Imagine le soleil chaud sur ta peau alors que tu t'approches, le crissement des graviers sous tes pieds est le premier son qui t'accueille. Tu sens déjà l'air se charger d'une humidité saline, et l'odeur du pin maritime se mêle à celle de la terre sèche. Tu ne vois pas encore la mer, mais tu la devines, toute proche, par cette brise légère qui te caresse le visage, porteuse de promesses. Le chemin est large au début, presque une allée, te donnant l'impression d'une entrée solennelle vers un secret bien gardé.

Puis, le sentier se resserre. Tes pas t'emmènent sur un chemin rocailleux, pas vraiment lisse, mais pas non plus chaotique. C'est comme une invitation à ralentir. Tu sens la terre sous tes chaussures, parfois un petit caillou roule, d'autres fois c'est une surface plus stable, presque plane, mais toujours naturelle. Les murs végétaux de chaque côté te guident, un corridor de verdure où tu peux parfois effleurer une feuille, sentir la douceur d'une herbe folle. Le chemin serpente légèrement, te faisant anticiper chaque virage comme une nouvelle découverte.

Tu arrives ensuite à un passage plus étroit, une sorte de corridor naturel taillé dans la roche, qui te mène vers l'arche emblématique. Ici, l'air change, devient plus frais, plus dense. Tu peux presque goûter le sel sur tes lèvres. Le sol sous tes pieds devient plus irrégulier, des pavés anciens, usés par le temps, te rappellent l'histoire des lieux. Tu entends le clapotis de l'eau, un son doux et régulier qui te tire vers l'avant, et tu sens l'humidité monter du fond, comme un appel irrésistible.

Une fois passé sous l'arche, le monde s'ouvre. Le chemin se transforme en une série de roches inégales et de petites dalles de pierre, formant des contours naturels autour d'un bassin d'eau cristalline. Il n'y a pas de sentier balisé ici ; tu te déplaces en te fiant à tes pieds, sentant la texture des pierres, certaines lisses, d'autres rugueuses. Pour accéder à l'eau, il y a des passages naturels, des rochers plats qui servent de marches, parfois un peu glissants si l'eau les a mouillés. Tu peux t'asseoir sur une pierre chaude et laisser tes doigts traîner dans l'eau fraîche, ou sentir le soleil taper sur ta tête, tandis que le son des vagues lointaines te berce.

Pour une visite agréable, prévois des chaussures fermées avec une bonne adhérence, type baskets ou chaussures de marche. Les sandales sont possibles, mais tu seras moins à l'aise sur les chemins rocailleux. L'accès est gratuit. Il n'y a pas de parking direct sur place, il faut se garer un peu avant et marcher une dizaine de minutes. Le site peut être très fréquenté en été, surtout l'après-midi, alors si tu cherches la tranquillité, privilégie le matin tôt. Pense à prendre de l'eau, il n'y a pas de points de vente sur le site. Il n'y a pas de toilettes non plus. L'accès n'est pas adapté aux poussettes ou aux personnes à mobilité réduite en raison des chemins escarpés et irréguliers.

Léa en chemin

Imaginez que vous marchez sur un sentier rocailleux, le soleil de fin de printemps caresse déjà votre peau et l'air est doux, pas encore écrasant. C'est à ce moment précis que les Bagni Regina Giovanna vous livrent leur plus beau secret. Vous descendez, et l'odeur du sel marin se mêle à celle de la roche calcaire chauffée par le soleil, une senteur unique, ancestrale. Puis, vous l'entendez : le clapotis de l'eau dans la crique naturelle, un son feutré, presque un murmure. Pas le fracas des vagues, mais une douce mélodie qui invite à la contemplation. Quand vous posez le pied sur les dernières marches, l'eau turquoise vous appelle, fraîche et limpide, une caresse pour vos pieds après la chaleur du chemin. C'est un sentiment de paix absolue, comme si le temps s'arrêtait. Vous n'êtes pas seul, mais la foule est clairsemée, respectueuse du silence des lieux.

