait aussi que l'eau du parc, celle qui coule dans les petits ruisseaux et les étangs, avait le pouvoir de laver les soucis si tu la laissais faire. Ce n'était pas juste un parc pour elle, c'était un refuge, une bibliothèque silencieuse où l'histoire de Guilin s'écrivait dans les roches et le bruissement des feuilles, un endroit où chacun pouvait se reconnecter à quelque chose de plus grand.

Pour ta visite, un conseil d'ami : vise tôt le matin ou en fin d'après-midi pour éviter la foule et la chaleur. L'entrée est payante, mais ça vaut chaque yuan pour la tranquillité et la beauté. Prévois de bonnes chaussures, le parc est vaste et tu vas marcher un bon moment. Tu trouveras des petits stands pour de l'eau ou des snacks, mais une bouteille d'eau dans ton sac, c'est toujours une bonne idée. Pour y aller, un bus local ou un taxi te déposera facilement à l'entrée principale. Et si tu as le temps, cherche le petit zoo à l'intérieur, c'est une surprise sympa et une bonne pause si tu aimes les petits pandas !

Léa de la route

Imaginez que vous franchissez une porte, et d'un coup, le bruit de la ville s'estompe. L'air, plus frais, vous enveloppe, chargé d'une légère humidité et d'une odeur de terre mouillée, de verdure luxuriante. Vos pieds foulent un chemin pavé, doux et frais sous la plante, et tout autour de vous, c'est une symphonie de verts, du plus tendre au plus profond. Le Parc des Sept Étoiles à Guilin, ce n'est pas juste un parc, c'est une immersion. Vous sentez cette tranquillité qui vous envahit, ce silence apaisant juste brisé par le chant lointain d'un oiseau ou le murmure d'un ruisseau. C'est ici, dans ce havre de paix, que la nature sculpte des paysages dignes de tableaux.

En vous promenant un peu plus loin, votre regard sera inévitablement attiré par la Colline du Chameau. Ce n'est pas juste une roche, c'est une silhouette douce et imposante à la fois, qui se dresse avec une dignité presque animale. Vous levez les yeux, et vous la voyez, cette forme si particulière, comme un chameau géant agenouillé, qui semble veiller sur le parc. Autour de vous, les chants d'oiseaux sont plus clairs, et l'eau du lac, juste devant, reflète parfaitement sa forme, comme un miroir tendu. Pour capter sa majesté en photo, placez-vous près de l'eau, un peu en retrait. Le meilleur moment, c'est en fin d'après-midi, quand le soleil commence à descendre et dore sa roche d'une lumière chaude, douce et enveloppante. L'ombre s'allonge, ajoutant de la profondeur à l'image, et le ciel prend des teintes pastel qui se marient parfaitement avec le vert des arbres environnants.

En suivant les sentiers sinueux, vous tomberez sur l'élégance discrète du Pont Fleuri. Ce n'est pas un simple passage, c'est une œuvre d'art vivante, qui enjambe une petite étendue d'eau où flottent parfois des nénuphars. Vous vous approchez et l'air est plus doux ici, imprégné des parfums délicats des fleurs qui bordent le chemin et des arbustes taillés avec soin. Vous entendez le doux clapotis de l'eau sous le pont et peut-être le rire lointain d'un enfant jouant. C'est un endroit où la lumière joue à cache-cache avec les feuilles, créant des taches de clarté et d'ombre mouvantes. Pour une photo, le matin, quand les premières gouttes de rosée scintillent encore sur les pétales et que le parc est encore calme, c'est magique. La lumière est diffuse, douce, et met en valeur les détails architecturaux du pont et la délicatesse des fleurs, sans créer d'ombres dures.

Mais au-delà des spots iconiques, c'est l'âme du parc qui est la plus photogénique. Le meilleur moment pour capter cette ambiance, pour vraiment "sentir" le parc avec tout votre corps, c'est tôt le matin, juste après l'ouverture. L'air est frais, presque pur, et une légère brume peut encore flotter entre les arbres, donnant une atmosphère mystique. Vous y croiserez quelques locaux faisant leur tai-chi, leurs mouvements lents et fluides créant des silhouettes parfaites contre la lumière montante. Le son de leurs respirations calmes et le bruissement des feuilles sous leurs pieds sont les seuls bruits. C'est le moment où la lumière douce caresse chaque feuille, chaque courbe des montagnes karstiques lointaines, et où les reflets dans les étangs sont les plus clairs. C'est le moment pour photographier les petites scènes de vie, les recoins oubliés, les jeux d'ombre et de lumière qui transforment un simple chemin en une invitation au voyage intérieur. Le parc entier est une toile, et le matin, c'est quand les couleurs sont les plus vraies et les sentiments les plus intenses.

