Imaginez San Francisco. Non, ne pensez pas aux trams ou au Golden Gate pour l'instant. Pensez à l'air. Quand vous montez vers Pacific Heights, l'air change. Il est plus frais, plus pur, comme si chaque inspiration vous remplissait de l'énergie de la baie. Vous commencez à marcher, et le trottoir sous vos pieds est large, lisse, en béton impeccablement entretenu. Oubliez les pavés irréguliers ou les ruelles tortueuses ici. Ce sont de grandes avenues, bordées d'arbres matures qui filtrent doucement le soleil. Vous sentez cette brise marine constante qui caresse votre visage, même par une journée ensoleillée, un rappel discret de l'océan tout proche. L'ambiance sonore n'est pas celle du brouhaha urbain, mais plutôt le doux bruissement des feuilles, le chant lointain d'un oiseau ou, parfois, le grincement feutré d'un portail en fer forgé qui s'ouvre. Ces chemins larges ne vous forcent pas, ils vous *guident* avec une élégance tranquille, vous invitant à lever les yeux, à admirer les façades victoriennes et édouardiennes, et à découvrir chaque coin de rue avec une curiosité sereine.

Pour ces chemins, sachez que même si les trottoirs sont lisses et bien entretenus, Pacific Heights porte bien son nom : ça monte et ça descend pas mal. Prévoyez de bonnes chaussures de marche, c'est vraiment la clé. Les rues sont très bien indiquées, donc pas de souci pour vous perdre. Si vous cherchez des points de vue incroyables, dirigez-vous vers Lafayette Park ou Alta Plaza Park, ils sont parfaits pour ça. Les trottoirs sont larges et en général accessibles, mais les pentes peuvent être un défi si vous avez une poussette ou un fauteuil roulant. Mon conseil : commencez par le bas du quartier et montez doucement, ou prenez un bus pour le sommet et redescendez à pied, c'est plus facile. La lumière est souvent magnifique en fin d'après-midi pour les photos, mais le matin, vous aurez plus de tranquillité.

Léa de la route

Ah, Pacific Heights… Si vous me demandez quand cet endroit respire le mieux, je vous dirais sans hésiter : un matin clair, entre fin avril et début juin, ou alors en septembre. Imaginez que vous marchez sur une de ces rues inclinées, le soleil est encore bas mais il caresse déjà les façades des maisons. Vous sentez cette brise fraîche et vivifiante, pas glaciale, juste assez pour vous réveiller complètement. Elle porte une légère odeur d'eucalyptus, peut-être de la verdure des parcs voisins, mêlée à l'arôme réconfortant du café fraîchement moulu qui s'échappe d'une fenêtre ouverte. Vous entendez le chant des oiseaux, le léger bruissement des feuilles, et très occasionnellement, le lointain tintement d'un tramway qui monte une côte. C'est une sensation de calme absolu, une bulle d'air pur où la ville semble suspendue, juste pour vous.

La foule, ou plutôt l'absence de foule touristique, participe grandement à cette atmosphère unique. Ici, ce sont surtout des habitants : des joggeurs concentrés, des promeneurs de chiens dont les compagnons semblent aussi dignes que leurs maîtres, des parents qui emmènent leurs enfants à l'école. L'énergie est discrète, polie. Les gens se saluent d'un hochement de tête, certains s'arrêtent pour discuter brièvement. Il n'y a pas la bousculade des quartiers plus centraux, pas le brouhaha incessant. C'est un quartier où l'on prend son temps, où chaque pas est une observation. Vous vous sentez comme un invité privilégié, témoin d'une vie quotidienne élégante et sereine.

Pourtant, le temps peut transformer radicalement l'ambiance. Quand le célèbre brouillard de San Francisco roule sur les collines, Pacific Heights prend une toute autre dimension. La brume arrive, et d'un coup, elle enveloppe tout, atténuant les couleurs, assourdissant les sons. L'air devient plus frais, humide, et vous le sentez sur votre peau comme une fine rosée. Les vues panoramiques disparaissent derrière un voile mystérieux, et le quartier devient introspectif, presque mélancolique. Puis, le soleil perce, même pour quelques heures, et tout change : la lumière inonde les rues, faisant scintiller les baies vitrées, réchauffant l'air. Les vues sur la baie et le Golden Gate Bridge se dévoilent avec une clarté époustouflante, et l'énergie redevient vibrante, expansive. C'est comme si le quartier respirait avec la météo, passant de l'intimité feutrée à la splendeur ouverte.

