Ciampino International Airport (CIA) Tours and Tickets

Imagine que tu poses le pied à Ciampino. Ce n'est pas un de ces géants aéroportuaires où l'espace s'étend à perte. Ici, tu sens tout de suite la proximité. Le sol sous tes pieds est d'abord un asphalte granuleux si tu descends directement sur le tarmac, puis il se transforme en dalles lisses et un peu usées, qui résonnent sous le roulement des valises. Tu entends ce cliquetis distinctif, ce murmure constant de conversations en mille langues, et parfois, le cri lointain d'un avion qui décolle, comme un soupir métallique. Les couloirs sont rarement larges, ils te guident avec une certaine intimité, presque comme des bras qui te poussent doucement vers l'avant. Tu sens l'air climatisé, parfois un peu lourd, chargé d'une légère odeur de café et de cet arôme indéfinissable propre aux voyages. C'est un cheminement direct, pas de labyrinthe ici, mais une sensation de mouvement continu, de foule qui te porte.

Alors, pour t'y retrouver sans galérer : L'aéroport de Ciampino est assez compact, ce qui est un avantage. Quand tu arrives, après avoir récupéré tes bagages, la sortie est super simple et bien indiquée, tu suis le flux et tu te retrouves dehors en un rien de temps. Pour les départs, le check-in est au rez-de-chaussée. C'est bien balisé, mais il peut y avoir du monde, donc prévois un peu de marge. Une fois le check-in fait, tu montes généralement à l'étage pour la sécurité. Les files peuvent être longues, mais ça avance. Les portes d'embarquement sont ensuite toutes sur une même ligne, donc impossible de se perdre, tu suis le couloir principal. Les panneaux sont clairs, même si l'anglais est parfois un peu approximatif, les symboles sont universels. Pense juste que les espaces sont un peu plus serrés qu'ailleurs, donc garde tes affaires près de toi.

Léa sur la route.

Non, Ciampino n'est pas Fiumicino. C'est plus petit, plus... direct. Et oui, il y a un moment où il révèle son meilleur visage, un moment où l'agitation romaine se calme un peu.

Imagine... C'est un matin de fin de printemps, ou une soirée douce de début d'automne. L'aube est à peine levée, baignant l'air d'une lumière rosée, ou le soleil commence à décliner, peignant le ciel de teintes oranges et violettes. Tu sens d'abord ce mélange unique : l'arôme puissant du café italien fraîchement moulu qui te tire d'un sommeil léger, se mêlant à une légère brise transportant parfois le parfum des pins parasols ou d'un jasmin lointain si une porte s'ouvre, contrastant avec l'odeur métallique et propre de l'aéroport.

Tu entends le doux roulement des valises sur le carrelage lisse, pas le fracas de la foule, mais un son plus feutré. Les annonces sont claires, pas noyées dans le brouhaha. Le murmure des voix est apaisant, un mélange de langues, des rires discrets. Au loin, tu perçois le vrombissement lointain et régulier d'un avion qui décolle ou atterrit, un son qui berce plutôt qu'il n'agresse.

L'air n'est ni trop chaud, ni trop froid. Une légère fraîcheur matinale ou vespérale qui te donne un frisson agréable. La lumière filtre à travers les grandes baies vitrées, douce et dorée, pas l'éblouissement du midi. Tu sens l'espace autour de toi, la possibilité de respirer, de te déplacer sans heurter personne. La foule ? Elle est là, bien sûr, mais dispersée. Des familles encore un peu endormies, des voyageurs solitaires avec un livre, des groupes d'amis qui se retrouvent ou se disent au revoir. Les visages sont moins crispés, l'énergie est plus calme, plus patiente. Moins de stress, plus d'anticipation ou de soulagement.

Le temps est clair, le ciel d'un bleu profond ou teinté des couleurs du crépuscule. Cette météo sereine transforme Ciampino. L'aéroport, qui peut parfois sembler exigu et pressant en pleine journée estivale, s'ouvre. Il devient un sas, un point de transition doux entre le monde et l'expérience romaine. C'est quand tu sens cette tranquillité que Ciampino est à son meilleur, un petit havre avant ou après le chaos charmant de Rome.

Léa de la route

Salut les amis voyageurs !

