Yao Mountain (Yao Shan) Tours and Tickets

Quand on parle de Guilin, les images des pains de sucre et des rivières karstiques affluent. Mais il y a Yao Shan, le Mont Yao, une expérience différente, plus ancrée. Dès les premiers pas, vous sentez l'air changer, plus frais, plus pur, comme si la ville s'estompait derrière vous. Imaginez le sol sous vos pieds : large et invitant au début, une surface lisse et régulière qui vous accueille, un chemin fait pour la découverte. Vous entendez peut-être le murmure lointain du vent dans les arbres, ou le chant discret d'un oiseau, un son qui vous appelle plus haut. C'est une invitation à la lenteur, à la contemplation, chaque inspire remplissant vos poumons d'une fraîcheur inattendue.

Puis, la texture sous vos semelles évolue. Le chemin, d’abord large et accueillant, se rétrécit parfois, se faisant plus intime. Vous sentirez peut-être le grain plus prononcé du granit, ou même, par endroits, le léger relief de pavés anciens, ronds et usés par le temps, qui racontent des histoires sous vos pieds. Ces sentiers ne sont jamais droits ; ils serpentent, épousent les contours de la montagne, vous invitant à des virages inattendus qui révèlent de nouvelles perspectives à chaque fois. Vous avancez, le corps légèrement penché alors que la pente s'accentue, vos mains pouvant parfois effleurer les roches moussues ou les troncs d'arbres centenaires qui bordent le chemin. C'est une danse avec la montagne, où chaque pas est une découverte sensorielle.

Pour être franc, la plupart des visiteurs choisissent le téléphérique pour l'ascension principale – c'est efficace et ça offre des vues incroyables sans effort. Mais si vous optez pour la marche (et je vous le recommande si vous avez le temps et l'énergie), sachez que les chemins sont bien entretenus. Ils sont balisés, clairs, même si la montée peut être exigeante par endroits. Prévoyez de bonnes chaussures de marche, c’est non négociable, surtout si le temps est humide. L’eau est essentielle, et quelques snacks aussi. Il n'y a pas de surprises majeures sur le tracé en termes de sécurité, mais c’est une vraie randonnée, pas une promenade de santé. Comptez plusieurs heures pour une ascension complète à pied.

Ces chemins, qu'ils soient lisses ou plus accidentés, sont de véritables guides. Ils vous mènent souvent à des points de vue aménagés, des balcons naturels où le vent vous caresse le visage et où l'air vibre d'une énergie différente. Vous sentirez l'espace s'ouvrir autour de vous, la sensation d'être suspendu au-dessus du monde. Parfois, un petit temple discret apparaît au détour d'un sentier, et l'odeur de l'encens peut flotter dans l'air, légère et apaisante, vous invitant à une pause méditative. Le tracé des sentiers est pensé pour vous faire découvrir les différentes facettes du Mont Yao, depuis la forêt dense où l'écho de vos pas est assourdi, jusqu'aux crêtes ouvertes où l'horizon semble infini. Chaque bifurcation est une promesse, chaque montée une récompense. C'est l'architecture de la montagne elle-même, sculptée par le temps et aménagée par l'homme, qui vous conduit vers ces moments suspendus.

Olya from the backstreets

Imagine que tu es là, au pied du mont Yao Shan à Guilin. Pour moi, le moment où il vibre le plus, c’est au printemps, entre mars et mai, ou à l'automne, de septembre à novembre. L’air n’est pas lourd, il est juste assez frais pour te piquer un peu les joues. Tu respires profondément et tu sens cette odeur de terre humide après une pluie légère, mélangée à celle des pins. C’est un parfum pur, qui te remplit les poumons. Tu montes, et le silence de la montagne est juste cassé par le chant discret des oiseaux et le doux frottement des feuilles dans le vent. C’est comme si chaque brin d'air te racontait une histoire. Quand le soleil perce les nuages, tu sens sa chaleur sur ta peau, une promesse de la vue incroyable qui t'attend.