Olya from the backstreets

Salut ! Je viens juste de rentrer de Guilin, et je voulais absolument te parler du Parc des Sept Étoiles, Qixing Gongyuan. Imagine, tu arrives là-bas, et la première chose qui te frappe, c'est cette sensation d'air frais, presque humide, qui te caresse le visage, comme une douce caresse. Tu entends le murmure lointain de l'eau, peut-être une cascade quelque part, et le chant des oiseaux qui semble venir de partout à la fois, une symphonie naturelle. Tu marches sur des allées lisses, parfois un peu glissantes après la pluie, et tu sens sous tes pieds la terre battue ou le pavé ancien, chaque pas te connectant au sol. Autour de toi, tu perçois ces formes douces et majestueuses des montagnes karstiques, comme des géants endormis couverts de verdure luxuriante. Le parfum des fleurs exotiques, un mélange sucré et terreux, flotte dans l'air, te guidant sans que tu le saches vers les recoins cachés.

Puis, tu t'enfonces un peu plus, et il y a cette grotte, la Grotte des Sept Étoiles. C'est une expérience à part entière, vraiment surprenante. Tu sens d'abord l'humidité s'intensifier, l'air devient plus lourd et frais, et tes pas résonnent différemment sur le sol humide. À l'intérieur, c'est comme un autre monde. Imagine des formations rocheuses gigantesques, sculptées par l'eau pendant des millénaires, que tu peux presque toucher du bout des doigts si tu tends le bras. Elles sont illuminées par des lumières colorées, parfois un peu trop vives à mon goût, mais ça crée un spectacle visuel incroyable, presque féérique. Tu entends les gouttes d'eau tomber du plafond, un son régulier et hypnotisant qui te berce. Ce qui m'a le plus surprise, c'est l'échelle de l'endroit, c'est absolument immense ! Mais aussi, il y a pas mal de monde, ça peut être un peu bruyant par moments, tu sens la présence des autres autour de toi, leurs voix et leurs rires résonnent sur les parois humides. C'est une danse constante entre la grandeur naturelle et l'affluence humaine.

Pour y aller, c'est super facile, tu peux prendre un taxi ou même un bus local depuis le centre de Guilin, ça coûte presque rien et ça te dépose juste devant l'entrée. Le parc est grand, prévois au moins une demi-journée, voire plus si tu veux vraiment flâner et prendre ton temps. Il y a aussi un zoo à l'intérieur, mais perso, je n'ai pas été fan, c'est un peu vieillot et les animaux semblaient un peu tristes, donc si tu es sensible à ça, tu peux passer ton chemin sans regret. Par contre, les jardins sont magnifiques pour une promenade tranquille, et tu trouveras des petits stands de snacks et des vendeurs de boissons fraîches un peu partout, très pratique quand tu as soif ou un petit creux. Le matin tôt, c'est le meilleur moment pour éviter la foule et profiter de la lumière douce qui filtre à travers les arbres. Et n'oublie pas de bonnes chaussures, ça monte et ça descend pas mal par endroits ! Globalement, j'ai adoré l'ambiance apaisante et la beauté naturelle des paysages karstiques, même si j'ai moins accroché avec le zoo. C'est un endroit où tu te sens vraiment connecté à la nature, malgré la ville tout autour.

Léa sur la route

Imaginez… vous entrez dans un écrin de verdure, où l'air est plus frais, plus doux. Vous marchez sur des sentiers lisses, parfois un peu usés par les pas de milliers d'années, parfois bordés de bambous qui bruissent d'une mélodie légère. Vous entendez le chant discret des oiseaux, le clapotis lointain d'une eau qui coule, peut-être une cascade cachée. L'atmosphère est imprégnée d'une odeur terreuse et humide, mêlée à celle des fleurs inconnues qui embaument l'air. Sentez la caresse du vent sur votre peau, la fraîcheur de l'ombre après la chaleur du soleil. Chaque pas est une invitation à la sérénité, une plongée dans un passé lointain où la nature règne en maître.

