Hwange National Park Tours and Tickets

Imagine le souffle du vent chaud sur votre peau dès que vous entrez dans Hwange. Ce n'est pas une porte, c'est une ouverture immense sur l'infini, une sensation de liberté absolue. Les premières pistes sont larges, de la terre rouge et ocre qui s'étend sous les roues. Vous sentez cette poussière fine s'élever, une odeur sèche et minérale qui annonce la savane. Ce n'est pas un chemin tracé au cordeau, c'est un ruban de terre qui vous invite à plonger dans l'immensité, à vous laisser envelopper par l'espace.

Côté pratique, oubliez le goudron. Ici, ce sont majoritairement des pistes en terre battue, parfois sablonneuses, parfois un peu caillouteuses, surtout après la saison des pluies. Les routes principales sont bien balisées, mais ne t'attends pas à une autoroute ! Elles sont conçues pour te faire ralentir, pour que tu aies le temps de scanner l'horizon. Les panneaux sont clairs, indiquant les points d'eau et les boucles principales. Il y a aussi des pistes secondaires, plus étroites, qui s'enfoncent dans des zones plus denses, celles où tu te sens vraiment seul au monde. Ce sont elles qui te guident vers les recoins secrets, vers les points d'observation discrets, les "hides" où tu peux t'arrêter et attendre.

Alors que tu roules doucement, tu sens le véhicule vibrer sous toi, le doux grondement du moteur se mêlant aux bruits de la brousse. Imagine cette lumière dorée du matin filtrant à travers les acacias. Chaque virage est une promesse. Tu entends le crissement des pneus sur le gravier, puis le silence quand tu t'arrêtes, seulement brisé par le chant d'un oiseau ou le craquement d'une branche lointaine. Les chemins ne sont pas juste des voies, ce sont des fils conducteurs qui tissent ton expérience, te tirant d'une clairière ouverte où tu peux voir à des kilomètres, à un sous-bois dense où l'air est plus frais et l'attente plus intense. Ils te forcent à être présent, à sentir le vent sur ton visage quand tu ouvres la fenêtre, à respirer cette odeur unique de terre sèche et de vie sauvage qui colle à la peau.

Olya from the backstreets

Hwange, ce n'est pas juste un nom sur une carte. C'est une sensation. Pour moi, le moment où Hwange se révèle le plus intensément, c'est pendant la saison sèche, disons de juillet à octobre. Imagine l'air qui t'enveloppe, chaud et sec, avec cette odeur unique de poussière rouge soulevée par le vent, mêlée à des notes herbacées de savane brûlée par le soleil. Parfois, près des points d'eau, tu perçois cette effluve animale, forte et terreuse, qui te rappelle que tu es au cœur de leur monde. Tu entends le froissement sec des herbes sous les pneus de ton véhicule, un son régulier qui berce ton voyage. Soudain, un silence. Puis, le lointain barrissement d'un éléphant, profond, vibrant, qui traverse l'étendue. Ou le cri aigu d'un aigle pêcheur, perçant l'immensité du ciel. C'est un orchestre subtil, fait de chuchotements et de grands appels. Tu sens la chaleur du soleil sur ta peau, une chaleur qui te pénètre mais n'est jamais agressive grâce à l'air sec. Le soir, une fraîcheur surprenante descend, et tu peux sentir le léger frisson de l'air sur tes bras. La texture du sol sous tes pieds, quand tu descends du véhicule dans les zones autorisées, est dure, craquante, pleine de petits cailloux et de brindilles sèches. C'est un sentiment d'immensité et de connexion profonde avec la terre.

