Imagine que tu arrives à Petite France, et là, avant même de voir quoi que ce soit clairement, tu le sens sous tes pieds : le sol n'est pas plat, uniforme. Non, tes pas rencontrent des pavés, ces petites pierres irrégulières qui donnent une danse subtile à chaque foulée. Ce n'est pas une glissade lisse, mais un contact texturé, vivant. Tu entends le doux frottement de tes chaussures sur ces chemins étroits et sinueux qui t'invitent à t'enfoncer plus profondément. Ils ne te mènent pas juste d'un point A à un point B ; ils te *guident* avec une curiosité presque enfantine autour de virages que tu ne peux pas encore deviner. Tu sentiras peut-être une légère montée, puis une douce descente, comme si le village lui-même respirait. Parfois, le chemin se resserre tellement que tu perçois la présence des bâtiments colorés et pastel de chaque côté, presque à effleurer tes épaules, t'attirant dans leurs cours secrètes. C'est comme marcher dans un livre d'histoires, où chaque tour de page révèle une nouvelle scène, une nouvelle odeur – peut-être le léger arôme du café frais d'un petit café, ou le parfum sucré des fleurs d'un jardin caché. Ce ne sont pas des lignes droites ; ce sont des invitations à flâner, à te perdre avec délice dans le charme.

Bon, pour être pratique, ces charmants pavés ? Ils sont superbes pour les photos, mais sérieusement, mets des chaussures confortables. Tes pieds te remercieront, promis. La disposition du lieu est assez intuitive une fois que tu es dedans, même avec tous ces chemins qui serpentent. Ce n'est pas gigantesque, donc tu ne vas pas te perdre pour de bon, juste te faire agréablement détourner. Il y a quelques panneaux, mais franchement, suis juste le courant. La plupart des chemins te mèneront aux attractions principales ou aux points de vue. Il y a quelques pentes douces et des marches ici et là, donc si tu as des soucis de mobilité, sois juste conscient que ce n'est pas entièrement plat, mais c'est tout à fait gérable. C'est vraiment conçu pour la flânerie, pas la course.

Olya from the backstreets

Alors, la Petite France à Séoul… tu sais, ce petit coin où la Corée rencontre la Provence ? Pour moi, le moment où elle se révèle le plus, c'est sans hésiter fin du printemps, début de l'été, ou alors début de l'automne. Imagine : tu marches, et l'air est doux sur ta peau, pas lourd, juste caressant. Tu respires à fond, et tu sens cette odeur légère de fleurs qui s'épanouissent, mélangée à la fraîcheur des arbres. Tu entends le chant des oiseaux, un doux murmure qui te rappelle la campagne. C'est comme si le lieu lui-même soupirait de contentement. Le soleil n'est pas agressif, il te réchauffe juste assez pour te donner envie de t'asseoir sur un banc, fermer les yeux et sentir la brise légère te caresser le visage. C'est là que la magie opère, quand tout ton corps se détend et s'ouvre à ce petit monde.

Maintenant, parlons de la foule. Si tu y vas en pleine journée durant les périodes mentionnées, tu vas sentir l'énergie vibrante des familles et des couples. Tu entends les rires d'enfants qui courent, les discussions animées, le clic-clac des appareils photo. L'espace peut se sentir un peu plus dense, mais il y a une sorte de chaleur humaine qui émane de tout ça. Par contre, si tu arrives tôt le matin ou en fin d'après-midi, juste avant la fermeture, l'ambiance change radicalement. Imagine que les sons s'estompent, les pas résonnent un peu plus, et tu peux presque entendre le vent siffler doucement entre les bâtiments. L'air te semble plus vaste, plus libre, et tu as l'impression d'avoir l'endroit presque pour toi. Tu peux te promener plus lentement, toucher les pierres des murs sans te presser, et sentir chaque détail.

