Imaginez que vous franchissez le seuil d'ANIMA Garden. Dès les premiers pas, vos pieds sentent une douce transition. Les allées ne sont pas de simples chemins, ce sont des invitations. Certaines sont de larges rubans de terre battue, presque veloutés sous la semelle, vous invitant à ralentir, à respirer. D'autres se transforment en sentiers plus intimes, parfois pavés de pierres inégales qui forcent vos pas à se faire plus attentifs, comme une danse subtile avec le sol. Vous entendez le léger crissement de vos pas sur le gravier fin, ou le son plus sourd de vos chaussures sur la terre tassée. Ces chemins ne sont jamais directs ; ils serpentent, se divisent, vous entraînant doucement d'une scène artistique à une clairière ombragée, puis vers une installation colorée. C'est comme si le jardin lui-même vous prenait par la main, vous murmurant : "Viens, il y a encore tant à découvrir juste après ce virage".

Concrètement, la configuration des allées est pensée pour une exploration fluide. La majorité des chemins principaux sont larges et relativement plats, ce qui est super si vous êtes avec une poussette ou si vous avez des difficultés de mobilité – pas de soucis majeurs de ce côté-là. Quelques sentiers secondaires sont plus étroits, parfois un peu plus accidentés avec des pierres, mais cela ajoute au charme sans être un obstacle. Pas besoin de carte pour se repérer, le flux est intuitif. Tu te laisses porter, et tu finis toujours par retrouver ton chemin ou découvrir un nouveau coin. C'est le genre d'endroit où l'on ne se perd pas, on se découvre.

Léa en vadrouille

Ah, Marrakech ! Quand on pense à cette ville vibrante, on imagine souvent ses souks animés et ses couleurs éclatantes. Mais il y a un joyau caché, un havre de paix qui vous enveloppe : le Jardin ANIMA. Si vous me demandez quand il est le plus magique, je vous répondrais sans hésiter : le matin, au printemps, ou en fin d'automne.

Imaginez. Le soleil, encore doux, caresse votre peau sans brûler. Vous sentez une légère brise qui fait frissonner les feuilles des palmiers, une danse apaisante. L'air n'est pas lourd, mais juste assez frais pour vous inviter à respirer profondément. Et là, c'est une explosion pour vos sens. Vous marchez sur des chemins de terre fraîche, parfois un peu humide de la rosée matinale, et l'odeur de la terre mouillée se mêle à celle des fleurs qui s'éveillent. Le jasmin, oui, mais aussi des notes plus vertes, plus profondes, de plantes méditerranéennes.

Vous entendez le chant des oiseaux, un concert discret qui ponctue le silence. Pas de foule pressée ici. Juste quelques murmures lointains, des pas doux sur le gravier. Les visiteurs sont rares à cette heure, ce qui rend l'expérience presque intime. Vous pouvez prendre votre temps, sentir le soleil se réchauffer progressivement sur votre visage, puis chercher l'ombre bienvenue d'un arbre imposant. C'est ce contraste entre la chaleur douce et la fraîcheur verdoyante qui rend l'atmosphère si particulière, si enveloppante. Le temps semble ralentir, et chaque pas est une découverte sensorielle.

Olya from the backstreets

Imaginez un instant : vous quittez l'effervescence de Marrakech, le brouhaha des souks, la chaleur écrasante des ruelles. Soudain, l'air autour de vous change. Il devient plus doux, plus frais, chargé d'une humidité bienvenue. Vos pieds, après le bitume, sentent maintenant le gravier fin sous vos semelles, puis la terre meuble et fraîche. C'est Anima, le jardin secret d'André Heller, et c'est une invitation à un voyage sensoriel inoubliable. Vous entendez le murmure lointain de l'eau, le chant discret des oiseaux qui se mêle à une brise légère. Un parfum délicat vous enveloppe : c'est un mélange de menthe sauvage, de fleurs d'oranger, et d'une terre riche et humide. Vous tendez la main et effleurez une feuille géante, sa surface est rugueuse et veloutée à la fois, puis des pétales soyeux d'une fleur inconnue. Le soleil filtre à travers des canopées luxuriantes, projetant des ombres dansantes qui caressent votre peau. C'est un apaisement profond, une pause pour tous vos sens.

