Alors, tu as enfin posé le pied à Safaga. Imagine ce moment où tu descends la passerelle : l'air chaud et sec t'enveloppe, un parfum lointain de sel et de quelque chose d'épicé flotte. Sous tes pieds, le chemin est large, d'un béton lisse et impeccable. C'est une sensation de solidité rassurante après le léger tangage du navire. Tu es guidé par cette étendue claire, directement en ligne droite, sans aucune hésitation. C'est comme une autoroute piétonne, pensée pour que les foules puissent débarquer sans encombre, te donnant l'impression d'être porté par un courant invisible vers la terre ferme. Tu entends déjà le léger frottement des valises à roulettes sur cette surface unie, et le chuchotement des premières conversations.

Une fois que tu as passé les premiers points de contrôle, le chemin reste large mais tu sens une légère transition. Le béton continue, mais il est clairement délimité par des marquages au sol, comme des lignes invisibles qui séparent le flot des piétons de l'endroit où les véhicules pourraient passer. Ce n'est pas une rue pavée ici, ni des ruelles étroites. Non, tout est conçu pour la fluidité. Tu te diriges naturellement vers le bâtiment principal du terminal. Le sol sous tes pieds reste régulier, sans piège, te permettant de te concentrer sur l'ambiance, les premières annonces vocales en arabe et en anglais, le ballet des agents portuaires. C'est une progression logique, presque intuitive, sans besoin de chercher son chemin.

En sortant du terminal, le sol ne change pas drastiquement, mais l'espace s'ouvre. Ce n'est plus un couloir mais une vaste esplanade. Les chemins ne sont plus des lignes droites strictes, mais des zones clairement définies par des barrières légères ou des marquages au sol pour t'orienter vers les différentes options de transport. Tu sens le soleil plus direct sur ton visage ici. Le sol est toujours ce même béton lisse, mais tu perçois peut-être la légère vibration du moteur d'un bus qui s'approche, ou le cliquetis des taxis qui attendent. C'est une zone de transition où le chemin te conduit précisément vers les files d'attente pour les excursions ou les taxis, sans te laisser errer. Tout est clair, direct, sans fioritures.

Olya from the backstreets

Si tu te demandes quand Safaga révèle le meilleur d'elle-même, laisse-moi te guider, non pas sur une carte, mais à travers tes sens. Oublie l'été brûlant. Le moment où Safaga respire le mieux, où elle t'accueille à bras ouverts, c'est de fin octobre à avril. Imagine. L'air n'est plus cette chape de plomb écrasante. Au lieu de ça, tu sens une brise légère, tiède, qui caresse ta peau comme une promesse. Ce n'est pas froid, loin de là, mais juste assez frais pour que chaque inspiration soit un délice. Le soleil, même en plein jour, a une douceur particulière. Il ne te brûle pas, il t'enveloppe. C'est le genre de lumière qui rend tout plus vibrant, les couleurs des bateaux plus intenses, le bleu de la mer plus profond. Cette période, c'est comme si le port entier se détendait, offrant une atmosphère sereine, presque méditative, même avec l'activité des navires.

Tu marches sur le quai et l'air est un mélange subtil. Il y a bien sûr le sel de la mer, pur et vivifiant. Mais aussi, tu captes des effluves de diesel lointain, mélangés à des notes inattendues d'épices venues des cargos, ou peut-être du thé à la menthe préparé dans une petite échoppe. C'est une symphonie olfactive qui te dit que tu es dans un lieu de passage, un carrefour du monde. Ferme les yeux. Tu entends le cri des mouettes qui planent au-dessus des mâts, le clapotis doux de l'eau contre la coque des bateaux. Parfois, un coup de klaxon lointain d'un navire qui annonce son départ ou son arrivée. Plus près, il y a le murmure des conversations en arabe, en anglais, en allemand… Des bribes de vies qui se croisent. C'est un ballet sonore, jamais agressif, toujours en mouvement. La foule, à cette période, est vivante mais jamais oppressante. Tu croises des marins affairés, des pêcheurs qui réparent leurs filets, des habitants qui viennent saluer un proche. Et bien sûr, des voyageurs comme toi, avec cette excitation tranquille de la découverte. Il y a une énergie palpable, mais elle est diffuse, pas frénétique. Chacun semble prendre son temps, savourer l'instant.

