Imagine que vous êtes au pied du Mont Srđ, à Dubrovnik. L'air est chaud, imprégné des senteurs de pin et de sel, une brise marine venant de l'Adriatique. Vous entendez un bourdonnement doux, un léger vrombissement mécanique, le son du téléphérique qui se prépare pour son ascension. Vous marchez vers l'entrée, le sol sous vos pieds est lisse, pavé, vous guidant naturellement vers la billetterie. C'est un espace moderne et efficace, conçu pour fluidifier le mouvement. Vous sentez une légère excitation monter en vous, une promesse de hauteur et d'horizons.

Puis, vous êtes à l'intérieur. La cabine est spacieuse, l'air frais s'y engouffre doucement lorsque les portes s'ouvrent. Au démarrage, vous ressentez une poussée douce et régulière vers le haut. Le monde extérieur commence à se déployer sous vous. Vous entendez le cliquetis rythmique du câble, un son rassurant qui accompagne l'ascension. La ville, si vaste il y a un instant, se miniaturise parfaitement. Vous sentez le vent changer subtilement contre la cabine, une légère oscillation qui vous rappelle l'immense espace que vous traversez. Vos oreilles pourraient se boucher un peu, un léger rappel de l'altitude gagnée.

Et puis, les portes s'ouvrent. Une bouffée d'air frais et vif, souvent plus frais qu'en bas, vous accueille. Vous sortez sur une plateforme plane et pavée. Le chemin immédiat est large, en béton lisse, vous guidant sans effort vers les principales zones d'observation. Vous entendez le murmure lointain des autres visiteurs, le déclic occasionnel d'un appareil photo, mais surtout, le son du vent, un silence vaste et expansif, brisé seulement par les murmures de l'Adriatique. Vos doigts pourraient picoter avec l'air plus frais, votre peau ressentant l'immense ouverture. Vous faites quelques pas, et soudain, le panorama vous frappe – le bleu infini, les toits de tuiles, une sensation d'être au sommet du monde.

Une fois là-haut, les chemins sont super clairs et faciles à naviguer. Juste après la sortie du téléphérique, tout est en béton lisse et large, parfait pour tout le monde, y compris les poussettes ou les fauteuils roulants. Il y a quelques plateformes d'observation principales, toutes connectées par ces chemins bien entretenus et de niveau. Pas de pavés piégeux ou de ruelles étroites ici, ce qui est un soulagement. Vous trouverez des panneaux clairs indiquant les différents points de vue, le restaurant et même la boutique de souvenirs. L'aménagement est conçu pour que vous puissiez profiter des vues sans vous soucier de l'endroit où vous mettez les pieds. Vous pouvez vous déplacer librement d'un endroit à couper le souffle à l'autre.

Léa de la route

Imagine que tu es là, à Dubrovnik, et que tu t'apprêtes à monter dans le téléphérique. Le moment le plus magique pour cette ascension ? Sans hésiter, c'est en fin d'après-midi, juste avant que le soleil ne commence sa lente descente. Tu ne vois pas encore le spectacle, mais tu *sens* déjà l'air changer. Il y a cette chaleur douce de la journée qui commence à se dissiper, laissant place à une brise légère qui caresse ta peau. Tu inspires profondément, et c'est comme si l'Adriatique elle-même montait jusqu'à toi, avec cette odeur salée, presque minérale, mêlée à un parfum de pin réchauffé par le soleil. Alors que la cabine s'élève doucement, tu entends le léger ronronnement du câble, un son régulier, apaisant, qui te porte au-dessus de la ville. C'est une sensation d'envol, de s'élever au-dessus du brouhaha, de laisser le monde en bas pour un instant suspendu.

Quand il s'agit de la foule, c'est simple : plus il y a de monde, moins l'expérience est intime. En plein été, au milieu de l'après-midi, tu peux t'attendre à être coude à coude dans la cabine, à entendre un brouhaha de langues sans vraiment pouvoir te concentrer sur la vue. Pour éviter ça, vise les premières heures d'ouverture le matin, ou comme dit, la fin d'après-midi. La basse saison (printemps ou automne) est aussi ton alliée pour une ascension plus sereine. Et la météo ? Elle change tout. Par un ciel bleu éclatant, la vieille ville te semble irréelle, les toits orangés se détachent parfaitement sur le bleu infini de la mer. Mais si la pluie s'invite, c'est une autre ambiance : une brume mystérieuse peut envelopper la cité, lui donnant un air de secret chuchoté. Le silence est plus cotonneux, les pavés brillent de mille reflets mouillés. Chaque météo a sa propre émotion, sa propre histoire à te raconter depuis les hauteurs.