Imagine que l'avion touche la piste. Ce n'est pas le grand terminal moderne de Fiumicino, non. Ici, à Ciampino, tu sens immédiatement Rome. L'air, même à travers le hublot, semble plus doux, imprégné d'une chaleur familière. Quand les portes s'ouvrent, tu entends ce doux brouhaha de l'italien, des annonces claires mais avec cette musicalité unique. Le soleil, même si ce n'est qu'un rayon qui traverse la vitre du couloir, te caresse la peau. C'est un accueil plus intime, presque comme si l'aéroport lui-même te murmurait : "Bienvenue à la maison." Tu marches sur le tarmac, et le parfum de la terre romaine, un mélange de poussière chaude et de végétation méditerranéenne lointaine, te monte aux narines. C'est ça, Rome, dès le premier pas.

Pour rejoindre le centre de Rome depuis Ciampino, c'est simple et efficace. Oublie le train direct, il n'y en a pas. Ton meilleur ami, c'est le bus ! Plusieurs compagnies (Terravision, SitBus Shuttle, etc.) t'attendent juste devant la sortie du terminal. Les billets s'achètent sur place ou en ligne, et ils te déposent généralement près de la gare Termini, en plein cœur de la ville. C'est l'option la plus économique et la plus directe. Si tu es pressé ou que tu as beaucoup de bagages, un taxi reste une possibilité, mais prépare-toi à un tarif fixe un peu plus élevé.

Ciampino, c'est plus qu'un simple aéroport secondaire. Ma Nonna me racontait toujours qu'avant, bien avant Fiumicino, c'était *le* seul endroit où les Romains disaient au revoir ou se retrouvaient après des voyages lointains. Elle se souvenait d'un jour, au début des années 60, quand son frère, émigré aux États-Unis, était revenu pour la première fois. Elle m'expliquait que l'attente était différente ici ; on voyait l'avion atterrir de plus près, on sentait l'excitation monter dans la petite salle d'arrivée. Chaque retour était une fête, chaque départ un pincement au cœur ressenti par tout le monde. C'est l'aéroport des retrouvailles sincères, des adieux émouvants, celui qui a vu des milliers de vies romaines se croiser pendant des décennies.

Contrairement aux géants aéroportuaires, Ciampino ne t'écrasera pas. Tu ne trouveras pas des kilomètres de boutiques ou des dizaines de restaurants. Et c'est justement ça sa force ! L'ambiance est plus contenue, plus humaine. Tu te sens moins perdu, les distances sont courtes. Les contrôles de sécurité sont efficaces, et tu te retrouves rapidement en zone d'embarquement, ou à la sortie si tu viens d'arriver. Il y a juste ce qu'il faut pour un café ou une petite collation avant de prendre ton vol. C'est un aéroport qui te permet de te concentrer sur l'essentiel : arriver à Rome ou en partir, sans fioritures. Il respire une efficacité presque charmante.

À très vite sur la route !

Léa l'aventurière

Imagine... Tu viens de poser le pied sur le sol romain, même si c'est encore l'aéroport de Ciampino. Le meilleur endroit pour capturer cette sensation d'arrivée, c'est juste en sortant du terminal principal, là où les bus attendent. Tu te tiens là, le soleil – si c'est le matin ou la fin d'après-midi – caressant ton visage. Tu respires l'air, et même au milieu du va-et-vient des véhicules, il y a cette odeur subtile, indéfinissable, de Rome qui t'accueille. Tu sens le léger souffle du vent qui soulève tes cheveux, le béton sous tes pieds, encore chaud du soleil. Autour de toi, tu entends le doux bourdonnement des conversations en italien, le sifflement d'un bus qui démarre, le cliquetis des valises roulant sur l'asphalte. C'est le moment où le voyage ne fait que commencer ou se termine, et où l'émotion est palpable.

Pour la photo, vise la zone juste devant la sortie des arrivées, là où les navettes et les taxis sont stationnés. C'est là que tu auras le plus de lumière naturelle et le vrai "flux" de l'aéroport. Tu auras en arrière-plan la façade simple du terminal, souvent avec un panneau "Ciampino" visible, et des gens qui partent ou arrivent. Pour la lumière, l'idéal est tôt le matin, entre 6h et 8h, quand le soleil est bas et projette une lumière douce et dorée. Ou alors, en fin d'après-midi, environ une heure avant le coucher du soleil. Les couleurs du ciel peuvent être incroyables, et la lumière tamisée donne une atmosphère plus dramatique à tes clichés de départ ou d'arrivée.