Cette période de sécheresse, c'est aussi là que la vie se concentre. Oui, il y a plus de monde autour des points d'eau – c'est inévitable quand tout le monde cherche la même chose. Tu peux te retrouver à partager un silence tendu avec d'autres véhicules, tous les yeux rivés sur une famille d'éléphants qui s'abreuve, et tu sens cette énergie collective, ce souffle retenu. Mais Hwange est immense. Dès que tu t'éloignes des points principaux, l'isolement revient, et tu sens le vaste espace qui t'entoure, presque intimidant. Le temps sec donne une ambiance de quête, d'attente. Chaque buisson, chaque bosquet pourrait cacher une silhouette. L'air est clair, la lumière intense, et les couchers de soleil sont d'un orange et d'un violet incroyables, tu sens la chaleur accumulée de la journée irradier le sol tandis que le ciel s'embrase. Si tu y vas vers la fin de la saison sèche, tu peux sentir cette légère humidité monter, annonciatrice des premières pluies. Et quand elles arrivent, même une averse courte, l'odeur de la terre mouillée est enivrante, un parfum de renouveau.

Alors, comment choisir *ton* moment idéal ? Si ton but est de voir un maximum d'animaux, surtout les grands troupeaux et les prédateurs, la saison sèche (juillet-octobre) est la meilleure. Les animaux se regroupent autour des rares points d'eau. Mais si tu préfères une expérience plus intime, avec moins de monde, une végétation luxuriante et la chance de voir des bébés animaux, la saison des pluies (novembre-avril) est magnifique. Les paysages sont d'un vert éclatant, et l'air est purifié après les orages. Peu importe la saison, si tu voyages en haute saison (juillet-août et fêtes de fin d'année), réserve ton hébergement et tes safaris bien à l'avance. C'est crucial. Tu peux faire de l'auto-safari si tu as un 4x4 et de l'expérience, mais les routes peuvent être difficiles. Un guide local est une excellente option pour te montrer les meilleurs endroits et te raconter l'histoire du parc. Prévois des couches de vêtements, même en saison sèche, car les matinées et les soirées sont fraîches. Et toujours de l'eau, beaucoup d'eau. La protection solaire est non négociable.

Olya from the backstreets

Imagine une chaleur douce qui enveloppe ton corps, pas agressive, juste une promesse de l'immensité qui t'attend. Tu sens le souffle léger du vent sur ta peau, qui charrie avec lui le parfum sec de la savane, un mélange de poussière chaude et d'herbes sauvages. Autour de toi, un silence profond, presque palpable, seulement brisé par le chant lointain d'un oiseau que tu ne connais pas, ou le frôlement d'une feuille. Tu marches sur cette terre rouge, si vaste qu'elle semble infinie, et chaque pas te connecte un peu plus à ce cœur sauvage de l'Afrique.

Puis, la terre elle-même commence à vibrer. Pas un son que tu entends avec tes oreilles d'abord, mais une résonance que tu ressens dans la plante de tes pieds, qui monte le long de tes jambes. Lentement, le grondement sourd se précise, et une odeur de terre humide et de musc animal se fait plus forte. Tu tournes la tête, et là, devant toi, se dessinent des silhouettes massives. Des éléphants. Tu peux presque sentir la texture rugueuse de leur peau ridée, la chaleur qu'ils dégagent, et le mouvement lent et puissant de leurs pattes. C'est une présence qui t'écrase de sa majesté, te rappelant à quel point tu es petit dans ce monde immense, et pourtant si intensément vivant.

Un vieux garde du parc, les yeux plissés par le soleil et les histoires, m'a raconté une fois que Hwange, c'est un peu le "garde-manger des géants". Il disait que ses grands-parents se souvenaient d'un temps où les hommes chassaient tellement qu'on ne voyait presque plus d'éléphants. Mais ici, à Hwange, ils ont trouvé un refuge, un lieu où l'eau est précieuse et la protection est forte. C'est comme si chaque arbre, chaque point d'eau, était là pour dire aux éléphants : "Vous êtes en sécurité. Vos enfants et les enfants de vos enfants pourront toujours venir ici, boire, manger, et être libres." C'est une promesse gardée, une histoire de survie et de respect, transmise de génération en génération.