Pour s'y rendre, le plus simple est de prendre un bus Muni (plusieurs lignes traversent le quartier, comme la 24 ou la 1) ou un VTC, car le stationnement est un cauchemar. Une fois sur place, flânez sur les rues bordées d'arbres comme Broadway ou Pacific Avenue pour admirer l'architecture victorienne et édouardienne. Ne manquez pas les Lyon Street Steps pour une vue imprenable sur le Palais des Beaux-Arts et la baie, mais préparez-vous à monter ! Si vous avez soif ou faim, cherchez un petit café de quartier sur Fillmore Street (au sud du quartier) pour une pause rapide. C'est un quartier résidentiel, donc ne vous attendez pas à des galeries marchandes ou des attractions touristiques majeures ; l'intérêt réside vraiment dans l'atmosphère, les vues et l'architecture.

Léa from the road

Imaginez le vent qui vous caresse le visage, un vent frais, salé, qui sent l'océan même si vous ne le voyez pas encore. Vous sentez cette pente douce sous vos pieds, puis de plus en plus affirmée. C'est Pacific Heights qui vous accueille, non pas avec un grand panneau, mais avec la promesse d'une vue, d'une lumière si particulière. Vous marchez sur des trottoirs larges, et chaque pas vous élève un peu plus. Écoutez : le lointain tintement d'un tramway qui s'accroche à la pente, le bruissement des feuilles dans les arbres centenaires, et parfois, le cri d'un oiseau de mer, porté par la brise. Sentez le soleil sur votre peau, qui joue à cache-cache avec les nuages, illuminant soudain une façade pastel ou faisant scintiller les toits. C'est une sensation d'espace, d'ouverture, comme si la ville respirait plus librement ici, au-dessus de la baie.

Pour y arriver sans stress, le bus 1 California est votre ami. Il monte doucement, vous laissant le temps de regarder défiler les rues et de vous imprégner de l'ambiance. La voiture, oubliez : le stationnement est un cauchemar. Prévoyez une petite laine, même en plein été – le vent de San Francisco ne pardonne pas, et les températures peuvent chuter vite. Pour les vues, ne cherchez pas un point précis, chaque coin de rue offre son spectacle, mais Lafayette Park est un classique pour se poser et admirer l'horizon. Et n'hésitez pas à vous perdre un peu dans les rues perpendiculaires, c'est là que vous trouverez les plus belles maisons et les jardins cachés.

On dit souvent que San Francisco est une ville qui renaît de ses cendres. Après le grand tremblement de terre de 1906, alors que le centre-ville était en ruines et que le feu faisait rage, beaucoup de familles ont cherché refuge sur ces hauteurs. C'est ici, sur ces collines épargnées par l'incendie, que l'on a commencé à reconstruire, à imaginer une nouvelle ville, plus audacieuse, plus élégante. Ces maisons victoriennes et édouardiennes, avec leurs façades ornées et leurs fenêtres qui regardent l'horizon, ne sont pas juste belles ; elles racontent l'histoire d'une résilience, d'une vision. C'est comme si chaque brique portait le souvenir de ce nouveau départ, de cette promesse que la ville se relèverait, encore plus belle qu'avant.

Léa en chemin

Imagine que tu montes, pas à pas, les collines de San Francisco. Tu sens tes poumons se remplir de cet air frais, vivifiant, un peu salé par l'océan tout proche. Le vent léger caresse ton visage, et tu commences à entendre, très faiblement d'abord, puis de plus en plus distinctement, le chant des mouettes. C'est ça, la promesse de Pacific Heights. Tu progresses, et chaque pas te hisse un peu plus haut, te rapprochant de cette vue dont tout le monde parle. Tu sens l'excitation monter, comme une vague.

Et puis, tu arrives. Tu t'arrêtes net, le souffle coupé, juste au sommet des célèbres escaliers de Lyon Street, là où la vue s'ouvre. C'est là, précisément, que ton regard se pose. Devant toi, le panorama s'ouvre comme une immense toile. Tu es entouré(e) de ces magnifiques maisons victoriennes, leurs façades colorées et leurs détails ornementaux racontant des histoires centenaires. Mais ton regard est irrésistiblement attiré vers l'horizon. Là, majestueux, le Golden Gate Bridge se dresse, ses piliers rouges défiant le ciel. La baie scintille en dessous, parsemée de voiliers minuscules et de cargos qui glissent silencieusement. Tu peux presque sentir le vent qui vient du large, te portant les murmures de l'océan. C'est à cet instant précis que tu sais que tu dois immortaliser ça. C'est le cliché parfait, celui qui résume tout.

