Imagine-toi au pied d'une cathédrale naturelle, non pas de pierre, mais d'eau. C'est Seljalandsfoss. Dès que tu arrives, tu entends ce grondement sourd, d'abord lointain, puis qui monte en puissance, comme un cœur géant qui bat. L'air change autour de toi, il devient plus frais, chargé d'une humidité vivifiante. C'est une brume fine qui te caresse le visage, un avant-goût de la puissance qui t'attend. Tu sens le sol sous tes pieds, un chemin de gravier doux et régulier, qui t'invite à avancer, te guidant naturellement vers le spectacle.

Plus tu t'approches, plus la symphonie aquatique t'enveloppe. Et puis, tu réalises que tu peux passer derrière ! C'est là que le chemin change. Tu commences à monter doucement, le sentier se fait plus étroit, plus intime. Tu sens la roche brute sous tes doigts si tu tends la main, et l'eau glacée qui percute le sol tout près de toi. Le bruit est assourdissant, un rideau sonore qui te coupe du monde extérieur. Tu respires cette fraîcheur pure et humide, elle remplit tes poumons. C'est une expérience enveloppante, presque méditative, où tes sens sont en éveil constant.

Parlons des chemins. En arrivant, tu as une large allée en gravier bien tassé, facile et plate. C'est idéal pour t'approcher et admirer la chute de loin. Mais pour l'aventure derrière la cascade, le chemin est tout autre. Il s'agit d'un sentier étroit, souvent boueux et glissant, fait de terre battue et de petites roches inégales. Il n'est pas pavé, c'est vraiment un chemin de randonnée naturelle. Il forme une boucle semi-circulaire derrière la chute, et par endroits, des cordes peuvent être présentes pour t'aider à garder l'équilibre sur les sections les plus raides ou les plus glissantes. C'est cette nature brute qui te force à être attentif à chaque pas.

La disposition générale du site est assez simple : un grand espace ouvert devant la cascade pour admirer et prendre des photos, puis ce sentier unique qui te mène derrière la chute. Il n'y a pas de chemins complexes ou de carrefours déroutants. C'est une progression linéaire vers la cascade, puis une boucle évidente derrière elle. Le chemin est bien défini par le passage des visiteurs. Prépare-toi à être trempé, même avec un imperméable. Des chaussures de marche imperméables avec une bonne adhérence sont un *must* absolu, car le sol est constamment humide et très glissant. N'hésite pas à prendre ton temps, surtout derrière la chute.

Olya des chemins battus

Imaginez une journée de début juin à Seljalandsfoss. Le sol sous vos pieds est un mélange de terre humide et de petites roches qui crissent doucement. L'air autour de vous est vif, mais pas mordant, juste une fraîcheur qui vous éveille et porte l'odeur pure de l'eau fraîche et de la terre mouillée, avec un soupçon de verdure environnante. Vous entendez d'abord un grondement lointain, puis de plus en plus fort, c'est le son de la cascade, une symphonie aquatique qui vous enveloppe. À cette période, la foule est moins dense qu'en plein été. Vous pouvez respirer, prendre votre temps, sentir l'espace autour de vous sans être pressé par d'autres pas.

Avancez. Sentez la fine brume qui caresse votre visage, comme des milliers de minuscules doigts d'eau. Le son devient un rugissement puissant mais non agressif à mesure que vous vous approchez. Vous commencez le chemin derrière la chute : la roche est humide sous vos mains si vous vous penchez, le chemin est parfois un peu glissant, demandant une attention particulière à chaque pas. Le rideau d'eau devant vous est une présence sonore constante, un mur liquide qui murmure et tonne à la fois. Même par temps gris, l'ambiance est magique, plus introspective. La brume s'épaissit, le son de la chute devient plus profond, presque méditatif, vous invitant à vous perdre dans l'instant. Si le soleil pointe, vous pouvez presque sentir vibrer les arcs-en-ciel fugaces qu'il projette sur cette paroi d'eau, une énergie douce dans l'air.

Olya from the backstreets

Imaginez le vent qui vous caresse le visage, portant avec lui une fraîcheur venue des confins de la terre. Puis, vous entendez un grondement lointain, doux d'abord, puis de plus en plus puissant, comme le battement d'un cœur géant. C'est le son de l'eau, une symphonie qui monte à mesure que vous vous approchez, vous enveloppant d'une brume légère qui dépose de fines gouttelettes salées sur vos lèvres. L'air est pur, vibrant, et vous sentez l'énergie de la nature se diffuser en vous, une invitation à l'émerveillement.