Maintenant, imagine la même scène en plein été, de juin à septembre. L'air n'est plus une caresse, mais une étreinte lourde, moite. Chaque pas est un effort sous un soleil impitoyable qui tape sans relâche. L'atmosphère est plus lourde, moins invitante. Les couleurs semblent fanées par la lumière trop crue. Les odeurs sont plus intenses, presque étouffantes. Le sel de la mer se mélange à la chaleur du goudron, au gaz d'échappement des rares véhicules. Le clapotis de l'eau est là, mais il n'y a pas cette brise rafraîchissante pour le porter. Le port semble retenir son souffle, comme en attente du soir. La foule se raréfie. Ceux qui sont là se déplacent avec une lenteur forcée, cherchant l'ombre. Les locaux sont moins nombreux sur les quais, préférant l'intérieur des bâtiments climatisés. L'énergie du port se retire, laissant place à une sorte de torpeur. C'est une autre Safaga, moins souriante, plus exigeante pour les sens.

Pour les escales, privilégie les premières heures du matin ou la fin d'après-midi pour tes explorations hors du navire. La lumière est meilleure et la chaleur plus supportable, même en dehors de la saison idéale. Toujours avoir une bouteille d'eau réutilisable, un chapeau large et des lunettes de soleil. Des chaussures confortables sont un must si tu comptes marcher un peu. Pense à une petite monnaie locale pour les petites emplettes ou les pourboires. Si tu as peu de temps, une simple balade le long des quais pour observer l'activité des pêcheurs et des cargos est déjà une expérience en soi. Les taxis sont faciles à trouver pour des trajets courts vers le centre-ville si tu veux voir le marché local. Un simple 'Salam alaykoum' (bonjour) et un sourire ouvrent souvent les portes. Les Égyptiens sont généralement très accueillants.

Olya from the backstreets

Tu viens d'arriver à Safaga, et dès que tu poses le pied à terre, imagine l'air chaud et sec qui t'enveloppe. Ce n'est pas le vent frais de la mer, mais une brise douce, chargée de sel et d'une pointe d'épice lointaine. Tu entends le clapotis des vagues contre les coques des bateaux, un son rythmique et apaisant, presque comme une berceuse. Lève la tête : le soleil du désert, puissant, te caresse la peau, même si tu es à l'ombre. Tu sens la chaleur du quai sous tes pieds, une chaleur qui monte, te rappelant que tu es bien en Égypte. C'est ça, l'accueil de Safaga. Une sensation brute, authentique, qui te prend aux tripes.

Ce port, ce n'est pas juste un point d'arrivée pour les bateaux de croisière. C'est le cœur battant de Safaga depuis des générations. Ma grand-mère me racontait toujours comment, quand elle était enfant, elle venait ici avec son père. Ils attendaient les navires qui ramenaient des marchandises de l'autre côté de la mer – des épices rares, des tissus colorés, et parfois même des nouvelles de la famille lointaine. Pour eux, chaque bateau était une promesse, un lien avec le monde extérieur. Ce port a nourri des familles, a vu naître des histoires d'amour et a été le témoin silencieux de tant de départs et de retours. C'est une porte ouverte sur la vie, ici.

Une fois que tu as posé tes bagages, tu te demanderas comment te déplacer. Le plus simple, ce sont les taxis qui t'attendent juste à la sortie du port. N'hésite jamais à négocier le prix avant de monter – c'est la règle du jeu ici, et c'est attendu. Pour te donner un ordre d'idée, une course vers le centre-ville ne devrait pas coûter une fortune. Aie toujours un peu de monnaie locale (livres égyptiennes) sur toi, ça facilite les choses et te permet d'éviter les arnaques sur le change. Si tu as réservé une excursion, ton transport est généralement inclus, ce qui est très pratique pour la tranquillité d'esprit.