Pour la lumière, le choix est crucial. Si tu veux une clarté impeccable et des couleurs vives, vise le milieu de matinée, entre 9h et 11h. Le soleil éclaire bien le pont et la baie, et il y a moins de brume. Pour une ambiance plus magique, presque irréelle, viens en fin d'après-midi, à l'heure dorée, environ une heure avant le coucher du soleil. Le pont prend des teintes orangées, et le ciel s'embrase. C'est aussi à ce moment que la ville commence à s'illuminer, ajoutant une touche féérique à ton cliché.

Quelques infos pratiques pour ton expédition photo : prévois de bonnes chaussures, car ça monte ! Le stationnement est difficile dans le quartier, alors pense aux transports en commun ou à un VTC. Et surtout, même par beau temps, San Francisco peut être ventée et fraîche, surtout en hauteur. Une bonne couche supplémentaire est toujours la bienvenue. N'oublie pas ton appareil photo ou ton smartphone bien chargé, évidemment !

Olya from the backstreets

Tu sais, Pacific Heights, ce n'est pas juste un quartier, c'est une ascension. Imagine que tu montes, pas à pas, et que l'air autour de toi devient de plus en plus frais, de plus en plus clair. Tu sens cette brise légère qui vient du large, elle porte parfois une odeur de sel, parfois celle des eucalyptus cachés dans les jardins. Sous tes pieds, le pavé est solide, les trottoirs larges, et tu sens cette légère inclinaison constante qui te rappelle que tu gagnes de l'altitude à chaque pas. C'est une sensation de grandeur, de s'élever au-dessus du brouhaha de la ville, une bulle d'élégance et de calme qui t'enveloppe.

Une fois là-haut, les vues sont absolument vertigineuses. Ferme les yeux et écoute : tu perçois le cri lointain d'un goéland, le sifflement doux du vent qui caresse les sommets des arbres, et si le brouillard n'est pas là, un silence presque absolu, juste le souffle de la ville en contrebas. Mais surtout, imagine l'espace immense qui s'ouvre devant toi. Tu sens la vastitude de la baie, l'éclat changeant de l'eau si le soleil est de la partie, ou cette nappe de brume qui roule lentement comme une vague silencieuse, engloutissant tout sur son passage. C'est une sensation de liberté, d'avoir le monde à tes pieds, et une humilité face à la majesté de ce paysage.

Ensuite, tu te promènes le long des rues. Chaque maison est une œuvre, tu peux presque sentir l'histoire et la richesse qu'elles dégagent. Leurs façades, parfois en pierre, parfois en bois peint de couleurs sombres et élégantes, te donnent une impression de solidité, d'intemporalité. La rue est souvent calme, le bruit des voitures lointain. Tu marches et tu perçois parfois le doux parfum des rosiers grimpants qui débordent des clôtures, ou l'arôme plus terreux de la terre fraîchement arrosée. Le silence est si présent que tu entends parfois le doux froissement des feuilles sous tes pas, ou le chant discret d'un oiseau dans les arbres centenaires. C'est une immersion dans une élégance tranquille.

Pour t'y rendre, si tu aimes marcher et que tes mollets sont prêts, c'est une excellente option depuis le centre-ville, mais prévois de bonnes chaussures et de l'eau, ça monte ! Sinon, les bus Muni (ligne 24, 1, 2, 38) sont pratiques et te déposent à proximité. Un Uber ou Lyft est évidemment une solution rapide. Le meilleur moment pour y aller, c'est le matin pour profiter d'une lumière douce et éviter la foule (même s'il y en a peu), ou en fin d'après-midi pour le coucher du soleil sur la baie. Ne manque pas Alta Plaza Park et Lafayette Park, ce sont des points de vue incroyables, parfaits pour s'asseoir sur un banc et juste observer.

Côté bouffe, Pacific Heights est plus résidentiel que commercial, donc ne t'attends pas à une flopée de restaurants branchés. Tu trouveras quelques cafés sympas sur Fillmore Street, comme le Blue Bottle Coffee pour un bon expresso, ou des petites boulangeries où tu peux prendre un croissant rapide. C'est parfait pour un café du matin ou un déjeuner léger, mais pas vraiment pour une expérience culinaire élaborée. Les prix sont, sans surprise, assez élevés, donc si tu cherches à manger à petit budget, ce n'est pas le quartier idéal.