Vos mains se tendent, et vous sentez déjà les premières embruns, comme une caresse invisible. Le chemin est là, sous vos pieds, un peu glissant par endroits, mais chaque pas vous rapproche de ce rideau d'eau assourdissant. Quand vous êtes juste derrière, c'est une expérience totale : le son est une symphonie de puissance, une vibration qui traverse votre poitrine et résonne dans vos os. L'air est saturé d'humidité, vous en respirez chaque parcelle, et même si vous ne voyez pas, vous *sentez* la lumière filtrer à travers la cascade, une luminosité diffuse et irréelle qui rend l'espace derrière l'eau presque sacré. C'est comme être à l'intérieur d'un rêve, protégé par un voile liquide.

Ma grand-mère disait toujours que Seljalandsfoss était l'âme de notre terre. Elle racontait qu'enfant, elle venait y écouter les secrets du vent et de l'eau, que chaque goutte était une ancienne prière murmurée par les esprits de l'Islande. Elle disait que se tenir derrière la cascade, c'était comme se glisser entre deux mondes, celui du visible et celui de l'invisible, et que le grondement de l'eau était la voix des ancêtres. C'est pour ça, disait-elle, que l'on se sent toujours si purifié en sortant de là.

Pour y aller, c'est super facile. Seljalandsfoss est juste à côté de la Route 1, la rocade principale, donc tu ne peux pas le manquer. Il y a un parking payant sur place, bien indiqué. Le meilleur moment pour y être, c'est tôt le matin ou en fin de journée, pour éviter les bus de touristes et avoir l'endroit presque pour toi. Tu auras plus de place pour te perdre dans la sensation.

Sérieusement, ne fais pas l'erreur : prévois des vêtements imperméables de la tête aux pieds. Vraiment. Et des chaussures qui ne craignent pas l'eau et qui ont une bonne adhérence, car ça glisse pas mal derrière la cascade. Tu vas être trempé, mais je te promets que ça en vaut chaque goutte.

Olya from the backstreets

Imagine-toi à Seljalandsfoss. Tu n'es pas juste devant, mais *derrière* la chute d'eau, enveloppé par son souffle. C'est là que la magie opère, et c'est souvent le premier endroit où ton appareil photo va se lever tout seul. Tu entends le rugissement assourdissant de l'eau qui tombe, une symphonie liquide qui vibre jusque dans ta poitrine. L'air est lourd, saturé de milliers de micro-gouttelettes ; tu les sens sur ton visage, tes bras, une brume rafraîchissante qui te caresse. Le sol est doux et humide sous tes pieds, et tu perçois l'odeur terreuse, presque minérale, de la roche mouillée et de la végétation environnante. Regarde autour de toi, ou plutôt sens : la paroi rocheuse sombre et humide juste à côté de toi, la lumière du soleil filtrant à travers le voile d'eau, créant des arcs-en-ciel éphémères juste devant tes yeux, comme des esprits lumineux dansant dans la brume. C'est un cocon sonore et sensoriel, un moment hors du temps où tu es littéralement *dans* la cascade.

Pour immortaliser ça, protège ton appareil ! Une housse de pluie est indispensable, car l'eau est partout, et vite. Un objectif grand-angle est ton meilleur ami ici ; il te permettra de capturer l'immensité de l'arc de roche et le rideau d'eau sans reculer. Pense aussi à un chiffon microfibre sec pour essuyer constamment ta lentille. Et pour toi : des chaussures avec une bonne adhérence, car le chemin derrière la cascade est glissant, et prévois un imperméable. Tu vas être trempé, c'est garanti, mais ça en vaut la peine.