Les foules, elles, changent vraiment l'ambiance. Un jour de semaine, hors vacances, tu peux te retrouver presque seul au sommet. Là, tu entends juste le vent et tes propres pensées. C'est une sensation d'immensité, de solitude bienfaisante où le paysage semble t'appartenir. Mais si tu y vas un week-end ou un jour férié, le murmure des conversations monte vers toi. Tu entends les rires, les exclamations, et l'énergie est différente, plus joyeuse, plus partagée. Et la météo ? Ah, elle sculpte l'âme de la montagne. Un matin brumeux, le Yao Shan se voile de mystère, les pics karstiques disparaissent et réapparaissent comme des fantômes, c'est féerique et un peu mélancolique. Un jour de grand soleil, la vue est nette, les couleurs explosent, tu te sens léger et optimiste, le monde est à tes pieds.

Concrètement, pour capter cette magie, vise vraiment mars-mai ou septembre-novembre. C’est là que tu auras le meilleur compromis entre météo clémente et affluence raisonnable. Essaie d'y aller tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi, quelques heures avant la fermeture. Tu auras une lumière incroyable pour les photos et surtout, beaucoup moins de monde pour profiter du calme. Vérifie toujours la météo la veille : un ciel dégagé est idéal pour la vue panoramique.

Pour y monter, le téléphérique est super pratique et offre déjà des vues dingues pendant l'ascension. C'est rapide et confortable. Si tu es d'humeur sportive, tu peux aussi monter à pied, mais prévois de bonnes chaussures et de l'eau, c'est une sacrée montée ! En haut, tu trouveras des points d'observation aménagés qui te donneront une vue imprenable à 360 degrés sur la ville de Guilin et les milliers de collines karstiques environnantes. C'est le genre de spectacle qui te coupe le souffle, peu importe la saison.

Léa des chemins

Imaginez l'air frais qui vous caresse le visage, un souffle léger, presque doux, qui emporte avec lui les bruits lointains de la ville. Vous arrivez au pied du mont Yao, et déjà, une sensation de calme vous enveloppe. C'est comme si la montagne elle-même respirait, vous invitant à prendre une profonde inspiration et à laisser le tumulte derrière vous. Le sol sous vos pieds, encore plat, promet l'élévation, et vous sentez cette légère excitation monter en vous, comme une étincelle.

Vous montez. Que ce soit dans la cabine suspendue qui vous élève doucement au-dessus des arbres, ou pas à pas sur les sentiers sinueux, chaque mètre est une découverte. Sentez cette légère inclinaison alors que la cabine prend de la hauteur, le monde s'étale sous vous, devient une carte en relief. Le vent joue avec vos cheveux, une caresse fraîche qui vous rappelle que vous êtes en altitude. Vous entendez le chant des oiseaux, plus proche maintenant, et le silence de la montagne qui se dévoile. Arrivé au sommet, c'est comme si l'horizon s'ouvrait en grand, un espace infini qui vous invite à respirer plus fort, à sentir l'immensité de ce paysage qui s'offre à vous. C'est une sensation de liberté, un vertige doux qui vous donne envie de tendre les bras et d'embrasser le monde.

Un vieil homme, le visage buriné par le soleil et le temps, m'a raconté un jour que le mont Yao était comme le cœur de Guilin. « Ma petite-fille, disait-il en souriant, cette montagne change de couleur quatre fois par an. Au printemps, elle est d'un vert éclatant, comme une jeune pousse. En été, elle se pare d'un vert plus profond, presque mystérieux. L'automne la peint en rouge et or, comme un tapis de feuilles flamboyant. Et en hiver, quand la neige tombe, elle devient argentée, pure. C'est notre gardienne, elle nous montre le passage du temps, la beauté de chaque saison. Quand tu es triste, viens ici et regarde-la, elle te rappellera que tout est cyclique, que la beauté revient toujours. » C'est cette sagesse simple qui résonne encore en moi quand je pense à Yao Shan.