Pour les aspects pratiques, si tu envisages cette aventure : la meilleure période, c'est la saison sèche, de mai à octobre. La végétation est moins dense, et les animaux se regroupent autour des points d'eau, ce qui facilite leur observation. Côté équipement, pense à un bon chapeau à larges bords, de la crème solaire (le soleil tape fort !) et des jumelles, absolument essentielles pour ne rien manquer. Pour y aller depuis Victoria Falls, la plupart des voyageurs optent pour un safari organisé qui inclut le transport et les guides, mais si tu es plus aventureux et que tu as un 4x4, c'est aussi possible de le faire par toi-même, en respectant scrupuleusement les règles du parc. Et surtout, n'oublie jamais d'avoir beaucoup d'eau avec toi.

Léa de l'aventure

Imaginez-vous, loin des cascades grondantes de Victoria Falls, une autre Afrique vous attend, celle de Hwange. C'est un souffle, une immensité qui vous prend aux tripes. Pour moi, l'un des moments les plus saisissants, et donc parfaits pour figer l'instant, c'est au bord d'un point d'eau, spécialement l'un de ces pans naturels où la vie converge. Vous y arrivez, et l'air chaud et sec vous enveloppe, chargé des parfums de terre, d'herbes sauvages chauffées par le soleil, et de cette odeur indéfinissable de liberté.

Vous marchez doucement, vos pieds foulant la terre ocre, et le silence est presque assourdissant, rompu seulement par le crissement lointain d'une cigale ou le souffle du vent dans les acacias. Puis, vous l'entendez, ce bruit sourd et régulier qui fait vibrer le sol sous vos pieds : le pas lourd d'un éléphant. Au bord de ce pan, l'eau scintille sous le soleil. Vous sentez cette fraîcheur relative qui émane de la surface, un contraste bienvenu avec la chaleur ambiante. Autour de vous, la savane s'étend à perte de vue, parsemée d'arbres solitaires qui offrent des îlots d'ombre. C'est là que la magie opère. Des zèbres s'abreuvent avec prudence, des girafes aux longs cous s'étirent, et parfois, un troupeau d'éléphants s'approche, leurs trompes cherchant l'eau avec une délicatesse inattendue. Leurs barrissements résonnent, un son profond qui vous traverse, vous connectant à quelque chose de primaire, d'ancestral.

Pour capturer cette scène dans toute sa splendeur, le lever ou le coucher du soleil est imbattable. C'est le moment où la lumière prend des teintes incroyables, du jaune pâle à l'orange flamboyant, puis au rose profond. Imaginez ces rayons dorés caressant la poussière soulevée par les animaux, créant une aura presque irréelle autour d'eux. Non seulement la lumière est sublime, mais c'est aussi quand la faune est la plus active. Les températures sont plus douces, ce qui encourage les animaux à se déplacer et à venir s'abreuver, offrant ainsi des opportunités de photos exceptionnelles. Le matin, les premiers rayons percent la brume, donnant une atmosphère mystique. Le soir, le ciel s'embrase, et les silhouettes des animaux se découpent en ombres magnifiques.

Pour le côté pratique : un bon zoom est indispensable. Tu ne pourras pas toujours t'approcher autant que tu le voudrais, et tu veux capter les détails. Prévois aussi de l'eau en quantité, un chapeau, et des jumelles. Ces dernières te permettront d'observer la faune sans déranger, et de repérer les opportunités de photos avant qu'elles ne s'enfuient. Et surtout, sois patient. La nature ne se presse jamais, et les meilleurs clichés sont souvent le fruit de l'attente.

Olya des chemins de traverse

Alors, Hwange National Park... C'est une expérience qui te prend aux tripes, vraiment. Quand tu arrives, tu sens déjà cette terre rouge, sèche, qui s'infiltre partout. Imagine l'air chaud, un peu poussiéreux, qui te caresse le visage, et au loin, ce silence immense, brisé par le vent qui murmure dans les herbes hautes. Et puis, d'un coup, tu entends ce son profond, une sorte de grondement sourd qui te fait vibrer la poitrine. C'est le barrissement d'un éléphant, si proche que tu as l'impression de pouvoir toucher sa peau ridée. Tu marches, ou plutôt tu roules, au rythme lent du safari, et tu te sens incroyablement petite face à cette immensité. C'est ça, Hwange : une immersion totale où chaque sens est en éveil. La quantité d'éléphants m'a juste soufflée, c'est comme si la terre elle-même respirait au rythme de leurs pas.