Maintenant, recule. Laisse-toi guider par le sentier qui s'éloigne un peu, te permettant d'apprécier Seljalandsfoss dans son ensemble, depuis la grande plaine. Tu sens le vent caresser ton visage, plus libre ici, portant le son de la cascade, maintenant un murmure lointain mais puissant. Tes yeux (ou ton esprit) embrassent la grandeur de la scène : cette chute d'eau majestueuse qui dévale d'une falaise verdoyante, tel un ruban blanc sur le fond sombre de la roche. Autour de toi, l'immensité du paysage islandais se déploie : des champs à perte de vue, les montagnes en toile de fond, et le ciel immense au-dessus. C'est ici que tu perçois toute la puissance tranquille de la nature islandaise, une impression de petitesse face à tant de beauté brute. La lumière, à cette distance, joue avec les couleurs de la roche et le vert intense de la mousse, faisant ressortir les contrastes.

Pour les photos, le meilleur moment, c'est sans hésiter tôt le matin ou en fin d'après-midi/début de soirée. La lumière est plus douce, dorée, et elle illumine magnifiquement la cascade sans créer d'ombres trop dures. C'est aussi à ces heures que la foule est la moins dense. En plein milieu de journée, le soleil peut être très fort, rendant les contrastes difficiles à gérer et les photos un peu 'écrasées'. De plus, tu te retrouverais avec beaucoup de monde sur tes clichés. Si tu peux y aller au lever du soleil, c'est magique : la lumière rasante met en valeur chaque gouttelette et la brume matinale ajoute une atmosphère incroyable.

Juste à côté de Seljalandsfoss (quelques minutes à pied), tu as Gljúfrabúi, une autre cascade cachée dans une gorge. Moins connue, mais tout aussi impressionnante et photogénique. Pense à y faire un saut. Côté pratique, il y a un grand parking payant sur place, et quelques petites installations comme des toilettes et parfois un food truck en saison. Assure-toi d'avoir des couches de vêtements, car la météo islandaise change vite, même en été. Et un sac étanche pour tes affaires, pas juste ton appareil photo.

Olya from the backstreets

Salut ! Tu sais quoi, je viens de rentrer de ce voyage incroyable et je dois absolument te parler de Seljalandsfoss. Imagine un peu : tu marches, et d'un coup, le son. Pas un murmure, non, une sorte de grondement sourd qui monte, qui te prend aux tripes avant même que tu ne voies quoi que ce soit. Puis, tu sens l'air devenir plus frais, plus lourd, comme saturé d'une humidité vivifiante. Et là, tu la vois. Une colonne d'eau immense, qui tombe avec une force inouïe, et tout autour, une brume fine qui danse dans l'air, te caressant le visage, te faisant cligner des yeux. C'est comme si la terre respirait un grand coup juste devant toi.

Ce qui est dingue, c'est que tu peux vraiment y aller, littéralement derrière. Tu suis un petit sentier glissant, et le bruit devient assourdissant, enveloppant. Tu entends chaque goutte s'écraser, c'est une symphonie aquatique qui résonne dans ta poitrine. La lumière change aussi, filtrée par le voile d'eau, elle se teinte d'un vert bleuté un peu irréel, comme si tu entrais dans un autre monde. Tu sens les embruns sur ta peau, tes vêtements, tes cheveux, c'est comme une douche géante, mais une douche puissante, naturelle, qui te nettoie l'esprit. C'est une sensation de puissance brute, mais aussi d'humilité face à la nature.

Par contre, soyons honnêtes, c'est un peu la foire. Il y a du monde, beaucoup de monde. Et le chemin derrière la cascade, il est hyper glissant, surtout si tu y vas un jour de pluie ou après. J'ai vu pas mal de gens faire des glissades dignes de patineurs artistiques involontaires ! Et puis, tu es trempé, mais trempé de chez trempé. Ce n'est pas juste quelques gouttes, c'est comme si on t'avait aspergé avec un tuyau d'arrosage géant. J'ai un peu regretté de ne pas avoir mis mes pantalons de pluie plus tôt.

Donc, conseil d'amie : prévois l'attirail complet. Imperméable de la tête aux pieds, pantalon de pluie obligatoire, et surtout, des chaussures de rando étanches avec une bonne adhérence. Vraiment. Si tu peux, essaie d'y aller tôt le matin ou en fin de journée pour éviter les bus de touristes. Le parking est payant, mais c'est pas la ruine. Et il y a des toilettes, ce qui est toujours un plus. C'est un arrêt rapide, mais intense, tu ne vas pas y passer la journée, juste le temps de faire le tour et d'en prendre plein les yeux... et la figure !

