Imagine le sel dans l'air, une brise légère venant de la Baie de Naples. Tu marches vers cette forteresse ancienne, le Castel dell'Ovo, posée sur l'eau. Tu sens la chaleur du soleil sur ta peau, tu entends le cri lointain des mouettes. Le premier chemin que tu empruntes n'est pas large et accueillant ; c'est une chaussée, presque un pont, qui s'étire au-dessus de la mer. Tu peux presque sentir le doux balancement de l'eau en dessous, même si c'est de la pierre solide. C'est comme si le château flottait, t'invitant à traverser ce seuil entre la terre ferme et son histoire millénaire.

Une fois sur la structure principale, le sol change. Tu entends tes propres pas résonner un peu différemment, peut-être un peu plus sourdement. Les chemins ici sont majoritairement faits de grandes dalles de pierre irrégulières, usées et polies par des siècles de passages. Elles ne sont jamais vraiment droites ; elles courbent, elles serpentent, te guidant à travers des passages voûtés qui restent frais et humides même par les jours les plus chauds. Tu pourrais instinctivement tendre la main pour toucher les murs de pierre rugueux et anciens en traversant un couloir particulièrement étroit, sentant le froid de l'histoire. Ce n'est pas un flux grand et ouvert ; c'est un voyage de découverte, une succession de révélations.

Soudain, après avoir navigué une ascension sinueuse, parfois raide, peut-être par une série de larges marches de pierre usées, tu débouches sur une terrasse supérieure. Le monde s'ouvre. Tu entends le bourdonnement lointain de la ville, le clapotis des vagues en contrebas. Le chemin ici est plus large, plus dégagé, te permettant de marcher librement et d'embrasser la vue panoramique. Tu sens l'immensité du ciel au-dessus, la ville s'étendant devant toi. Il n'y a pas de garde-corps partout, te donnant l'impression d'être véritablement suspendu entre la mer et le ciel. Tu pourrais trouver des sentiers plus petits, plus isolés, menant à des tourelles ou des recoins cachés, t'invitant à explorer un peu plus loin, chacun promettant une nouvelle perspective.

Pour tes chaussures : les chemins à l'intérieur du Castel dell'Ovo sont principalement des dalles irrégulières et peuvent être assez raides par endroits, surtout si tu montes vers les niveaux supérieurs ou les tours. Des chaussures plates et confortables sont indispensables – laisse les sandales à la plage ! L'entrée principale et les niveaux inférieurs sont relativement accessibles, mais atteindre le sommet nécessite de monter des escaliers. L'entrée est généralement gratuite, ce qui est super. Essaie d'y aller le matin pour éviter les plus grandes foules et la chaleur de midi, surtout en été. Il n'y a pas beaucoup d'endroits pour acheter de l'eau à l'intérieur, alors apporte la tienne, surtout par une journée chaude.

Olya from the backstreets.

Ah, Naples ! Cette ville qui palpite, respire et vous prend aux tripes. Et au cœur de cette effervescence, il y a Castel dell'Ovo, posé sur l'eau comme une sentinelle. Si vous voulez vraiment le sentir, l'absorber avec chaque fibre de votre être, imaginez-vous là-bas, un matin de printemps tardif ou de début d'automne, juste avant que la ville ne se réveille vraiment. Vous sentez cette brise légère, pas encore chaude, qui transporte l'odeur du sel marin, un souffle d'air frais chargé d'humidité et de l'arôme lointain du premier café qui infuse dans la ville ? C'est le moment. Vous entendez le clapotis doux des vagues contre les rochers, un bruit apaisant qui contraste avec le silence presque total du château. Vos pas résonnent légèrement sur les vieilles pierres usées par le temps, et sous vos doigts, vous sentez la fraîcheur et la texture rugueuse de la roche, imprégnée de siècles d'histoire. Le soleil, encore bas, caresse votre peau d'une chaleur douce, promettant la journée sans l'écrasante ardeur de l'été. C'est une sensation d'éternité et de paix, une connexion directe avec l'âme de Naples.