Et la nuit... Ah, la nuit à Hwange est une surprise à elle seule. Imagine-toi sous un ciel noir, si dense que les étoiles semblent s'être déversées sur toi comme des grains de sable lumineux. Tu n'as jamais vu autant d'étoiles, c'est comme un plafond infini de diamants. Tu es là, assis, et tu entends le concert de la savane : les cris lointains des hyènes, le rugissement grave d'un lion qui résonne à travers la nuit, te faisant hérisser les poils sur les bras. Tu sens l'odeur fraîche de la terre après le coucher du soleil, et cette légère brise qui te rappelle que tu es au cœur de quelque chose de sauvage et d'ancestral. C'est une sensation d'humilité profonde, de se sentir si vulnérable et pourtant si connecté à ce monde animal.

Pour être honnête, si tu penses y aller, prépare-toi à la poussière. Vraiment. Mets des vêtements que tu n'as pas peur de salir, et surtout, n'oublie pas un bon foulard ou un masque pour la bouche et le nez, surtout si tu es en véhicule ouvert. C'est le revers de la médaille de cette beauté aride. Les routes peuvent être assez cahoteuses aussi, donc si tu as le mal des transports, un petit comprimé ne serait pas de trop. Le meilleur moment pour y aller, c'est la saison sèche (de mai à octobre), quand les animaux se regroupent autour des points d'eau – c'est là que tu as le plus de chances de voir des scènes incroyables, comme des centaines d'éléphants qui viennent boire. Et prends un bon guide, c'est la clé. Le nôtre connaissait chaque buisson, chaque empreinte, c'est ce qui a fait toute la différence.

Ce qui m'a un peu moins plu, ou plutôt ce qui a été un défi, c'est l'étendue du parc. C'est immense, et parfois tu peux rouler longtemps sans voir grand-chose, juste des paysages à perte de vue. Ça demande de la patience, et si tu es du genre à vouloir de l'action non-stop, ça peut être frustrant. Mais en même temps, c'est aussi ça la magie de Hwange : tu ne sais jamais ce qui t'attend au prochain virage. Tu apprends à apprécier le silence, la recherche, l'attente. Et quand tu tombes enfin sur un groupe de girafes qui broutent tranquillement, ou sur une famille de zèbres, c'est encore plus gratifiant. C'est moins une "chasse" aux animaux qu'une immersion lente et respectueuse dans leur monde.

En fin de compte, Hwange, c'est une leçon d'humilité et de patience. C'est un endroit où la nature dicte ses règles, et où tu es juste un invité. La grande surprise a été de voir à quel point l'eau est vitale là-bas ; ils ont des pompes alimentées par panneaux solaires pour maintenir les points d'eau pendant la saison sèche, et c'est incroyable de voir comment tout l'écosystème tourne autour de ça. Ça te fait vraiment réaliser l'ingéniosité humaine pour préserver ces lieux. Prépare-toi à être ébloui par les couchers de soleil aussi, le ciel s'embrase de couleurs incroyables, du orange le plus vif au violet profond, te laissant une image gravée dans la mémoire. N'oublie pas ta crème solaire et une bonne paire de jumelles, tu vas en avoir besoin pour scruter l'horizon !

Olya from the backstreets

Salut les voyageurs !

Imagine un instant le soleil du matin qui caresse ta peau, doux et chaud, alors que tu es assis, le corps légèrement secoué par le mouvement d'un véhicule. Tu respires à pleins poumons cet air sec et poussiéreux, qui porte des odeurs de terre chaude, d'herbe sèche et d'une vie sauvage invisible. Puis, tu entends. D'abord, le froissement lointain des feuilles sous des pas lourds, puis un craquement. Plus près, le bourdonnement des insectes, le chant étrange d'un oiseau que tu n'as jamais entendu, et cette vibration sourde, profonde, qui monte du sol et te traverse le corps avant même que tu ne l'entendes : c'est le souffle d'un éléphant, si proche que tu peux presque sentir son haleine chaude sur ton visage. C'est ça, Hwange.