Pour t'y rendre, le plus simple est de prendre un bus local (le numéro 13 ou 24 te dépose au pied) ou un taxi depuis le centre de Guilin. C'est rapide, environ 20-30 minutes. Mon conseil : arrive tôt le matin, juste après l'ouverture. Tu auras la montagne presque pour toi, et la lumière est incroyable pour les photos. Prévois de bonnes chaussures si tu comptes marcher un peu autour du sommet (même si la montée principale est en téléphérique), une bouteille d'eau, et une petite veste coupe-vent, l'air peut être frais là-haut même en été. Il y a quelques stands pour acheter des boissons et des snacks au sommet, mais rien de très élaboré.

L'entrée du site et le téléphérique coûtent environ 100-120 CNY, ça vaut le coup pour la vue imprenable. Prévois au moins 2 à 3 heures sur place pour monter tranquillement, profiter du panorama et te balader un peu. Ne te précipite pas, l'idée est vraiment de t'imprégner de l'atmosphère. C'est un endroit parfait pour prendre une pause du tumulte de la ville et juste... respirer. Tu vas adorer.

Clara en vadrouille

Imagine-toi, là-haut, sur les pentes de la montagne Yao Shan, à Guilin. Le point où tout le monde s'arrête, c'est juste après la sortie du téléphérique, là où le chemin s'élargit un instant sur la crête. Tu sens l'air frais et pur qui te fouette le visage, un mélange d'humidité et d'odeur de pin. Tu tends la main, et c'est comme si tu pouvais toucher l'horizon. Sous toi, des tapis de verdure à perte de vue, les pics karstiques de Guilin s'étirent comme des dragons endormis dans la brume matinale ou sous le soleil de l'après-midi. Tu entends juste le souffle du vent et parfois, le murmure lointain de la ville. C'est un silence immense, seulement brisé par ton propre cœur qui bat un peu plus fort, un frisson d'immensité qui te parcourt.

Pour la lumière, le matin est magique. Vise tôt, très tôt. Pourquoi ? Parce que tu vas attraper le soleil qui monte et dissipe lentement la brume. Ce n'est pas juste une question de lumière, c'est une ambiance. Tu vois ces voiles de brume s'élever des vallées, révélant peu à peu les sommets. La lumière est douce, dorée, elle caresse les pentes et donne une profondeur incroyable aux montagnes. Si tu arrives plus tard, le soleil est plus dur, les ombres moins définies, et même si la vue reste spectaculaire, elle perd cette touche de mystère et de sérénité que le matin apporte. C'est une lumière qui te parle, qui te murmure des histoires de paysages anciens.

Pour y aller, le téléphérique est ton meilleur ami. C'est rapide, efficace. N'oublie pas une bonne paire de chaussures, même si le chemin est aménagé, ça monte un peu et ça peut glisser par endroits. Et surtout, prends ton temps. Ne te précipite pas pour la photo parfaite dès l'arrivée. Laisse-toi imprégner par l'immensité. Un petit pull n'est pas de trop le matin, même en été, l'altitude et le vent peuvent surprendre. Et garde ton téléphone ou ton appareil photo bien chargé, tu vas avoir envie de capturer chaque instant, crois-moi.

Olya des ruelles cachées

Salut ! Je viens de rentrer de Yao Shan à Guilin, et j'ai tellement de choses à te raconter. Imagine un peu : tu montes, doucement d'abord, et tu sens tes muscles se réchauffer. L'air, au début un peu lourd de l'humidité de la ville, commence à se purifier, à te picoter les narines avec une odeur de pin et de terre humide. Plus tu grimpes, plus tu perçois ce silence qui n'est pas vide, mais rempli des murmures du vent dans les arbres, du chant lointain d'un oiseau que tu ne peux pas identifier. Tu marches, le sol sous tes pieds passe de l'asphalte lisse à la terre battue, puis aux dalles de pierre inégales, chacune racontant une histoire de pas infinis. Et puis, quand tu arrives au sommet, c'est une sensation de vertige, mais pas de peur : juste l'immensité. Tu respires à pleins poumons cet air pur, frais, qui te remplit les poumons et semble laver tes pensées. C'est ça, la montagne Yao : une ascension qui te connecte, pas seulement au paysage, mais à toi-même.