Ce qui m'a le moins plu, c'est peut-être le côté un peu trop "parfait", presque inaccessible. On se sent parfois un peu comme un intrus dans ce luxe tranquille, même si les habitants sont discrets et respectueux. Et bien sûr, les montées ! Si tu n'es pas habitué, ça peut être éreintant. La grande surprise pour moi, c'est à quel point c'est calme. Malgré sa réputation et ses vues incroyables, il y a une sérénité inattendue. On s'attend à plus de monde, plus de bruit, mais c'est un havre de paix, presque un village dans la ville.

À bientôt sur la route,

Olya from the backstreets

Salut à toi, ami voyageur ! Laisse-moi te transporter un instant à Pacific Heights, un coin de San Francisco où l'air lui-même semble murmurer des histoires.

Imagine-toi sur ces hauteurs, le vent frais et pur de la baie qui caresse ta peau, portant avec lui une légère odeur de sel marin mélangée à celle, plus douce et boisée, des eucalyptus. Tu sens le soleil sur ton visage, chaud et réconfortant, même si l'air est vif. Sous tes pieds, le trottoir est large et dégagé, et tu perçois la douce inclinaison du sol, te menant vers des sommets où le monde semble s'étendre à tes pieds. Écoute bien : le silence est presque palpable, seulement brisé par le tintement lointain d'un cable car qui gravit une colline, ou le chant clair d'un oiseau perché dans un arbre majestueux. Tu marches, et tu ressens l'immensité de l'espace autour de toi, la grandeur des demeures qui t'entourent, sans même avoir besoin de les voir. C'est une sensation d'élévation, de paix et d'une élégance discrète qui t'enveloppe entièrement.

Maintenant, pour le côté pratique si tu as besoin de te déplacer plus facilement dans ce quartier magnifique. À Pacific Heights même, tu ne trouveras pas de magasin de location de fauteuils roulants ou de scooters de mobilité à chaque coin de rue. Le plus simple, c'est de passer par des services de location spécialisés qui livrent directement à ton hébergement. Des entreprises comme Scootaround ou Mobility City sont très fiables à San Francisco et proposent une large gamme d'équipements, du fauteuil roulant manuel au scooter électrique. Il est toujours préférable de réserver à l'avance, surtout si tu as besoin d'un modèle spécifique ou pendant les périodes de forte affluence. Les prix varient selon la durée de location (à la journée, à la semaine) et le type d'équipement, donc le mieux est de consulter directement leur site web ou de les appeler pour un devis précis. La livraison et la récupération sont super pratiques, ça t'évite tout tracas pour te déplacer jusqu'à un point de vente. Sinon, des magasins de fournitures médicales un peu plus loin dans la ville, comme San Francisco Medical Supply (qui se trouve plus au sud mais est accessible), proposent aussi des locations si tu préfères les récupérer toi-même, mais il faudra prévoir un court trajet en taxi ou VTC.

Léa de la route

Alors, tu veux savoir ce qu'on *fait* à Pacific Heights ? Imagine que tu montes. Pas une côte raide et rapide, mais une ascension douce et régulière qui te fait sentir tes mollets travailler, pas de douleur, juste une agréable sensation d'effort. À chaque pas, le brouhaha de la ville en bas s'estompe. Les klaxons deviennent des murmures lointains, les sirènes des échos. L'air, lui, devient plus frais, plus pur, comme si tu respirais une autre atmosphère. Tu sens cette brise légère sur ton visage, une caresse qui te dit que tu prends de la hauteur. Il y a une quiétude qui s'installe, une sorte de silence doré qui n'est interrompu que par le chant des oiseaux ou le frottement doux des feuilles dans les arbres. Tu te sens à la fois petit face à l'immensité qui t'attend et privilégié d'être là.