Et juste après, ou un autre jour, tu te retrouves enveloppé par une brume fine, presque une pluie. Tes joues sont mouillées, tes cheveux perlent, et l'air est saturé d'une fraîcheur vivifiante. Tu n'as pas besoin de voir pour comprendre la puissance de l'eau ici. Le rugissement est assourdissant, une symphonie de millions de litres qui s'écrasent, un son si puissant qu'il fait vibrer ton sternum. Tu sens les éclaboussures sur tes lèvres, presque salées, et tu peux imaginer l'arc-en-ciel qui se forme dans le spray incessant, même si tu ne le vois pas, tu *sens* sa présence, sa lumière qui se reflète sur l'humidité ambiante. C'est l'immensité de Victoria Falls qui t'enveloppe, te submerge de sa grandeur.

Si tu as besoin de louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité à Victoria Falls, sache que ce n'est pas aussi simple que dans une grande ville européenne, mais c'est faisable avec un peu de préparation. Il n'y a pas de magasins de location dédiés clairement affichés. Le meilleur moyen est de contacter directement les grands hôtels de Victoria Falls (comme le Victoria Falls Hotel, le Kingdom Hotel ou l'Ilala Lodge) ou les principaux opérateurs de safari et d'activités (Wild Horizons, Shearwater). Ils ont souvent du matériel à disposition ou peuvent t'orienter vers des fournisseurs locaux. Appelle ou envoie un e-mail *avant* ton arrivée pour vérifier la disponibilité et les coûts, car le stock est limité et les prix varient. C'est la façon la plus fiable d'obtenir de l'aide et de t'assurer d'avoir ce dont tu as besoin pour profiter pleinement de ton séjour.

Olya from the backstreets

Alors, tu te demandes ce qu'on *fait* vraiment à Hwange ? Imagine d'abord le voyage depuis Victoria Falls. Tu laisses derrière toi l'agitation des chutes, et petit à petit, la route goudronnée cède la place à des pistes de terre. Tu sens la terre ocre qui s'élève en nuages derrière la voiture, l'air devient plus sec, plus vaste. Tu respires cette odeur unique du bush chauffé par le soleil, un mélange d'herbes sèches et de poussière. Le silence s'installe, immense, seulement brisé par le chant lointain d'un oiseau inconnu. Tu sens une immensité t'envelopper, une promesse d'aventure.

Une fois à l'intérieur du parc, c'est une autre dimension. Tu écoutes le grincement subtil des pneus sur les pistes de sable, le seul son pendant de longs moments, puis soudain, le souffle coupé quand une ombre massive apparaît au loin. Tu sens la vibration du sol sous le pas lourd d'un éléphant, invisible d'abord, puis colossal et majestueux. Tu te penches, tu frissonnes quand un regard perçant te fixe depuis les broussailles, un mélange de curiosité et de puissance. L'odeur douce et animale du grand air te remplit les poumons, et ton cœur bat un peu plus vite à chaque découverte.

Pour que ces moments magiques se concrétisent, quelques astuces. Réserve ton safari à l'avance, surtout si tu veux un guide dédié ; ils connaissent le parc comme leur poche et savent où chercher. Les véhicules ouverts sont un must pour la visibilité et pour mieux sentir l'environnement. Prévois de l'eau en quantité, un chapeau large, de bonnes lunettes de soleil et de la crème solaire. Les départs tôt le matin ou en fin d'après-midi sont les meilleurs pour voir la faune, quand la chaleur est moins intense.

Et quand le soleil commence à plonger, c'est un autre spectacle. L'air qui se rafraîchit soudainement te fait frissonner. Tu sens l'odeur âcre et réconfortante du bois qui brûle, et tu entends le crépitement des flammes d'un feu de camp. Les couleurs du ciel passent du orange ardent au violet profond, et tu tends l'oreille pour capter le concert lointain des hyènes ou le rugissement d'un lion. La sensation des milliards d'étoiles qui percent le noir absolu du ciel africain est indescriptible, une couverture scintillante au-dessus de ta tête.