Là-haut, tu pourrais presque tendre la main et toucher les nuages. Imagine la sensation de cette brise légère sur ton visage, comme une caresse rafraîchissante après l'effort. Tu entends le cliquetis des feuilles, le bourdonnement lointain d'une abeille, et c'est tout. C'est un baume pour l'âme, une pause où le temps semble ralentir. Pour y arriver, la plupart des gens prennent le téléphérique, et je l'ai fait aussi. C'est pratique, ça te monte en une vingtaine de minutes, et la vue pendant la montée est déjà un spectacle. Si tu as le vertige, sache que les cabines sont assez stables, mais tu peux sentir un léger balancement quand il y a du vent. Sinon, il y a des chemins de randonnée pour les plus courageux, mais prévois de bonnes chaussures et de l'eau, ça grimpe sec !

Maintenant, parlons de ce qui peut être un peu moins idyllique. L'attente pour le téléphérique, surtout si tu y vas en haute saison ou le week-end, peut être vraiment longue. Je parle de plus d'une heure debout, sous le soleil, sans beaucoup d'ombre. Mon conseil ? Arrive à l'ouverture, ou alors en fin d'après-midi pour le coucher du soleil, quand les foules commencent à se disperser. Et une fois en haut, les infrastructures sont très basiques. Ne t'attends pas à des cafés branchés ou des toilettes ultra-modernes. Il y a quelques petits stands pour des snacks et de l'eau, mais c'est tout. Pense à emporter tes propres provisions si tu veux plus qu'une bouteille d'eau et quelques gâteaux secs. Les toilettes sont... rustiques, disons. Prépare-toi, et emporte du papier si tu es du genre prévoyant.

Ce qui m'a vraiment surprise, et c'est là que la montagne révèle sa magie, c'est le changement de temps. Un instant, le soleil caresse ta peau, tu sens sa chaleur douce sur tes joues. L'instant d'après, une brume épaisse peut monter de la vallée, t'enveloppant complètement. Tu ne vois plus rien à quelques mètres, l'air devient frais et humide, et tu entends le silence se densifier autour de toi. C'est une expérience presque mystique, comme si la montagne te chuchotait ses secrets. Ne sois pas déçu si la vue disparaît, c'est une autre façon de vivre le lieu. Ça peut durer quelques minutes ou plus longtemps, alors aie toujours une petite veste avec toi, même s'il fait chaud en bas. Et prévois une petite protection pour ton téléphone ou appareil photo si tu veux capturer ces moments brumeux, car l'humidité peut être surprenante.

Voilà pour Yao Shan. J'espère que ça te donne une bonne idée de ce qui t'attend.

Léa sur la route

Salut à tous,

Imaginez-vous à l'entrée de Yao Shan, la Montagne de Yao. L'air, un peu plus frais qu'en ville, vous enveloppe, portant avec lui une légère odeur de terre humide et de pins. Vous sentez cette brise fraîche sur votre peau, un doux soulagement avant l'ascension. Le son des grillons lointains commence à se mêler au murmure des feuilles. Vous levez la tête, et même si vous ne pouvez pas voir, vous sentez l'immensité de la montagne au-dessus de vous, une présence majestueuse qui vous invite à la découvrir. Vos pas résonnent légèrement sur le chemin pavé, chaque pas vous rapprochant de cette nature luxuriante.

