Imaginez le soleil de Californie sur votre peau, une brise légère qui sent l'océan, un mélange salin et doux qui vous enveloppe. C'est comme ça que Cabrillo National Monument vous accueille, dès les premiers pas. La route principale qui serpente vers le sommet de la péninsule n'est pas une simple voie d'accès ; c'est une invitation. Large et lisse, elle monte doucement, vous offrant une sensation d'élévation progressive. Vous sentez l'air se purifier à chaque virage, le bruit de la ville s'estomper pour laisser place au chant lointain des mouettes et au murmure du vent dans les cyprès. C'est un chemin qui vous prépare, qui ouvre vos sens avant même que les panoramas ne se dévoilent.

Arrivé près du sommet, le chemin principal se transforme en allées plus définies. Autour du phare historique, les sentiers sont pavés, larges et accessibles, conçus pour vous permettre de vous déplacer facilement, de sentir la chaleur du soleil reflétée par la pierre, d'entendre le léger frottement de vos pas sur le goudron lisse. Ils vous guident naturellement autour du bâtiment, vous invitant à toucher les murs anciens, à sentir la force de cette sentinelle du passé. Plus loin, vers la statue de Cabrillo, le sentier devient un peu plus rustique, un mélange de terre battue et de graviers fins, mais toujours facile à suivre. Il vous mène à un point de vue incroyable, où l'espace s'ouvre soudainement devant vous, et vous ressentez l'immensité de l'océan Pacifique s'étendant à perte de vue.

Pour ces zones du haut, la plupart des chemins sont très accessibles, même pour les poussettes ou les fauteuils roulants. Pas besoin de chaussures de randonnée extrêmes ici, des baskets confortables feront l'affaire. Il y a pas mal de bancs le long de ces allées si vous voulez faire une pause et juste écouter le vent ou sentir le soleil sur votre visage. L'accès en voiture est simple, avec plusieurs parkings bien indiqués près des points d'intérêt principaux. Pensez juste à arriver tôt, surtout les week-ends, pour avoir de la place sans stress.

Mais la véritable aventure sensorielle commence lorsque vous descendez vers les bassins de marée. Ici, le chemin change radicalement. Il devient plus étroit, plus escarpé par endroits, fait de roche naturelle et de marches irrégulières. Vous sentez le sol sous vos pieds devenir plus granuleux, plus imprévisible. Vous entendez le fracas des vagues se rapprocher, l'odeur salée de l'iode et des algues devient intense. Vos mains cherchent parfois un appui sur les rochers le long du sentier. C'est un parcours qui demande plus d'attention, mais chaque pas est une promesse. Et quand vous arrivez enfin en bas, sur la plage rocheuse, vous sentez l'humidité de l'air, le vent qui fouette votre visage, et le son assourdissant de l'océan qui vous enveloppe complètement.

Si vous voulez explorer les bassins de marée, c'est impératif de vérifier les horaires des marées basses *avant* de venir. C'est la seule façon d'y accéder en toute sécurité. Prévoyez des chaussures qui peuvent aller dans l'eau ou qui ont une bonne adhérence sur les rochers glissants – pas de tongs ! La descente et la remontée sont physiques, donc prévoyez de l'eau et prenez votre temps. La durée de la visite dépendra de votre rythme, mais comptez au moins 2-3 heures pour bien profiter du phare et des bassins si les marées le permettent. N'oubliez pas une petite veste, même par beau temps, le vent de l'océan peut être frais.

Léa en vadrouille

Imaginez un matin de fin d'automne, juste après le lever du soleil à Cabrillo National Monument. C'est là que ce lieu se révèle le plus. L'air, encore frais de la nuit, porte une odeur salée et iodée, mêlée parfois à la résine des pins maritimes chauffée par les premiers rayons. Vous sentez cette brise légère caresser votre peau, pas froide, mais vivifiante. Le silence n'est rompu que par le cri lointain des mouettes et le murmure des vagues qui s'écrasent en contrebas, un rythme apaisant qui vous enveloppe. Vous marchez vers le phare, et chaque pas résonne un peu plus clairement dans cette quiétude. C'est le moment où l'océan semble respirer avec vous, où chaque sens est en éveil, et où, si vous avez de la chance, vous pourrez apercevoir la queue d'une baleine grise au loin.