Après une journée et une nuit dans le bush, le confort est important. Il y a des camps de luxe avec des tentes spacieuses et des douches chaudes, mais aussi des camps plus simples. Vérifie toujours si l'électricité est disponible 24h/24 (souvent limitée à quelques heures par jour) et si l'eau est potable (souvent fournie en bouteille). Les repas sont généralement inclus et très bons, souvent servis en plein air autour d'un feu de camp. Pense à recharger tes appareils photo et téléphone dès que tu en as l'occasion.

Le départ est toujours un pincement au cœur. Tu sens la sensation du véhicule qui s'éloigne, et le silence de la brousse qui retrouve son immensité. Le goût de la poussière qui reste sur tes lèvres, la mélodie persistante des sons du bush dans ta mémoire, et l'image gravée de ces yeux qui t'ont regardé, qui te rappellent ta place dans ce monde. Tu laisses derrière toi une partie de ton âme, mais tu en emportes tellement plus avec toi.

Olya des sentiers battus

Hwange. Ce n'est pas juste un nom sur une carte, c'est une sensation qui s'accroche à vous. Oubliez les clichés des guides. Fermez les yeux un instant. Imaginez le soleil qui réchauffe votre peau, un soleil doux qui ne brûle pas encore mais promet une journée intense. Vous sentez cette odeur ? Pas celle des animaux qu'on attend, non. C'est l'odeur de la terre elle-même, une poussière fine, presque rouge, qui a une senteur unique, minérale, légèrement sucrée, comme si elle respirait. C'est le parfum du mopane séché par la chaleur, une note boisée et sèche qui se mêle à l'air ambiant. Et écoutez bien. Au-delà du chant lointain des oiseaux ou du craquement d'une branche, il y a un son plus subtil, un chuchotement constant : celui de cette même poussière qui danse, soulevée par une brise imperceptible, se déposant doucement, un murmure infini de la savane qui vit, respirant tout autour de vous.

Pour vraiment capter ces moments fugaces, ces respirations de la brousse, voici mon conseil d'amie : Prenez votre temps. Une fois que votre guide a coupé le moteur près d'un point d'eau ou sous un arbre isolé, ne sautez pas tout de suite pour photographier. Asseyez-vous, respirez profondément, et laissez vos autres sens prendre le relais. L'aube et le crépuscule sont magiques pour ça, l'air est plus frais, les odeurs plus intenses. Et surtout, prévoyez des jumelles, même si vous ne voyez pas les grands animaux, elles vous aideront à distinguer les petits détails, comme le mouvement d'un insecte ou la texture d'une feuille au loin, qui ajoutent à l'immersion sensorielle.

Léa from the road

Imagine un souffle chaud sur ta peau, le soleil qui te caresse doucement même à travers les vitres du 4x4. Tu fermes les yeux un instant et tu sens cette odeur unique, un mélange de poussière chaude, d'herbes sèches et d'une pointe de sève d'arbre lointaine, comme un parfum ancestral qui te prend aux tripes. C'est Hwange, un cœur battant au Zimbabwe. Tu entends le froissement des herbes sous des pas invisibles, le cri aigu d'un oiseau que tu ne connais pas, et, si tu tends l'oreille, peut-être le lointain barrissement d'un éléphant, une vibration sourde qui te traverse le corps, te rappelant l'immensité de ce monde sauvage. Tu sens la terre vibrer sous toi, même à travers les pneus, comme si la vie même de la savane te parlait directement.

Et puis, tu les vois. Pas juste une silhouette, mais la masse imposante d'un éléphant, sa peau ridée comme une carte ancienne, le balancement lent de sa trompe qui cherche l'herbe. Tu sens presque le souffle chaud qu'il exhale, l'odeur de son corps puissant. Tes doigts frôlent le tissu du siège, mais tu as l'impression de sentir la texture rugueuse d'un tronc de baobab millénaire, témoin silencieux de tant de vies. C'est une immersion totale, une danse avec la nature qui te rappelle à quel point nous sommes petits, et à quel point nous devons être attentifs à chaque pas dans ce royaume partagé.