Ce qui m'a vraiment surprise, c'est à quel point c'est accessible pour une expérience aussi spectaculaire. Tu t'attends à devoir grimper ou marcher des heures, mais non, elle est là, juste au bord de la route, t'invitant à te plonger dans sa puissance. Et la façon dont la lumière joue avec l'eau, créant parfois des arcs-en-ciel éphémères dans la brume, c'est juste magique. Tu repars avec cette sensation d'avoir été lavé par la nature, un peu frigorifié, mais le cœur léger et l'esprit rempli de cette force tranquille.

Léa from the road

Imaginez que vous arrivez. Le sol sous vos pieds est plat, mais l'air autour de vous commence à vibrer d'une énergie incroyable. Vous entendez d'abord un grondement lointain, sourd, qui monte en puissance. Ce n'est pas le tonnerre, c'est le son d'une force brute de la nature. L'air se charge d'une humidité fraîche qui vous caresse le visage, un peu comme une brume fine qui devient de plus en plus dense. Et puis, cette odeur : une odeur de terre mouillée, de roche fraîche, d'une pureté incroyable, presque glaciale, comme si vous respiriez l'essence même de l'eau. Le son devient assourdissant, enveloppant, et vous savez que vous êtes tout près. Vous sentez cette fine bruine sur votre peau, elle perle sur vos cils, rafraîchit vos joues. Maintenant, imaginez que vous marchez *derrière* cette cascade. Le chemin est un peu inégal, on sent les petites pierres rouler sous les pieds, mais la sensation est unique. Le rugissement de l'eau est si proche qu'il semble faire vibrer l'intérieur de votre corps. L'obscurité relative vous enveloppe, et vous sentez le souffle puissant de l'eau sur votre dos, comme une respiration géante. C'est froid, c'est humide, c'est fort. Vous vous sentez minuscule, mais aussi incroyablement vivant, en connexion directe avec la puissance brute de l'Islande.

Juste une petite précision amicale avant de plonger dans le concret : Seljalandsfoss n'est pas à Reykjavík, mais à environ 130 km à l'est, sur la côte sud. Donc, si tu as besoin de louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité, c'est bien à Reykjavík que tu trouveras les options. Tu peux te tourner vers des entreprises spécialisées dans le matériel médical comme Sjúkratækni ou Hjálpartækjamiðstöðin (le Centre d'Aides). Ils proposent généralement des fauteuils roulants manuels, électriques, et parfois des scooters de mobilité. Il est toujours préférable de réserver à l'avance, surtout si tu as des besoins spécifiques ou si tu voyages en haute saison, car leur stock n'est pas illimité. Les prix varient pas mal selon le type d'équipement et la durée de location (à la journée, à la semaine). Attends-toi à des tarifs allant de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers de couronnes islandaises par jour ou par semaine. Le mieux, c'est de les contacter directement par téléphone ou via leur site web pour vérifier la disponibilité et les tarifs exacts. Ton hôtel à Reykjavík peut aussi souvent t'aider à organiser ça ou te donner des contacts fiables.

Léa en chemin

Alors, tu te demandes ce qu'on *fait* vraiment à Seljalandsfoss ? Laisse-moi te raconter. Tu es encore dans la voiture, mais tu *sens* déjà quelque chose de différent dans l'air. C'est frais, humide, et puis, tu commences à *entendre*… un grondement lointain qui devient de plus en plus fort, comme le battement d'un cœur géant. Tu *marches* sur un chemin de gravier, et la brume te caresse déjà le visage, légère d'abord, puis plus dense. Le son est partout maintenant, un rugissement puissant qui *vibre* dans ta poitrine. Et là, elle est devant toi : une immense colonne d'eau qui tombe avec une force incroyable, te faisant sentir petit, mais incroyablement vivant.

Imagine maintenant que tu t'approches. Le chemin tourne et tu réalises que tu peux passer *derrière* cette force de la nature. Tes pieds *sentent* le sol mouillé, un peu glissant, mais tu continues, attiré par cette expérience unique. L'eau *tombe* en rideau devant toi, et tu *vois* le monde à travers un voile d'argent liquide. Le son est assourdissant, enveloppant, te coupant de tout le reste. Tu *sens* les micro-gouttelettes sur chaque parcelle de ta peau exposée, l'air est saturé d'humidité, et le vent créé par la chute te pousse légèrement. C'est un monde à part, où le son de l'eau est la seule musique et où la lumière se filtre de manière presque magique.

