Imaginez que vous quittez la route et déjà, l'air change. Vous sentez cette fraîcheur qui monte des arbres, un mélange d'humus et de pin chauffé par le soleil. Le chemin serpente un peu, pas très large, et sous vos pieds, vous sentez la terre battue, parfois quelques racines qui affleurent, vous invitant à lever un peu les genoux. Vous entendez le chant des cigales qui vibrent dans la chaleur, et plus vous descendez, plus un autre son se fait entendre, un murmure lointain qui promet l'immensité. Ce n'est pas une descente abrupte, plutôt une pente douce et constante qui vous guide, comme un fil invisible, à travers une nature dense qui vous enveloppe.

Pour atteindre la Cala di Mitigliano, le sentier est une descente d'environ 20-30 minutes depuis la route principale. Le chemin est terreux, parfois un peu rocailleux, mais sans être dangereux. Il n'est pas pavé et peut être glissant par temps de pluie. Prévoyez des chaussures de marche ou de bonnes baskets, oubliez les tongs. Le parking est limité en haut, arrivez tôt.

Et puis, d'un coup, le chemin s'ouvre. Le son de la mer, ce murmure constant, devient une symphonie. Vous sentez l'air salin sur votre peau, plus frais, plus vif. Sous vos pieds, le sol change, les galets ronds et lisses roulent un peu, émettant un léger cliquetis à chaque pas. Vous n'avez qu'à tendre la main pour toucher l'eau, si claire que vous pouvez presque sentir la fraîcheur de ses profondeurs. L'espace s'agrandit, le bleu vous submerge, et le soleil caresse votre visage, amplifiant cette sensation de liberté pure.

La plage est principalement composée de galets et de quelques rochers, pas de sable fin ici. C'est une crique naturelle, donc il n'y a pas d'installations comme des parasols, des chaises longues ou des toilettes. Pensez à apporter tout ce dont vous avez besoin : eau, snacks, crème solaire et une serviette épaisse pour plus de confort sur les galets. Il y a quelques zones d'ombre naturelles offertes par les falaises en fin de journée, mais le matin, le soleil tape fort.

Olya from the backstreets

Imagine que tu arrives à Cala di Mitigliano. Pas en plein été brûlant, non. Pense plutôt à la fin du mois de mai ou au début de septembre. L'air n'est pas lourd et étouffant ; il est doux, portant juste un soupçon de sel marin mêlé aux effluves des herbes sauvages chauffées par le soleil. Tu entends le clapotis délicat des vagues contre les galets, un murmure doux et rythmique, pas le fracas assourdissant d'une mer agitée. La lumière est dorée, chaude sur ta peau, faisant scintiller d'un bleu turquoise profond l'eau devant toi. C'est une sensation de paix pure, non altérée, comme un soupir secret de la Méditerranée.

Durant ces heures dorées, la foule est un léger bourdonnement, pas un vacarme. Tu ne trouveras pas de clubs de plage animés ni de musique forte. Au lieu de cela, tu perçois des conversations chuchotées, le plouf occasionnel de quelqu'un qui plonge, le doux froissement des serviettes sur les rochers. Les gens ne sont pas là pour faire la fête ; ils sont là pour la beauté tranquille. Tu ressens l'espace autour de toi, même en présence d'autres personnes. C'est une révérence partagée pour la solitude, un accord silencieux pour préserver la magie du lieu. Un jour nuageux ou venteux, l'ambiance change radicalement : l'air est mordant, la mer se déchaîne, et la beauté tranquille devient plus sauvage, moins invitante à la baignade, plus propice à une contemplation solitaire.

Pour t'y rendre ? C'est une petite marche, honnêtement. Depuis la route principale près de Termini, tu suis un sentier, puis tu descends un chemin rocheux. Mets de bonnes chaussures, pas des tongs. Il n'y a absolument aucune installation là-bas – pas de bars, pas de toilettes, pas de transats à louer. Apporte toute ton eau, tes snacks et tout ce dont tu as besoin. Et n'oublie pas de tout remporter avec toi. C'est un endroit sauvage, alors respecte-le.

Une chose que tu *dois* faire : apporte un masque et un tuba. L'eau ici est incroyablement claire, et tu peux voir des formations rocheuses et de petits poissons juste sous la surface. Tu sens l'étreinte fraîche de la mer, les minuscules courants qui te tirent doucement. C'est comme entrer dans un autre monde. Et si tu peux, reste pour le coucher de soleil. Le ciel se pare de nuances incroyables d'orange et de rose au-dessus de Capri au loin – un souvenir que tu porteras longtemps après que le sel aura quitté ta peau.