Pour les aspects pratiques, achète tes billets en ligne à l'avance, ça te fera gagner un temps fou, surtout si tu y vas en pleine saison. Une fois en haut, prévois au moins deux ou trois heures : il y a la plateforme d'observation principale, bien sûr, mais aussi un restaurant avec une vue à couper le souffle si tu veux siroter un verre, et même des sentiers de randonnée si tu as envie de t'éloigner un peu de la foule pour explorer. La station de départ est facile à trouver, juste à l'extérieur des remparts de la vieille ville, tu peux t'y rendre à pied sans problème.

Léa from the road

Imagine un instant. Tu te tiens au pied d'une montagne, et une douce vibration commence à te chatouiller la plante des pieds. C'est le téléphérique de Dubrovnik qui t'appelle. Tu montes dans une cabine, et un léger cliquetis se fait entendre, suivi d'un doux bourdonnement qui monte en puissance. La cabine s'élève, et tu sens l'air frais t'envelopper, un vent léger qui porte déjà le parfum salé de l'Adriatique, mêlé à une pointe de pin. Tu sens le léger balancement, un mouvement apaisant qui te berce pendant que le monde en dessous commence à rétrécir. C'est une sensation de légèreté, presque comme si tu flottais, porté par le souffle de la ville.

Et puis, là, le souffle coupé. La ville se déploie sous tes yeux. Tu ne la vois pas seulement, tu la ressens. Les toits de terre cuite, un océan de rouge orangé qui ondule jusqu'à la mer d'un bleu profond, si intense qu'il semble irréel. Tu respires à pleins poumons cet air pur des hauteurs, et tu entends le silence grandir, les bruits de la ville devenant un murmure lointain, presque une douce mélodie. Tes mains se posent sur la vitre, fraîche au toucher, et tu as l'impression de pouvoir caresser les remparts, les îles lointaines, les bateaux qui ne sont plus que des jouets. C'est une immensité qui t'envahit, une paix profonde qui te fait sentir tout petit et, paradoxalement, immensément connecté à ce lieu magique.

Ma grand-mère racontait qu'avant, quand elle était enfant, le téléphérique était bien plus qu'un simple moyen de transport. C'était l'endroit où les familles montaient le dimanche pour pique-niquer, juste pour sentir le vent et voir la ville respirer. Elle disait que même quand les temps étaient durs, quand la vie était compliquée, monter là-haut, c'était retrouver un peu de légèreté, une bouffée d'air frais qui rappelait que la beauté était toujours là, juste en dessous. C'était leur petit bout de liberté, une tradition simple qui reliait les générations et montrait la persévérance de la ville, toujours là, toujours prête à s'élever.

Pour profiter au mieux du téléphérique, vise soit tôt le matin, juste après l'ouverture, soit en fin d'après-midi, une heure ou deux avant le coucher du soleil. Ça te permet d'éviter la foule et d'avoir une lumière incroyable pour les photos. Tu peux acheter tes billets directement à la station, c'est super simple. Une fois en haut, prends le temps de te promener un peu. Il y a un café-restaurant avec une vue imprenable si tu veux prendre un verre ou manger un morceau, et quelques sentiers pour des petites balades qui offrent des points de vue différents. Le trajet en lui-même ne dure que quelques minutes, mais prévois au moins une heure sur place pour vraiment en profiter.

Léa de la route

Imagine... tu montes doucement, le sol s'éloigne sous tes pieds, et un silence apaisant t'enveloppe, seulement brisé par le léger grincement du câble et le souffle du vent. La cabine s'élève, et là, sous tes yeux, Dubrovnik se déploie comme un tapis de tuiles rouges, bordé par le bleu infini de l'Adriatique. Le premier arrêt naturel, celui où tout le monde sort son appareil sans même y penser, c'est la grande plateforme d'observation juste à la sortie de la télécabine, en haut du Mont Srđ. Tu sens l'air frais et pur caresser ton visage, un mélange subtil de pin et d'iode marine. Tes mains cherchent instinctivement la balustrade, le bois chaud sous tes doigts, tandis que ton regard plonge sur la vieille ville fortifiée, si dense, si parfaite, comme une maquette posée sur l'eau. Tu peux presque entendre le lointain bourdonnement de la vie en bas, les voix, le clapotis des vagues contre les remparts, le parfum des bougainvilliers qui doit flotter dans les rues. C'est là que tu respires le plus grand bol d'air, là où l'horizon s'ouvre à 360 degrés.