Pour moi, le meilleur moment, celui où cette magie opère vraiment, c'est en mai ou début juin, et ensuite en septembre ou début octobre. C'est là que la température de l'eau est parfaite, et que les journées sont encore longues sans être caniculaires. En juillet et août, c'est une autre histoire : la crique peut être bondée, le chemin d'accès devient une file indienne, et l'écho des rires et des conversations remplace le doux clapotis. Si vous n'avez pas le choix et devez y aller en plein été, visez le tout début de matinée, juste après le lever du soleil, ou la fin d'après-midi, une heure avant le coucher. Vous éviterez les pires foules et profiterez d'une lumière magnifique.

Et la météo, alors ? Un grand soleil, c'est la carte postale, l'eau est d'un bleu éclatant, les roches scintillent. Mais une journée légèrement nuageuse peut aussi avoir son charme, l'ambiance est plus douce, plus intime, les couleurs sont moins vives mais plus nuancées. Par contre, si le vent se lève, la mer peut devenir agitée, et la baignade moins agréable, voire dangereuse. Surveillez la houle avant de vous y rendre, car le chemin peut être glissant et l'accès à l'eau plus périlleux. Prévoyez de bonnes chaussures pour le sentier, et de la crème solaire, quelle que soit la météo. L'endroit est sauvage, n'oubliez pas d'emporter votre bouteille d'eau et de ne laisser aucune trace de votre passage.

Léa from the road

Imaginez la Méditerranée, non pas une carte postale lisse, mais une sensation brute et vivante qui vous enveloppe. Vous marchez, et sous vos pieds, le chemin de terre se fait sentir, irrégulier, parfois parsemé de petites pierres roulantes. C'est un sentier qui serpente à travers la garrigue, où l'air est lourd du parfum du pin et du sel marin, un mélange enivrant qui chatouille vos narines et vous tire vers l'avant. Vous entendez le bourdonnement des cigales, un chant persistant qui vous accompagne, et le crissement des feuilles sèches sous vos pas. C'est une progression lente, une descente vers un secret bien gardé.

Puis, le son se transforme. Le clapotis des vagues contre les rochers devient plus proche, plus intime, comme un murmure constant. Vous descendez quelques marches inégales, taillées dans la roche, et soudain, l'air devient plus frais, plus humide, transportant l'odeur de l'eau salée et de l'humidité des pierres. C'est là que vous le sentez : l'eau. Une piscine naturelle, translucide, creusée par le temps et les éléments, abritée par des arches de pierre massives, vestiges d'une villa romaine. L'écho des vagues résonne entre les parois rocheuses, et si vous tendez la main, vous pouvez sentir la fraîcheur de la pierre millénaire sous vos doigts.

Les anciens d'ici, ils racontent que cet endroit était déjà spécial il y a des siècles. Ma grand-mère disait toujours que la Reine Jeanne venait se cacher ici, pas pour des affaires d'État, mais pour sentir l'eau fraîche sur sa peau et échapper au monde. C'était son petit secret, son refuge personnel où elle pouvait juste être une femme, cherchant la paix dans le clapotis doux de l'eau et le soleil sur sa peau. Un endroit où même une reine pouvait défaire son chignon et simplement respirer.

Alors, pour y aller, si tu es en voiture, sache que le parking le plus proche est payant et peut être vite plein, surtout en haute saison. Sinon, un bus local te dépose pas loin, mais prépare-toi à marcher un bon quart d'heure après l'arrêt. Le sentier est en terre battue et peut être glissant après la pluie, voire un peu poussiéreux. Prévois de bonnes chaussures fermées, pas des tongs, et une bouteille d'eau, car il n'y a rien sur le chemin. Le meilleur moment pour y aller, c'est tôt le matin ou en fin d'après-midi pour éviter la foule et le soleil de plomb.

Une fois là-bas, tu peux te baigner, bien sûr, l'eau est incroyablement claire et rafraîchissante. Mais fais attention aux rochers, ils sont glissants et les fonds marins peuvent être inégaux. Il n'y a pas de boutique, de café ou même de toilettes sur place, c'est un site naturel et sauvage. Donc, emporte de l'eau, un petit encas si tu comptes rester, et n'oublie pas ta crème solaire et une serviette. C'est un coin de paradis, mais qui se mérite et demande un peu de préparation.