Quand le soleil monte et que la journée avance, l'ambiance change radicalement. Le matin, les quelques visiteurs qui s'aventurent sont des murmures, des silhouettes solitaires qui respectent le silence du lieu. Le château est à vous, vous pouvez écouter le vent siffler à travers les arches, sentir l'espace immense autour de vous. Mais l'après-midi, et surtout en haute saison, le Castel dell'Ovo se remplit d'une autre énergie. C'est un bourdonnement de voix, des rires d'enfants, le froissement des vêtements et le parfum des gens qui se mélangent à l'air marin. L'odeur de la crème solaire peut remplacer celle du sel pur. L'écho des pas se transforme en un brouhaha constant. La météo aussi sculpte l'expérience : un jour de grand vent, vous sentez la puissance de la mer, les embruns qui montent, la force de l'air qui vous pousse. Un jour de pluie, l'air devient lourd, les sons sont étouffés, et le château prend une allure dramatique, presque mélancolique, où chaque goutte d'eau sur la pierre raconte une histoire.

Pour en tirer le meilleur parti, va-y tôt le matin, dès l'ouverture, ou en fin d'après-midi pour attraper le coucher de soleil. C'est gratuit, donc pas de billet à acheter, juste à entrer. Prévois de bonnes chaussures, les pierres sont inégales et peuvent être glissantes. Prends le temps de toucher les murs, de sentir leur texture sous tes mains. Écoute attentivement les sons : le vent, les vagues, les mouettes. Ils te raconteront plus que n'importe quel panneau. Il y a des rampes d'accès à certains endroits, mais aussi beaucoup d'escaliers et de passages étroits, sois juste conscient de ça. Pas de café à l'intérieur, mais plein de petits bars et restaurants juste en bas, sur le Lungomare, pour une pause bien méritée après ta visite sensorielle.

Léa from the road

Imagine un instant le souffle de la mer sur ton visage, salé et vivifiant, alors que tu t'approches de cette forteresse qui semble jaillir directement des flots. Tu marches sur des pavés anciens, chacun racontant une histoire silencieuse, et le bruit des vagues en contrebas est une mélodie constante, un murmure ancestral qui t'enveloppe. L'air ici est lourd du parfum du sel et de l'humidité des vieilles pierres, un mélange unique qui te pénètre. Lève la main, sens la texture froide et rugueuse des murs centenaires sous tes doigts, imagine les siècles qu'ils ont traversés. Tu sens la brise marine qui s'engouffre dans les arches, te rappelant que tu es au cœur de Naples, là où la terre et la mer se rencontrent dans une étreinte éternelle. Chaque pas résonne dans les couloirs voûtés, et tu ressens l'immensité de l'histoire qui t'entoure, une présence presque palpable.

Alors, si tu décides de t'y aventurer, sache que l'entrée au Castel dell'Ovo est gratuite, ce qui est une bonne nouvelle pour ton portefeuille. Mon conseil perso : vise tôt le matin ou en fin d'après-midi. La lumière y est incroyable pour les photos, et tu éviteras la foule du milieu de journée. Prends de bonnes chaussures, car tu vas pas mal marcher et les pavés peuvent être glissants. Pour y arriver, le plus simple est de longer le Lungomare, la promenade en bord de mer. C'est une balade super agréable, et tu peux même t'arrêter pour un café ou une glace en chemin. Pas de chichis, c'est direct et simple.

Tu sais, les Napolitains racontent une histoire sur ce château, une légende que les grands-parents transmettent à leurs petits-enfants. On dit que le poète Virgile, qui était aussi un grand magicien, aurait caché un œuf enchanté dans les fondations du château. Cet œuf, il est là, invisible, et c'est lui qui soutient tout. Si jamais l'œuf venait à se briser, le château s'effondrerait, et avec lui, Naples serait frappée par de terribles malheurs. C'est pour ça qu'il est si important pour nous, bien plus qu'une simple vieille pierre. Il est le cœur battant de la ville, un peu de notre âme.