Et puis, tu tournes la tête. Le vent sur ton visage s'intensifie un peu, te poussant presque à regarder. Et là, c'est comme si un rideau s'ouvrait. Devant toi, le Golden Gate Bridge se découpe, non pas comme une image de carte postale, mais comme un géant orange vibrant, ancré dans l'azur ou le gris perle du ciel. Tu peux presque sentir le sel de l'océan charrié par la brise. Plus loin, tu distingues la silhouette sombre d'Alcatraz, une île flottante sur l'eau qui scintille de mille feux sous le soleil, ou qui prend des teintes mystérieuses sous la brume. Le son lointain d'une corne de brume peut te parvenir, te rappelant l'immensité de la baie. C'est une sensation de vertige, mais un vertige doux, qui te remplit d'espace, comme si ton propre souffle s'élargissait pour embrasser tout ce paysage.

Tes pas résonnent doucement sur les trottoirs impeccables. Tu marches le long de ces rues bordées d'arbres matures, leurs feuilles bruissant légèrement au-dessus de ta tête. L'odeur des jardins privés, un mélange de terre humide, de fleurs délicates et parfois d'une pointe d'eucalyptus, te parvient. Chaque maison est une histoire en soi, une œuvre d'art. Tu passes ton doigt sur le fer forgé d'un portail, tu t'arrêtes pour observer les détails complexes d'une baie vitrée, la dentelle d'une corniche. Ce ne sont pas juste des bâtiments, ce sont des personnages silencieux, des témoins du temps. Tu peux presque entendre les échos des rires et des conversations d'autrefois, sentir la chaleur des cheminées en hiver. C'est un voyage dans le temps, un sentiment d'élégance et de grandeur qui t'enveloppe, te faisant imaginer les vies qui se sont déroulées derrière ces façades grandioses.

Puis, tu arrives dans un espace vert. Tes chaussures s'enfoncent légèrement dans l'herbe fraîche et douce. Tu t'assois sur un banc, ou même directement sur l'herbe, et tu sens la chaleur du soleil sur ta peau. Autour de toi, il y a des rires d'enfants qui jouent au loin, le son joyeux d'un chien qui court après une balle, le murmure de conversations calmes. C'est un endroit où les locaux viennent se détendre, loin de l'agitation. L'odeur de l'herbe fraîchement coupée se mêle à celle des fleurs qui bordent les allées. Tu peux fermer les yeux et juste écouter, respirer, sentir la vie simple et douce de ce quartier. C'est un moment de paix, une pause où tu te sens connecté à la communauté, comme si tu faisais partie de ce tableau serein.

Pour y arriver sans t'épuiser, le bus MUNI est ton meilleur ami. Les lignes 1, 24, et 22 peuvent te déposer pas trop loin des points d'intérêt principaux. Si tu aimes marcher, c'est faisable, mais prépare-toi à des montées sérieuses. Pour les vues, les matins clairs sont magiques, la lumière est douce et la brume n'est pas encore là. Les fins d'après-midi offrent des couchers de soleil incroyables sur le Golden Gate.

Chaussures confortables sont absolument indispensables, et prévois toujours une petite laine, même si le soleil brille. San Francisco a cette réputation pour une bonne raison : le temps change vite. Pour manger ou prendre un café, Union Street ou Fillmore Street sont tes meilleures options. Elles ne sont pas loin et regorgent de petits établissements sympas, des boulangeries aux restaurants plus élaborés.

Mes spots préférés pour la vue sont Lafayette Park et Alta Plaza Park – ils offrent des panoramas à couper le souffle. Mais n'hésite pas à te perdre dans les rues adjacentes, tu auras des vues inattendues entre les maisons. Juste un avertissement : si tu as des problèmes de mobilité, les collines peuvent être un vrai défi. Le bus ou un taxi pour monter jusqu'au sommet peut être une meilleure option pour en profiter sans effort.

Olya des ruelles

Imaginez-vous. Vous montez doucement une de ces rues inclinées de Pacific Heights, le soleil filtre à travers les feuilles des arbres matures. Vous sentez une brise fraîche, oui, mais écoutez bien, et surtout, respirez. Il y a ce parfum que les guides oublient : un mélange subtil et enivrant de sel marin, porté depuis la baie lointaine, et d'une pointe de chèvrefeuille ou de jasmin, qui s'échappe des jardins invisibles derrière les hauts murs. C'est l'odeur du secret, de la vie qui bourdonne derrière les façades élégantes. Vous entendez aussi, si vous tendez l'oreille, ce tintement cristallin et irrégulier des carillons éoliens, portés par le vent depuis des patios cachés, comme un murmure lointain de la ville qui respire.