Max en vadrouille

La première fois que je suis descendue vers la Cala di Mitigliano, j'ai tout de suite senti que c'était un lieu à part. Imagine le soleil qui tape sur les pins maritimes, l'odeur de résine et de sel qui monte doucement dans l'air chaud. Tu entends le gravier crisser sous tes pas, un rythme régulier qui te guide vers le bas. Plus tu descends, plus le bleu de la mer se dévoile, intense, presque irréel. Tu sens la brise marine qui commence à te caresser le visage, légère et rafraîchissante, et tu sais que tu approches de quelque chose de vraiment spécial.

Une fois en bas, tes pieds s'enfoncent un peu dans les petits galets chauds, polis par les vagues. Tu marches vers l'eau, et là, la fraîcheur t'envahit dès les premiers centimètres. C'est un contraste saisissant avec la chaleur ambiante. Tu plonges, et tu sens l'eau salée qui t'enveloppe, une caresse douce et vivifiante qui te porte. Le soleil danse sur la surface, créant des milliers de points lumineux qui scintillent autour de toi. C'est un silence presque parfait, juste le clapotis des vagues sur les rochers, et parfois, le cri lointain d'une mouette, comme une mélodie naturelle.

Un vieil homme, ici, m'a raconté un jour que ses grands-parents venaient déjà se réfugier à Mitigliano quand la côte devenait trop bruyante. Il disait que c'était leur secret, un endroit où le temps s'arrêtait, où l'on pouvait entendre les murmures de la mer sans que le monde extérieur ne vienne les troubler. Pour lui, c'est la preuve que certains lieux gardent leur âme intacte, peu importe les années qui passent. Un havre, tout simplement.

Pour y aller, sache que ce n'est pas une promenade de santé, mais ça vaut chaque effort. Depuis Massa Lubrense ou Termini, il faut suivre les indications pour Cala di Mitigliano. Le chemin est principalement une descente rocailleuse, parfois assez raide. Prévois de bonnes chaussures de marche, pas des tongs ! Tu peux y arriver en scooter ou en voiture jusqu'à un certain point (il y a un petit parking), puis la dernière partie se fait à pied.

Une fois sur place, il n'y a absolument rien : pas de bar, pas de toilettes, pas de transats. C'est ça qui fait son charme sauvage et préservé. Donc, prévois une grande bouteille d'eau, de quoi grignoter pour l'après-midi, de la crème solaire et un chapeau. Les galets peuvent être chauds et un peu durs pour s'allonger, alors une petite serviette épaisse ou un tapis de plage est utile. Le meilleur moment pour profiter de la tranquillité ? Tôt le matin, ou en fin d'après-midi pour la lumière dorée sur les falaises.

À bientôt sur la route,

Léa sur la route

Salut les baroudeurs ! Laissez-moi vous emmener quelque part où le temps semble s'arrêter, un secret bien gardé près de Sorrente : la Cala di Mitigliano. Imagine le chemin escarpé qui te mène vers elle, un sentier de terre et de pierres où l'air, d'abord teinté de l'odeur des pins et du thym sauvage, se fait à chaque pas plus salé, plus vibrant. Tu marches, et le chant des cigales se mêle au murmure lointain de la mer, une promesse qui monte doucement jusqu'à toi. La chaleur du soleil sur tes épaules te rappelle que tu es en Italie, loin du tumulte, à l'approche d'un petit paradis.

Puis, elle se dévoile. Une crique intime, un écrin de galets clairs caressés par une eau d'un bleu irréel. Pour capter toute sa splendeur, le point idéal pour une photo est juste avant la dernière descente vers la plage principale, sur le petit promontoire rocheux d'où tu as cette vue plongeante. Autour de toi, tu sens l'air frais et pur, chargé des effluves de la Méditerranée. Tes doigts peuvent caresser les rochers anciens, rugueux et réchauffés par le soleil, tandis que tes oreilles perçoivent le clapotis doux et rythmé des vagues contre les galets, un son apaisant et continu. Tes yeux, même s'ils ne voient pas, peuvent presque sentir la lumière vibrante qui se reflète sur l'eau, te plongeant dans une sensation de calme absolu et de grandeur.