Olya from the backstreets

Quand tu arrives à Naples, il y a un endroit qui te prend aux tripes, c'est le Castel dell'Ovo. Imagine la brise marine sur ton visage, le sel qui picote tes lèvres alors que tu marches le long du Lungomare. Tu entends le clapotis doux des vagues contre les rochers, et le murmure des conversations napolitaines qui se mêlent au cri des mouettes. Tes pieds foulent le pavé chaud, et au loin, tu vois cette masse imposante, comme un navire échoué, relié à la terre par une fine passerelle. C'est là que tu commences à sentir l'histoire, la roche sous tes doigts quand tu t'approches, rugueuse et ancienne.

Pour la photo parfaite, celle qui capture l'âme du lieu, ne monte pas tout de suite à l'intérieur. Avance sur la jetée qui mène au château, celle qui te connecte au continent. Arrête-toi à mi-chemin, juste avant d'atteindre l'entrée principale. Tourne-toi. Imagine la scène : le Castel dell'Ovo se dresse majestueux sur ta gauche, mais ton regard est attiré par la droite, vers la ville. Tu vois Naples s'étendre, vibrante, colorée, avec le géant Vésuve en toile de fond, comme un gardien silencieux. C'est un point de vue où tu ressens à la fois la force de la mer et l'énergie de la cité.

Le meilleur moment pour cette photo, sans hésitation, c'est au coucher du soleil. Vise l'heure dorée, juste avant que le soleil ne touche l'horizon. La lumière est douce, chaude, elle embrasse les pierres du château d'un ocre profond et fait scintiller l'eau de la baie. Les couleurs du ciel passent du bleu clair au rose, puis à un orange flamboyant, un spectacle à couper le souffle. Si tu peux rester un peu plus longtemps, la "blue hour" juste après le coucher du soleil est magique aussi : les lumières de la ville s'allument une par une, offrant un contraste sublime avec le ciel indigo. C'est le moment où Naples se transforme en bijou.

À cet endroit précis sur la jetée, tu ne seras pas seul, mais c'est ça qui fait le charme. Autour de toi, tu auras peut-être quelques pêcheurs locaux qui lancent leurs lignes dans l'eau juste en dessous, leurs petites embarcations colorées amarrées dans le port de plaisance adjacent. Tu peux sentir l'odeur du poisson frais et entendre le doux clapotis de l'eau contre les coques. Il y a aussi souvent des vendeurs ambulants de souvenirs ou de petites gourmandises. C'est un carrefour de vie locale où les voix des passants se mêlent aux cris des mouettes. Juste derrière toi, sur le Lungomare, tu trouveras plein de petits restaurants si la faim te prend après ton shooting. C'est hyper accessible et tout est à portée de main.

À la prochaine,

Olya from the backstreets

Alors, Castel dell'Ovo à Naples... Wow, quelle histoire ! Imagine le soleil qui tape doucement sur tes épaules tandis que tu longes la mer, l'air salé qui te caresse le visage et ce bruit constant des vagues qui viennent mourir sur les rochers. Et là, au bout de cette langue de terre, il apparaît, massif, ancré, comme s'il avait toujours été là, veillant sur la ville. Tu sens déjà cette énergie ancienne, cette sensation d'être à l'endroit exact où des siècles d'histoires ont laissé leur empreinte. Le vent te pousse doucement vers son entrée, et tu sens la pierre sous tes pieds, rugueuse, ancienne. C'est ça, la première impression : une forteresse qui respire le passé, au milieu d'un présent vibrant.

Une fois à l'intérieur, c'est une autre dimension. Laisse ta main glisser sur les murs épais et frais, tu peux presque sentir le temps qui les a polis. Tu montes, pas à pas, chaque marche te rapprochant un peu plus du ciel. Le vent s'engouffre dans les arches, créant des murmures, des sifflements qui te racontent des légendes oubliées. Et puis, la surprise : tu arrives sur les terrasses, et c'est comme si le monde s'ouvrait devant toi. Le panorama à 360 degrés t'enveloppe, tu entends le brouhaha lointain de la ville qui s'étale comme une carte, les cris des mouettes, le clapotis des bateaux. Tu sens le soleil sur ta peau et cette immensité qui te coupe le souffle. C'est un endroit où tu te sens à la fois petit face à l'histoire et immense face à la vue.