Pour la lumière et l'ambiance, tout dépend de ce que tu cherches. Le matin, juste après l'ouverture, c'est magique. La lumière est douce, dorée, elle caresse les toits de la vieille ville et fait scintiller l'eau d'un bleu clair. L'air est vif, presque croquant, et il y a moins de monde. C'est le moment idéal pour des photos nettes, lumineuses, où chaque détail des remparts et des ruelles est mis en valeur. L'après-midi, en fin de journée, c'est une autre histoire. Le soleil commence sa descente, peignant le ciel de teintes chaudes – orange, rose, violet. La lumière devient plus dramatique, créant des ombres longues qui donnent du relief à la ville. C'est le moment des couchers de soleil épiques sur l'Adriatique, quand le ciel s'embrase et que les lumières de la ville commencent à s'allumer une à une, transformant le panorama en un tableau scintillant. L'ambiance est plus romantique, plus contemplative.

Au-delà de la plateforme principale, n'hésite pas à explorer un peu. Juste derrière la station supérieure, il y a des sentiers qui montent légèrement plus haut sur le mont Srđ. En marchant quelques minutes, tu trouveras des points de vue encore plus dégagés, avec moins de foule et des angles différents sur la ville et les îles environnantes, notamment Lokrum. C'est là que tu peux vraiment jouer avec la perspective et inclure la nature rocailleuse du mont en premier plan. Si tu as un objectif grand-angle, c'est le moment de l'utiliser pour capturer l'immensité du paysage. Pour les couchers de soleil, un trépied peut être ton meilleur ami pour éviter le flou de bougé avec la faible lumière. Pense aussi à inclure des éléments au premier plan, comme les buissons méditerranéens ou les rochers, pour donner de la profondeur à tes clichés. Il y a aussi un petit musée de la Guerre d'Indépendance et un restaurant panoramique si tu veux prolonger l'expérience ou te rafraîchir.

Clara, l'exploratrice.

Alors, le téléphérique de Dubrovnik… Imagine un instant la sensation de glisser doucement vers le ciel. Tu sens le léger balancement, un doux murmure mécanique t'accompagne. L'air change autour de toi, devenant plus frais, plus pur, comme si tu t'élevais au-dessus du brouhaha de la ville. Tes oreilles captent le son lointain des mouettes, qui s'estompent peu à peu, remplacées par le silence majestueux de l'altitude. C'est une montée douce, mais qui te donne l'impression de t'envoler, de laisser le monde en bas.

Et puis, d'un coup, c'est l'explosion. Une toile immense se déploie sous tes pieds. Tu ne vois peut-être pas les couleurs, mais tu ressens la profondeur infinie de l'Adriatique, un bleu si profond qu'il te tire vers le bas, une immensité apaisante. La vieille ville, là, en contrebas, ressemble à une maquette, ses toits orange comme des briques chaudes posées sur un tapis vert, et la mer qui l'entoure te donne le sentiment d'être sur une île flottante. Ce qui m'a vraiment surprise, c'est de réaliser à quel point la mer et la terre s'embrassent ici, la côte découpée comme une dentelle, et les îles lointaines qui pointent à l'horizon, des silhouettes douces et mystérieuses. C'est une vue qui te prend aux tripes, une bouffée d'air pur et de grandeur.

Par contre, soyons honnêtes, il y a des trucs qui m'ont moins plu. L'attente, par exemple, peut être un vrai test de patience, surtout en pleine journée. On se retrouve vite serrés comme des sardines, et l'ambiance "zen" du début peut vite virer à la cohue. Une fois en haut, la zone d'observation principale est assez petite, donc ça peut être difficile de trouver un coin tranquille si tu veux juste te poser et absorber la vue sans la foule. Le prix aussi, c'est pas donné. Tu sens que tu paies pour la vue, et c'est justifié, mais ça reste un budget à prévoir si tu voyages serré.