Le temps qu'il fait, c'est une autre histoire. Une journée ensoleillée, c'est lumineux, clair, les couleurs des maisons semblent éclater. Tu sens la chaleur du soleil sur tes joues, et chaque recoin est baigné d'une lumière douce. Par contre, un jour de pluie, c'est une toute autre ambiance, plus intime. Tu entends le doux crépitement des gouttes sur les tuiles, l'odeur de la terre mouillée monte à tes narines, une fraîcheur enveloppante. Les couleurs deviennent plus profondes, plus saturées, et le silence est presque palpable, brisé seulement par l'eau qui ruisselle. Tu peux sentir l'humidité dans l'air, mais aussi une certaine sérénité. C'est comme si le lieu se repliait sur lui-même, offrant un refuge douillet. Et l'hiver, quand la neige tombe, c'est magique : le froid pince un peu, mais le silence est total, et la lumière réfléchie par la neige donne une impression de pureté incroyable. Tu sens la fraîcheur piquante sur ta peau, mais aussi la chaleur d'un chocolat chaud qui t'attend.

Pour que tu profites au max : si tu veux vraiment sentir la tranquillité et avoir de l'espace, vise d'y aller en semaine et tôt le matin. Genre, arrive à l'ouverture. Tu auras le temps de te promener sans être bousculé. Pour les périodes de pointe, surtout les week-ends et jours fériés, sache que ça sera plus animé, mais si tu aimes l'ambiance joyeuse et les lieux vivants, c'est parfait aussi. Peu importe la saison, vérifie la météo avant de partir. S'il pleut, n'oublie pas ton parapluie, car même si c'est beau, l'humidité peut te surprendre. Et l'hiver, même si c'est féerique, couvre-toi bien, les vents du lac peuvent être mordants ! Prévois des chaussures confortables, il y a des montées et des descentes.

Olya from the backstreets

Imaginez un instant… vous quittez l'effervescence de Séoul. Le bruit des voitures s'estompe, remplacé par le chant lointain des oiseaux et une brise légère qui caresse votre joue. Vous sentez une odeur douce, un mélange de bois ancien et de fleurs printanières. Devant vous, des couleurs pastel, des toits pointus, des fenêtres aux volets bleus… Bienvenue à Petite France, un coin de Provence niché au cœur de la Corée.

Vous marchez sur des pavés inégaux, chaque pas résonnant doucement. Fermez les yeux, et vous pourriez presque entendre le vent siffler à travers les volets d'une vieille maison provençale. Ouvrez-les, et vos doigts effleurent la pierre fraîche des façades, peintes de bleu lavande, de jaune soleil. Le son d'une boîte à musique lointaine vous parvient, une mélodie délicate qui vous enveloppe d'une nostalgie douce, comme un souvenir d'enfance que vous n'avez jamais eu. C'est un endroit où chaque détail est une invitation à rêver, à se laisser transporter.

Pourquoi ce petit coin de France ici, en Corée ? J'ai entendu une fois une vieille dame, les yeux brillants, me raconter comment, après la guerre, les Coréens ont rêvé de paix, de beauté, et d'un monde plus grand. Elle m'a dit : "Mon petit-fils, quand il était enfant, il venait ici et s'imaginait voler avec le Petit Prince, loin de tout ce qui était difficile. C'était son échappatoire, son rêve de liberté." C'est ça, Petite France : un lieu où l'imagination prend son envol, un pont entre les cultures et un refuge pour l'âme.

Pour vous y rendre, le plus simple est de prendre un bus depuis la station Gapyeong (ligne Gyeongchun). Comptez environ 1h30 de trajet depuis Séoul. Je vous conseille d'arriver en fin de matinée pour éviter la foule des premiers groupes et profiter d'un déjeuner tranquille sur place. Prévoyez de bonnes chaussures, car ça monte et ça descend pas mal, et un petit parapluie si vous y allez au printemps ou en été, la météo est imprévisible.

Ne manquez pas les spectacles de marionnettes ou de musique qui ont lieu régulièrement, ils ajoutent une touche vraiment charmante à l'expérience. Et même si ça peut sembler "petit" sur une carte, prenez le temps de flâner, de vous asseoir sur un banc, d'observer. C'est un endroit qui invite à la contemplation, à ralentir le rythme. Vous repartirez avec un sentiment de légèreté et un peu de magie dans le cœur.

Olya des chemins battus

Alors, imagine un peu : tu descends du bus, et d'un coup, l'air n'est plus le même. Tu sens une brise légère, pas le souffle pressé de la ville, mais quelque chose de plus doux, qui porte une vague odeur de lavande ou de fleurs coupées. Tes pieds foulent un sol un peu différent, peut-être des pavés, peut-être de la terre battue, et tu entends déjà des sons inattendus : des mélodies françaises lointaines, des rires d'enfants qui résonnent différemment, comme si tu avais traversé un portail. Tu es à Petite France, et c'est comme si on t'avait téléporté au cœur d'un village alsacien, mais avec une touche de magie coréenne.