Bon, soyons honnête, si tu t'attends à un musée avec des salles remplies d'expositions interactives ou des trésors cachés à chaque recoin, tu seras peut-être un peu déçu. Le château est assez "nu" à l'intérieur, il y a quelques panneaux explicatifs, mais ce n'est pas une visite muséale classique. C'est plus une expérience architecturale et sensorielle qu'une collection d'artefacts. Il faut y aller pour l'ambiance, les vues, et le plaisir de se perdre dans ses ruelles et ses escaliers, pas pour y chercher des œuvres d'art.

Alors, quelques infos pratiques si tu te laisses tenter : l'entrée est gratuite, ce qui est génial ! Je te conseille d'y aller plutôt le matin tôt ou en fin d'après-midi, pour éviter la foule et le soleil de plomb en été. Prévois de bonnes chaussures, car ça monte pas mal et les pavés peuvent être un peu glissants. Pas besoin de prévoir des heures, une bonne heure, une heure et demie maximum, suffira pour te balader tranquillement, t'imprégner de l'atmosphère et profiter des vues incroyables. Et n'oublie pas une bouteille d'eau, surtout si tu y vas quand il fait chaud !

Léa from the road

Imaginez un instant... Vous êtes à Naples, et le vent marin vient caresser votre visage. Il porte avec lui le parfum du sel, un soupçon de friture qui monte des ruelles voisines, et cette odeur si particulière de vieille pierre chauffée par le soleil. Devant vous, ou plutôt tout autour de vous, se dresse le Castel dell'Ovo. Ce n'est pas juste un château, c'est une sentinelle silencieuse, ancrée dans la mer, dont les murs ont vu passer des siècles d'histoires. Vous entendez le clapotis doux des vagues contre ses fondations, le cri lointain des mouettes, et le bourdonnement joyeux de la vie napolitaine qui ne s'arrête jamais. Vous sentez cette énergie vibrante, celle d'une ville qui respire la passion. Laissez vos mains imaginer la rugosité des pierres millénaires, l'humidité des embruns qui montent du rivage.

Poursuivez votre chemin le long de la jetée, même si vous ne voyez pas, vous sentez cette brise constante, cette sensation d'être entouré par l'immensité de la mer. Les vibrations sous vos pieds vous racontent la solidité de ce promontoire rocheux. Si vous tendez l'oreille, vous percevrez peut-être le murmure des légendes, celle de l'œuf magique caché dans ses fondations, qui protège la ville. C'est une sensation unique, d'être si proche de l'eau, enveloppé par l'histoire. Vous n'êtes pas un simple visiteur, vous êtes une partie de ce tableau vivant, vibrant.

Se déplacer à Naples, surtout près de Castel dell'Ovo, c'est vivre l'expérience à fond. Le Lungomare, cette longue promenade en bord de mer, est généralement plat et très agréable pour tous. C'est là que la plupart des Napolitains viennent se promener, faire du sport ou simplement profiter de la vue. Vous y trouverez des bancs pour vous reposer, et l'ambiance y est toujours animée. C'est un excellent point de départ pour explorer les environs.

Maintenant, si vous avez besoin de louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité pour explorer Naples, sachez que vous ne trouverez pas de point de location directement *au* Castel dell'Ovo ou sur le Lungomare même. Ce n'est pas un service touristique standard sur place. Votre meilleure option est de chercher des magasins spécialisés dans le matériel médical ou des pharmacies plus grandes en ville. À Naples, beaucoup de pharmacies (appelées 'farmacie') proposent la location de matériel médical. Vous pouvez taper "noleggio sedia a rotelle Napoli" ou "noleggio scooter per disabili Napoli" sur votre téléphone pour trouver les adresses les plus proches. N'hésitez pas à demander à la réception de votre hôtel ; ils ont souvent des contacts ou peuvent même avoir des équipements à disposition. C'est la méthode la plus simple pour obtenir des informations fiables et localisées. Les prix varient, mais attendez-vous à des tarifs journaliers ou hebdomadaires, il est toujours bon d'appeler à l'avance pour vérifier la disponibilité et le coût exact.