Ce parc, c'est une parenthèse enchantée, un lieu où l'on se reconnecte. Mais je sais que pour certains, la beauté de ces chemins peut sembler un défi. La bonne nouvelle, c'est que Guilin pense aussi à vous, et il est tout à fait possible de naviguer ces merveilles, même si vos jambes ont besoin d'un coup de pouce.

Si vous avez besoin de louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité pour explorer le Parc des Sept Étoiles (Qixing Gongyuan), sachez que c'est faisable. Dirigez-vous vers l'entrée principale du parc. Généralement, les points de location se trouvent soit juste à côté des guichets de billetterie, soit un peu plus loin, près des services d'information. La disponibilité est assez bonne pour les fauteuils roulants manuels ; les scooters électriques sont un peu moins courants mais existent. Le coût est souvent symbolique, avec une petite somme à l'heure ou à la journée, et une caution qui vous sera rendue. Si vous ne trouvez pas tout de suite, n'hésitez pas à demander au personnel du parc : "Lúnyǐ zài nǎlǐ?" (Où est le fauteuil roulant ?) ou "Yǒu méiyǒu diàndòng huábǎnchē kěyǐ zū?" (Y a-t-il un scooter électrique à louer ?). Une application de traduction sur votre téléphone peut faire des merveilles pour faciliter la communication.

Léa en vadrouille

Alors, tu te demandes ce qu'on fait vraiment au Parc des Sept Étoiles à Guilin ? Laisse-moi te raconter. Dès que tu passes l'entrée, imagine l'air qui change. C'est comme si le bruit de la ville s'estompait derrière toi, remplacé par une brise légère qui porte l'odeur de la terre humide et de la végétation luxuriante. Tu respires à pleins poumons. Tes pieds foulent un chemin large et bien entretenu, et tu sens l'espace s'ouvrir. Le soleil filtre à travers les feuilles des grands arbres, projetant des motifs dansants sur le sol. Tu commences à sentir la fraîcheur des lieux.

En avançant, tu es entouré. Imagine des pics karstiques, ces géants de roche, qui s'élèvent majestueusement tout autour de toi, comme s'ils veillaient sur ce jardin secret. Leurs flancs sont drapés de verdure, et tu peux presque sentir l'humidité qui s'en dégage. Tu entends le chant discret des oiseaux, le bruissement des feuilles sous le vent, et parfois, le murmure lointain d'une petite cascade. C'est un sentiment d'immensité et de paix qui t'enveloppe, une sensation d'être tout petit face à une nature si impressionnante.

Un peu plus loin, tu vas voir le fameux Mont du Chameau. Son nom lui va à merveille, tu reconnaîtras tout de suite la forme d'un chameau couché avec ses deux bosses. Pour une belle photo, le meilleur angle est souvent depuis le pont qui enjambe la rivière, ou juste en contrebas. Pas besoin de grimper, c'est surtout un point de vue emblématique à admirer de loin. Tu peux t'asseoir un instant sur un banc, juste en face, et observer les reflets de la montagne sur l'eau tranquille.

Puis, il y a la Grotte des Sept Étoiles. En y entrant, tu sens immédiatement l'air se rafraîchir, une humidité presque palpable sur ta peau. Les sons sont amortis, et chaque pas résonne un peu. Tu te déplaces dans une pénombre douce, guidé par des lumières colorées qui illuminent des stalactites et stalagmites de formes incroyables. C'est comme marcher dans un monde souterrain, où chaque recoin révèle une nouvelle sculpture naturelle. Le sol peut être un peu glissant par endroits, alors des chaussures confortables sont un must. La visite est souvent guidée, dure environ une heure, et il y a un petit supplément à payer pour y accéder.

En ressortant de la grotte, la lumière du jour te semble presque éblouissante. Tu te diriges vers le Pont des Fleurs (Huaqiao). Tu sens la courbe douce de l'arche sous tes pieds, et tu entends le clapotis de l'eau en dessous. Le pont traverse un étang rempli de nénuphars et de poissons colorés. L'air y est plus léger, plus doux, peut-être avec une légère odeur de fleurs si c'est la saison. C'est un endroit parfait pour faire une pause, respirer et simplement observer les reflets des arbres et des ponts sur la surface de l'eau.