Léa, l'âme voyageuse.

Salut l'ami(e) !

Je reviens de Rome, et Ciampino, c'est toute une histoire. Imagine, tu descends de l'avion, et là, tu sens tout de suite cette impression d'être un peu... serré. Tu entends les annonces résonner, les voix des gens se mélanger, et tu te sens poussé par le flot. Ce n'est pas un grand aéroport, donc ça peut vite devenir oppressant. L'air est un peu lourd, tu sens l'odeur du kérosène mêlée à celle du café. Surtout aux heures de pointe, tu respires cette atmosphère dense, et tu sens les coudes des autres voyageurs. C'est le côté un peu moins glamour, tu vois.

Mais attends, ce n'est pas tout noir ! Ce qui m'a vraiment surprise, c'est la rapidité avec laquelle tu peux passer les contrôles de sécurité, une fois que tu es dans le bon flux. Tu imagines ? Tu poses tes affaires sur le tapis, tu entends le bip des portiques, et avant même d'avoir le temps de te sentir stressé, tu es déjà de l'autre côté. Tu sens le courant d'air frais quand tu sors de la zone de fouille. Pour un aéroport de cette taille, ils sont super efficaces. Tu n'as pas l'impression de marcher des kilomètres pour arriver à ta porte d'embarquement ; tout est compact, donc tu te sens rapidement à destination.

Et la grande surprise, si tu veux mon avis honnête, c'est la facilité d'accès au centre de Rome. Oublie les taxis hors de prix. Tu sors de l'aéroport, et tu sens tout de suite le soleil romain sur ta peau. Tu entends le ronronnement des moteurs des bus qui attendent juste là. Tu montes dans un bus (le Terravision ou le SIT Bus Shuttle sont top), tu sens le siège un peu usé sous toi, et le voyage commence. C'est super simple, et ça coûte presque rien, genre 6 euros. Tu sens le bus rouler doucement au début, puis prendre de la vitesse, et tu perçois les sons de la ville qui se rapprochent petit à petit : le claxon des scooters, le brouhaha lointain. En 40 minutes, tu es en plein cœur de Rome, à Termini. C'est le plan le plus malin.

Clara en vadrouille

Imagine… tu atterris à Ciampino. L'air romain, même à l'aéroport, a déjà cette odeur particulière, un mélange de diesel et de promesses antiques. Tu entends les annonces en italien, un doux brouhaha, et tu sens cette excitation monter, l'envie de plonger dans les ruelles pavées, de sentir le soleil sur ta peau. Pour que cette exploration soit sans entrave, il faut que tout soit fluide dès le premier instant.

Soyons clairs, Ciampino n'est pas un hub gigantesque comme Fiumicino. Tu ne trouveras pas de comptoir de location de fauteuil roulant ou de scooter directement à l'arrivée pour toute la durée de ton séjour, comme tu louerais une voiture. Ce n'est pas une option "walk-in" facile pour une location de longue durée. La solution, c'est l'anticipation.

La méthode la plus simple et la plus fiable est la réservation à l'avance auprès de sociétés spécialisées. Plusieurs entreprises à Rome proposent la location de fauteuils roulants manuels, électriques ou de scooters de mobilité pour touristes. Tu peux les trouver en cherchant "noleggio carrozzine Roma" ou "mobility scooter rental Rome" en ligne. Elles te permettent de réserver ton équipement avant même de quitter ton domicile. L'avantage ? Elles peuvent souvent livrer directement à l'aéroport de Ciampino (moyennant des frais de livraison) ou à ton hôtel à Rome. C'est la garantie d'avoir ton équipement dès ton arrivée, sans stress. Les prix varient, mais attends-toi à environ 15-25 € par jour pour un fauteuil manuel et 30-50 € par jour pour un scooter de mobilité, avec des tarifs dégressifs pour des durées plus longues. La disponibilité est excellente si tu t'y prends à l'avance.