Léa de la route

Imagine que tu te promènes le long du Lungomare, la brise marine taquinant déjà tes cheveux. Tu ne vois pas seulement le Castel dell'Ovo, tu sens sa présence bien avant de toucher ses pierres ancestrales. L'air autour de toi est épais de l'odeur du sel et d'une pointe de la vie vibrante de la ville – peut-être un murmure lointain de Vespas, ou des rires d'un café voisin. Tu entends le clapotis rythmique des vagues contre l'ancien brise-lames, un bourdonnement constant et apaisant qui accompagne cette forteresse depuis des siècles. À mesure que tu t'approches, son immensité se dresse, non pas un simple bâtiment, mais un gardien massif et silencieux ancré à la terre par une étroite chaussée. Tu marches le long de cette chaussée, sentant la légère vibration du sol sous tes pieds, comme si l'île elle-même respirait.

Une fois que tu franchis ses portes massives et patinées, le monde extérieur semble s'adoucir, étouffé par les épais murs de pierre. Tu sens un air frais et humide t'envelopper, un contraste saisissant avec le soleil éclatant que tu viens de quitter. Tes pas résonnent un peu sur le sol rugueux et irrégulier, t'invitant à ralentir, à écouter. Passe ta main sur la pierre brute d'une arcade – tu peux presque sentir les histoires qu'elle renferme, les siècles de mains qui l'ont touchée, les témoins silencieux de l'histoire. Ce n'est pas juste une promenade à travers des ruines ; c'est un voyage au cœur tranquille du passé de Naples, où les seuls sons sont le vent sifflant à travers les anciennes embrasures et les cris lointains des mouettes, te rappelant que la mer est toujours proche.

Ensuite, tu montes. Ce n'est pas une ascension ardue, mais chaque pas dans les escaliers usés te rapproche de quelque chose de spectaculaire. Et là, c'est le moment où tu emerges sur les remparts, le vent te saisit, frais et vivifiant. Ferme les yeux une seconde. Tu entends la ville s'étendre sous toi – une symphonie de klaxons lointains, le bavardage des voix, le grondement de la vie quotidienne – tout se mélange en un bourdonnement vibrant. Ouvre-les, et le panorama se déploie. Tu peux presque tracer la courbe de la baie avec ta main, des bâtiments colorés accrochés aux flancs des collines, passant par le bleu chatoyant de l'eau, jusqu'à la présence majestueuse et silencieuse du Vésuve qui couve au loin. Le soleil réchauffe ta peau, la brise joue avec tes cheveux, et pour un instant, tu te sens totalement connecté à cette ville incroyable, chaotique, magnifique.

Alors, pour y aller, c'est super simple. Tu peux y marcher depuis le centre-ville, c'est une balade sympa le long du front de mer. Sinon, un bus ou un taxi t'y déposera sans souci. L'entrée est gratuite, ce qui est génial, pas besoin de billet. Pour les horaires, ça varie un peu selon la saison, mais en gros, c'est ouvert le matin jusqu'à la fin de l'après-midi, tous les jours sauf le dimanche après-midi et jours fériés (vérifie toujours en ligne un petit coup avant d'y aller, juste au cas où). Le meilleur moment ? Soit tôt le matin pour la tranquillité, soit en fin d'après-midi pour le coucher de soleil, c'est magique. Et mets des chaussures confortables, ça monte un peu et les sols sont irréguliers.

Une fois que tu as exploré le château, ne pars pas tout de suite ! Juste au pied, tu as le Borgo Marinari. C'est un petit port de plaisance avec plein de restaurants de fruits de mer. Le poisson est hyper frais, pêché du jour. C'est l'endroit parfait pour t'asseoir à une terrasse, prendre un verre ou dîner, et juste regarder les bateaux bouger doucement sur l'eau. L'ambiance est vraiment chouette, plus calme que le centre. C'est une super façon de finir ta visite, en prolongeant ce sentiment d'être au bord de l'eau, loin de l'agitation.