Pour une lumière douce et une ambiance sereine, le matin, juste après le lever du soleil, est absolument magique. Les premiers rayons dorés peignent les falaises d'une chaleur incroyable, et l'eau est d'une limpidité à couper le souffle, parfaite pour une première plongée. C'est une plage naturelle, sans fioritures : pas de transats, pas de bars. Donc, prépare-toi bien : apporte de l'eau en quantité suffisante, des snacks pour un pique-nique improvisé, et surtout des chaussures d'eau – les galets sont beaux, mais ça glisse ! Le parking est limité en haut, alors arriver tôt, c'est aussi s'assurer une place et profiter de la quiétude des lieux avant l'arrivée des quelques autres aventuriers. L'accès est un peu sportif, mais l'effort en vaut vraiment la peine pour ce coin de paradis.

Léa de la route

Alors, tu sais quoi ? Je reviens tout juste de la Calanque de Mitigliano, près de Naples, et wow… c'est une expérience à part entière. Imagine le soleil qui tape, la garrigue qui sent le thym et le romarin, et toi qui commences à descendre. Tu entends d'abord le chant des cigales, puis, petit à petit, le murmure des vagues se fait plus fort, comme un appel lointain. Tu marches sur un sentier rocailleux, et chaque pas te rapproche de ce que tu sais être une récompense. Tu sens la chaleur des pierres sous tes pieds, l'air marin qui commence à te caresser le visage. Et là, d'un coup, le bleu ! Un bleu que tu n'as jamais vu, si intense qu'il te coupe le souffle, te surprend littéralement. C’est ça, la première rencontre avec Mitigliano : une gifle de beauté.

Une fois en bas, c'est comme si le temps s'arrêtait. Tu entends le clapotis doux de l'eau contre les galets, un son apaisant qui te berce. Tu peux sentir la fraîcheur de l'eau sur ta peau dès que tu y plonges les pieds – elle est si claire que tu vois chaque petit galet au fond. Imagine nager dans cette immensité turquoise, le soleil qui filtre à travers l'eau et dessine des motifs lumineux sur le sable sous tes yeux. Le silence n'est brisé que par le cri des mouettes ou le léger frottement des galets quand la vague se retire. C’est une sensation de liberté absolue, d’être coupé du monde. L'air y est pur, salé, et te remplit les poumons d'une énergie nouvelle. C'est l'endroit parfait pour juste exister, sentir le soleil sur ta peau, te laisser porter par l'eau.

Bon, soyons clairs, ce petit coin de paradis, ça se mérite ! L'accès, c'est pas une mince affaire. La descente est assez raide et rocailleuse, et la remontée… eh bien, disons que tu sentiras tes mollets ! Il n'y a absolument aucune commodité là-bas : pas de bar, pas de toilettes, pas de transats à louer. Zéro. C'est la nature brute, et c'est aussi ce qui fait son charme, mais il faut le savoir. Si tu cherches le confort ou le service, passe ton chemin. Et la plage est en galets, pas de sable fin, donc prévois des chaussures d'eau si tu as les pieds sensibles. C'est un peu un endroit pour les "aventuriers" du farniente.

Pour y aller, le mieux est de se garer à proximité du sentier, vers la fin de la Via Mitigliano à Massa Lubrense. Le sentier n'est pas fléché comme une autoroute, mais tu devrais trouver. Prévois absolument de l'eau en quantité suffisante, des snacks, une bonne crème solaire, un chapeau, et une serviette. Des chaussures de marche sont indispensables pour la descente et la remontée, et des chaussures d'eau pour la plage. Le matin tôt est le meilleur moment pour éviter la (petite) foule et profiter de la lumière. Et surtout, emporte tous tes déchets avec toi, il n'y a pas de poubelles. C'est un lieu à préserver.

Au final, Mitigliano, c'est plus qu'une plage, c'est une expérience immersive. Ce n'est pas pour tout le monde, surtout si tu n'es pas prêt à faire un petit effort physique pour y arriver. Mais si tu cherches la tranquillité, une eau cristalline à couper le souffle et la sensation d'être vraiment au bout du monde, loin du bruit, alors fonce. C'est un lieu qui te demande un peu, mais qui te donne tellement en retour : une paix intérieure et des images gravées à jamais. C'est le genre d'endroit qui te rappelle la beauté brute de la nature et l'importance de déconnecter.