En vous avançant, chaque tournant révèle une nouvelle surprise. Vous ne voyez pas seulement des plantes, mais des histoires sculptées dans le paysage. Une silhouette gigantesque se dresse, son ombre s'allonge et se tord, créant des formes éphémères sur le chemin devant vous. Vous entendez le tintement cristallin d'un mobile géant, ses perles de verre s'entrechoquant doucement au gré du vent, un son qui résonne avec la tranquillité ambiante. Vos yeux, habitués aux couleurs chaudes de la ville, sont maintenant inondés de verts luxuriants, de touches de fuchsia éclatant, de bleus profonds. Certaines allées vous invitent à toucher des troncs lisses et frais, d'autres à sentir le parfum épicé d'une plante exotique. C'est une danse silencieuse entre l'art et la nature, où chaque œuvre est une invitation à ralentir, à observer, à ressentir pleinement l'instant.

Ma grand-mère, quand je lui ai raconté ce jardin, elle a souri. Elle a dit : "Tu sais, mon enfant, dans les contes que je te racontais, les héros trouvaient souvent un jardin secret. Un lieu pour se ressourcer, loin du bruit du monde. Un endroit où les couleurs étaient plus vives, les parfums plus intenses, et où les esprits s'apaisaient." Pour elle, Anima, c'est exactement ça. C'est la preuve que même au milieu de l'agitation de Marrakech, on peut encore trouver des havres de paix, des lieux où l'art et la nature s'entremêlent pour nous rappeler la beauté du monde. Ce n'est pas juste un jardin, c'est une histoire que l'on vit, un conte moderne qui nous enseigne la patience et la contemplation, un peu comme les anciens jardins des sultans, mais avec une âme toute nouvelle.

Pour vous y rendre, le plus simple est d'emprunter la navette gratuite d'Anima. Elle part de la Koutoubia à Marrakech à des horaires précis (vérifiez-les sur leur site et réservez votre place, c'est essentiel !). Le trajet dure environ 30 minutes. Si vous préférez la flexibilité, un taxi vous coûtera environ 200-300 MAD aller-retour après négociation. Prévoyez 2 à 3 heures pour explorer le jardin à votre rythme. Le meilleur moment ? Le matin à l'ouverture (9h) pour profiter de la fraîcheur et de la lumière douce, ou en fin d'après-midi avant la fermeture (18h). Évitez les heures les plus chaudes de la journée. L'entrée coûte environ 120 MAD par adulte. Sur place, un petit café propose des boissons et des en-cas simples, parfaits pour une pause. N'oubliez pas votre chapeau, de la crème solaire et de bonnes chaussures de marche !

Alors, prêts à vous perdre (et vous retrouver) dans ce jardin enchanté ?

Max en mouvement

Imaginez que vous venez de quitter l'agitation vibrante de Marrakech. Le bruit des klaxons s'estompe, l'odeur du tajine et des épices s'éloigne. Soudain, l'air change. Il devient plus frais, plus doux, presque parfumé d'une essence de terre mouillée et de fleurs exotiques. Vos pieds foulent un chemin de gravier, et vos yeux s'habituent à cette explosion de vert : des palmiers géants, des cactus sculpturaux, des bougainvilliers éclatants. C'est comme si vous aviez traversé un portail vers un autre monde, un jardin où la nature et l'art s'entrelacent dans un ballet silencieux, invitant à la contemplation à chaque pas.

Vous marchez, et puis, elles sont là. Ces mains géantes, d'un rouge terreux, qui semblent émerger de la terre comme si la planète elle-même tendait ses doigts vers le ciel. Elles sont entourées d'un écrin de verdure luxuriante, de bambous qui bruissent doucement au vent, et de ces cactus aux formes surréalistes qui projettent des ombres allongées. Vous sentez une étrange connexion, une force silencieuse émanant de ces sculptures monumentales. C'est un endroit où le temps semble suspendu, où l'immensité de l'art vous enveloppe, vous invitant à vous sentir petit, mais incroyablement connecté à quelque chose de plus grand. Vous avez envie d'immortaliser ce moment, de capturer cette sensation d'émerveillement pur.