Quant à la foule, elle est très différente selon l'heure. Si vous arrivez tôt, comme décrit, vous aurez l'impression d'être seul au monde. C'est le moment idéal pour la contemplation, pour écouter le vent et les vagues sans autre distraction. Plus tard dans la matinée, surtout après 10h et les week-ends, le monument s'anime. Vous entendrez des rires d'enfants près du phare, des conversations en plusieurs langues, le cliquetis des appareils photo. Ce n'est jamais étouffant, mais l'énergie change. Les groupes scolaires peuvent ajouter une joyeuse cacophonie, mais ils sont généralement concentrés sur des zones spécifiques. Pour une expérience plus intime, visez les jours de semaine ou les heures très matinales ou tardives, juste avant la fermeture.

Le temps, lui, est un véritable peintre de l'ambiance ici. Un jour ensoleillé, c'est une explosion de couleurs : le bleu profond de l'océan, le vert éclatant de la végétation, la blancheur du phare sous un ciel azur. Vous sentez la chaleur du soleil sur votre visage, la lumière est si vive qu'elle fait scintiller la surface de l'eau, et les falaises semblent briller. Mais imaginez un jour de brouillard dense, fréquent en fin de printemps et début d'été : l'atmosphère devient mystérieuse, presque irréelle. Le phare apparaît et disparaît dans la brume, son signal sonore (la corne de brume) résonne, créant une ambiance mélancolique et intemporelle. La visibilité est réduite, les sons sont étouffés, et vous avez l'impression d'être dans un autre monde, suspendu entre ciel et mer. Chaque élément prend une nouvelle dimension, plus intime, presque secrète.

Olya from the backstreets

Imaginez un souffle marin, frais et salé, qui vous caresse le visage dès les premiers pas. L'air ici est différent, plus pur, chargé d'une énergie tranquille. Vous entendez le murmure lointain de l'océan qui se brise sur les falaises en contrebas, un rythme constant qui berce l'âme. Le soleil, même voilé, réchauffe votre peau, et la brise légère vous invite à respirer profondément, à vous imprégner de cette sensation d'immensité. Ce n'est pas juste une vue, c'est une sensation qui vous enveloppe tout entier.

Puis, vous avancez, et le panorama s'ouvre devant vous, immense. C'est comme si le monde entier s'étirait à l'horizon. D'un côté, l'océan infini, d'un bleu profond qui se fond dans le ciel. De l'autre, la ville de San Diego, paisible et étendue, avec ses bâtiments qui scintillent au loin. Au centre de tout cela, le vieux phare blanc et rouge se dresse, sentinelle silencieuse. Vous pouvez presque sentir la résonance des pas des gardiens d'antan sur ses marches, le cliquetis de la lentille tournante. Il y a une quiétude ici, une pause hors du temps où seul le vent et les mouettes brisent le silence.

Ma grand-mère disait toujours que ce bout de terre, c'était le premier regard. Pas seulement celui de Cabrillo sur ce qui allait devenir la Californie, mais le premier regard de tant d'âmes venues d'ailleurs, cherchant un nouveau départ. Elle racontait comment les marins, après des mois en mer, scrutaient l'horizon, le cœur battant, espérant apercevoir ces côtes. C'est ici que l'espoir a touché terre, que le rêve d'une nouvelle vie a pris racine. Ce n'est pas une histoire figée dans un livre, c'est une émotion qui flotte encore dans l'air, une sorte de bienvenue éternelle.

En descendant vers les bassins de marée, vos pieds sentent le gravier sous vos chaussures, puis le sable plus doux. L'odeur des algues et de l'eau salée s'intensifie, un parfum brut et vivifiant. Vos doigts peuvent explorer les creux des rochers, sentir la mousse glissante, la fraîcheur de l'eau qui est restée prisonnière. Vous entendez le clapotis doux de ces mini-écosystèmes, le léger frottement des coquillages. C'est un monde miniature qui s'offre à vous, vibrant de vie. Pour les voir, le timing est clé : vérifie les horaires des marées basses, c'est là que la magie opère.

Quelques trucs pratiques pour ton passage là-bas : l'entrée est payante par voiture, donc si tu es seul ou à deux, c'est plus économique. Le parking est spacieux, mais ça se remplit vite les week-ends ensoleillés, donc vise tôt le matin ou en fin d'après-midi. Prévois une veste, même si le soleil tape, le vent peut être frais. Et surtout, de bonnes chaussures pour explorer les sentiers et les bassins de marée. Il y a des toilettes et une petite boutique de souvenirs si besoin.