Olya from the backstreets

Imaginez que vous marchez, le soleil de Sorrente caressant votre peau. L'air est chaud, mais une brise légère apporte des bouffées d'air salin mélangées à l'odeur du pin et de la garrigue. Vous entendez le chant incessant des cigales, un bourdonnement doux qui accompagne le crissement des petits graviers sous vos pieds. Le chemin est ancien, poussiéreux par endroits, bordé de murs de pierre et d'une végétation méditerranéenne luxuriante. Vous sentez l'anticipation monter à chaque pas, jusqu'à ce que, soudain, le sentier s'ouvre. Vos yeux s'habituent à la lumière changeante, et là, devant vous, se révèle un spectacle saisissant : une arche naturelle monumentale, sculptée par le temps et la mer, encadre une piscine naturelle d'un bleu émeraude, protégée des vagues de la mer ouverte. Le son des vagues qui viennent doucement lécher la roche est une mélodie apaisante. Vous n'avez qu'une envie : plonger vos mains dans cette eau fraîche et sentir sa douceur enveloppante.

Pour capturer cette magie en photo, plusieurs points s'imposent naturellement. Le premier, et sans doute le plus emblématique, est depuis le sentier qui surplombe la crique, juste avant de descendre vers l'arche. De là, vous avez une vue d'ensemble sur la piscine naturelle, l'arche et les ruines romaines de la Villa Pollio Felice qui l'entourent, avec la mer Tyrrhénienne en toile de fond. C'est idéal pour un grand angle. Un autre spot incontournable est *sous* l'arche elle-même, en regardant vers le large. Cela permet d'encadrer la mer et, par temps clair, le Vésuve lointain, créant une composition artistique unique. Enfin, pour une perspective plus intime, positionnez-vous sur l'un des rochers plats à l'intérieur de la crique, avec l'eau cristalline au premier plan et les falaises abruptes derrière vous. Le meilleur moment pour la lumière et une ambiance sereine est tôt le matin, juste après le lever du soleil. La lumière est douce, dorée, et les reflets sur l'eau sont magnifiques. De plus, vous éviterez les foules, ce qui est crucial pour la tranquillité. En fin d'après-midi, la lumière peut être belle aussi, mais l'endroit est souvent bondé.

Lola en chemin

Imagine le soleil chaud sur ta peau, le parfum entêtant des agrumes mêlé à celui de la terre sèche qui monte à chaque pas. Tu ne vois pas la mer tout de suite, mais tu l'entends, un murmure lointain qui se fait de plus en plus présent. Tu marches sur un sentier qui serpente, bordé d'oliviers noueux et de buissons méditerranéens. C'est une descente, pas abrupte, mais constante, et tu sens tes muscles travailler doucement. Tu entends le chant incessant des cigales, un son qui te plonge instantanément dans l'ambiance estivale du sud de l'Italie. Il y a une promesse dans l'air, celle d'un secret bien gardé.

Et puis, soudain, tu es là. Pas une plage ouverte, mais une crique cachée, un bassin naturel creusé par les millénaires. L'eau est d'un bleu-vert incroyable, translucide, et tu peux voir les rochers lisses au fond. Tu sens la fraîcheur qui émane de ce petit paradis, un contraste saisissant avec la chaleur du chemin. Le soleil se faufile à travers une arche rocheuse majestueuse, illuminant l'eau comme un projecteur. J'ai adoré cette sensation d'avoir trouvé un lieu presque magique, un amphithéâtre naturel où seul le bruit des vagues et des quelques plongeons résonne. Pour y accéder, il faut descendre quelques marches glissantes ou sauter directement des rochers. L'eau est profonde, parfaite pour nager, mais si tu n'es pas à l'aise, les bords sont accessibles.

Juste au-dessus de ce joyau caché, tu découvres les vestiges d'une villa romaine, celle de Pollio Felice, qui aurait vu passer la reine Jeanne. C'est ça qui m'a vraiment surprise : cette juxtaposition incroyable entre la nature brute et une histoire si palpable. Tu peux te promener parmi les murs bas, imaginer la vie d'il y a 2000 ans, et admirer une vue panoramique absolument époustouflante sur la baie de Naples et le Vésuve au loin. Le site est ouvert et en plein soleil, donc prévois un chapeau et de l'eau si tu veux explorer les ruines en détail. Ce n'est pas un musée, juste des vestiges, mais l'ambiance est unique.