Pour vivre ça pleinement, un conseil d'amie : prévois un bon imperméable, vraiment. Pas juste une veste, mais une qui te couvre bien, et surtout, des chaussures étanches avec une bonne adhérence. Le chemin derrière la cascade est glissant, surtout s'il a plu ou si tu y vas tôt le matin quand l'humidité est maximale. Il n'y a pas de difficulté majeure, mais il faut être prudent. Compte une vingtaine de minutes pour faire le tour tranquillement.

Après Seljalandsfoss, ne repars pas tout de suite ! À quelques centaines de mètres à peine, en suivant le chemin sur la gauche, tu trouveras Gljúfrabúi. C'est une cascade cachée, et pour y accéder, tu devras t'aventurer un peu dans une petite faille rocheuse. Tu *sentiras* le froid de la roche et l'humidité intense. C'est moins connu, plus intime, presque secret. Ça vaut le coup de prendre 15-20 minutes de plus pour ça. Prévoyez une bonne heure au total pour les deux.

Quand tu repars, le son de la cascade s'estompe mais le *sentiment* d'avoir été en communion avec une force si brute et belle reste. Tu te sens imprégné de cette humidité, de ce bruit, de cette puissance. C'est le genre d'endroit qui te rappelle la force incroyable de la nature et la joie d'être totalement présent.

Olya from the backstreets

Imaginez un voile d'eau si puissant qu'il vibre dans l'air bien avant que vous ne l'atteigniez. C'est Seljalandsfoss. Vous marchez, et l'air autour de vous change, se fait plus dense, plus frais, chargé de milliers de micro-gouttelettes. C'est comme traverser une porte invisible vers un autre monde. Le rugissement de la cascade monte, devient une présence physique qui vous enveloppe, vous fait vibrer la poitrine. Puis, vous osez, vous longez le sentier glissant qui disparaît derrière la chute. La lumière se tamise, l'eau devient un mur transparent tout autour de vous, et vous êtes là, au cœur même de la puissance de la nature. Votre peau se hérisse sous la brume constante, vos cheveux s'alourdissent, et la fraîcheur est si intense qu'elle picote agréablement vos joues.

Et là, dans cette cavité rocheuse, quand le grand rugissement de l'eau s'estompe un peu, comme un murmure géant, tendez l'oreille. Vous percevez alors un son plus délicat, un *clapotis* fin et régulier, celui des gouttes qui s'infiltrent à travers la roche volcanique au-dessus de vous, tombant une à une, distinctement, sur le sol humide. C'est la respiration secrète de la montagne, un rythme lent et apaisant. En même temps, respirez profondément. Il y a une odeur unique ici, une alliance de l'humidité pure de la cascade et d'un parfum minéral, presque métallique, des roches millénaires, mêlé à une douceur terreuse de la mousse qui s'accroche partout. C'est le parfum de l'intérieur de la Terre, filtré par l'eau.

Pour que cette expérience soit vraiment top, quelques trucs à savoir. Premièrement, oublie les jeans et les baskets en toile. Vraiment. Prévois un pantalon imperméable et une veste coupe-vent/imperméable. Des chaussures de rando étanches avec une bonne adhérence, c'est non négociable, surtout si tu veux faire le tour derrière la cascade – ça glisse énormément. Un petit sac à dos étanche pour tes affaires est une bonne idée pour protéger ton téléphone ou ton appareil photo. Et si tu y vas en été, même si ça semble bizarre, un bonnet léger ou un bandeau peut être sympa pour éviter que tes cheveux ne dégoulinent trop. Pour la foule, le matin tôt ou en fin de journée, c'est le mieux. Moins de monde et la lumière est incroyable pour les photos (si tu as une protection pour ton objectif, bien sûr !).