Léa de la route

Imagine the salt air hitting your face the moment you step out. It’s not just wind; it’s a living breath from the Pacific. You hear the distant murmur of the waves crashing far below, a constant, ancient rhythm. Walk towards the edge, feel the ground beneath your feet solid, ancient rock. Your body instinctively leans forward, drawn by the sheer, breathtaking expanse. To your left, the vast, shimmering blue of the ocean stretches endlessly, meeting the horizon in a soft, hazy line. To your right, the entire city of San Diego unfolds like a sprawling, sun-drenched map, its buildings sparkling under the intense California sun. You feel utterly tiny, yet completely connected to something immense. Pour la photo iconique, tu t'arrêteras naturellement juste après le centre des visiteurs, là où le chemin s'élargit vers l'observatoire des baleines (Whale Overlook). C'est le point de vue classique, avec l'océan d'un côté et la skyline de San Diego de l'autre. C'est le cliché que tout le monde veut, et pour cause : il est spectaculaire.

Maintenant, imagine descendre vers les bassins de marée. L'air devient plus dense, imprégné de l'odeur iodée des algues et de la vie marine. Chaque pas sur les rochers glissants te demande de la concentration, tu sens la texture rugueuse et humide sous tes pieds, parfois une petite flaque froide qui te surprend. Écoute le clapotis doux de l'eau dans les creux, et le murmure des vagues plus grandes au loin. Plonge ton regard dans ces microcosmes : tu vois de minuscules anémones se rétracter au toucher, des étoiles de mer d'un orange éclatant accrochées aux rochers, des crabes furtifs qui disparaissent dans les fissures. C'est un monde secret, vibrant de vie, où le temps semble s'arrêter. Pour les bassins de marée, descends le long du chemin escarpé jusqu'à la côte. Le meilleur moment est impérativement à marée basse (vérifie les horaires avant !). Là, tu peux faire des photos incroyables de macro sur la vie marine – étoiles de mer, anémones – ou des paysages plus larges avec les rochers et les reflets du ciel dans l'eau. Fais attention où tu mets les pieds, c'est glissant.

Remonte vers le phare. Tu sens l'histoire dans l'air ici, le poids des années et des milliers de navires guidés par cette lumière solitaire. Touche la pierre fraîche de l'édifice, imagine les mains des gardiens de phare qui ont vécu ici, isolés, veillant sur l'océan. La vue depuis son promontoire est différente ; moins expansive que le belvédère principal, mais plus intime. Tu vois les vagues s'écraser sur les falaises juste en dessous, le bruit plus présent, plus puissant. C'est une sensation de persévérance, de guidance, un pilier solide face à l'immensité. Le Vieux Phare de Point Loma lui-même est une star. Tu peux le photographier de loin pour l'inclure dans un paysage avec l'océan en arrière-plan, ou t'approcher pour capturer ses détails architecturaux. L'après-midi, quand le soleil se couche à l'ouest, la lumière le frappe magnifiquement, donnant une teinte dorée à sa façade blanche.

Imagine le soleil du matin, doux et encore un peu frais, peignant l'océan de teintes pastel, la ville endormie se réveillant lentement. C'est une lumière qui caresse, qui révèle les détails avec une clarté cristalline. Puis, sens la chaleur de l'après-midi, le soleil qui dore tout, rendant l'eau scintillante. Et enfin, le crépuscule. Le ciel s'embrase, des oranges, des roses, des violets, l'air qui se rafraîchit, et le bruit des vagues qui prend une dimension plus profonde, presque méditative. C'est à ce moment-là que l'endroit te parle le plus fort. Pour la meilleure lumière et ambiance photo, vise soit tôt le matin (avant 10h) pour une lumière douce et moins de monde, soit en fin d'après-midi (environ 1h-2h avant le coucher du soleil), c'est la "golden hour". Le matin, la lumière est parfaite pour la ville de San Diego et la baie. L'après-midi, elle est incroyable pour l'océan Pacifique et le phare. Évite le milieu de journée, la lumière est trop dure et écrase les contrastes.

Olya des chemins

Je viens de rentrer de Cabrillo National Monument, et laisse-moi te dire, c'est une sacrée expérience. Imagine que tu es là, au bord du monde, avec l'océan Pacifique qui s'étend à l'infini devant toi. Le vent te caresse le visage, pas une brise douce, mais une force constante qui te rappelle la puissance de la nature. Tu peux sentir l'air salé et frais remplir tes poumons, une odeur pure, presque métallique par moments. Sous tes pieds, le sol est ferme, un mélange de terre sèche et de roche, mais tu sens la pente douce qui mène vers les falaises. Si tu tends l'oreille, tu entends le murmure lointain des vagues qui se brisent en contrebas, un son profond et rythmique qui te berce. C'est un endroit où tu te sens petit, mais incroyablement connecté à quelque chose de bien plus grand.