Pour profiter pleinement de cette expérience sans encombre, pense à tes pieds. Les chemins ici, même autour des camps ou lors de courtes marches guidées, sont souvent jonchés de pierres inégales et de racines. Une bonne paire de chaussures de marche fermées, solides et confortables, c'est ton meilleur allié. Elles te protégeront des entorses et des petites blessures, te permettant de te concentrer sur le spectacle autour de toi plutôt que sur où tu poses le pied.

L'eau, c'est la vie ici. Le soleil tape fort, et la déshydratation arrive vite. Aie toujours une bouteille d'eau avec toi, et bois régulièrement, même si tu n'as pas soif. Pour l'eau potable, ne prends aucun risque : privilégie l'eau en bouteille scellée ou l'eau filtrée/purifiée fournie par ton lodge. C'est une petite précaution qui t'évitera de gros ennuis et te permettra de rester en pleine forme pour tes safaris.

Enfin, si tu passes par les villes ou villages aux alentours, comme Victoria Falls, sois juste un peu vigilant. Les arnaques de rue sont rares mais possibles, souvent sous forme de vendeurs très insistants ou de "faux guides". Un sourire poli mais un "non, merci" ferme suffit généralement. Garde tes objets de valeur discrets et ne sors pas de grosses sommes d'argent inutilement. C'est du bon sens, comme partout ailleurs, mais ça aide à voyager l'esprit tranquille.

Max in motion

Vous vous demandez si Hwange est fait pour les amoureux des oiseaux ? Oh oui, mille fois oui ! Imaginez le silence profond de l'aube, un silence si dense qu'il en devient presque palpable. Vous êtes là, immobile, et la fraîcheur de l'air matinal caresse votre peau. Puis, le monde s'éveille autour de vous. Vous entendez d'abord un pépiement lointain, une note solitaire, puis une symphonie grandissante. C'est le chant des oiseaux qui déchire le voile du matin, une mélodie complexe qui vous enveloppe complètement. Vous vous sentez connecté à chaque vibration, chaque appel, comme si le parc entier respirait à travers ces sons. C'est une immersion totale, une expérience qui se vit avec chaque fibre de votre être.

Préparez-vous à croiser des merveilles comme le Rollier à longs brins (Lilac-breasted Roller) avec ses couleurs éclatantes qui semblent peintes à la main, ou le majestueux Calao terrestre (Southern Ground Hornbill) dont le cri résonne comme un tambour lointain. Vous entendrez peut-être le sifflement aigu de l'Aigle martial (Martial Eagle) planant au-dessus, ou le gazouillis joyeux des Guêpiers carmin (Carmine Bee-eaters) qui volent en nuées vives. Hwange est un paradis pour les rapaces, les oiseaux aquatiques près des points d'eau et une multitude de passereaux colorés.

Pour les observer au mieux, dirigez-vous vers les points d'eau permanents (souvent appelés "pans") comme Nyamandhlovu Pan ou Shumba Pan. Ce sont des lieux de rassemblement essentiels pour la faune, y compris les oiseaux. Trouvez un endroit discret, idéalement près d'un buisson ou d'une cachette si le camp en propose, et restez immobile. La patience est votre meilleure alliée. Laissez vos sens s'aiguiser : écoutez attentivement les moindres bruissements dans les feuillages, la texture des feuilles sous vos pieds si vous vous déplacez doucement, et la direction d'où viennent les chants. Moins vous ferez de bruit, plus ils se sentiront en sécurité et se montreront.

Le meilleur moment pour l'observation des oiseaux est tôt le matin, juste après le lever du soleil, et en fin d'après-midi, avant le crépuscule. C'est là que l'activité est la plus intense. En ce qui concerne la période de l'année, la saison sèche (mai à octobre) est excellente car les oiseaux se concentrent autour des points d'eau, rendant l'observation plus facile. Cependant, la saison des pluies (novembre à avril) attire de nombreux oiseaux migrateurs et voit les espèces résidentes parées de leurs plus belles couleurs nuptiales.

Olya from the backstreets