Le vrai trésor de Safaga, c'est la Mer Rouge. Imagine la sensation de l'eau chaude et cristalline qui t'enveloppe, une caresse douce sur ta peau tandis que tu explores des jardins de corail aux couleurs inimaginables. Tu nages parmi des poissons aux teintes fluorescentes, tu te sens comme suspendu dans un aquarium géant. Que tu fasses de la plongée sous-marine ou juste du snorkeling, l'expérience est magique. Les plages sont parfaites pour se détendre, sentir le sable chaud s'échapper entre tes doigts. Si tu as le temps, une excursion d'une journée vers l'île de Tobia, toute proche, te permettra de te sentir seul au monde.

Après une journée passée sous le soleil, tes sens s'éveillent à d'autres plaisirs. Imagine l'odeur du pain frais qui sort du four, des épices chaudes qui flottent dans l'air, te guidant vers les petits restaurants locaux. Tu goûtes le *kofta* grillé, juteux et parfumé, ou le *foul medames*, un plat de fèves mijotées, parfait pour le petit-déjeuner. Chaque bouchée te raconte une histoire. Quand tu te promènes, tu entends les salutations chaleureuses des habitants, le rire des enfants. N'aie pas peur de sourire, de dire 'Salam alaikum' (bonjour) et de t'ouvrir à leur hospitalité. C'est là que tu sentiras vraiment le pouls de Safaga, dans ces interactions simples et authentiques.

Olya from the backstreets.

Imagine que tu viens de poser le pied sur la terre ferme. L'air ici est différent, plus sec que l'humidité marine de ton navire, avec une légère odeur de sel et quelque chose de minéral, presque désertique. Tu entends le doux clapotis de l'eau contre la coque du bateau, mêlé aux sons lointains des activités portuaires – des moteurs qui ronronnent, des voix qui s'éloignent. Le port de Safaga t'accueille avec une lumière douce du matin, celle qui caresse les choses plutôt que de les frapper. C'est là, dès que tu descends la passerelle, que ton regard est naturellement attiré : vers l'immense silhouette de ton bateau, se découpant majestueusement sur le bleu profond de la Mer Rouge, avec en arrière-plan, déjà, les premières collines ocres du désert. C'est le moment parfait, ce premier contact visuel, pour immortaliser ton arrivée. La lumière matinale est encore douce, elle enveloppe tout d'une clarté presque irréelle, sans ombres dures.

Tu sens la chaleur monter doucement sur ta peau, mais l'air reste étonnamment clair. En te déplaçant un peu le long du quai, tu perçois mieux ce contraste saisissant : d'un côté, l'étendue infinie de la mer, dont le bleu semble changer de teinte à chaque vague, et de l'autre, les montagnes du désert, imposantes, qui se dressent comme des gardiens silencieux. Elles ne sont pas verdoyantes, non, elles sont d'une palette de bruns, de rouges et d'ocres, texturées par le vent et le temps. Tu peux presque sentir la poussière fine qu'elles dégagent, même à distance. Le silence qui émane de ces montagnes est profond, brisé seulement par les cris occasionnels des mouettes ou le sifflement d'un vent léger. C'est cette dualité, cette rencontre inattendue entre l'eau et le sable, qui rend l'endroit si unique. Prends un instant pour sentir cette immensité, cette impression d'être au bord du monde, là où la civilisation semble s'effacer devant la puissance de la nature.

Pour la photo parfaite, positionne-toi légèrement en retrait du quai principal, là où tu peux englober à la fois ton navire, l'étendue de la mer et les montagnes en arrière-plan. L'idéal est de viser la fin de matinée ou le début d'après-midi si ton bateau reste longtemps, car la lumière est alors plus directe et révèle mieux les couleurs du désert. Cependant, si tu débarques tôt, profite de la lumière dorée du lever de soleil qui est magique pour les teintes chaudes. Évite le plein midi, où le soleil est trop dur et crée des ombres écrasantes. N'hésite pas à inclure un élément humain si tu veux donner une échelle, comme une petite silhouette se dirigeant vers le port. Regarde aussi vers la ville de Safaga elle-même, sur ta droite en sortant du port, pour des clichés plus authentiques de la vie locale, même si l'activité y est moins intense qu'ailleurs.