Léa de la route

Ah, la Calanque de Mitigliano... Ce n'est pas juste une plage, c'est une sensation, une aventure qui se mérite. Imagine que tu descends un sentier de terre et de pierres. Chaque pas résonne un peu différemment sous tes pieds, te guidant vers l'invisible. L'air change, tu sens d'abord l'odeur piquante des pins, puis celle, plus salée, de la mer qui se rapproche. Tu entends le chant incessant des cigales, une mélodie d'été qui t'enveloppe, puis, peu à peu, le murmure des vagues qui se brisent doucement sur les galets. C'est un son apaisant, régulier, comme une respiration géante. Quand tu arrives enfin, même si tu ne peux pas voir l'éclat turquoise de l'eau, tu *sens* la chaleur du soleil sur ta peau, le vent léger qui caresse ton visage et le souffle d'air frais qui monte de la mer. Si tu t'approches du bord, tes mains peuvent toucher les galets lisses et ronds, chauffés par le soleil, avant de plonger dans cette eau incroyablement fraîche et claire. C'est une immersion totale, un secret bien gardé que tes sens peuvent déchiffrer.

Pour la location d'un fauteuil roulant ou d'un scooter près de Mitigliano Beach, c'est une question importante car l'accès à la calanque est assez difficile, même pour quelqu'un qui n'a pas de problème de mobilité. Tu ne trouveras pas de services de location directement sur place, c'est trop isolé.

Le mieux est de chercher dans les villes plus grandes et mieux équipées aux alentours, comme Sorrento ou Massa Lubrense. Ce sont les points de départ logiques pour explorer la péninsule.

Disponibilité : La location de matériel de mobilité spécifique (fauteuils roulants électriques, scooters) n'est pas aussi courante que la location de voiture. Il est essentiel de réserver bien à l'avance, surtout pendant la haute saison. Ne compte pas sur une disponibilité de dernière minute.

Coût : Les prix varient énormément. Pour un fauteuil roulant manuel, ça peut être de quelques euros par jour à une cinquantaine d'euros la semaine. Pour un scooter de mobilité, les tarifs montent, comptez peut-être de 20-30€ par jour à plus de 100-150€ la semaine.

Comment chercher/demander de l'aide

1. Pharmacies (Farmacie) ou magasins de matériel médical (Sanitarie): C'est souvent là qu'on trouve ce genre de location en Italie. Cherche "noleggio carrozzine Sorrento" ou "noleggio scooter disabili Massa Lubrense" sur Google Maps. Appelle-les directement.

2. Hôtels : Les grands hôtels à Sorrento peuvent parfois avoir des contacts ou même proposer ce service à leurs clients. N'hésite pas à les contacter même si tu ne loges pas chez eux, ils peuvent t'orienter.

3. Offices de tourisme : L'office de tourisme de Sorrento (APT Sorrento) peut avoir une liste de fournisseurs ou des informations sur les services accessibles.

4. Entreprises de transport adaptées : Pour le trajet jusqu'à la plage (ou au moins le début du sentier), tu pourrais envisager de contacter des services de taxi ou de navette spécialisés dans le transport de personnes à mobilité réduite. Ils sont rares mais existent.

Pense bien que le sentier d'accès à Mitigliano est escarpé et caillouteux, même avec un scooter, ce serait un défi majeur. La calanque est magnifique, mais son accès est sa principale barrière.

À la prochaine aventure,

Léa en vadrouille

Imagine le soleil qui caresse ta peau alors que tu commences à descendre. Tu sens la terre sèche sous tes pieds, parfois des petits cailloux qui roulent, te faisant chercher ton équilibre. L'air est imprégné d'une odeur mêlée de pins, résineuse et chaude, et de la garrigue environnante, un parfum d'herbes sèches et d'été. Tout autour de toi, tu entends le chant strident et incessant des cigales, une vibration sonore qui te plonge immédiatement dans l'ambiance méditerranéenne. Le chemin est étroit, parfois rocailleux, et tu te penches pour éviter une branche basse, sentant la texture rugueuse de l'écorce sous tes doigts si tu la touches.

Puis, sans prévenir, le chemin s'ouvre légèrement. Le son des cigales s'estompe un peu, remplacé par une rumeur lointaine, douce, comme un murmure. Tu sens l'air devenir plus frais, plus salé, une brise légère qui te caresse le visage et t'apporte des promesses d'eau. Et là, c'est comme si un rideau se levait devant toi. Imagine la lumière qui inonde tes yeux, le bleu profond et hypnotisant de l'eau qui contraste avec le blanc éclatant des falaises et des rochers tout autour. C'est un spectacle silencieux et puissant, une sensation d'espace et de pureté qui t'envahit.