Si, par malchance, tu n'as pas pu réserver à l'avance, sache qu'il existe des magasins de matériel médical (articoli sanitari ou ortopedia) dans Rome. Cependant, cela signifie que tu devras d'abord te rendre en ville, puis trouver un magasin ouvert, et enfin y louer ton équipement. C'est moins pratique à l'arrivée et peut nécessiter un taxi ou un bus adapté. Quant à l'aide à l'aéroport, n'oublie pas le service d'assistance aux personnes à mobilité réduite (PRM) de l'aéroport. Ce service est là pour t'aider *dans l'enceinte de l'aéroport* (de l'avion au taxi, par exemple), mais ce n'est pas un service de location de matériel pour ton séjour. Tu dois le signaler à ta compagnie aérienne au moins 48 heures avant ton vol.

Pour que ton séjour soit une réussite, le mot d'ordre est "planification". N'hésite pas à contacter ton hôtel à Rome ; beaucoup ont des partenariats avec des sociétés de location et peuvent t'aider à organiser la livraison. Vérifie toujours les conditions de location, les assurances et les modalités de retour de l'équipement. Une bonne préparation te permettra de te concentrer sur l'essentiel : vivre Rome, la sentir, l'entendre et la toucher, sans aucune entrave.

Max en mouvement

Alors, tu te demandes ce que c'est, Ciampino, quand tu y mets les pieds ? Laisse-moi te guider, comme si tu étais à côté de moi.

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L'arrivée : Le premier souffle romain

Imagine le bus qui s'arrête en douceur, ou le taxi qui freine devant l'entrée. Tu sens l'air de Rome sur ton visage, souvent un peu chaud, même si le soleil n'est pas au zénith. Le bruit des moteurs est là, mais surtout, tu entends le frottement des roulettes sur le bitume et le murmure des discussions en italien, un mélange d'excitation et de routine. L'édifice est simple, fonctionnel, tu sens que c'est un endroit où l'on ne s'attarde pas.

Conseil pratique : Pour y arriver depuis Rome, le bus est ton meilleur ami. Il y a des navettes régulières depuis la gare de Termini. C'est simple, direct, et tu paies sur place ou en ligne. Si tu as beaucoup de bagages, un taxi peut être plus confortable, mais c'est plus cher. L'aéroport est compact, donc pas de longs couloirs interminables à anticiper dès l'arrivée.

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Dans le terminal : L'effervescence avant le départ

Une fois à l'intérieur, tu sens l'air conditionné, un peu plus frais que dehors. Le sol est lisse sous tes pieds, et tu entends le bourdonnement constant des annonces, des bips des portiques, et le brouhaha des conversations. L'espace est ouvert, tu peux voir d'un coup d'œil les comptoirs d'enregistrement et les files qui se forment. L'odeur ambiante est un mélange de café, de plastique neuf et parfois une pointe de désinfectant.

Conseil pratique : Si tu voyages avec une compagnie low-cost, vérifie bien si tu dois t'enregistrer à une borne automatique avant de te diriger vers les comptoirs de dépôt de bagages. C'est souvent plus rapide. Il y a quelques distributeurs de billets et des toilettes assez propres si tu as besoin. Ne t'attends pas à des boutiques de luxe ici, c'est l'essentiel.

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Le contrôle de sécurité : Le passage obligé

Quand tu arrives au contrôle, tu sens une légère tension dans l'air. Le cliquetis des bacs en plastique résonne, et tu entends les instructions claires et répétées du personnel. Tu déposes tes affaires, tu sens le froid du scanner sur tes mains quand tu glisses ton sac. Le sol est un peu rugueux, parfois quelques marques de pas. C'est un moment de concentration, où le temps semble s'étirer un peu, avant la libération de l'autre côté.

Conseil pratique : Prépare tes liquides et ton électronique (ordinateur portable, tablette) à l'avance. Sors-les de ton sac avant d'arposer tes affaires dans les bacs. Mets tes petits objets (clés, monnaie) dans une poche de ton sac ou un bac pour ne rien perdre. Le processus est généralement efficace, mais si tu es pressé, anticipe toujours un peu plus de temps.