Au-delà de l'enceinte portuaire, tu te trouves à Safaga, une petite ville portuaire avant tout, plus authentique et moins touristique que d'autres destinations de la Mer Rouge. Autour de toi, c'est l'immensité du désert qui domine, avec ses routes qui s'étirent à l'infini vers l'intérieur des terres, et bien sûr, la Mer Rouge, réputée pour ses fonds marins exceptionnels. Attends-toi à un environnement plutôt aride, où l'architecture est simple, fonctionnelle, adaptée au climat. Les sons distinctifs seront ceux des klaxons occasionnels, des conversations en arabe et le bourdonnement lointain de l'activité portuaire. Si tu as le temps et que tu veux t'aventurer, les taxis sont facilement disponibles juste à la sortie pour te mener vers les quelques points d'intérêt locaux ou simplement pour te faire sentir l'ambiance de la ville. C'est un lieu de passage, mais aussi un point de départ vers des aventures plus profondes dans le désert ou sous l'eau.

Olya from the backstreets

Salut ! Je viens juste de rentrer de Safaga, et wow, c'est... différent. Imagine la passerelle qui s'éloigne doucement sous tes pieds, et tu sens cette chaleur sèche, presque minérale, t'envelopper instantanément. L'air a une odeur de sel et d'un lointain désert, un mélange qui te prend par surprise. Le silence est presque assourdissant, juste interrompu par le clapotis de l'eau contre la coque et le cri occasionnel d'une mouette. C'est une arrivée brute, sans fioritures, mais tellement authentique.

Alors, une fois à quai, ne t'attends pas à un port de croisière classique avec des galeries marchandes et des bus qui attendent en file indienne. C'est assez direct, peu d'infrastructures touristiques flashy ici. Pour te déplacer, les taxis sont là, mais c'est le moment de mettre tes talents de négociateur à l'épreuve – toujours fixer le prix avant de monter. Si tu cherches des boutiques de souvenirs à gogo ou des cafés occidentalisés, tu ne les trouveras pas directement au port. C'est ce qui m'a un peu déroutée au début, mais finalement, c'est rafraîchissant.

Mais la vraie star, c'est la Mer Rouge, évidemment. Imagine la chaleur du soleil sur ta peau quand tu plonges dans cette eau. Elle est d'une clarté incroyable, comme du verre, te permettant de voir le fond sableux même à plusieurs mètres. Tu sens le courant te porter doucement, et le silence sous l'eau est juste magique, seulement perturbé par le lointain frottement des coraux ou le battement de ton propre cœur. C'est là que tu te sens vraiment connecté, loin de tout le bruit du monde, observant la vie marine foisonnante qui danse autour de toi.

Côté vie locale, c'est une autre vibe. Si tu t'aventures en ville, les petits restaurants locaux servent des plats simples mais savoureux. N'hésite pas à demander ce que les locaux mangent ; le poisson frais est un *must*, souvent grillé avec des épices qui te chatouillent les narines. Ce qui m'a surprise, c'est la gentillesse des gens. Tu sens leurs sourires même sans les voir, dans la façon dont ils t'offrent un thé, dans le rythme lent de leurs conversations, dans l'odeur du pain chaud qui s'échappe des boulangeries. C'est une immersion totale, sans chichis.

Donc, Safaga, ce n'est pas pour tout le monde, soyons honnêtes. Si tu cherches un port bling-bling avec des excursions organisées à la minute, tu risques d'être déçu. C'est une escale pour ceux qui aiment l'aventure, le brut, l'authentique. Pour ceux qui veulent se déconnecter et plonger dans une autre culture, ou littéralement dans la mer. Viens avec un esprit ouvert et des attentes réalistes, et tu pourrais être agréablement surpris par sa simplicité et sa beauté naturelle.

Olya de l'arrière-pays.

Imagine l'air chaud et salé qui te caresse le visage dès que tu sors du navire à Safaga. Le soleil égyptien te réchauffe la peau, une promesse d'aventure. Tu entends le brouhaha lointain du port, les appels des marchands, et le cliquetis des bateaux. Tu sens l'odeur du sel, un peu d'épices, et la vie qui s'éveille. Tu as envie d'explorer, de te laisser porter par cette énergie, mais tu sais que parfois, pour vraiment sentir le pouls de l'endroit, il faut un petit coup de pouce pour se déplacer en toute liberté.