Et puis, il y a le phare, le Old Point Loma Lighthouse. Tu te rapproches, et tu peux sentir la pierre ancienne sous tes doigts, fraîche et solide, portant le poids des années. En entrant, l'air change, devenant un peu plus dense, et une douce odeur de vieux bois et de poussière te prend au nez. Tu montes les marches, et chaque pas résonne un peu, te faisant sentir la structure autour de toi. En haut, la pièce est plus petite que tu ne l'imagines, mais lumineuse. Tu peux tendre la main et sentir la vitre épaisse de la lanterne, qui a guidé tant de marins. Il y a un silence particulier ici, juste le léger craquement du bois et, si tu écoutes bien, le souffle du vent à travers les fissures, comme si le bâtiment lui-même respirait. Ça te donne une perspective incroyable sur l'immensité de l'océan et le rôle qu'a joué ce lieu.

Alors, quelques trucs si tu y vas. Le parking, surtout le week-end ou en milieu de journée, ça peut être la galère. C'est petit et ça se remplit vite, donc si tu peux, vise tôt le matin ou en fin d'après-midi, tu auras plus de chance et moins de foule. Pour les fameuses piscines naturelles (les *tide pools*), c'est vraiment le clou du spectacle, mais il faut absolument, et je dis bien *absolument*, vérifier les horaires des marées basses avant d'y aller. Sans marée basse, tu ne verras rien, juste de l'eau ! Prends de bonnes chaussures, car les chemins peuvent être inégaux et glissants près de l'eau. Et n'oublie pas une bouteille d'eau et de la crème solaire, ça tape fort là-haut, même en hiver. C'est un endroit qui vaut le détour, mais un peu de planification rend l'expérience tellement meilleure.

Olya from the backstreets.

Imaginez un souffle d'air pur, salé, qui vous remplit les poumons dès que vous posez le pied ici, à Cabrillo National Monument. Vous entendez le chant lointain des mouettes, un murmure constant qui se mêle au rythme des vagues qui s'écrasent bien plus bas. Le sol sous vos pieds est solide, parfois rocailleux, et vous sentez la chaleur du soleil de Californie sur votre peau, même si une douce brise vient la caresser. Marchez un peu, et vous percevez cette immensité : l'océan Pacifique s'étend à perte, un horizon infini que vous ressentez par l'espace immense autour de vous, par ce vent qui semble venir de nulle part et de partout à la fois. Proche du phare, la pierre est fraîche sous vos doigts, chargée d'histoires, et vous pouvez presque entendre les échos des marins d'autrefois dans le silence. C'est un lieu où l'on se sent petit face à la nature, mais incroyablement connecté à son souffle puissant.

Pour ce qui est d'une aide à la mobilité, comme un fauteuil roulant ou un scooter, sache que Cabrillo National Monument n'en loue pas directement sur place pour une utilisation prolongée. Il faudra t'organiser un peu en amont. Tu devras te tourner vers des entreprises spécialisées dans la location de matériel médical ou de mobilité à San Diego même. Des noms comme "Mobility City San Diego" ou "San Diego Medical Supply" sont des exemples du genre d'endroits où chercher. Ils proposent souvent des livraisons, ce qui est super pratique car le monument est un peu isolé. Les prix varient, mais attends-toi à environ 30-60$ par jour pour un fauteuil roulant et 70-150$ pour un scooter, avec des tarifs dégressifs à la semaine. Le mieux est de les appeler à l'avance pour vérifier la disponibilité et réserver, surtout pour un scooter, car la demande peut être forte. N'hésite pas non plus à contacter l'accueil du parc national de Cabrillo directement pour toute question sur l'accessibilité du site lui-même.

À bientôt sur la route,

Léa from the road

Alors, tu te demandes ce qu'on fait vraiment à Cabrillo, hein ? Imagine d'abord la montée. La voiture serpente doucement, et à chaque virage, l'air change. Ça sent le sel, le soleil sur la roche sèche. Tu sens déjà cette brise marine qui te caresse le visage, même avant d'être arrivé tout en haut. Et puis, d'un coup, le monde s'ouvre. C'est le Pacifique, immense, infini, qui s'étale devant toi. De là-haut, tu peux presque entendre le souffle des vagues lointaines, et San Diego s'étire en contrebas, comme une maquette miniature, baignée par la lumière chaude.