Pour la lumière, il y a un moment magique qui transforme l'atmosphère de tout le jardin. Imaginez les rayons du soleil de fin d'après-midi filtrant à travers le feuillage dense, créant des jeux d'ombres et de lumière mouvantes sur les chemins et les sculptures. Les couleurs des plantes deviennent plus intenses, les verts plus profonds, les rouges plus vibrants. C'est à ce moment-là que les installations artistiques, comme les visages flottants ou le chemin bleu irréel, prennent une dimension presque mystique. La chaleur du jour s'adoucit, et l'air se remplit d'une quiétude enveloppante, parfaite pour capter la beauté et la sérénité du lieu.

Vraiment, visez la fin de journée, environ deux heures avant la fermeture. La lumière est dorée, douce, et il y a moins de monde, ce qui est parfait pour prendre vos photos sans être bousculé. Pas besoin d'un équipement pro, un bon smartphone suffit. Cherchez les contrastes entre le vert luxuriant et les sculptures colorées, les lignes des palmiers, les reflets dans les miroirs. Et un conseil super pratique : il y a une navette gratuite depuis Marrakech (près de la Koutoubia), ça vous évite le stress du taxi et c'est hyper simple.

Léa from the road

Salut ! Je viens de rentrer d'ANIMA Garden à Marrakech, et j'avais trop envie de t'en parler, c'est vraiment une expérience à part. Imagine un peu : tu es dans le brouhaha de Marrakech, et d'un coup, tu te retrouves transportée dans une bulle de verdure et de silence. Dès que tu passes l'entrée, tu sens cette fraîcheur, le parfum des plantes que tu n'identifies pas forcément, mais qui te prennent le nez. Tu entends juste le chant des oiseaux et le doux froissement des feuilles sous une légère brise. C'est comme si l'air lui-même changeait, devenant plus léger, plus pur. C'est une vraie oasis, une pause sensorielle totale loin de l'agitation de la médina.

Pour y aller, c'est super pratique : il y a une navette gratuite qui part de la Koutoubia, juste à côté de la Jemaa el-Fna. C'est beaucoup plus simple et moins cher qu'un taxi, et ça met environ 30-40 minutes. Une fois sur place, tu n'es pas dans un jardin botanique classique, non. Tu marches sur des allées de gravier qui crissent doucement sous tes pieds, et tu commences à découvrir des installations artistiques un peu partout. Ce sont des sculptures colorées, des bancs étranges, des têtes qui sortent de la terre... C'est un mélange fou entre la nature luxuriante et l'art contemporain. Chaque recoin est une surprise, et tu te retrouves à te demander ce que tu vas découvrir au prochain tournant.

Ce que j'ai adoré, c'est la façon dont le jardin joue avec tes sens et ton imagination. Tu peux t'asseoir sur un banc à l'ombre d'un palmier, sentir la chaleur du soleil sur ta peau tout en étant rafraîchie par l'ombre des feuilles. Il y a des petits bassins où tu entends l'eau couler doucement, c'est incroyablement apaisant. Et puis, il y a le café, super mignon, où tu peux prendre un thé à la menthe et des pâtisseries. Prévois bien 2 à 3 heures pour en profiter pleinement, sans te presser, juste pour flâner et te laisser imprégner par l'ambiance. Ce n'est pas immense, mais chaque espace est pensé pour être exploré.

Honnêtement, le côté "jardin d'art" m'a vraiment bluffée. Je m'attendais à des plantes, mais pas à une telle immersion artistique. C'est un peu un jardin-musée à ciel ouvert. Le seul petit bémol, si je devais en trouver un, c'est que le café est un peu plus cher que ce que tu trouverais en ville, mais bon, tu paies aussi le cadre unique. Et sache que c'est un jardin privé, donc il y a un droit d'entrée. Pour moi, ça vaut vraiment le coup, surtout si tu as envie d'une expérience différente de Marrakech. Privilégie le matin tôt ou la fin d'après-midi pour la lumière et la tranquillité.

Chloé en Vadrouille

Imagine que tu pousses une porte, et d'un coup, le monde change. À l'ANIMA Garden de Marrakech, c'est exactement ce qui se passe. Tu n'es plus dans le tumulte de la ville, mais dans un havre de paix où chaque sens est en éveil. Imagine la chaleur du soleil marocain sur ta peau, filtrée par les feuilles denses des palmiers, créant des motifs d'ombres dansantes. Tu entends le chant lointain des oiseaux, un murmure constant qui se mêle au doux bruissement des bambous sous une légère brise. Et puis, il y a les couleurs... Oh, les couleurs ! Des bleus intenses, des roses fuchsias éclatants, des verts luxuriants qui explosent sous tes yeux, comme si chaque plante voulait te raconter sa propre histoire vibrante. L'air est doux, imprégné des parfums délicats des fleurs inconnues, un mélange subtil qui te caresse les narines et te transporte ailleurs. Tu te sens enveloppé par cette beauté, comme si le jardin t'accueillait dans ses bras, te laissant explorer ses chemins sinueux à ton rythme, découvrant à chaque pas une nouvelle surprise visuelle ou olfactive. C'est une expérience qui se vit avec tout ton corps, une invitation à ralentir et à ressentir la magie du lieu.