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La zone d'embarquement : L'attente du voyage

Une fois passé, la pression retombe. Tu sens l'odeur du café, des viennoiseries qui flottent depuis les quelques points de restauration. Les sièges sont un peu durs, mais il y a de la place. Tu entends le doux bourdonnement des conversations, des rires, et parfois un enfant qui pleure. C'est le moment de se détendre avant le grand saut. Si tu t'approches des fenêtres, tu peux sentir la vibration du sol quand un avion roule au loin, et l'air y est un peu plus frais.

Conseil pratique : Il y a quelques petits cafés où tu peux prendre un cappuccino et un croissant, et une petite boutique hors-taxes avec des produits locaux et des souvenirs de dernière minute. Les options sont limitées, donc si tu as faim, ne t'attends pas à un grand choix. Les écrans d'information sont clairs pour trouver ta porte d'embarquement.

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L'embarquement : Vers de nouvelles aventures

L'appel de l'embarquement te fait vibrer. Tu suis le flux des gens, tu sens l'air extérieur à nouveau sur ton visage quand tu sors sur le tarmac. L'odeur du kérosène est distincte, le vent peut souffler légèrement, et le bruit des moteurs au loin devient plus présent, plus vivant. Le sol est rugueux sous tes pieds alors que tu marches vers l'avion, et tu ressens la grandeur de la machine qui t'attend.

Conseil pratique : À Ciampino, pour beaucoup de vols low-cost, tu marches souvent directement jusqu'à l'avion sur le tarmac. Prépare-toi à cette petite marche, surtout si la météo n'est pas clémente. Aie ton passeport/carte d'identité et ta carte d'embarquement prêts. C'est la dernière étape avant de décoller !

Olya des chemins battus.

Imaginez… Vous venez d’atterrir, ou vous êtes sur le point de quitter Rome. Oubliez les grands aéroports clinquants. Ciampino, c’est différent. Vous sortez, ou vous attendez votre porte, et il est là : ce parfum si particulier. Ce n’est pas juste du café ; c’est le café d’aéroport *italien*. Vous savez, cette odeur d’espresso fort, presque un peu amer, un peu brûlé, qui se mêle à une légère effluve métallique ambiante – un mélange de kérosène et de vieil immeuble. C’est une odeur qui vous dit, sans un mot, que vous êtes en Italie, avant même de voir le premier Vespa. Et vous l’entendez aussi : le tintement des petites tasses d’espresso sur les soucoupes, le sifflement de la machine à vapeur d’un bar lointain, qui se fondent dans le vrombissement sourd des moteurs et le roulement constant et rythmé des valises sur les carreaux parfois inégaux du sol. C’est une symphonie de départs et d’arrivées, enveloppée dans cet arôme si reconnaissable.

Juste un petit conseil si vous décollez de Ciampino : ne vous attendez pas à un festin gastronomique. Les options de restauration sont assez basiques – quelques bars pour un café, des pâtisseries et des sandwiches simples. Prenez un espresso rapide et un *cornetto* (c’est le croissant italien !) avant de passer la sécurité. Après, c’est encore plus limité, surtout des choses pré-emballées. Donc, si vous prévoyez un vrai repas, faites-le avant d’arriver à l’aéroport, ou préparez quelque chose. C’est pratique, rapide, et ça fait le job avant votre vol.

Olya from the backstreets

Imagine l'air romain qui te caresse le visage dès que tu sors de l'avion à Ciampino, un mélange de chaleur et cette odeur particulière de tarmac et de ville lointaine qui te promet déjà l'aventure. Tu sens la vibration du sol sous tes pieds, le bourdonnement des moteurs qui s'éloignent, et le frisson excitant d'être enfin là. Mais attention, dès les premières minutes, tes pieds vont te guider sur un sol qui peut surprendre. Tu sens parfois que le carrelage, surtout quand il y a eu un peu de passage ou d'humidité, devient un peu glissant, comme une surface très polie. Garde tes pas sûrs, pas de précipitation. C'est juste une sensation à laquelle il faut s'habituer, pour ne pas glisser sans s'en rendre compte.