Au fur et à mesure que vous montez, que ce soit à pied ou par le téléphérique, vous percevez le silence s'épaissir, interrompu seulement par le chant occasionnel d'un oiseau ou le bruissement d'un insecte dans les fougères. Si vous choisissez le téléphérique, sentez la légère oscillation de la cabine, le vent qui siffle doucement autour de vous alors que vous êtes élevé au-dessus des cimes. En haut, une sensation de grandeur vous submerge. L'air y est plus pur, plus vif. Vous pouvez presque goûter la clarté. Vos mains peuvent effleurer les roches millénaires, sentir leur surface rugueuse et fraîche, témoins silencieux de tant de passages. C'est une immersion totale, un moment où chaque fibre de votre être se connecte à la puissance tranquille de la montagne.

Si vous avez besoin d'un fauteuil roulant ou d'un scooter pour explorer Yao Shan, pas de panique, c'est gérable. Le plus simple est de te renseigner directement à l'entrée principale du site touristique, au guichet d'information ou à la billetterie. Ils ont souvent des services pour les visiteurs à mobilité réduite. La disponibilité varie, mais les grands sites touristiques en Chine sont de plus en plus équipés. Pour le coût, attends-toi à un dépôt remboursable et des frais de location journaliers, souvent assez raisonnables. N'hésite pas à demander s'ils peuvent t'aider à te déplacer une fois sur place, le personnel est généralement très serviable.

Olya from the backstreets

Imagine le doux parfum de la terre humide après une pluie, mêlé à l'odeur lointaine des pins. Tu arrives au pied de la montagne, et déjà, tu sens cette immensité qui t'appelle. Le silence est grand, parfois brisé par le chant d'un oiseau ou le murmure du vent dans les feuilles. C'est une sensation de calme avant l'ascension, une sorte de promesse que l'air pur te chuchote à l'oreille.

Puis, tu montes. La cabine du téléphérique s'élève doucement, et tu sens l'air se rafraîchir sur ta peau au fur et à mesure que tu prends de la hauteur. Le monde en dessous rétrécit, les rizières dessinent des motifs complexes comme une broderie géante, et tu peux presque sentir les courbes du paysage. Tu entends le léger grincement régulier des câbles, un son métallique doux qui berce ton ascension, et le souffle du vent qui caresse les parois de la cabine. Tes poumons se remplissent d'un air plus léger, plus frais.

Arrivé au sommet, c'est une autre sensation. Le vent y est plus vif, il caresse ton visage, joue dans tes cheveux, te chuchotant des secrets. Il y a une odeur de roche chaude et de végétation alpine, une terre plus sèche et minérale. Tu sens l'espace infini autour de toi, l'horizon qui s'étire, comme si le monde entier s'ouvrait à tes pieds. C'est une sensation de plénitude, d'être au-dessus de tout, comme si tu pouvais toucher les nuages. Tu peux même sentir les vibrations de la terre sous tes pieds, cette solidité ancestrale.

La descente, c'est une toute autre histoire si tu choisis la luge ! Tu t'installes, et tu sens cette poussée initiale qui te donne un petit frisson, puis la vitesse qui monte. Le vent siffle à tes oreilles, te décoiffe, et tu ressens l'accélération dans tout ton corps. Tu sens les virages, la légère inclinaison de ton corps qui suit la piste, et cette sensation de glisse pure. C'est un mélange d'excitation et de liberté, un rire qui monte sans prévenir. C'est rapide, fluide, et ça te donne une sacrée décharge d'adrénaline.

Pour y aller, le plus simple c'est un taxi depuis le centre de Guilin, ça prend une petite demi-heure et ce n'est pas cher du tout. Les tickets se prennent sur place : il y a un forfait télécabine aller-retour plus l'accès au sommet, et la luge c'est en supplément si tu la veux. Essaye d'y aller le matin pour éviter la foule et avoir une lumière plus douce. Prévois de bonnes chaussures, même si la montée principale est en télécabine, tu marches un peu au sommet. Et un petit pull, l'air est toujours plus frais en altitude.