Si tu as besoin de louer un fauteuil roulant ou un scooter pour te déplacer dans les environs d'ANIMA Garden, voici le plan. Le jardin lui-même est un peu excentré de la ville, donc tu ne trouveras pas de services de location juste à côté. La meilleure approche est de t'organiser à l'avance. Commence par contacter directement le jardin ANIMA (leurs coordonnées sont généralement sur leur site web) ; ils pourraient avoir un fauteuil roulant disponible pour les visiteurs à mobilité réduite, ou au moins te diriger vers des prestataires locaux fiables. Sinon, la plupart des grands hôtels de Marrakech ont des contacts avec des entreprises de location de matériel médical ou peuvent t'aider à organiser une livraison. En ville, tu peux chercher des "fournisseurs de matériel médical" ou des "pharmacies" (certaines proposent ce type de location), mais il est rare qu'ils aient des scooters électriques. La disponibilité peut être limitée, surtout pour les scooters, donc la réservation est cruciale. Quant au coût, il varie énormément selon la durée de location et le type d'équipement, mais attends-toi à un tarif journalier ou hebdomadaire. N'hésite pas à demander un devis avant de confirmer. C'est un peu moins spontané que de louer un vélo, mais tout à fait faisable avec un peu de préparation.

Léa, l'âme voyageuse

Imaginez, vous venez de laisser derrière vous la symphonie vibrante et le tourbillon incessant de Marrakech. Le klaxon des mobylettes, le brouhaha des voix, la chaleur qui monte des pavés. Soudain, le monde bascule. Vous descendez de la navette, et c'est comme si une couverture douce de calme vous enveloppait. L'air, encore chaud, porte un murmure de verdure, une pointe de terre humide. Vous entendez des oiseaux, pas des scooters. C'est une invitation douce, une promesse silencieuse de quelque chose de différent qui se déploie devant vous.

Vos pas vous mènent sur un chemin lisse et frais, parfois moucheté de soleil filtrant à travers une canopée incroyablement dense. Vos mains pourraient effleurer les larges feuilles veloutées d'un philodendron géant, ou l'écorce rugueuse d'un olivier millénaire. Écoutez attentivement. Le bruissement du bambou, un filet d'eau lointain qui s'écoule. Chaque tournant dévoile une nouvelle odeur – une fleur douce et inconnue, l'arôme profond et terreux d'un sol mouillé. C'est une tapisserie vivante, conçue pour éveiller chaque sens, pas seulement vos yeux. Vous sentez la température baisser, une fraîcheur bienvenue sur votre peau.

Puis, vous les rencontrez – les gardiens silencieux, les figures fantaisistes. Non pas simplement posées, mais *émergeant* du feuillage. Une forme d'un bleu vif, presque électrique, pourrait apparaître derrière un bouquet de palmiers, sa couleur un contraste saisissant avec les verts environnants. Vous ressentez un sentiment de découverte joyeuse, comme si vous trouviez des trésors cachés. Ou vous tournez un coin et êtes accueilli par une tête imposante et sereine, sa surface lisse et fraîche si vous osez la toucher, sa présence ancrée au milieu de la luxuriance. Les sons ici sont étouffés, presque respectueux, comme si l'art lui-même respirait avec le jardin.

Alors, pour le côté pratique de cette escapade : prévoyez environ 2 à 3 heures, peut-être un peu plus si vous voulez vraiment flâner. Le matin est fantastique, avant que la chaleur ne monte trop, ou en fin d'après-midi pour cette lumière dorée si particulière. Il y a un charmant petit café à l'intérieur – parfait pour un thé à la menthe ou un jus de fruits frais quand vous avez besoin d'une pause. Les chemins sont plutôt accessibles, majoritairement plats. Portez des chaussures confortables, et emportez absolument une bouteille d'eau, même si vous prévoyez d'acheter des boissons sur place. Pour y aller, c'est facile : ils ont une navette gratuite depuis la place Jemaa el-Fna – vérifiez leur site web pour les horaires exacts et les points de prise en charge. C'est super pratique.