Bon, pour louer un fauteuil roulant ou un scooter motorisé juste à côté du port de Safaga, ce n'est pas aussi simple que dans une grande ville européenne, il n'y a pas de boutique dédiée à chaque coin de rue. Le secret ici, c'est l'anticipation. La meilleure chose à faire, c'est de contacter ta compagnie de croisière *avant* ton départ. Ils ont souvent des solutions ou peuvent te mettre en relation avec des prestataires locaux. Sinon, tu peux aussi te tourner vers les grands hôtels de Safaga, même si tu n'y séjournes pas, ils ont parfois du matériel ou des contacts. Pour la location directe, c'est plus compliqué. Si tu dois absolument en trouver un sur place, cherche une pharmacie ou un magasin de fournitures médicales dans la ville de Safaga (ce n'est pas juste au port, il faudra un taxi), mais là, c'est plus souvent de l'achat que de la location, et la disponibilité n'est pas garantie. Le prix varie énormément et c'est difficile à prévoir sans contact préalable. Pour demander, tu peux dire 'fauteuil roulant' (faute-y roul-an) pour un fauteuil manuel ou 'scooter électrique' (scou-ter élec-trik) pour un scooter motorisé. Franchement, la facilité dépendra beaucoup de ta préparation.

Léa de la route

Alors, tu te demandes ce qu'on fait vraiment à Safaga quand ton bateau accoste ? Imagine d'abord l'instant où tu poses le pied sur la terre ferme, après des jours en mer. L'air te frappe, chaud et sec, avec une légère odeur de sel et quelque chose d'épicé, de lointain. Tu sens le sol stable sous tes pieds, une sensation presque étrange après les légers balancements du navire. Autour de toi, un bourdonnement monte, un mélange de voix, le bruit lointain des moteurs, et le chant des mouettes. Le soleil, même tôt le matin, est déjà une caresse chaude sur ta peau. C'est le port, simple, fonctionnel, un point de passage.

Pour t'éloigner du quai et commencer ton aventure, les choses sont assez directes. Si tu as réservé une excursion, cherche les panneaux ou les visages qui correspondent à ton groupe ; les guides sont généralement bien visibles, tenant des pancartes. Si tu préfères l'indépendance, tu verras des taxis un peu plus loin de la zone de sécurité portuaire. N'hésite pas à négocier le prix avant de monter, c'est la norme ici. L'idée, c'est de passer rapidement cette zone portuaire pour te diriger vers l'intérieur des terres, car Safaga même est une petite ville portuaire tranquille, mais le vrai trésor est plus loin.

Une fois que tu as quitté l'agitation du port, la route s'étire devant toi. Tu entends le ronronnement du moteur et le vent qui siffle légèrement aux fenêtres. Le paysage change rapidement : les bâtiments s'estompent pour laisser place à l'immensité du désert. Tu sens la poussière fine dans l'air, et la chaleur du soleil qui traverse la vitre, réchauffant tes bras. Les montagnes rocheuses se dessinent à l'horizon, leurs formes découpées se fondant dans les teintes ocre et dorées. C'est une traversée, un moment pour respirer et sentir la grandeur de ce pays.

Et puis, soudain, après cette traversée, l'ambiance change. Tu sens une densité dans l'air, une vibration presque palpable qui te dit que tu approches de quelque chose d'ancien et de monumental. Imagine la chaleur intense du soleil sur les pierres millénaires, une chaleur qui semble imprégnée d'histoire. Tu lèves les yeux et tu te sens minuscule face à la grandeur des colonnes qui s'élèvent vers le ciel, leurs surfaces rugueuses sous tes doigts si tu oses les toucher. Tu entends le murmure des foules, les explications des guides, le bruit de tes propres pas sur le sable ou les dalles usées. C'est un lieu qui parle avec le vent, avec l'écho des voix d'il y a des milliers d'années.

Au milieu de toute cette grandeur, tu auras aussi l'occasion de te mêler à la vie locale. Tu sentiras l'odeur du pain frais, des épices chaudes, et parfois le parfum sucré de la menthe dans le thé. Tu entendras les appels des vendeurs, la musique lointaine, le brouhaha des conversations. Si tu tends l'oreille, tu capteras des rires, des échanges animés. C'est le moment de goûter à quelque chose de nouveau, une pâtisserie, un thé. Si tu achètes des souvenirs, la sensation du tissu doux d'un foulard ou la fraîcheur d'un objet en albâtre dans ta main te rappellera ce moment. N'oublie pas de toujours avoir de l'eau à portée de main, la chaleur est constante.