Au final, Yao Shan, c'est une expérience qui te prend aux tripes. Ce n'est pas juste une vue, c'est une immersion. Tu repars avec cette sensation d'avoir touché le ciel, d'avoir ressenti la montagne dans chaque fibre de ton être. C'est un mélange de sérénité et d'aventure, un souvenir qui reste gravé, bien au-delà des images.

Max in motion

Imaginez-vous au pied du Mont Yao, mais pas celui des cartes postales. Fermez les yeux un instant. Vous sentez cette odeur ? Ce n'est pas le parfum des fleurs cultivées, mais quelque chose de plus profond, d'humide, presque minéral. C'est le souffle de la terre mouillée après une pluie légère, mélangé à l'arôme piquant et discret du gingembre sauvage qui pousse là, caché sous les fougères. Et puis, écoutez... Ce n'est pas le brouhaha de la foule, mais un bourdonnement lointain, presque musical, celui des cigales invisibles nichées dans les pins centenaires, une mélodie constante qui semble vibrer avec la montagne elle-même. C'est ça, le Mont Yao, quand personne ne regarde.

Vous marchez sur un sentier fait de terre battue et de pierres inégales, chaque pas vous connectant à la roche ancienne sous vos pieds. L'air ici est différent, plus frais, plus pur, comme si chaque inspiration nettoyait l'intérieur. Sentez la fine brume qui caresse votre peau, une caresse légère, presque imperceptible, qui vient de l'humidité des forêts denses. Le soleil, même s'il est là, n'est qu'une présence douce, filtrée en taches mouvantes par la canopée épaisse, créant un jeu d'ombres et de lumières qui danse autour de vous. C'est une sensation d'immersion totale, comme si la montagne vous enveloppait.

Pour vous y rendre, le plus simple reste le téléphérique. Il part de la base et vous monte directement au sommet, c'est rapide et offre des vues incroyables. Mais si vous avez le temps et l'énergie, il y a aussi des sentiers de randonnée qui serpentent à travers la montagne. C'est plus long, plus physique, mais l'expérience est tout autre, plus intime avec la nature. Prenez un taxi ou un Didi (l'équivalent d'Uber en Chine) depuis le centre de Guilin, c'est le moyen le plus direct et le plus abordable.

Une fois en haut, la vue panoramique est le clou du spectacle. Il y a quelques petits pavillons où vous pouvez vous abriter ou juste vous asseoir et admirer. Ne vous attendez pas à beaucoup d'options de restauration là-haut, alors prévoyez quelques snacks et de l'eau. Les toilettes sont basiques mais fonctionnelles. La meilleure période, c'est tôt le matin pour éviter la foule et profiter de la lumière douce, ou en fin d'après-midi. Prévoyez de bonnes chaussures de marche, même si vous prenez le téléphérique, car il y a des escaliers et des chemins à explorer au sommet.

Le Mont Yao n'est pas juste une vue, c'est une sensation. C'est cette odeur inattendue, ce murmure du vent dans les arbres, le contact de la terre sous vos pieds. Prenez le temps de le ressentir, pas seulement de le voir. C'est là que réside sa vraie magie.

Léa de la route

Imaginez l'air, frais et humide, qui vous enveloppe dès les premières pentes du Mont Yao. Vous sentez l'humidité de la pierre sous vos doigts si vous la touchez, le murmure du vent dans les bambous qui vous entourent. C'est une symphonie de verts, de gris et de chants d'oiseaux, une immersion totale où chaque pas est une découverte. Laissez-vous porter par l'odeur terreuse de la forêt, mêlée parfois à celle des encens qui s'échappent des petits temples nichés. Vous montez, pas à pas, et sentez la force tranquille de la montagne sous vos pieds. C'est plus qu'une simple balade, c'est une connexion.