Tu avances, guidé par une curiosité palpable. Tes yeux, si tu pouvais les utiliser, verraient des maisons aux couleurs vives – jaune soleil, bleu ciel, vert prairie – avec des toits pentus et des fenêtres à carreaux. Mais sans la vue, tu ressens la texture des murs sous tes doigts si tu les approches : parfois rugueux, parfois plus lisse, comme du bois ancien. Le son des clochettes tinte parfois doucement, et tu peux presque sentir l'odeur du pain frais ou du café qui s'échappe des petites boutiques. Le lieu où tu t'arrêterais naturellement, où tu sentirais cette envie de capturer l'instant, c'est juste devant la "Maison de Saint-Exupéry", avec sa façade jaune vif et ses volets bleus. Autour de toi, il y a souvent un petit jardin avec des fleurs simples, et tu peux sentir le parfum terreux de la végétation mélangé à l'odeur douce de la pierre chauffée par le soleil. Tu peux presque percevoir le silence respectueux des gens qui, comme toi, s'imprègnent de l'atmosphère, entrecoupé par le chant lointain d'un oiseau ou le doux murmure d'une conversation. C'est là que l'esprit du Petit Prince semble le plus présent, comme s'il venait juste de s'envoler.

Pour capter ce moment, cette lumière si particulière, le meilleur créneau, c'est la fin d'après-midi, disons entre 15h et 17h. À ce moment-là, le soleil commence à descendre, il n'est plus aussi direct, et il baigne les façades colorées d'une lumière chaude, dorée, presque miel. Tu verras (ou plutôt tu sentiras) que les ombres s'allongent, ajoutant de la profondeur et du relief aux bâtiments. C'est aussi le moment où les premières foules commencent à se disperser, te laissant plus d'espace pour te sentir seul avec l'ambiance, pour laisser tes sens s'éveiller sans être bousculé. Le matin très tôt est aussi une option si tu cherches la tranquillité absolue, mais tu manqueras cette magnifique lumière dorée qui rend l'endroit si photogénique.

Un petit conseil pratique pour ta visite : pense à vérifier les horaires des spectacles de marionnettes ou des démonstrations musicales. Ils sont souvent inclus dans le prix d'entrée et ajoutent vraiment à l'immersion. Et si tu as un peu faim, les petites crêpes vendues sur place sont super bonnes et te donneront l'impression d'être vraiment en France. C'est une belle pause après avoir exploré tous les recoins de ce petit village.

Léa en Vadrouille

Salut ! Je viens juste de rentrer de Corée du Sud, et je voulais absolument te parler de Petite France. C'est un endroit tellement bizarre et charmant à la fois, ça vaut le coup d'en discuter. Imagine un petit bout d'Alsace ou de Provence transplanté au milieu des montagnes coréennes. Tu arrives, et d'un coup, l'air change, comme si tu passais une frontière invisible. Tu entends des mélodies d'accordéon qui flottent, parfois même des airs du Petit Prince, et tu sens une atmosphère un peu irréelle, presque comme dans un rêve. C'est vraiment la promesse d'une échappée.

Une fois sur place, tu marches sur des pavés, et tu sens la texture rugueuse des murs en pierre sous tes doigts. Le soleil, s'il est là, réchauffe ton visage pendant que tu lèves les yeux vers les toits pointus et colorés. Chaque petite maison a sa propre âme, avec des fenêtres fleuries et des volets bleus ou verts. C'est un vrai festival pour les sens, même sans la vue : tu peux presque goûter l'air frais des montagnes, et le silence est seulement brisé par les rires des enfants ou le bruissement doux du vent dans les arbres. C'est un endroit où tu peux te perdre un instant dans une autre culture, te sentir transporter loin, très loin.

Pour y aller, le plus simple c'est le bus touristique de Gapyeong. Il fait une boucle qui inclut Nami Island et d'autres spots, c'est super pratique et tu peux monter et descendre quand tu veux. Le ticket est valable toute la journée. Essaye d'y aller en semaine, le matin si possible. Le week-end, ça peut être blindé et ça gâche un peu l'ambiance intime. Prévois une petite heure et demie sur place, pas plus, le temps de flâner et de prendre quelques photos. Il y a un café si tu veux faire une pause.