Maintenant, soyons honnêtes, ce n'est pas non plus le paradis sans nuages. Ce qui n'a pas fonctionné pour moi, c'est l'affluence. Surtout en pleine saison, ça peut vite devenir bondé, et la magie du lieu s'estompe un peu quand tu es entouré de centaines de personnes. Le chemin d'accès, bien que pittoresque, est irrégulier, fait de terre et de cailloux. Oublie les tongs, des baskets sont vraiment indispensables. Et il n'y a absolument aucune infrastructure sur place : pas de toilettes, pas de douches, pas de petite buvette pour un café frais. C'est la nature à l'état pur, ce qui est génial, mais ça demande un peu de préparation. Pour une expérience plus sereine, vise le matin tôt ou la fin d'après-midi.

Après avoir exploré les bains et les ruines, continue un peu le sentier. Tu arrives à un promontoire où la vue sur la péninsule de Sorrente, les falaises abruptes et la mer turquoise est à couper le souffle. C'est là que tu réalises vraiment l'ampleur et la beauté sauvage de l'endroit. Tu sens le vent marin sur ton visage, et tu entends le fracas des vagues en contrebas. C'est une sensation de liberté. Si tu as faim ou soif après cette aventure, il y a quelques petits restaurants simples et des bars un peu plus haut sur la route qui mène aux Bagni, parfaits pour une boisson fraîche ou une pizza avec vue. C'est une expérience qui marque, une parenthèse hors du temps, loin de l'agitation de Sorrente.

Léa de la route

Imagine la chaleur du soleil sur ta peau, bien avant d'entendre le son des vagues. Tu marches le long d'un sentier, et l'odeur des herbes sauvages – du thym, du romarin – se mêle à l'effluve salé et léger de la mer. Tu entends le murmure lointain de la Méditerranée, un chuchotement doux et constant qui t'attire toujours plus près. Puis, un silence soudain alors que tu passes sous d'anciennes arches romaines, l'air se rafraîchissant légèrement, portant l'écho des siècles. Tu sens la pierre inégale sous tes pieds, usée et polie par d'innombrables pas, te menant vers un joyau caché. Et alors, le son de l'eau qui clapote doucement, si invitante. Ce n'est pas seulement une image ; c'est une sensation, une profonde inspiration d'histoire et de nature réunies.

Ce spot magique, les Bagni Regina Giovanna, est un vrai trésor. Mais je sais que parfois, nos corps ont besoin d'un coup de pouce pour explorer ces merveilles. Le chemin pour y arriver, bien que magnifique, peut être un peu accidenté par endroits, avec des pavés et des pentes douces.

Alors, si tu te demandes comment louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité à Sorrente pour t'aider, voici le topo. Où chercher ? Le plus simple est de commencer dans le centre-ville de Sorrente. Ce n'est pas juste à côté des Bains, mais c'est là que tu trouveras la plupart des services. Cherche les "farmacie" (pharmacies) ou les "sanitarie" (magasins de matériel médical). Certains hôtels peuvent aussi avoir des contacts ou même du matériel à disposition, ça vaut le coup de demander à ta réception. Disponibilité et coût : Ce n'est pas toujours en libre-service comme une trottinette électrique. Il est fortement recommandé de réserver à l'avance, surtout en haute saison. Un simple appel ou un email à une pharmacie locale ou un magasin de mobilité peut te donner les prix exacts (ça varie, mais attends-toi à une location journalière ou hebdomadaire, quelques dizaines d'euros par jour par exemple). Comment demander de l'aide ? N'hésite pas à utiliser une application de traduction si tu n'es pas à l'aise avec l'italien, ou demande à ton hôtel de t'aider à appeler. Les Italiens sont généralement très serviables. Attention au chemin : Une chose importante à savoir : même avec un scooter ou un fauteuil, le tout dernier tronçon pour descendre jusqu'à l'eau aux Bains de la Reine Jeanne peut être difficile à cause des rochers et des escaliers naturels. Le chemin principal est plus gérable, mais l'accès direct à l'eau est plus complexe. Renseigne-toi bien sur place sur la faisabilité du dernier bout.