Mon conseil perso ? Vas-y tôt le matin, dès l'ouverture, ou en fin d'après-midi pour le coucher de soleil. Tu auras moins de monde et une lumière incroyable. Achète tes billets en ligne à l'avance, ça te fera gagner un temps fou à l'entrée. N'oublie pas une bouteille d'eau, surtout en été, et des chaussures confortables si tu veux te balader un peu en haut sur le Mont Srđ. La station est super facile à trouver, juste à côté des remparts, tu peux y aller à pied depuis la vieille ville sans souci.

Au final, malgré les petits bémols, l'expérience vaut vraiment le coup. Ce que j'ai le plus aimé, c'est cette sensation unique de prendre de la hauteur, de voir Dubrovnik respirer d'une perspective totalement différente. C'est un moment de recul, où tu peux juste admirer la beauté brute de ce coin du monde. Ça te laisse une empreinte, une image mentale forte de la ville, une sensation d'être au-dessus de tout, et ça, c'est impayable.

Léa de la route

Imagine le soleil qui caresse ta peau, même à travers les nuages, doux comme une promesse. Tu sens l'air salin, un peu plus frais ici en altitude, qui te remplit les poumons, pur et vivifiant. Autour de toi, il y a ce silence étrange, juste brisé par le cliquetis régulier des câbles du téléphérique et, de temps en temps, un rire lointain qui monte de la ville en contrebas. Tu tends la main et tu effleures peut-être une rambarde un peu rugueuse, chauffée par le soleil, ou le vent léger qui joue avec tes cheveux. C'est une sensation d'espace infini, de liberté, comme si le monde s'ouvrait devant toi, vaste et accueillant.

Pour louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité près du téléphérique de Dubrovnik, ce n'est pas directement à la station qu'il faut chercher. Il n'y a pas de service de location sur place. Ta meilleure option est de contacter les pharmacies locales (appelées "apoteka" en Croatie) ou les magasins de matériel médical ("ortopedska pomagala"). Ils sont souvent situés dans le centre-ville ou dans des quartiers facilement accessibles. Appelle-les à l'avance, surtout si tu as besoin d'un scooter, car leur stock est plus limité que celui des fauteuils roulants. Les prix varient pas mal, donc demande un devis clair pour la durée de location souhaitée. N'hésite pas à demander à la réception de ton hôtel, ils ont souvent des contacts ou peuvent même t'aider à organiser la livraison.

Olya from the backstreets

Imagine que tu es là, à quelques pas de l'entrée du téléphérique. L'air vibre d'une énergie particulière, un mélange de l'agitation de la vieille ville et d'une douce anticipation. Tu sens peut-être l'odeur du sel marin portée par une brise légère, mêlée à celle des figuiers chauffés par le soleil. Le bourdonnement des conversations autour de toi te monte à la tête, et une excitation silencieuse commence à monter en toi.

Puis, tu entres dans la cabine. Un léger cliquetis, la porte se ferme, et un doux mouvement t'indique que ça commence. Tu sens le plancher vibrer sous tes pieds tandis que tu t'élèves, lentement d'abord, puis plus rapidement. Le vent commence à siffler doucement autour de la cabine, et tu perçois le léger balancement. En dessous, les toits oranges de Dubrovnik se transforment en une mosaïque miniature, et l'Adriatique, d'un bleu profond, s'étend à l'infini. Tu as l'impression de flotter, le temps d'un instant.

Quand les portes s'ouvrent au sommet, c'est un souffle frais qui t'accueille, souvent te faisant frissonner un instant. Le silence est frappant, seulement brisé par le murmure lointain de la ville en contrebas et le cri occasionnel d'une mouette. Tes yeux balayent l'horizon : la vieille ville semble posée sur un tapis de tuiles, les îles Élafites flottent comme des joyaux sur l'eau, et au-delà, l'immensité du Monténégro et de la Bosnie-Herzégovine se dessine. Tu sens la chaleur du soleil sur ton visage, mais aussi la brise qui te caresse, te rappelant la hauteur.

Mais ce n'est pas qu'un point de vue. Tu peux suivre les chemins de terre qui serpentent, sentir le grain du sol sous tes chaussures, et entendre le craquement des petites pierres. L'odeur du pin et des herbes sèches emplit l'air. En marchant, tu découvres des points d'observation différents, plus intimes, où tu peux t'asseoir sur un rocher encore chaud du soleil et juste écouter le silence. Il y a aussi des vestiges de l'histoire, des murs anciens que tu peux toucher, sentir leur texture rugueuse, et imaginer les histoires qu'ils ont vues.