Ce qui m'a un peu surprise, et honnêtement, ce qui m'a moins plu, c'est que c'est vraiment, vraiment petit. Ne t'attends pas à un village entier, c'est plus un hameau de quelques maisons, très concentré. Du coup, on en fait le tour assez vite. Et parfois, ça manque un peu d'âme, tu vois ? C'est tellement "mis en scène" que ça peut sembler un peu factice, comme un décor de film plutôt qu'un vrai bout de France. C'est mignon, oui, mais ne t'attends pas à l'authenticité d'un village européen. Ça reste une curiosité amusante, mais il faut y aller en sachant que c'est une attraction et non une immersion profonde.

Léa en vadrouille

Salut voyageur !

Imagine que le vent frais de la campagne coréenne caresse ton visage, mais soudain, une mélodie française te parvient, douce et familière. Tu entends la voix d'Édith Piaf s'élever, portée par la brise, et tu sens presque l'odeur du pain frais et de la lavande, comme si tu avais été téléporté au cœur de la Provence. Tes pas te guident le long d'un chemin pavé, où chaque détail est une ode à la France : des toits en tuiles rouges, des volets bleus, des fresques murales qui racontent des histoires d'amour et d'aventure. C'est un choc sensoriel, une bulle européenne nichée au milieu des collines coréennes, et chaque recoin invite à la découverte, comme si tu ouvrais un livre d'images géant.

Tu marches ensuite dans les ruelles étroites, sentant sous tes doigts la texture rugueuse des murs en pierre, et tu perçois les rires des enfants qui jouent à cache-cache autour des statues du Petit Prince. Le soleil réchauffe ton dos tandis que tu lèves la tête pour suivre le vol des oiseaux au-dessus des toits colorés. Chaque bâtiment a sa propre âme, sa propre histoire à raconter, et tu peux presque sentir le parfum des roses grimpantes qui s'accrochent aux façades. C'est une immersion totale, où chaque sens est sollicité, te transportant loin, très loin, sans même quitter la Corée.

Si jamais tu as besoin d'un fauteuil roulant ou d'un scooter pour explorer Petite France, voici ce qu'il faut savoir. Pour un fauteuil roulant manuel simple, le plus simple est de te rendre directement au centre d'information de Petite France à ton arrivée. Ils ont souvent quelques fauteuils disponibles en prêt pour une utilisation sur place, parfois avec une petite caution remboursable. C'est le moyen le plus facile et rapide pour une aide ponctuelle. Pour un scooter électrique, c'est un peu plus complexe car Petite France est assez isolé à Gapyeong. Il n'y a pas de service de location dédié sur place. Il faudrait passer par des entreprises de location de matériel médical basées à Séoul. Cela demande de la planification à l'avance et le coût peut varier (souvent autour de 20 000 à 50 000 KRW par jour, plus frais de livraison). Le plus simple est de contacter ton hôtel à Séoul avant ton départ, ils pourront t'aider à organiser cela ou te donner des contacts fiables. L'accès en transport en commun vers Petite France avec un scooter peut aussi être un défi, donc pense à la logistique du transport depuis Séoul.

À bientôt sur la route !

Léa de la route

Alors, tu te demandes ce qu'on fait vraiment à Petite France, hein ? Imagine un instant : tu laisses derrière toi le bourdonnement incessant de Séoul, et tout à coup, tu es transporté(e). C'est comme si tu avais franchi une porte secrète vers un village de conte de fées, tout droit sorti d'une carte postale française. Les bâtiments aux couleurs pastel – bleu lavande, jaune doux, rose pâle – se dressent devant toi, presque irréels sous le soleil coréen. Tu sens l'air, différent, plus léger, et tu entends déjà les murmures d'une mélodie lointaine, presque comme un appel.

Pour y arriver, le plus simple est de prendre un bus direct depuis Gapyeong Station ou de profiter de la navette touristique qui dessert aussi Nami Island et Garden of Morning Calm. L'entrée est payante, vérifie les horaires d'ouverture avant de partir, surtout si tu vises une performance spécifique. Le matin en semaine, c'est souvent plus calme pour profiter pleinement.