Enfin, alors que le soleil commence à décliner, tu sens la fatigue agréable d'une journée riche en découvertes. Le chemin du retour est plus calme, le silence s'installe dans le véhicule. Tu regardes les paysages qui défilent, les couleurs du désert qui s'intensifient sous la lumière rasante. Tu te sens lourd de toutes les impressions, les images, les sons, les odeurs emmagasinées. Et puis, au loin, tu aperçois les lumières du port, et les feux de ton bateau, une silhouette familière et rassurante qui t'attend. C'est le sentiment de rentrer à la maison après une grande aventure, le corps fatigué mais l'esprit rempli.

Olya from the backstreets

Dès que tu poses le pied à Safaga, bien avant de t'aventurer vers les dunes lointaines ou les sites anciens, il y a cette première sensation, presque imperceptible. Imagine l'air chaud et sec qui te caresse la peau, portant avec lui non pas l'odeur des épices des souks, mais quelque chose de plus brut, de plus vivant : le parfum tenace du diesel mélangé à l'iode marine et à cette poussière fine, presque minérale, soulevée par les camions. Et puis, écoute bien : au-delà du brouhaha des passagers, tu perçois un son régulier, un battement lent, presque métallique. C'est le grincement lointain et rythmé des câbles des grues de chargement, un son qui te rappelle que c'est un port qui vit, qui respire, bien au-delà de ton navire de croisière.

Tu marches quelques pas, et la lumière ici est différente. Elle n'est pas douce, elle est franche, presque aveuglante, et tu sens sa chaleur intense sur tes épaules, même à travers tes vêtements. Le sol sous tes pieds peut être un peu inégal, granuleux, et tu sens parfois les petites aspérités à travers la semelle de tes chaussures. Lève la tête : tu ne vois peut-être pas les mouettes, mais tu entends leurs cris perçants, comme des ponctuations dans le vaste silence du désert qui s'étend juste au-delà des quais. C'est ça, l'arrivée : un mélange de l'immense et du minuscule, une invitation à sentir le monde différemment.

Pour le côté pratique, une fois débarqué, sache que les taxis et les minibus de tour sont généralement juste là, à t'attendre. Les prix peuvent être négociés, n'hésite pas à demander le tarif pour ta destination avant de monter. La monnaie locale est la livre égyptienne (EGP), mais beaucoup acceptent aussi les dollars américains ou les euros pour les petites sommes. Avoir quelques petites coupures est utile pour les pourboires ou les achats rapides. Pense à avoir de l'eau sur toi dès que tu sors du port, il fait vite très chaud.

Si tu prévois de t'éloigner un peu, vérifie toujours la fiabilité de ton transport ou de ton tour. Les opérateurs locaux fiables sont souvent recommandés par les compagnies de croisière ou par d'autres voyageurs. Pour la connectivité, tu peux trouver des cartes SIM locales (souvent Vodafone ou Orange) à l'extérieur du port, mais pas directement sur le quai. C'est pratique si tu as besoin de data pour naviguer ou communiquer. Garde à l'esprit que la couverture peut varier une fois que tu t'éloignes des zones urbaines.

En quittant le port, que ce soit pour une excursion ou simplement pour une courte balade, tu emportes avec toi cette impression première : le souffle du désert qui rencontre la mer, l'écho des grues qui travaillent sans relâche, et cette lumière si particulière qui sculpte les ombres. Ce n'est pas juste un point de départ, c'est une porte d'entrée vers une Égypte différente, une sensation brute que tu ne retrouveras nulle part ailleurs, et qui te restera longtemps sur la peau et dans les oreilles.

Léa from the road

Imagine le soleil chaud et sec qui te caresse le visage dès que tu poses le pied sur le quai de Safaga. Tu sens l'odeur salée de la mer Rouge qui se mêle à des effluves plus lointaines, un mélange d'épices et de diesel, le parfum unique de l'Égypte qui t'enveloppe. Tu entends le doux clapotis des vagues contre les coques des bateaux, puis, plus distinctement, le bourdonnement des moteurs, le brouhaha des voix et le sifflement du vent chaud. C'est une symphonie de sensations qui te dit : tu es bien arrivée.