Léa from the road

Imagine, tu arrives au Castel dell'Ovo, non pas en le voyant d'abord, mais en le *sentant*. Tu es sur le Lungomare, et l'air marin t'enveloppe, chargé de ce sel vif qui pique un peu les narines. Mais en t'approchant, en posant tes mains sur la pierre millénaire, tu perçois autre chose : un murmure. Ce n'est pas le vent, ni les vagues, mais le doux grincement des amarres des petits bateaux de pêcheurs amarrés juste en contrebas, un rythme lent, presque une berceuse. Et avec ce son, une odeur très particulière : celle de la pierre chaude sous le soleil, mêlée au sel marin, mais aussi, très subtilement, à cette fragrance unique des algues séchant sur les rochers et à une pointe de gazole lointain qui te rappelle que la vie marine est là, vibrante, juste sous tes pieds. C'est le souffle même du château, un secret que les guides oublient de raconter.

Tu commences à monter, pas à pas. Chaque marche est une histoire, usée par des siècles de pieds qui ont foulé ces mêmes pierres. Tu sens la fraîcheur des voûtes anciennes qui t'accueillent, puis la chaleur du soleil qui te frappe à nouveau lorsque tu atteins les terrasses. Là, le son des mouettes devient plus net, leurs cris se mêlent au lointain brouhaha de la ville, qui semble s'étirer à l'infini sous tes yeux. L'espace s'ouvre, l'horizon est vaste, et tu peux presque sentir le vent te raconter les légendes du lieu, celles du poète Virgile et de l'œuf magique qui tiendrait le château debout. C'est une sensation de liberté immense, comme si le temps s'était suspendu, te laissant juste toi et cette étendue bleue à perte de vue.

Pour y entrer, c'est simple : l'accès au Castel dell'Ovo est gratuit. Oui, tu as bien lu, zéro euro. C'est une aubaine pour découvrir un tel lieu. Je te conseille d'y aller tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi. Le soleil est moins écrasant, la lumière est magnifique pour les photos si tu en fais, et surtout, il y a moins de monde. Prévois de bonnes chaussures, car il y a pas mal de marches et des pavés inégaux. Et n'oublie pas une bouteille d'eau, surtout en été, il fait chaud et il n'y a pas de points de vente à l'intérieur.

Pour t'y rendre depuis le centre historique, une bonne marche le long du Lungomare est la plus agréable, ça te prendra une vingtaine de minutes depuis la Piazza del Plebiscito. Sinon, plusieurs bus s'arrêtent à proximité, vérifie les lignes locales. Une fois que tu as exploré le château, le Borgo Marinari, juste à côté, est parfait pour un déjeuner ou un dîner avec vue sur le port et le Vésuve. C'est un petit village de pêcheurs intégré au quartier de Santa Lucia. Si tu as des difficultés à te déplacer, sache que l'accès peut être compliqué : il y a beaucoup d'escaliers et peu de rampes, ce n'est malheureusement pas très adapté aux poussettes ou fauteuils roulants.

Olya des ruelles

Imagine te tenir là, au bord de l'eau, le vent salé de la Méditerranée caressant ton visage. C'est ici, à Naples, que le Castel dell'Ovo se dresse fièrement, tel un géant endormi veillant sur la baie. Tu entends le clapotis doux des vagues qui viennent lécher ses fondations, un murmure ancien qui te raconte des histoires de pêcheurs et de rois. L'air est imprégné d'une odeur unique, ce mélange iodé de mer et de pierre chaude, avec une pointe de l'arôme des citrons et du café qui flotte depuis la terre ferme. Ferme les yeux un instant et sens la chaleur du soleil sur ta peau, puis la brise fraîche qui monte de l'eau, une caresse bienvenue.

En t'aventurant à l'intérieur, tu sens sous tes doigts la pierre brute, usée par des siècles d'embruns et de vent. Certaines sections sont lisses et polies par le temps, d'autres rugueuses et parsemées de petites cavités, comme des cicatrices du passé. Chaque pas résonne légèrement sur les dalles anciennes, créant une acoustique particulière qui amplifie les sons lointains. Tu peux presque sentir l'écho des voix d'autrefois, des rires et des chuchotements perdus dans les couloirs. En montant, le vent devient plus présent, te poussant doucement vers les remparts, d'où tu peux sentir l'immensité de la baie s'ouvrir devant toi, une sensation de liberté absolue.