Olya des chemins battus

Imagine... le rugissement. Ce n'est pas un son, c'est une vibration qui monte du sol, traverse tes pieds et te fait frissonner jusqu'à l'âme. Tu te rapproches, et l'air devient plus frais, plus pur, chargé de milliards de gouttelettes. C'est Seljalandsfoss. Tu peux sentir cette brume fine caresser ta peau, comme un voile invisible, te rafraîchissant instantanément. Puis, tu marches. Tu entends le clapotis de l'eau qui s'écrase en contrebas, un rythme hypnotique. Et là, tu découvres le secret : un sentier te mène *derrière* la cascade. C'est une expérience enveloppante, où la lumière se filtre à travers le rideau d'eau, peignant le monde d'un vert émeraude et d'un bleu profond. Tu es entouré par la puissance brute de la nature, une sensation à la fois intimidante et incroyablement vivifiante.

Mais cette beauté a ses pièges, et il est crucial de rester vigilant. Le chemin derrière la cascade est magnifique, mais le sol est trompeusement glissant. L'eau s'infiltre partout, rendant les pierres et la terre boueuse extrêmement traîtres. Tes pieds peuvent glisser sans prévenir. Prévois des chaussures de marche imperméables avec une bonne adhérence, et n'hésite pas à te tenir aux rambardes ou à des rochers stables si tu en trouves. Les pierres sont souvent inégales et peuvent cacher des creux sous la boue, donc chaque pas doit être mesuré. Prends ton temps, surtout si tu portes un sac à dos ou si tu as les mains occupées avec un appareil photo.

Même dans un lieu aussi naturel et apparemment sûr que Seljalandsfoss, la prudence est de mise pour tes affaires. Loin des rues animées de la ville, les "arnaques de rue" classiques sont rares, mais la distraction est le plus grand risque. Les parkings des sites touristiques populaires peuvent parfois être la cible de vols à la tire ou de vols dans les véhicules. Ne laisse jamais d'objets de valeur (sacs, portefeuilles, appareils électroniques) visibles dans ta voiture, même pour quelques minutes. Range-les dans le coffre ou emporte-les avec toi. Sois conscient de ton environnement, surtout si tu es absorbé par la beauté du paysage. Garde tes effets personnels près de toi et dans des poches sécurisées.

Léa from the road.

Imagine l'air, frais et pur, qui te caresse le visage, portant avec lui l'odeur de la terre humide et de la roche moussue. Tu entends d'abord un grondement lointain, une basse continue qui s'intensifie à chaque pas. C'est Seljalandsfoss, et même sans la voir, tu la ressens. Tu marches, et le son se transforme en une symphonie assourdissante d'eau qui frappe, éclabousse, vibre. Bientôt, tu sens des micro-gouttelettes sur ta peau, une brume fine et rafraîchissante qui t'enveloppe entièrement. C'est comme si la cascade t'invitait à une danse, te demandant de t'abandonner à sa puissance brute. Tu peux même passer *derrière* elle, sentir l'humidité sur les roches sous tes doigts, entendre l'eau tomber tout autour de toi, comme dans une caverne de cristal liquide. C'est une expérience totale, où chaque sens est sollicité.

Et oui, si tu es un amoureux des oiseaux, Seljalandsfoss a de quoi te ravir. Au-delà de la cascade elle-même, ce sont les falaises environnantes, ces parois rocheuses imposantes, qui abritent une vie aviaire surprenante. Tu peux entendre leurs cris distincts se mêler au rugissement de l'eau, des sons aigus ou des croassements qui percent le bruit ambiant. C'est une sorte de ballet aérien et sonore, où les oiseaux semblent défier la puissance de la cascade, planant et plongeant avec une grâce inouïe.

Pour les observer au mieux, sans la foule, vise tôt le matin, avant 9h, ou en fin de journée, après 18h, surtout en été quand la lumière persiste. C'est là que les bus de touristes se raréfient et que les oiseaux sont souvent plus actifs. Cherche les Fulmars (Fulmarus glacialis) et les Mouettes tridactyles (Rissa tridactyla) ; ils nichent souvent dans les falaises escarpées autour de la cascade. Pour un point d'observation plus calme, évite le chemin juste derrière la chute, qui est très fréquenté. Au lieu de cela, une fois que tu as fait le tour de la cascade, continue un peu le sentier vers l'est (vers Gljúfrabúi), mais arrête-toi juste après les premiers 100 mètres. Il y a souvent des recoins moins fréquentés où tu peux te poster discrètement, juste au pied des falaises, observer les oiseaux qui vont et viennent à leurs nids sans les déranger.

Olya from the backstreets