Quand vous repartez, cette sensation de calme vous accompagne. C'est plus qu'une simple visite de jardin ; c'est une détox sensorielle, une douce remise à zéro. Ça vous rappelle que même dans les endroits les plus animés, des poches de sérénité profonde existent. Sérieusement, c'est un incontournable si vous avez besoin d'une pause loin de l'effervescence de la médina. C'est un lieu où l'on se sent vraiment connecté à quelque chose de plus profond, de beau et de vivant.

Olya from the backstreets

Imaginez que vous quittez le tumulte ocre de Marrakech. Le bruit des klaxons s'estompe, la poussière retombe. Et puis, la magie opère. Vous entrez à ANIMA Garden, et c'est comme si une porte s'ouvrait sur un autre monde, un monde où l'art et la nature dansent ensemble.

Vous marchez sur des chemins doux, parfois ombragés par des bambous géants qui bruissent comme des secrets anciens. Le soleil filtre à travers les feuilles de palmiers, dessinant des motifs mouvants sur le sol. Vous sentez l'air changer, devenir plus doux, plus frais, chargé des parfums de fleurs inconnues et d'une terre humide et vivante. Écoutez bien : au-delà du chant des oiseaux et du clapotis discret de l'eau, il y a ce bourdonnement presque imperceptible. C'est la symphonie des petites vies cachées, des insectes affairés que vous ne voyez pas mais dont l'activité incessante donne au jardin une pulsation unique. Et dans les recoins les plus profonds, là où la lumière peine à percer, vous percevez cette odeur particulière, profonde, de terre mouillée, presque fermentée, qui n'est pas celle des roses mais celle de la vie même qui s'épanouit loin du soleil brûlant. C'est le souffle du jardin, une sensation que vous ne retrouverez dans aucun guide. Laissez vos doigts effleurer les feuilles des plantes succulentes, rugueuses et douces à la fois, et sentez la fraîcheur des ombres vous envelopper. C'est une expérience qui se vit avec tout le corps, pas seulement avec les yeux.

Pour y aller, c'est super simple. ANIMA est à environ 30 km de Marrakech, sur la route de l'Ourika. Le plus pratique, c'est la navette gratuite du jardin. Elle part plusieurs fois par jour de Jemaa el-Fna (juste à côté de la Koutoubia, facile à trouver). Vérifie bien les horaires sur leur site avant, ça t'évitera d'attendre. Sinon, un grand taxi, ça se négocie, mais la navette est vraiment le bon plan. Les billets s'achètent sur place sans souci, mais si tu veux être tranquille, tu peux aussi les prendre en ligne. Prévois d'y aller plutôt le matin tôt ou en fin d'après-midi, pour éviter la chaleur de midi et la foule. Tu auras le jardin presque pour toi.

Une fois sur place, prévois au moins 2 à 3 heures pour vraiment flâner, sans te presser. Il y a un petit café très mignon si tu as soif ou une petite faim, avec des jus frais et des petites choses à grignoter. Ne te contente pas des allées principales, ose t'aventurer dans les petits chemins secondaires, c'est là que tu découvriras les sculptures les plus surprenantes et les coins les plus tranquilles. Il y a des bancs un peu partout, n'hésite pas à t'asseoir, juste pour te poser et absorber l'atmosphère. C'est un endroit pour ralentir. Et si tu as l'occasion, essaie de discuter avec un des jardiniers, ils sont souvent ravis de partager une anecdote sur une plante ou une œuvre d'art. C'est là que tu auras les vrais secrets du lieu.

Léa, voyageuse dans l'âme.