Pour explorer Pacific Heights sans s'épuiser, le mieux est de cibler la ligne de bus 24 ou 1. Elles vous déposent au cœur de l'action sans la montée abrupte depuis le bord de mer. N'oubliez pas une veste légère, même par beau temps ; le vent de la baie est imprévisible. Si vous avez une petite faim, cherchez un des petits cafés indépendants sur Fillmore Street, un peu en dehors de la zone la plus touristique. C'est là que les locaux prennent leur café, et c'est souvent plus authentique et abordable qu'ailleurs.

Léa du chemin

Imagine vous arrivez à Pacific Heights, et la première chose qui vous frappe, ce n'est pas ce que vous voyez, mais ce que vous ressentez. L'air est souvent vif, balayé par une brise marine qui monte de la baie, apportant parfois une légère odeur de sel ou le parfum subtil des eucalyptus. Vous sentez cette fraîcheur sur votre peau, même par une journée ensoleillée. Quand vous marchez, vous entendez le craquement doux des graviers sous vos pieds sur certains trottoirs, ou le son feutré de vos pas sur l'asphalte lisse. C'est un quartier où le silence est d'or, seulement brisé par le chant lointain d'un oiseau ou le vrombissement occasionnel d'une voiture élégante. Vous levez la tête, et même sans voir, vous sentez l'immensité de l'espace, l'ouverture du ciel au-dessus de ces magnifiques maisons.

En vous promenant un peu plus, vous allez sentir la différence sous vos pieds. Les trottoirs ici ne sont pas toujours uniformes. Certaines sections sont de larges dalles de pierre, lisses et stables, mais d'autres peuvent être de vieilles pierres inégales, soulevées par les racines d'arbres centenaires ou simplement usées par le temps. Après la pluie ou la brume matinale, ces surfaces peuvent devenir étonnamment glissantes.

Du coup, petit conseil d'amie : prends de bonnes chaussures. Vraiment. Des baskets avec une bonne adhérence, ou des chaussures de marche confortables et stables. Oublie les talons ou les semelles lisses si tu veux te balader tranquillement et éviter les surprises. Ça te permettra de profiter de chaque recoin sans te soucier de tes pieds.

Et puis, comme dans toute grande ville, il faut rester un peu sur ses gardes. Pacific Heights est un quartier chic, mais les arnaques de rue peuvent arriver n'importe où. Si quelqu'un t'aborde avec une histoire trop belle pour être vraie, ou te demande de l'argent de façon insistante, fais confiance à ton instinct. Ne laisse pas traîner ton portefeuille ou ton téléphone à la vue de tous. C'est juste du bon sens, mais ça aide à profiter sereinement de la beauté du quartier.

En gardant ces petites choses en tête, tu vas adorer l'ambiance unique de Pacific Heights. C'est un endroit qui se découvre au rythme de tes pas, avec ses secrets et ses vues imprenables.

Olya from the backstreets

Imaginez le vent frais de San Francisco sur votre visage, une caresse légère qui porte un parfum subtil, mélange d'air marin pur et de l'odeur terreuse des eucalyptus. Vous montez doucement, pas à pas, et sentez sous vos pieds le léger gravier des trottoirs impeccables. C'est Pacific Heights. Tendez l'oreille. Au loin, le cri des mouettes, comme une bande sonore familière de la ville. Mais plus près, si vous vous arrêtez un instant et écoutez vraiment, il y a une symphonie plus délicate, un gazouillis persistant, des trilles rapides, des appels courts et distincts venant des canopées luxuriantes qui bordent les rues. C'est comme si les arbres respiraient des mélodies.

Oui, absolument ! Pacific Heights est un petit paradis si vous aimez les oiseaux. Vous y verrez et entendrez fréquemment des *corbeaux* et des *geais de Steller* (leurs cris rauques sont impossibles à manquer, et leurs plumes d'un bleu profond sont superbes). Cherchez aussi les *colibris* virevoltant sans cesse près des fleurs dans les jardins privés, leurs ailes créant un bourdonnement presque imperceptible. Vous pourriez aussi repérer des *pinsons* et des *mésanges* dans les buissons. Pour les observer tranquillement, dirigez-vous vers Lafayette Park ou Alta Plaza Park. Trouvez un banc un peu à l'écart, sous les grands arbres, et restez immobile. Le meilleur moment pour les voir les plus actifs, c'est tôt le matin, juste après le lever du soleil, quand ils cherchent leur nourriture, ou en fin d'après-midi avant le crépuscule. Soyez patient et silencieux.

Olya from the backstreets