Clara en vadrouille

Imagine le soleil qui tape déjà un peu sur ta peau alors que tu t'éloignes du tumulte de Sorrente. Le gravier craque sous tes pieds, un son sec et rythmé qui t'accompagne sur le chemin qui descend. L'air sent le pin, la terre chaude et déjà, une promesse de sel marin, portée par une brise légère qui te caresse le visage. Tu sens tes muscles se détendre à chaque pas, le monde ralentit autour de toi. C'est une marche simple, mais chaque pas t'ancre un peu plus dans l'instant présent, loin des bruits de la ville.

Puis, le sentier s'ouvre. Tu entends le clapotis de l'eau qui se fait de plus en plus distinct, un murmure constant. Soudain, tu es là, face à d'anciennes pierres, les vestiges d'une villa romaine qui s'accrochent à la falaise. Le vent s'engouffre dans les arches, créant des sifflements doux. Tes doigts parcourent la roche millénaire, rugueuse et chaude sous le soleil. Et là, devant toi, un pont de pierre naturel, comme une porte sculptée par le temps, encadre un spectacle incroyable : une crique secrète, un lagon caché, baigné d'une lumière irréelle.

Pour atteindre l'eau, tu empruntes un chemin étroit et un peu escarpé. Tes mains cherchent instinctivement les aspérités de la roche pour t'aider à descendre. Tu sens l'humidité monter de la crique, l'air devient plus frais, plus dense. Le son de l'eau est maintenant une mélodie enveloppante, un doux clapotis contre les parois rocheuses. Chaque pas te rapproche de cette piscine naturelle, et tu sens l'excitation monter, un frisson d'anticipation.

Une fois dans l'eau, c'est comme entrer dans un autre monde. L'eau est fraîche, incroyablement claire, et tu sens le fond sablonneux sous tes pieds. La lumière du soleil filtre par l'ouverture rocheuse au-dessus de toi, créant des reflets dansants sur les parois de la grotte. Tu entends l'écho de tes propres mouvements, le son de l'eau qui te caresse. C'est un espace intime, protégé, où le temps semble suspendu. Tu peux flotter, laisser tes oreilles juste sous la surface et écouter le silence du monde sous-marin, ou simplement t'adosser aux rochers lisses, sentir leur fraîcheur contre ton dos.

En remontant de la crique, après la baignade, le contraste est saisissant. Tu te retrouves sur le promontoire rocheux, et là, la vue s'ouvre sur l'immensité de la mer Tyrrhénienne. Le vent, plus fort ici, balaye ton visage, te portant l'odeur salée de l'océan. Tes yeux embrassent l'horizon lointain, où le bleu du ciel se fond dans celui de l'eau. C'est un sentiment de liberté, d'ouverture, après l'intimité de la crique. Tu peux t'asseoir sur un rocher chaud, sentir l'énergie du lieu et regarder les bateaux passer au loin, comme des points sur une toile infinie.

Pour y aller, tu peux prendre le bus 5070 depuis Sorrente direction Capo di Sorrento, et descendre à l'arrêt "Capo di Sorrento" ou "Bagni Regina Giovanna". De là, c'est environ 10-15 minutes de marche. Si tu es en scooter, c'est encore plus simple, il y a un petit parking avant le chemin piéton. Le meilleur moment, c'est tôt le matin ou en fin d'après-midi pour éviter la foule et le soleil le plus fort. Prends absolument des chaussures fermées ou des sandales qui tiennent bien aux pieds, le chemin peut être glissant et rocailleux. N'oublie pas de l'eau, de la crème solaire et un chapeau, il y a peu d'ombre sur le sentier.

Quand tu es dans l'eau, le fond est un mélange de galets et de sable, donc des chaussures d'eau peuvent être utiles si tu as les pieds sensibles. Il n'y a pas de surveillance, donc sois prudent, surtout si la mer est agitée. Autour de la crique, tu trouveras aussi des accès à la mer ouverte, par des rochers, si tu préfères nager en pleine mer. Et après la baignade, il y a un petit bar/restaurant saisonnier juste au-dessus, parfait pour une boisson fraîche avec vue sur la mer.