Tu marches ensuite vers le phare, le vieux phare de Cabrillo. Les murs sont en pierre, frais au toucher même sous le soleil. L'intérieur est petit, intime, et tu peux presque sentir l'écho des pas des anciens gardiens. Le bois craque sous tes pieds quand tu montes l'escalier étroit, et chaque fenêtre t'offre une nouvelle perspective sur l'océan, les îles au loin. C'est là que tu réalises que tu es au bout du monde, ou du moins, au bout de cette terre. Tu peux y passer un moment, imaginer la vie d'autrefois, et observer les bateaux qui passent.

Un peu plus loin, tu te tiens face à une statue, un homme qui a vu ces mêmes eaux bien avant nous. Le vent est plus fort ici, il te tire les cheveux, te siffle aux oreilles, et tu sens l'immensité de l'océan tout près. C'est l'endroit parfait pour regarder loin, très loin à l'horizon. C'est là que tu peux essayer de capter le murmure de l'histoire, l'écho des marins, des baleines qui passaient autrefois par milliers. L'espace est tellement ouvert que tu te sens minuscule face à la grandeur de la nature.

Et puis, il y a les piscines naturelles, les "tide pools". Pour y aller, tu descends un chemin sinueux, et l'odeur de l'océan à marée basse t'enveloppe, un mélange d'algues et de sel. Une fois en bas, tu marches sur des rochers glissants, alors pense à tes chaussures, des semelles qui accrochent bien ! L'eau est fraîche et claire, et en te penchant, tu découvres tout un monde miniature : de minuscules crabes qui se faufilent, des anémones de mer qui s'ouvrent comme des fleurs sous tes yeux. C'est magique de voir toute cette vie cachée, et c'est un moment où tu te sens vraiment connecté à la nature brute. Il faut y aller à marée basse, sinon tu ne verras rien, c'est crucial !

Pour l'entrée, c'est un droit d'accès par véhicule, ou par personne si tu arrives à pied ou à vélo. Le parking est assez grand mais se remplit vite, surtout les week-ends et pendant les vacances. Le meilleur moment pour y aller, c'est le matin tôt pour éviter la foule, ou en fin d'après-midi pour le coucher de soleil – c'est magnifique. Prends de l'eau, une casquette et de la crème solaire, il n'y a pas beaucoup d'ombre. Et si tu descends aux piscines, comme je l'ai dit, des chaussures adaptées et vérifie bien les horaires des marées avant de partir, c'est super important pour ne pas être déçu.

Voilà, j'espère que ça te donne une meilleure idée de ce qui t'attend là-bas.

Olya des ruelles

Arriver à Cabrillo National Monument, ce n'est pas juste cocher une case sur ta liste. Imagine l'air. Pas juste salé, non. Ici, l'océan se mêle à une odeur que tu ne trouveras nulle part ailleurs : celle du chaparral, cette broussaille sèche et chaude que le soleil a gorgée de son parfum terreux. C'est un mélange âpre et doux à la fois, le sel qui pique le nez et l'herbe qui réconforte. Et écoute bien, au-delà du vent, un son lointain, presque mélancolique. C'est la cloche d'une bouée, un tintement métallique et doux qui te parvient par intermittence, comme une respiration de l'océan, te rappelant l'immensité tout autour. Tu sens le soleil sur ta peau, une chaleur sèche qui contraste avec la brise marine qui te caresse le visage, te portant ces parfums et ces sons uniques.

En descendant vers les bassins de marée, le terrain change sous tes pieds. Tu marches sur un sentier qui alterne entre la terre battue et des roches inégales, chaque pas te connectant davantage à la terre. Puis, le bruit des vagues s'intensifie, un grondement constant qui résonne dans ta poitrine. Quand tu t'approches des bassins, l'air devient plus humide, plus froid même, avec les embruns qui te fouettent doucement le visage. Tes doigts effleurent les roches moussues, glissantes par endroits, rugueuses à d'autres. Tu t'accroupis, et là, tu sens l'eau glacée des vagues qui vient lécher tes chevilles, te rappelant la vie qui grouille sous la surface. C'est une sensation de puissance brute et de fragilité à la fois, un monde vivant sous tes mains.

Pour vraiment profiter des bassins de marée, la clé, c'est le timing. Tu dois absolument viser la marée basse, sinon tu ne verras rien de la vie marine. Vérifie les horaires de marée avant de partir, c'est crucial. Et pour tes pieds, oublie les sandales : il te faut de bonnes chaussures, fermées et antidérapantes, car les rochers sont glissants et coupants. N'oublie pas une bouteille d'eau et de la crème solaire, car même si la brise est fraîche, le soleil californien tape fort.