Tu descends les quelques derniers pas et tes pieds rencontrent les galets. Ils sont ronds, lisses, certains sont chauds du soleil accumulé, d'autres encore frais, comme s'ils venaient d'être touchés par l'eau. Tu entends le doux clapotis des vagues, un rythme apaisant qui te berce instantanément. Quand tu t'approches de l'eau, tu sens sa fraîcheur sur tes chevilles, puis sur tes jambes, une sensation vivifiante qui te donne envie de plonger entièrement. L'eau te porte, elle est d'une clarté incroyable, tu peux sentir le soleil réchauffer ta peau même sous la surface, et le silence sous l'eau est presque absolu, juste le son étouffé de ton propre souffle et le léger mouvement des algues.

Pour y arriver, sache que c'est une vraie descente, donc prévois des chaussures confortables et qui tiennent bien au pied, pas des tongs ! Le plus simple, c'est d'y aller en voiture ou en scooter jusqu'au petit parking payant près du chemin d'accès, puis la marche dure une bonne vingtaine de minutes à l'aller, et un peu plus au retour car ça monte. Il n'y a absolument rien sur place, pas de bar, pas de transats, pas même une petite poubelle, donc emporte de l'eau en quantité suffisante, quelques snacks, et surtout de la crème solaire. Arriver tôt le matin, c'est l'idéal pour profiter du calme et trouver une bonne place avant que ça ne se remplisse un peu. Et n'oublie pas de remporter tous tes déchets avec toi !

Olya des ruelles

Imagine la chaleur du soleil sur tes paupières, même fermées. Tu sens l'air salé, un peu piquant, qui te caresse le visage, te promettant déjà la Méditerranée. Le chemin pour y arriver, vers la Cala di Mitigliano, c'est une descente. Tu entends d'abord le chant des cigales, incessant, comme un orchestre invisible sous les pins. Puis, le bruit de tes pas sur la terre battue, les petits cailloux qui roulent sous tes chaussures. Chaque pas te rapproche, et tu sens l'inclinaison du sentier te tirer vers le bas, vers cette promesse bleue.

Tu marches sur la plage, et sous tes pieds, ce ne sont pas du sable fin, mais des galets. Ils sont ronds, lisses, polis par des milliers d'années de vagues. Écoute bien. Au-delà du clapotis évident des vagues qui viennent mourir sur le rivage, il y a un son plus subtil, presque secret. C'est le murmure des petits galets, ceux qui sont juste sous la surface de l'eau, quand la vague se retire. Ils roulent les uns contre les autres avec un frottement doux, un chuchotement rythmique, comme si la plage elle-même soupirait. C'est le son que tu n'entends que si tu t'arrêtes, que tu respires, que tu laisses la mer te parler.

Pour t'y rendre, c'est simple mais ça demande un peu de préparation. En voiture, tu peux te garer sur le petit parking payant en haut du chemin, mais arrive tôt, les places sont limitées. Ensuite, c'est une bonne vingtaine de minutes de marche en descente sur un sentier caillouteux. Si tu n'as pas de voiture, un bus local peut t'amener près de la zone, mais la marche reste inévitable. Pense à vérifier les horaires de retour, surtout en basse saison.

Niveau équipement, oublie les tongs pour la descente ! Des chaussures de marche confortables ou des baskets sont indispensables pour le sentier. Sur la plage, des chaussures d'eau (aquashoes) sont idéales pour marcher sur les galets et entrer dans l'eau sans souci. Il n'y a pas de services sur place (pas de bar, pas de toilettes), donc prévois de l'eau en abondance, des snacks, et de quoi ramasser tes déchets. Et surtout, de la crème solaire et un chapeau, le soleil tape fort.

Olya from the backstreets

Ah, Mitigliano ! Tu sais, il y a des endroits qui te parlent avant même que tu ne les voies. Pour Cala di Mitigliano, c’est la route qui t’accueille. Imagine le soleil de Campanie qui te caresse la peau, le vent salé qui danse dans tes cheveux. Tu entends le chant lointain des cigales se mêler au murmure des vagues, un son doux qui monte de la mer. Tu sens l'odeur du pin maritime, cette résine chaude et un peu épicée, et celle, plus forte, du maquis méditerranéen qui t’entoure. Le chemin est étroit, parfois tu longes des murs de pierre couverts de bougainvilliers éclatants, parfois c’est la roche brute, chauffée par le soleil. Tu marches, tu sens la terre battue sous tes pieds, chaque pas te rapproche de cette promesse bleue.