Pour organiser ta visite, sache que le Castel dell'Ovo est gratuit d'accès, ce qui est super pratique. Pour éviter la foule et profiter au maximum de la lumière sur la mer, vise le matin tôt ou la fin d'après-midi. Le chemin pour y accéder est plat et facile depuis le front de mer, mais une fois à l'intérieur, tu auras quelques montées et descentes pour explorer les différentes terrasses. Prévois une bonne heure et demie pour te balader tranquillement et t'imprégner de l'ambiance.

Un petit conseil sécurité, juste entre nous : même si le lieu est magnifique, il y a quelques points à surveiller. Les sols en pierre peuvent être super glissants, surtout s'il a plu récemment ou si l'air est très humide près de la mer. Fais bien attention où tu poses les pieds. Pareil pour les pavés et les marches, certains sont inégaux ou un peu usés. Regarde bien devant toi pour ne pas trébucher. Et comme dans toutes les zones très touristiques, même si Naples est charmante, garde un œil sur tes affaires personnelles, surtout là où il y a du monde. C'est juste de la prudence, pour que tu puisses profiter sans souci.

Après ta visite, tu auras sûrement un petit creux. Le long du Borgo Marinari, juste en dessous du château, tu trouveras plein de restaurants de fruits de mer avec des terrasses. C'est l'endroit idéal pour te poser, déguster des spécialités locales comme la *frittura di paranza* (friture de petits poissons) et sentir l'ambiance napolitaine. Prends un café ou un *sfogliatella* (une pâtisserie locale) en regardant les bateaux, c'est la meilleure façon de finir ta journée au Castel dell'Ovo.

Olya from the backstreets

Imagine l'air, épais du parfum de sel et de pierre ancienne, portant une symphonie qui joue depuis des siècles. Castel dell'Ovo, posé sur son îlot rocheux, n'est pas juste un château ; c'est une sentinelle face à la mer, et un havre. Quand tu y es, tu ne vois pas seulement Naples, tu la *sens*. Tu sens le vent qui s'engouffre dans les arches, la chaleur du soleil sur les vieilles pierres, et surtout, tu entends. Le cri des oiseaux de mer est une bande-son constante, un rappel que tu es entre ciel et eau, loin du tumulte de la ville, même si elle est si proche. Pour un amoureux des oiseaux, c'est une promesse, un appel.

Tu te demandes quels oiseaux ? Principalement des mouettes et des goélands. Leurs cris sont omniprésents, parfois stridents, parfois plus doux, comme une conversation lointaine. Ils planent au-dessus des remparts, leurs ailes découpant le bleu intense du ciel. Si tu t'approches des parapets, surtout ceux qui donnent sur la mer ouverte, tu peux les entendre se poser sur l'eau, ou décoller avec un battement d'ailes puissant. Ferme les yeux un instant : tu les entendras passer si près que tu auras l'impression de sentir le vent de leurs ailes. Cherche aussi les petites hirondelles qui nichent dans les anfractuosités des murs ; leurs gazouillis sont plus discrets, un contrepoint doux aux chants des grands oiseaux marins.

Pour vraiment profiter de cette symphonie aviaire, vise le début de matinée, juste après l'ouverture, ou la fin d'après-midi, une heure ou deux avant la fermeture. C'est à ces moments que la foule est moindre, et les oiseaux sont souvent plus actifs. Cherche les coins les plus reculés sur les terrasses supérieures. Il y a un petit renfoncement près de l'ancienne tour Nord, par exemple, où le vent est un peu moins fort et où tu peux te caler contre la pierre chaude. Là, tu peux rester immobile, écouter les vagues en contrebas et les dialogues des oiseaux sans être dérangé. Les remparts extérieurs, moins fréquentés que la cour centrale, sont aussi parfaits pour ça.

Prends des jumelles si tu en as, ça aide pour les détails des plumages des goélands qui planent loin. Pas besoin de rester des heures, mais juste un bon quart d'heure de silence, posé, ça change tout. La patience est ta meilleure alliée. Et n'oublie pas que l'accès au château est gratuit, ce qui est un bonus.

Olya from the backstreets.