Pour les infos pratiques, un conseil d'ami : prends tes billets en ligne à l'avance, ça t'évitera la file d'attente. Essaye d'y aller tôt le matin ou en fin d'après-midi pour éviter la foule et profiter d'une lumière incroyable. Prévois une petite veste, même en été, le vent peut être frais là-haut. Il y a un café si tu veux boire un verre, et des toilettes aussi. C'est super accessible, donc pas de souci si tu as une poussette ou si tu es en fauteuil roulant.

Puis vient le moment de redescendre. Le mouvement est inversé, et tu vois la ville grandir à nouveau sous tes yeux, chaque détail reprenant sa place. Les bruits de la vie citadine reviennent progressivement, comme si tu réatterrissais doucement dans le monde réel. Tu sens le sol ferme sous tes pieds une fois sorti de la cabine, et la chaleur des rues te réenveloppe, mais avec une nouvelle perspective sur Dubrovnik, celle d'un oiseau.

Léa from the road

Imagine-toi debout, les pieds sur ce sol qui vibre légèrement, l'air chargé d'une excitation palpable. Tu es là, à l'entrée du téléphérique de Dubrovnik, une petite cabine t'attend. Tu montes à l'intérieur, la porte se referme avec un *whoosh* doux. Et puis, juste avant le mouvement, tu perçois ce petit *clic-clac* distinct, presque imperceptible, le son de l'engrenage qui s'accroche, un signal discret que l'aventure commence. Instantanément, la cabine s'élève, et tu sens cette poussée douce, régulière. Le bourdonnement du câble te berce, un son grave et constant qui devient la bande-son de ton ascension. À travers la vitre, la vieille ville se contracte, ses toits orangés se regroupant comme des briques de jeu. Tu sens l'air frais monter, et parfois, si le vent est bon, une légère odeur de pin et de terre sèche, réchauffée par le soleil, te parvient.

À mesure que tu gagnes de l'altitude, le monde s'étale sous tes yeux, une carte vivante. La mer Adriatique se déploie dans toutes ses nuances de bleu, du turquoise près des rives au saphir profond à l'horizon. Tu vois les îles Elafiti flotter comme des mirages lointains. Le soleil, ici, caresse ta peau d'une chaleur différente, plus vaste, comme si le ciel t'enveloppait. Le vent, plus vif à cette hauteur, murmure à tes oreilles des histoires anciennes de marins et de forteresses. Une fois en haut, la cabine s'immobilise avec une douceur surprenante. Tu poses le pied sur la terre ferme, et la perspective est vertigineuse. Le fort Impérial t'attend, ses vieilles pierres racontent des siècles d'histoire sous tes doigts. Prends le temps de te promener sur les sentiers qui serpentent, où tu pourras toucher les arbustes robustes qui défient le vent, et sentir sous tes pieds la terre caillouteuse.

Pour les infos pratiques, un conseil : va-y soit tôt le matin, juste à l'ouverture, soit en fin d'après-midi pour le coucher du soleil. Moins de foule et la lumière est incroyable pour les photos. Les billets s'achètent directement à la station inférieure ou en ligne pour gagner du temps. Prévois de l'eau, surtout en été, et un chapeau. Il y a un restaurant sympa en haut si tu veux manger avec vue, mais aussi des spots pour pique-niquer. La balade jusqu'au fort prend pas longtemps, et tu peux explorer les alentours. Compte au moins une heure et demie sur place pour profiter sans stress.

Léa des chemins

Si vous êtes à Dubrovnik, il y a une expérience qui va bien au-delà de la simple vue : prendre le téléphérique. Imaginez le doux balancement de la cabine alors qu'elle s'élève, vous arrachant doucement à l'agitation de la vieille ville. Vous entendez le léger grincement des câbles, un son rassurant qui accompagne votre ascension. Sentez le vent frais qui commence à s'engouffrer par les fenêtres, portant avec lui le parfum salé de l'Adriatique et l'odeur chaude des toits de terre cuite. Peu à peu, les maisons miniatures s'étirent sous vos pieds, dévoilant un tapis de tuiles oranges et un liseré bleu infini à l'horizon. C'est une sensation de légèreté, presque de vol, où chaque mètre vous révèle une nouvelle perspective, un nouveau secret de la Perle de l'Adriatique.