Une fois à l'intérieur, tu commences à marcher sur les petits chemins pavés, et chaque recoin révèle une nouvelle surprise. Tes yeux sont attirés par les statues du Petit Prince, qui semblent t'inviter à la rêverie à chaque tournant. Tu peux presque sentir le vent léger caresser ton visage, comme si le renard allait surgir d'un buisson. Le son des rires d'enfants se mêle au clapotis d'une petite fontaine. Chaque maison, même si elle est petite, a sa propre âme, avec des détails qui te rappellent la campagne française.

Ne manque surtout pas la Maison de l'Orgue. Tu y entres, et l'air est rempli d'une vibration douce. Tu entends les mélodies envoûtantes des boîtes à musique anciennes, certaines gigantesques, d'autres miniatures, toutes racontant une histoire sans mots. C'est un moment suspendu, où le temps semble ralentir. Juste après, ou selon le programme, tu pourrais te retrouver devant un spectacle de marionnettes. Tu vois les fils invisibles, les personnages prennent vie avec une agilité étonnante, et tu te surprends à sourire comme un enfant devant tant de magie. Vérifie les horaires des spectacles dès ton arrivée, ils sont affichés à l'entrée.

Après tant d'explorations, l'odeur du café et de la pâtisserie te guidera vers l'un des petits cafés. Tu peux t'asseoir, sentir la chaleur de la tasse entre tes mains et goûter une viennoiserie, un petit clin d'œil gourmand à la France. Ensuite, monte jusqu'au sommet du village. Tu t'arrêtes, tu respires, et là, tu as une vue imprenable sur le lac Cheongpyeong, avec les montagnes en arrière-plan. C'est l'endroit parfait pour prendre une photo, mais surtout pour juste être là, sentir la brise et laisser tes pensées s'envoler. Il y a aussi des petites boutiques pour des souvenirs, des objets d'artisanat ou des livres du Petit Prince.

Quand le moment de partir arrive, tu ne repars pas les mains vides. Ce n'est pas juste une série de photos que tu emportes, mais une sensation. Tu sens encore la douceur de l'air, le parfum des fleurs imaginaires, et le murmure des mélodies. C'est une petite bulle hors du temps, un endroit où l'imagination prend le dessus et où, pour un instant, tu as pu te promener dans un rêve éveillé, un peu de France au cœur de la Corée. Tu portes avec toi cette impression de légèreté et de poésie.

Olya from the backstreets

Imaginez un instant : vous quittez l'agitation de Séoul, et soudain, l'air autour de vous change. Il se fait plus doux, chargé d'une légère odeur de bois ancien et de lavande séchée. Sous vos pieds, le bitume disparaît, remplacé par des pavés inégaux qui racontent des histoires. Vous n'avez pas besoin de voir les couleurs pastel des bâtiments pour sentir que vous êtes ailleurs. C'est comme si chaque pas vous faisait traverser une frontière invisible, vous enveloppant d'une atmosphère de conte de fées, un lieu où le temps semble s'être arrêté, où l'écho des rires d'enfants se mêle au murmure du vent dans les vieilles tuiles.

Puis, en vous aventurant dans une petite ruelle latérale, loin de la place principale, vous le percevez : un son ténu, presque un soupir métallique. Ce n'est pas une cloche, ni le bruit des pas des visiteurs. C'est le grincement singulier d'une vieille girouette en fer forgé, rouillée par les années, qui tourne doucement avec la brise. En même temps, une odeur subtile et herbacée vous parvient, celle du thym sauvage qui pousse entre les interstices des pierres moussues d'un muret oublié. C'est un détail si infime, si vivant, que peu de guides le mentionnent. Tu sens ce petit courant d'air frais qui te caresse le visage juste là, dans ce recoin ? C'est le secret de Petite France, un murmure du passé qui ne se voit pas, mais se ressent.

Pour vous y rendre, le plus simple est de prendre un bus direct depuis la gare de Gapyeong, qui dessert également l'île de Nami. Il y a aussi des bus touristiques qui partent de différents points de Séoul. L'idéal est d'y aller en semaine, tôt le matin, pour éviter les foules. Le site ouvre généralement à 9h.