Le parc abrite aussi un petit zoo, et oui, il y a des pandas ! L'enclos est simple mais permet de les observer tranquillement. C'est une section assez rapide à traverser, mais si tu as le temps et que tu aimes les animaux, ça vaut le détour pour les voir s'amuser ou faire la sieste. C'est inclus dans le billet d'entrée principal du parc, donc pas de frais supplémentaires pour ça.

Pour profiter au mieux du parc, l'idéal est d'y aller le matin, tu auras plus de tranquillité. L'entrée coûte environ 50 yuans. Prévois au moins 2-3 heures pour tout voir sans te presser, plus si tu veux t'attarder. Il y a quelques petits kiosques pour acheter de l'eau ou un snack, mais c'est limité, donc prévois une bouteille d'eau. Pour y aller, un taxi ou un bus local te déposera juste à l'entrée. C'est une belle échappée verte, un vrai poumon dans la ville.

Max en mouvement

Imaginez que vous laissez derrière vous le brouhaha de Guilin. La porte du Parc des Sept Étoiles (Qixing Gongyuan) est plus qu'une entrée, c'est un seuil. Dès que vous franchissez, l'air change. Il n'est plus lourd de la ville, mais frais, chargé des parfums de la terre humide et des feuilles vertes. Vous entendez le murmure lointain des oiseaux, un chant qui n'est pas interrompu, mais qui s'élève au-dessus du silence que vous pensiez avoir oublié. Sous vos pieds, le chemin de pierre est doux, usé par des milliers de pas, et vous sentez cette sensation d'immense espace qui s'ouvre devant vous. C'est là que j'ai découvert un petit secret, quelque chose qui m'a chuchoté l'âme du parc.

Ce secret, il ne se trouve pas sur les cartes. Il est là, dans un recoin moins fréquenté, derrière le Bosquet des Bambous, près d'une petite grotte que peu de gens explorent vraiment. Approchez-vous. Vous ne verrez peut-être rien d'extraordinaire au premier coup d'œil, mais fermez les yeux. Sentez l'air. Il est plus frais, plus humide ici, comme si la terre respirait. Et puis, écoutez. Un son. Pas le cliquetis des tuiles de mahjong des pavillons plus loin, ni les rires des enfants. C'est une mélodie simple, répétitive, presque méditative. Le son d'une flûte, peut-être un *dizi*, jouée par une main âgée, les notes s'étirant et se fondant dans l'humidité ambiante. C'est à peine audible, un fil d'argent sonore qui vous enveloppe. Et avec lui, un parfum. Pas celui des fleurs exotiques, mais une odeur subtile, terreuse et légèrement douce, comme de la mousse fraîchement arrosée par une pluie fine, mêlée à l'arôme d'une herbe discrète qui pousse dans l'ombre. Ce sont ces moments-là, ces sensations intimes, qui font vivre un lieu.

Pour le côté pratique, pensez à y aller tôt le matin. C'est là que vous aurez le plus de chances de croiser les habitants faisant leur tai-chi ou leur danse, et l'atmosphère est plus calme. Le parc est vaste, donc prévoyez de bonnes chaussures de marche, vous allez explorer pas mal. Il y a des points d'eau et des petits stands pour acheter des boissons, mais une gourde remplie est toujours une bonne idée. Si vous voulez vraiment vous imprégner de l'ambiance, donnez-vous au moins une demi-journée. Ne vous précipitez pas d'une attraction à l'autre ; prenez le temps de vous asseoir sur un banc, d'observer. Et oui, la grotte des Sept Étoiles est impressionnante, mais c'est dans les sentiers moins battus que le parc révèle vraiment son cœur.

Léa en chemin.