Une fois arrivé(e) au sommet du Mont Srd, le monde s'ouvre devant vous. Vous sortez de la cabine, et c'est comme si l'air lui-même avait une texture différente, plus pure, plus vaste. Le soleil réchauffe votre peau d'une caresse douce, et le silence, brisé seulement par le chant lointain des cigales et le murmure du vent, vous enveloppe. Fermez les yeux un instant et respirez profondément : vous captez l'essence de la Méditerranée, un mélange de pin, de sel et d'herbes sauvages. En rouvrant les yeux, le panorama est là, immense : le bleu profond de l'Adriatique, les îles parsemées comme des joyaux, et la ville de Dubrovnik, si parfaite dans son écrin de murailles, qu'on croirait la toucher du bout des doigts. C'est un moment de pure contemplation, où le temps semble suspendu, et où chaque fibre de votre être se connecte à cette beauté intemporelle.

En haut, il y a de quoi se promener et s'imprégner de la vue. Les sentiers autour de la station peuvent être un peu irréguliers. Faites attention : certaines parties sont pavées de vieilles pierres qui, même sèches, peuvent être glissantes ou inégales. Surtout après la pluie, le sol peut devenir traître, alors des chaussures confortables avec une bonne adhérence sont vos meilleures amies ici. Il y a des rochers et des zones non aménagées si vous voulez explorer un peu plus loin, alors restez vigilant(e) à où vous mettez les pieds. Le fort Impérial est juste là, et la terrasse du restaurant offre une vue incroyable pour prendre un verre, mais gardez toujours un œil sur le sol autour de vous.

Pour la descente, ou même avant de monter, soyez attentif(ve) dans les zones très fréquentées autour de la station de téléphérique, en bas. Comme dans beaucoup de lieux touristiques, il peut y avoir des personnes qui tentent des arnaques de rue. Soyez vigilant(e) si quelqu'un vous aborde de manière trop insistante pour vous "aider" avec des directions, des taxis ou des excursions non sollicitées. C'est souvent le prélude à une tentative de vous soutirer de l'argent ou de vous vendre quelque chose d'inutile. Gardez toujours vos effets personnels – sac à dos, portefeuille, téléphone – bien en vue et sécurisés, surtout dans les foules. Le meilleur moment pour monter est tôt le matin ou en fin d'après-midi pour éviter le pic de foule et profiter d'une lumière magnifique.

Que ce soit pour le lever ou le coucher du soleil, ou simplement pour une pause loin de l'agitation de la vieille ville, cette expérience est un incontournable. C'est une bouffée d'air frais, littéralement et figurativement, qui vous offre une perspective unique sur Dubrovnik. N'oubliez pas d'emporter votre appareil photo, mais surtout, prenez le temps de respirer et d'absorber chaque instant. C'est une de ces vues qui restent gravées longtemps après être rentré(e) chez soi.

Léa from the road

Alors, pour les amoureux des oiseaux et le téléphérique de Dubrovnik, la réponse est un grand oui, mais avec quelques astuces !

Imagine l'air frais sur ton visage, un silence relatif qui n'est brisé que par le vent et, si tu es attentif, les cris des oiseaux. En montant, tu auras une vue plongeante sur les falaises. C'est là que ça devient intéressant. Tu pourrais apercevoir des martinets noirs (ils volent à une vitesse folle !) ou des hirondelles, qui nichent souvent dans les anfractuosités rocheuses. Écoute bien, tu les entendras souvent avant de les voir, leurs cris stridents résonnant dans le vide. Plus haut, près du sommet, cherche les mouettes rieuses qui planent sans effort au-dessus de l'Adriatique. Et si tu as de la chance, et que tu es vraiment patient, tu pourrais même apercevoir un faucon crécerelle ou un faucon pèlerin patrouiller le long des crêtes. Ce sont des maîtres du ciel, et les observer en pleine action est une expérience unique.

Pour profiter au maximum, le secret, c'est le timing et l'endroit. Le matin très tôt, juste après l'ouverture, c'est parfait. Moins de monde, l'air est pur et les oiseaux sont plus actifs. Le soir, avant le coucher du soleil, c'est aussi une bonne option. Une fois en haut, au lieu de rester sur la plateforme principale bondée, prends un des petits chemins qui partent sur les côtés. Il y en a un qui longe la crête vers l'ouest, un peu après le restaurant. Tu peux t'éloigner de la foule, trouver un rocher calme, et juste écouter et observer. La nature est plus présente là, loin du brouhaha. Apporte des jumelles si tu en as, ça change tout !

Léa de la route.