Chloé, l'âme vagabonde

Sorrento, c'est bien plus que ses citronniers et ses terrasses. Il y a un endroit, un secret que les guides oublient souvent de murmurer, où le temps semble s'être arrêté. Imagine-toi marchant sous le soleil italien, le long d'un sentier de terre battue. Le bruit des cigales est partout, un chant continu qui t'enveloppe. Tu sens la poussière sous tes pieds, le soleil chaud sur ta nuque, et l'air marin qui commence à se faire plus présent, te promettant quelque chose de spécial. Tu entends le murmure lointain des vagues, un appel doux qui te tire vers l'avant.

Et puis, tu y es. Le chemin s'ouvre sur une crique naturelle, un amphithéâtre rocheux creusé par les siècles. L'air change. Au-delà de l'odeur salée de la mer, il y a ce parfum que tu ne trouveras nulle part ailleurs. C'est l'essence même du lieu : l'odeur âpre et résineuse du pin maritime chauffé par le soleil, mêlée à la senteur plus douce et terreuse du thym sauvage qui pousse dans les anfractuosités des rochers, et par-dessus tout, cette odeur presque métallique et humide des pierres romaines millénaires, comme si tu pouvais sentir le poids de l'histoire et de l'eau qui les a caressées. C'est un mélange vibrant, une signature olfactive que tu graveras dans ta mémoire.

Tu descends les quelques marches naturelles, et le sol devient rocailleux, parfois glissant. Tu sens la chaleur des pierres sous tes doigts quand tu te penches, avant de plonger tes pieds dans l'eau. Au début, elle est fraîche, presque surprenante, puis elle t'enveloppe, caressant ta peau de sa douceur salée. Tu nages dans ce bassin naturel, et tu peux tendre la main pour toucher les parois rocheuses, sentir leur texture rugueuse, leur fraîcheur. L'écho de l'eau qui clapote contre les rochers t'entoure, un son apaisant, comme le battement de cœur de la Terre.

Alors, comment y aller ? C'est simple, mais ça demande un peu de préparation. Depuis le centre de Sorrente, tu peux prendre le bus 5070 en direction de Capo di Sorrento. Il te déposera près du site. Ensuite, c'est une petite marche d'environ 15-20 minutes. Le sentier est rocailleux et parfois un peu escarpé, surtout la descente vers la crique. Sérieusement, oublie les tongs et les sandales fantaisie. Mets des baskets ou des chaussures de marche robustes. Tes pieds te remercieront !

Pour profiter au maximum de la magie du lieu, vise la fin de l'après-midi, juste avant le coucher du soleil. La lumière y est incroyable, dorée, et il y a souvent moins de monde qu'en pleine journée. Apporte de l'eau, beaucoup d'eau, et une protection solaire. Un chapeau, de la crème, tout ça. Et bien sûr, une serviette et ton maillot.

Un dernier conseil d'ami : il n'y a absolument rien sur place. Pas de petit kiosque à boissons, pas de toilettes, pas de transats à louer. C'est une beauté sauvage. Donc, prévois tes snacks et tes boissons si tu comptes y passer un moment. Pense à emporter tous tes déchets avec toi. On veut que ce petit coin de paradis reste intact pour les prochains.

Max en vadrouille

Imagine le soleil de Sorrente sur ta peau, une chaleur douce qui te donne l'impression de faire corps avec la terre. Tu marches, et sous tes pieds, tu sens le chemin qui serpente, parfois poussiéreux, parfois couvert de petites pierres. Tu entends le chant incessant des cigales, une mélodie d'été qui t'enveloppe et te guide. L'air sent le pin et le sel marin, un mélange enivrant qui te tire vers l'inconnu. Chaque pas te rapproche des Bagni della Regina Giovanna, un lieu dont l'histoire murmure à travers les feuilles des oliviers centenaires que tu frôles. C'est plus qu'une destination, c'est une plongée dans le temps, une promesse de fraîcheur et de mystère.