En plus des marées, tu peux visiter le phare historique, il est accessible et offre une belle perspective sur l'histoire du lieu. Le centre d'accueil des visiteurs est petit mais bien fait, avec des rangers prêts à répondre à tes questions. Il y a aussi quelques sentiers de randonnée faciles si tu veux te dégourdir les jambes et profiter de vues imprenables sur l'océan Pacifique et la baie de San Diego. L'entrée est payante, mais le ticket est valable plusieurs jours si tu veux y retourner.

Olya from the backstreets

Salut les amis voyageurs ! Aujourd'hui, on s'envole pour un coin de San Diego qui m'a profondément marquée : le Cabrillo National Monument. Imagine-toi debout, le vent marin qui te caresse le visage, les cheveux dansent. Tu es au bord du monde. Sous tes pieds, la terre ferme, mais devant toi… l'immensité bleue du Pacifique qui s'étend à l'infini, fusionnant avec le ciel dans une brume légère. Tu n'entends pas le brouhaha de la ville, juste le murmure constant des vagues qui viennent s'écraser loin en contrebas, un rythme apaisant, presque hypnotique. Parfois, un cri de mouette porte la brise, te rappelant que tu es bien au cœur d'un écosystème vivant. Respire profondément. Tu sens cette odeur salée, vivifiante, mélangée à un parfum subtil de roche chaude et de végétation méditerranéenne sèche. C'est l'odeur de la liberté, de l'aventure. Tu marches sur des sentiers doux, parfois terreux, parfois rocailleux. Tes pieds ressentent les petites aspérités du sol. Chaque pas est une découverte, te rapprochant un peu plus de cette histoire, de cette nature brute. Tu peux presque sentir le passé des explorateurs, le vent qui a gonflé leurs voiles, l'espoir qu'ils portaient en arrivant ici.

Mais au-delà de cette beauté à couper le souffle, il y a quelques petites choses à savoir pour que ton expérience soit parfaite et sans accroc. Si tu descends vers les piscines naturelles (les "tide pools") à marée basse, sache que les rochers peuvent être incroyablement glissants. La mousse et l'humidité les transforment en vraies patinoires. Pense à des chaussures avec une bonne adhérence, pas tes jolies sandales de ville. Chaque pas doit être mesuré, comme une danse lente et prudente sur un sol mouillé. Les sentiers, surtout ceux qui serpentent le long des falaises ou descendent vers la côte, sont souvent irréguliers et parsemés de pierres instables. Une cheville tordue, ça gâche vite un voyage ! Regarde bien où tu mets les pieds, surtout si tu es absorbé par le paysage. C'est comme marcher sur un chemin de campagne, pas un trottoir. Enfin, même si Cabrillo est un endroit sûr en soi, San Diego est une grande ville touristique. Sois toujours vigilant avec tes affaires personnelles, surtout dans les zones très fréquentées ou les parkings. Ce n'est pas propre à Cabrillo, mais c'est une bonne habitude à prendre partout. Un sac à dos bien fermé, un portefeuille à l'abri… des gestes simples qui évitent bien des tracas. Pense à cela comme à une petite assurance discrète pour ta tranquillité d'esprit.

À très vite pour de nouvelles aventures,

Léa de la route

Salut ! Si tu te demandes si Cabrillo National Monument à San Diego est fait pour les amoureux des oiseaux, la réponse est un grand oui ! C'est vraiment un super spot.

Tu vas adorer ! Tu peux y voir et entendre plein d'oiseaux marins comme les pélicans bruns planant juste au-dessus de toi, les cormorans plongeant sans arrêt, et diverses mouettes. En te baladant sur les sentiers, sois attentif aux petits passereaux dans les buissons, ou même parfois un faucon crécerelle chassant.

Pour les observer tranquillement, le sentier de Bayside Trail est génial car il est moins fréquenté et offre de superbes vues sur la baie. Les zones autour des bassins de marée (quand l'accès est permis et qu'il n'y a pas trop de monde) sont aussi top pour les oiseaux de rivage. L'idée, c'est de trouver un coin un peu à l'écart des groupes.

Le meilleur moment, c'est vraiment tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi avant la fermeture. Il y a moins de monde et les oiseaux sont beaucoup plus actifs, que ce soit pour se nourrir ou pour chanter. Tu auras la lumière parfaite en prime.

Olya from the backstreets