En te déplaçant dans l'aéroport, tu vas parfois sentir des changements sous tes semelles. Ici, un petit dénivelé pour passer d'une zone à l'autre, là, une légère pente. Le sol n'est pas toujours parfaitement plat. Tu peux percevoir sous tes pieds le passage du carrelage à un revêtement plus rêche, ou l'inverse. C'est important d'être attentif à ces transitions pour garder ton équilibre. Écoute les échos des annonces, les roulettes des valises qui glissent sur le sol — ça t'aide à te situer et à anticiper le mouvement. Les espaces peuvent résonner, te donnant une idée de leur taille.

Une fois que tu passes les portes automatiques pour te diriger vers les transports, l'ambiance change radicalement. Tu sens l'air extérieur, souvent plus dense, plus chaud, et tu entends le bourdonnement constant du trafic, le frottement des pneus sur le bitume, les klaxons lointains. C'est l'effervescence romaine qui t'accueille. C'est là qu'il faut être particulièrement vigilant. Tu vas sentir des mains qui s'approchent, des voix qui te proposent des services de taxi ou des "aides" pour tes bagages. Certaines sont honnêtes, d'autres non. Tu peux sentir une petite pression sur ton bras, ou quelqu'un qui se rapproche un peu trop près pour te parler. Fais confiance à ton instinct. Si une offre semble trop belle ou si quelqu'un est trop insistant, c'est souvent le signe qu'il faut dire non fermement mais poliment, et continuer ton chemin. Ne laisse personne prendre tes bagages sans ton accord clair, et si tu as réservé un transport, assure-toi de bien trouver la personne ou le véhicule que tu attends, pas le premier venu.

En bref, Rome est une ville magnifique, mais comme toute grande ville, elle demande un peu d'attention. Ton meilleur guide, c'est toi-même et tes sens. Écoute ce qui se passe autour de toi, sens le sol sous tes pieds, et si quelque chose ne te semble pas juste, n'hésite pas à t'écarter. Garde tes affaires importantes près de toi, dans une poche intérieure ou un sac que tu peux sentir contre ton corps. Et surtout, respire. Profite de chaque sensation, même celle de la vigilance. C'est ça aussi, le voyage !

À très vite sur les routes,

Léa, l'exploratrice des rues

Alors, Ciampino (CIA) pour les amoureux des oiseaux ? Soyons clairs : si ton cœur bat au rythme des chants d'oiseaux rares et des envolées majestueuses, l'aéroport de Ciampino n'est pas ta destination principale.

Imagine-toi au milieu du tumulte, l'air vibrant des annonces sonores et du ronronnement constant des avions. Tes pieds sentent le sol dur des terminaux, et l'odeur dominante est celle du kérosène et du café pressé. Ce n'est pas l'endroit où tu te sentiras enveloppé par le calme de la nature. Il faut être honnête, Ciampino est avant tout un point de transit efficace, pas un sanctuaire ornithologique. Si tu es là, c'est pour prendre un vol, pas pour observer.

Ceci dit, si tu es bloqué et que ton œil d'aigle ne peut s'empêcher de chercher la vie ailée, tu pourrais apercevoir quelques espèces opportunistes. Autour de l'aéroport, là où les zones bâties rencontrent des parcelles d'herbe ou des champs, tu entendras peut-être le piaillement familier des moineaux domestiques ou le roucoulement des pigeons bisets, qui s'adaptent à merveille à l'environnement humain. Avec de la chance, et si tu lèves les yeux au-dessus des hangars, tu pourrais même voir des goélands argentés planant, attirés par les restes alimentaires, ou un faucon crécerelle chassant au-dessus des parcelles plus dégagées. Ce ne sont pas des merveilles exotiques, mais ils sont là, discrets.

Pour avoir une infime chance de les observer un peu plus tranquillement, éloigne-toi des portes d'embarquement. Si tu as le temps avant un vol, cherche les quelques petits espaces verts *à l'extérieur* du terminal principal, vers les parkings ou les voies d'accès moins fréquentées. Tu ne trouveras pas de bancs isolés pour la contemplation, mais tu pourras te poster discrètement près d'un buisson ou d'un lampadaire. L'heure idéale, comme souvent pour l'observation des oiseaux, est le lever du soleil ou le crépuscule, mais à Ciampino, c'est aussi le pic d'activité aéroportuaire. Tente plutôt la fin de matinée ou le début d'après-midi, quand le flux de passagers est un peu moins dense et que la lumière est bonne, même si le bruit persiste.

Olya from the backstreets