Une fois là, la crique est une étreinte. Tu poses la main sur les galets, arrondis par des millénaires de va-et-vient des vagues, certains sont lisses et frais, d'autres rugueux et chauds. L'eau te tend les bras, d'un turquoise si clair qu'il te donne envie de t'y fondre. Mais attention, quand tu t'approches du bord, ou si tu décides d'explorer un peu les rochers autour, le sol peut être traître. Les pierres, même sèches, sont souvent patinées et glissantes, comme du savon. Et sous l'eau, les rochers sont couverts d'une fine couche d'algues qui les rend particulièrement instables. Prends ton temps, sens chaque pas, assure-toi de ton appui avant d'avancer. Certaines dalles sont aussi très inégales, avec des creux et des bosses cachés, il faut lever les pieds et rester attentif pour ne pas trébucher.

Pour t'y rendre, que tu viennes de Sorrente ou d'ailleurs dans la péninsule, le mieux est souvent de prendre un bus local ou de garer ta voiture à Nerano, puis de marcher. La route qui descend à la crique est charmante, mais elle est étroite et sinueuse, et le stationnement est très limité et souvent payant. Si tu optes pour les transports en commun, ou si tu te promènes dans les villes alentour, garde toujours un œil sur tes affaires. Naples et ses environs, comme beaucoup de grandes destinations touristiques, peuvent être le terrain de jeu de pickpockets. Sois conscient de ton environnement, évite de laisser ton téléphone ou ton portefeuille dans ta poche arrière, et si quelqu'un te propose une "aide" un peu trop insistante, ou essaie de te distraire, sois vigilant. Un "non, merci" ferme suffit généralement.

Et surtout, n'oublie pas l'essentiel pour profiter pleinement : de bonnes chaussures pour le chemin et l'exploration des rochers, de l'eau en quantité car il n'y a rien sur place, et une petite collation. Le soleil tape fort, alors chapeau et crème solaire sont tes meilleurs amis. Profite de chaque instant, de la lumière qui change sur l'eau, du silence presque absolu, juste brisé par le clapotis des vagues. C'est un endroit magique, et en étant un peu prévoyant, tu en garderas un souvenir impérissable.

Olya from the backstreets

Imaginez un instant... vous êtes là, à Cala di Mitigliano, mais pas pour la foule ou le sable chaud. Vous êtes venu pour le murmure du vent qui caresse les falaises, pour cette sensation d'immensité. Fermez les yeux. Vous entendez ? Ce n'est pas seulement le clapotis doux des vagues contre les galets. Non, au-dessus de vous, il y a ce cri perçant et majestueux. C'est le faucon pèlerin, maître des lieux, qui plane. Vous le sentez, ce courant d'air frais qui monte des roches, portant avec lui le parfum salé de la mer et, discrètement, l'odeur des herbes sauvages chauffées par le soleil. Et puis, plus bas, près de l'eau, un autre son, plus grave, plus proche de la surface : le plongeon rapide d'un cormoran. C'est une symphonie naturelle, un appel à la patience, où chaque son, chaque souffle d'air, vous connecte à la vie sauvage qui foisonne autour de vous, bien au-delà de ce que l'œil peut percevoir.

Pour vraiment profiter de cette symphonie aviaire, le secret est la discrétion. Le meilleur endroit pour vous poser tranquillement, loin du va-et-vient des baigneurs, c'est sur les rochers plats à l'extrémité est de la plage, là où la falaise plonge le plus abruptement. Trouvez une petite niche, asseyez-vous et laissez vos yeux s'habituer au mouvement du ciel et de l'eau. Quant au moment idéal, visez tôt le matin, juste après le lever du soleil, avant que la plage ne s'anime. C'est là que les oiseaux sont les plus actifs, chassant et communiquant. Une autre option est la fin d'après-midi, une heure ou deux avant le coucher du soleil, quand la lumière se fait douce et que l'activité reprend avant la nuit. Évitez les heures de pointe, vous ne verriez qu'une foule.

Léa en vadrouille