Mais parlons pratique, parce que même la plus belle des aventures a ses petits pièges. Tu sais, ces marches de pierre millénaires, elles sont magnifiques, mais elles peuvent devenir super glissantes. Surtout après une averse, ou même juste avec l'humidité matinale, la mousse les rend traîtresses. Donc, mon conseil d'amie : pense à des chaussures avec une bonne semelle antidérapante. Et prends ton temps, ne te presse pas. Mieux vaut marcher comme une tortue que de glisser comme une savonnette.

Et puis, il y a les sentiers. Certains sont de vieilles dalles usées par le temps, d'autres des chemins plus naturels, pleins de racines et de petites pierres. Le sol n'est pas toujours plat, loin de là. Tu peux sentir des creux, des bosses, des pierres qui bougent un peu. Donc, garde toujours un œil sur tes pieds, même si l'envie est grande de lever la tête pour admirer le paysage. Une petite entorse est vite arrivée si tu ne fais pas attention où tu poses le pied.

Enfin, une dernière chose, plus humaine cette fois. En bas de la montagne, ou même parfois sur le chemin, tu pourrais croiser des locaux très "entreprenants". Ils peuvent essayer de te vendre des souvenirs, des services de guide, ou même te proposer des "aides" qui se transforment en demandes d'argent un peu insistantes. La règle d'or, c'est d'être ferme mais poli. Un sourire, un "non, merci" clair et tu continues ton chemin. Ne te sens pas obligé de t'arrêter ou de discuter si tu ne le sens pas. Fais confiance à ton instinct.

Le Mont Yao est un endroit magique, vraiment. Ces quelques précautions te permettront de profiter pleinement de chaque sensation, de chaque son, sans te soucier du reste. Sois juste attentif à ton environnement, fais confiance à tes sens et à ton bon sens, et l'expérience sera inoubliable.

Olya des ruelles

Est-ce que les amoureux des oiseaux apprécieraient Yao Shan à Guilin ? Imaginez que vous montez doucement, pas à pas, ou que vous glissez sans effort dans la cabine du téléphérique. Sentez l'air plus frais et pur à mesure que vous prenez de l'altitude, une brise légère qui caresse votre joue. Puis, écoutez. Au début, ce n'est qu'un léger chuchotement, le vent dans les bambous, mais bientôt, le concert commence. Un chant cristallin perce le silence, puis un autre, plus grave, comme une question-réponse à travers les arbres. Vous marchez, guidé par ces mélodies invisibles, sentant la vibration de la nature autour de vous. Pour un amoureux des oiseaux, Yao Shan n'est pas seulement une vue, c'est une symphonie, une immersion totale où chaque gazouillis raconte une histoire que vous ressentez jusqu'au plus profond de vous.

Pour ce qui est des oiseaux que tu pourrais croiser, attends-toi à entendre et, avec un peu de patience, à voir des bulbuls à oreillons bruns, des mésanges charbonnières chinoises, ou même le rossignol de Chine, dont le chant est particulièrement mélodieux. Si tu cherches un endroit calme pour les observer, monte jusqu'au sommet via le téléphérique. Une fois là-haut, au lieu de te diriger vers les points de vue bondés, cherche les petits sentiers discrets qui serpentent juste derrière la station d'arrivée, loin de la foule. C'est là que les oiseaux sont moins dérangés et où tu as le plus de chances de les apercevoir dans leur habitat naturel, parfois même des rapaces planant au-dessus des pics.

Le moment idéal pour une immersion ornithologique est sans aucun doute très tôt le matin, juste après le lever du soleil, ou en fin d'après-midi, avant le crépuscule. C'est là que les oiseaux sont les plus actifs, cherchant leur nourriture ou rentrant au nid. Évite le milieu de journée, où l'activité est souvent au plus bas. En ce qui concerne la saison, la fin du printemps et le début de l'été sont particulièrement riches, avec une explosion de vie et beaucoup de jeunes oiseaux en apprentissage.

Olya from the backstreets