Tes pieds foulent la terre ferme après la traversée, et tu sens sous tes semelles la texture changeante du sol. Parfois c'est le béton lisse du quai, puis le gravier qui crisse, et un peu plus loin, des dalles plus anciennes. Le soleil tape fort ici, et tu peux sentir la chaleur monter du sol. L'air est dense, lourd de toutes ces sensations, et tu perçois au loin le bruit des klaxons de la ville, une invitation à l'aventure.

Maintenant, parlons pratique pour que cette aventure reste sereine. Le port de Safaga, comme beaucoup d'endroits authentiques, a ses petites particularités. Fais bien attention où tu marches. Les dalles peuvent être inégales, certaines pierres bougent un peu sous le pied, et il y a parfois des petits trous ou des dénivelés inattendus. Surtout s'il y a eu une petite averse ou si le quai est nettoyé, certains endroits peuvent devenir vraiment glissants. Des chaussures fermées, confortables et surtout à bonne adhérence sont tes meilleures amies ici.

Quand tu t'aventures un peu en dehors de la zone portuaire, tu pourrais rencontrer des personnes un peu trop "aidantes" ou insistantes. Si quelqu'un te propose ses services pour te guider ou te vendre quelque chose que tu n'as pas demandé, un "non, merci" ferme mais poli suffit amplement. Inutile de t'expliquer, juste de rester courtoise. Ne montre pas d'argent inutilement et garde tes objets de valeur discrets, dans une pochette sous tes vêtements par exemple. N'accepte jamais de "cadeau" non sollicité, car il y aura toujours une attente de paiement derrière, même si on te dit le contraire.

Reste vigilante sans être paranoïaque. L'hospitalité égyptienne est légendaire, et la majorité des gens sont bienveillants, mais la prudence est toujours de mise dans un nouveau pays. Fais confiance à ton instinct : si une situation te semble étrange ou si tu te sens mal à l'aise, éloigne-toi simplement. Pense aussi à bien t'hydrater et à te protéger du soleil avec un chapeau et de la crème solaire, ça, c'est valable partout en Égypte ! Profite de chaque instant, Safaga a tant à offrir une fois qu'on a les bonnes astuces en poche.

Chloé l'exploratrice

Imaginez le lever du soleil sur la mer Rouge, ce moment précis où le ciel se teinte de rose et d'or. L'air est encore frais, il porte cette légère odeur de sel et de diesel lointain, un mélange étrange mais si caractéristique d'un port qui s'éveille. Vous sentez la douce brise sur votre peau, et le silence n'est pas total, non. Il est habité par des sons discrets : le clapotis lointain de l'eau contre une coque, le cri occasionnel d'un oiseau qui rompt le calme. C'est ce moment où le port de Safaga n'est pas encore le tumulte des arrivées et départs, mais un écrin pour ceux qui savent écouter. Vos oreilles se tendent, cherchant le premier cri, la première note.

Oui, les amoureux des oiseaux y trouveront leur compte ! Vous verrez souvent des goélands et des sternes patrouiller les eaux, cherchant leur petit-déjeuner. Gardez l'œil ouvert pour des aigrettes sur les rochers ou même des limicoles le long des rives plus calmes. Parfois, si la chance est avec vous et selon la saison, vous pourriez apercevoir des oiseaux migrateurs qui font une halte. Pour les observer sans les déranger, dirigez-vous vers les zones moins fréquentées, un peu à l'écart des terminaux principaux. Il y a souvent des digues ou de petites plages rocheuses juste à côté du port. Cherchez un endroit où vous pouvez vous poser discrètement, loin du passage des véhicules et des foules. Le long du périmètre extérieur du port, là où il y a moins d'activité humaine, est souvent un bon pari. Le meilleur moment, sans hésitation, c'est tôt le matin, juste après le lever du soleil, ou en fin d'après-midi, une à deux heures avant le coucher du soleil. C'est là que l'activité est la plus forte et que le port est le plus calme, avant le rush des excursions ou après le retour des bateaux.

Olya from the backstreets