Puis, la végétation s'ouvre, et là, tu la sens avant même de la voir : l'humidité fraîche qui émane de la roche, le clapotis de l'eau contre les parois. Tu t'approches, et l'espace s'ouvre sur une lagune secrète, un bassin naturel creusé par les siècles. Le bruit des vagues de la mer, juste au-delà de l'arche, est une respiration constante, profonde. L'eau te tend les bras, d'un bleu-vert profond, invitant. Tu trempes le doigt, elle est juste à la bonne température, douce et enveloppante. Imagine la sensation de flotter dans cette piscine naturelle, entouré de falaises abruptes, le soleil filtrant par l'ouverture rocheuse comme un projecteur divin. C'est un murmure de l'Antiquité, une caresse sur ta peau.

Bon, maintenant que tu as bien rêvé, parlons pratique. Ce petit coin de paradis, aussi magique soit-il, est un terrain de jeu naturel, ce qui veut dire qu'il n'est pas "aménagé" comme une piscine municipale. Les rochers autour du bassin et les chemins d'accès peuvent être super glissants, surtout s'ils sont mouillés par les embruns ou la pluie. Pense à porter des chaussures qui tiennent bien, avec une bonne adhérence – pas de tongs de plage si tu ne veux pas te retrouver les quatre fers en l'air ! Les pierres sont inégales, certaines sont des dalles lisses, d'autres des blocs bruts. Regarde où tu mets les pieds, prends ton temps, et n'hésite pas à utiliser tes mains pour t'appuyer si tu te sens un peu chancelant. Mieux vaut être prudent et profiter que de finir avec une entorse.

Pour la baignade, le bassin est assez profond par endroits, et bien que ce soit une lagune protégée, la mer est juste à côté. Si tu n'es pas un super nageur, reste près des bords ou là où tu as pied. Pas de plongeons improvisés, on ne sait jamais ce qui se cache sous la surface. Et en parlant de prudence, quand tu arrives ou repars, surtout si tu es en voiture, fais attention aux "rabatteurs" pour le parking ou les vendeurs un peu trop insistants. Ils peuvent te demander des prix exorbitants ou te proposer des services dont tu n'as pas besoin. Sois ferme mais poli, et cherche toujours les parkings officiels ou les bus locaux pour te déplacer. Un "No, grazie" ferme suffit généralement.

Malgré ces petits rappels à la prudence, les Bagni della Regina Giovanna restent un incontournable. C'est un lieu où l'histoire, la nature et la sensation de liberté se rencontrent. Un endroit où tu peux te reconnecter avec toi-même, loin du tumulte. Prépare-toi bien, ouvre tes sens, et laisse-toi porter par la magie. Tu vas adorer.

Léa sur la route

Sorrento, c'est bien plus que des citrons et des vues incroyables. Il y a un endroit, un secret que je veux te partager, où l'histoire et la nature se rencontrent d'une manière si intime que tu as l'impression de marcher dans un rêve : les Bagni della Regina Giovanna. Imagine le soleil qui caresse ta peau, le sel sur tes lèvres, le son des vagues qui se brisent doucement contre les rochers. Tu sens cette brise marine qui te rafraîchit, ce mélange d'iode et de maquis méditerranéen. C'est là, niché dans la roche, que se trouve un lagon naturel, un bassin d'eau cristalline, encadré par les vestiges d'une ancienne villa romaine. Pour les amoureux des oiseaux, oui, les Bagni Regina Giovanna sont un petit paradis. Tu y verras surtout des mouettes rieuses et des goélands argentés qui planent avec une grâce folle au-dessus des falaises. Regarde bien les rochers, tu pourrais apercevoir des cormorans séchant leurs ailes après une plongée. Parfois, si tu es chanceux et très discret, tu entendras le cri aigu des martinets ou le chant plus discret de passereaux côtiers dans la végétation. Pour les observer sans les déranger, trouve un coin tranquille sur les rochers un peu à l'écart du lagon principal, surtout le long du sentier qui mène à la villa romaine. Le meilleur moment, c'est vraiment tôt le matin, juste après le lever du soleil, ou en fin d'après-midi avant le coucher. Moins de monde, plus d'activité pour les oiseaux. C'est le moment où la lumière est douce et où tu peux vraiment te fondre dans le paysage.

Léa from the road