Alors, imagine un instant. Tu arrives à Anima Garden, et dès le premier pas, c'est comme si un voile de ville s'évaporait. Tu sens l'air, plus frais, plus doux, chargé d'un parfum que tu ne peux pas identifier précisément, mais qui est un mélange enivrant de terre chaude, de fleurs inconnues et d'une pointe d'épice lointaine. Tu entends le chant discret des oiseaux, un murmure constant qui te berce, et parfois le clapotis lointain d'une fontaine. Tu marches, et sous tes pieds, le chemin change, tantôt du gravier qui crisse doucement, tantôt une terre battue plus souple. Chaque souffle est une invitation à te détendre, à laisser tes épaules s'abaisser. C'est un jardin pour tous les sens, où même sans la vue, tu ressens la grandeur des plantes qui t'entourent, la fraîcheur des zones ombragées et la chaleur vibrante du soleil sur les feuilles.

Au fur et à mesure que tu t'enfonces, l'expérience devient plus intime. Tu tends la main, et tu peux presque sentir la texture des feuilles grasses d'un cactus, ou la douceur d'une fleur épanouie. Les œuvres d'art qui ponctuent le parcours ne sont pas seulement à voir, elles sont à ressentir. Certaines sont imposantes, tu perçois leur masse, leur présence silencieuse mais puissante. D'autres sont plus fines, presque aériennes, et tu as l'impression qu'elles dansent avec le vent, leurs formes évoquant la légèreté. Le chemin serpente, te guidant à travers des passages étroits où les plantes se referment un instant sur toi, créant un sentiment d'intimité, avant de s'ouvrir à nouveau sur de vastes étendues où l'espace respire. C'est une danse constante entre le confinement et l'ouverture, qui joue avec ton équilibre et ta perception de l'endroit.

Maintenant, passons aux choses plus terre-à-terre, histoire que ton exploration soit aussi confortable que possible. Dans le jardin même, quelques petites astuces. Les chemins sont magnifiques, mais par endroits, surtout après une petite pluie ou près des points d'eau, le carrelage ou les dalles peuvent devenir un peu glissants. Rien de dramatique, mais des chaussures confortables avec une bonne adhérence, c'est vraiment le top pour profiter sans stress. Aussi, certains sentiers sont en pierre naturelle, donc ils peuvent être un peu irréguliers. Garde juste un œil (ou plutôt, une conscience) sur l'endroit où tu poses les pieds, surtout si tu es très concentré sur la beauté autour de toi. C'est un jardin où l'on prend son temps, alors pas de précipitation !

Et un petit conseil pour quand tu seras en dehors du jardin, que ce soit pour y aller ou pour revenir, ou même en te baladant dans Marrakech. Parfois, des personnes t'aborderont en proposant de t'aider, de t'indiquer un chemin, ou de te montrer un "raccourci". C'est souvent très amical, mais sache que la plupart du temps, ils s'attendent à une petite compensation à la fin. Si tu as besoin d'aide, super, mais sois clair dès le début sur le fait que tu ne souhaites pas de "guide" ou, si tu en veux un, mets-toi d'accord sur un prix avant de partir. Un simple "non merci" ferme mais poli suffit amplement la plupart du temps. Juste une petite chose à savoir pour que tu puisses te concentrer sur l'essentiel : profiter de ton voyage !

Olya from the backstreets

Imaginez un havre de paix où l'air est plus frais, imprégné d'un doux parfum de fleurs d'oranger et de terre humide. Vous marchez sur des allées de gravier qui crissent à peine sous vos pieds, et le soleil filtre à travers une canopée luxuriante, projetant des ombres dansantes. Au loin, une mélodie discrète commence à se tisser, un gazouillis, un sifflement... Est-ce que les amoureux des oiseaux trouveraient leur bonheur ici, au Jardin ANIMA ?

Oui, absolument. Pour les passionnés d'oiseaux, ANIMA est une escale intéressante. Vous y entendrez et verrez des moineaux domestiques virevolter sans cesse, des pinsons des arbres avec leurs chants clairs, et parfois même des merles noirs se faufiler dans les buissons denses. Cherchez-les particulièrement autour des points d'eau, comme les bassins et les fontaines, où ils viennent s'abreuver, ainsi que dans les zones de végétation plus dense, où ils trouvent refuge et nourriture.

Pour maximiser vos chances d'observation, privilégiez la visite tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi, une à deux heures avant la fermeture. C'est à ces moments que les oiseaux sont les plus actifs et que le jardin est le plus calme. Trouvez un banc isolé sous un grand palmier ou près de l'une des petites sculptures discrètes, loin des chemins principaux. Asseyez-vous, respirez profondément et laissez vos oreilles faire le reste. La patience est votre meilleure alliée ici.

Olya from the backstreets