Quand vous mettez le pied dans le Parc des Sept Étoiles à Guilin, imaginez d'abord ce souffle d'air frais qui vous enveloppe, un mélange subtil d'humidité et d'un parfum léger de verdure, presque sucré par les fleurs que l'on ne voit pas encore mais que l'on devine. Vous entendez le bruissement des feuilles, une symphonie douce et constante, parfois entrecoupée par le chant lointain d'un oiseau ou le murmure d'une eau qui coule. C'est une sensation de calme qui vous saisit, comme si le monde extérieur s'estompe et que vous êtes invité à ralentir, à écouter, à respirer plus profondément. Sentez la terre ferme sous vos pieds, le chemin large et accueillant qui s'ouvre devant vous, vous invitant à l'exploration.

En vous enfonçant un peu plus, le chemin peut devenir plus intime, parfois bordé d'arbres majestueux dont les branches s'entrelacent au-dessus de vous, créant un tunnel de verdure où la lumière du soleil filtre par intermittence. Vous pourriez sentir une surface plus rugueuse sous vos pieds, des pierres usées par le temps et les pas, ou même une sensation de fraîcheur grandissante qui annonce l'approche d'une des grottes. Imaginez la pierre humide et lisse sous vos doigts si vous tendiez la main pour toucher la paroi, l'écho de vos propres pas résonnant doucement dans le noir, puis le parfum distinct de la roche et de l'eau. C'est une expérience sensorielle forte, mais il faut être attentif : ces surfaces, si belles à toucher, peuvent parfois être piégeuses.

Justement, parlons-en. Ces magnifiques chemins de pierre, surtout après la pluie ou dans les zones ombragées et humides comme les abords des grottes ou certains ponts, peuvent être étonnamment glissants. Pensez à des chaussures avec une bonne adhérence, c'est vraiment le conseil numéro un ici. De même, certains sentiers peuvent avoir des pavés irréguliers ou des marches inégales ; soyez attentif à chaque pas, surtout si vous êtes absorbé par l'ambiance. Et un petit mot sur les rencontres : vous pourriez être approché par des personnes très amicales qui vous proposent des guides "gratuits" ou des "offres spéciales" pour le thé ou des souvenirs. C'est rarement aussi innocent qu'il n'y paraît. Un sourire poli et un "non merci" ferme suffisent amplement à éviter ces situations.

En explorant, notamment près des points d'eau ou des belvédères, il est toujours bon de rester conscient de votre environnement immédiat. Les barrières sont là pour une raison, même si l'envie de s'approcher au plus près est forte. Si vous vous sentez un peu perdu ou si vous avez besoin d'aide, cherchez les uniformes du personnel du parc ou les kiosques d'information. Ils sont là pour vous aider, et la plupart des gens sont très serviables. L'idée, c'est de profiter pleinement de chaque sensation, de chaque son, de chaque odeur que le Parc des Sept Étoiles a à offrir, en sachant que vous avez pris les petites précautions nécessaires pour que votre exploration soit aussi agréable que sûre. C'est un lieu magique, et il mérite d'être découvert en toute sérénité.

Olya des ruelles

Si vous êtes un amoureux des oiseaux, le parc des Sept Étoiles (Qixing Gongyuan) à Guilin est une merveille à explorer. Imaginez-vous marcher doucement sur les sentiers, l'air frais du matin caressant votre visage. Vous entendez d'abord un léger bruissement dans les feuilles, puis des gazouillis distincts qui semblent venir de partout. Le parc s'éveille avec les chants. Vous pourriez distinguer le sifflement mélodieux d'un bulbul à ventre rouge, très commun ici, ou le cri plus rauque et joyeux d'une pie bavarde perchée sur un arbre ancien, surveillant son territoire. Près des plans d'eau, soyez attentif aux canards colverts qui nagent paisiblement ou aux hérons cendrés qui se tiennent immobiles, guettant leur repas. Vous sentirez l'humidité de la rosée sous vos pieds si vous vous aventurez tôt.

Pour les observer au mieux, dirigez-vous vers les sentiers moins fréquentés, ceux qui serpentent derrière la colline du Chameau ou le long des petits ruisseaux secondaires, loin des allées principales. Les bords du lac des Fleurs, tôt le matin avant l'arrivée de la foule, sont aussi des points d'observation privilégiés. Le meilleur moment pour les voir et les entendre est sans aucun doute entre l'aube et 9h du matin. C'est là que l'activité est maximale et que le parc est le plus calme. Munissez-vous de jumelles et restez immobile un instant, laissez les sons venir à vous. Vous serez surpris par la diversité.

Léa en vadrouille