Sur place, ne vous attendez pas à une gastronomie élaborée ; les options de restauration sont simples, principalement des cafés et des petites échoppes proposant des snacks et des boissons. C'est un endroit parfait pour flâner une heure ou deux. Beaucoup de gens combinent la visite de Petite France avec celle de l'île de Nami, car les deux sont sur le même circuit de bus. Il y a des toilettes propres et des petites boutiques de souvenirs si vous voulez rapporter un petit quelque chose.

Olya de l'aventure

Imagine un instant. Tu arrives, et c'est comme si un pinceau magique avait éclaboussé le paysage de couleurs vives, des jaunes beurrés aux bleus intenses, des rouges brique aux verts tendres. L'air ici, il a une douceur particulière, un mélange subtil de pin et de cette odeur un peu sucrée qui flotte parfois, celle des crêpes ou du chocolat chaud qui s'échappe d'une petite boutique. Tu sens cette légèreté, cette sensation enfantine qui t'enveloppe dès les premiers pas. C'est comme si chaque bâtiment, avec ses volets colorés et ses balcons fleuris, te chuchotait une histoire, une mélodie douce et lointaine.

Tu marches, et sous tes pieds, le pavé n'est pas toujours régulier, il a le caractère des vieilles rues, un peu bosselé par l'histoire. Tes doigts frôlent les murs de pierre, parfois rugueux, parfois doux, réchauffés par le soleil. Tu entends des rires d'enfants, parfois le son d'un accordéon lointain ou le cliquetis d'une horloge mécanique. C'est une atmosphère qui te prend par la main, te guide à travers des passages étroits où l'ombre danse avec la lumière, vers des places ouvertes où le ciel semble plus grand. Chaque recoin te réserve une surprise, un petit détail qui te fait sourire, une sculpture discrète, une fontaine qui murmure, te rappelant qu'ici, l'imagination est reine.

Juste un truc à savoir pour que l'aventure reste parfaite : les chemins ici, avec leurs pavés et leurs dalles de pierre, peuvent être un peu capricieux. Surtout s'il a plu ou s'il y a de la rosée matinale, ça glisse. Et puis, ce n'est pas toujours plat, il y a des montées, des descentes, des marches inattendues. Donc, choisis des chaussures avec une bonne adhérence, confortables, qui tiennent bien la cheville. Ça t'évitera de te tordre une cheville ou de faire une glissade inopinée qui gâcherait la magie du moment. Vraiment, pense à tes pieds !

Et un petit mot sur la sérénité. Dans les lieux touristiques très fréquentés, comme Petite France peut l'être, il arrive parfois de croiser des gens un peu trop "sympathiques". Ça peut être quelqu'un qui te propose de l'aide sans raison, qui insiste pour te vendre quelque chose de bizarre, ou même des soi-disant artistes qui demandent des dons un peu trop agressifs. Le meilleur réflexe, c'est de rester poli mais ferme : un simple "non, merci" et continuer ton chemin. Garde tes affaires près de toi, surtout ton sac et ton téléphone, et évite de te laisser distraire par des situations qui semblent un peu trop belles pour être vraies. La plupart des gens sont adorables, mais une petite vigilance ne fait jamais de mal.

Mais ne t'inquiète pas, ces petites astuces sont juste là pour que tu puisses profiter de chaque instant, de chaque couleur, de chaque histoire que Petite France a à t'offrir. C'est un endroit qui te remplit le cœur de douceur et de poésie, un vrai petit voyage en soi. Profite bien de cette bulle enchantée !

Léa sur la route

Si vous êtes un amoureux des oiseaux, Petite France n'est pas une réserve naturelle, soyons clairs. Mais ne la rayez pas complètement de votre liste ! Si vous cherchez un moment de calme pour observer, dirigez-vous vers les zones un peu plus reculées, loin des spectacles et des foules. Pensez aux sentiers qui montent un peu sur les côtés ou aux bancs discrets près des arbres, juste avant d'arriver au lac Cheongpyeong. Vous pourriez entendre le chant des moineaux, le bavardage constant des pies (elles sont partout en Corée !) et même quelques tourterelles. Le meilleur moment ? Sans hésiter, le tout début de matinée, juste après l'ouverture, avant que les bus touristiques n'arrivent. Ou alors, la fin de l'après-midi, une heure ou deux avant la fermeture, quand le village commence à se calmer et que le soleil descend doucement. Les jours de semaine sont toujours préférables pour la tranquillité.

Olya from the backstreets