Furka Pass Tours and Tickets

La route principale est goudronnée, suffisamment large pour deux véhicules, avec des accotements parfois étroits. Les pentes sont constantes et prononcées, atteignant souvent 11% sur les tronçons les plus raides. Le tracé épouse le relief, guidé par de nombreux lacets serrés qui marquent l'ascension. Des parapets robustes et des bornes kilométriques jalonnent ce parcours exposé.

Les matins d'été clairs, l'air alpin est pur, ponctué par le vrombissement des moteurs et l'humeur exubérante des motards. En fin d'après-midi, la brise rafraîchit, le silence s'installe progressivement et les rares passants savourent une tranquillité sereine. Durant les pics estivaux, l'atmosphère est chargée d'excitation, avec des klaxons joyeux et une foule dense et animée. Hors saison, un vent glacial balaye le col, le silence est presque absolu et les quelques âmes présentes sont empreintes de respect contemplatif.

Salut les amis voyageurs, aujourd'hui, on met le cap sur un col mythique des Alpes suisses !

Dès les premiers lacets, le col de la Furka vous saisit par son audace. La route, une ligne sinueuse d'asphalte noir, serpente à travers des paysages grandioses où l'herbe alpine lutte pour s'accrocher aux pentes abruptes. L'air se raréfie à mesure que l'on gagne de l'altitude, ouvrant des panoramas vertigineux sur des vallées sculptées par les glaciers. Chaque virage révèle une nouvelle perspective, un tableau vivant de pics acérés et de crêtes enneigées, même en plein été. C'est ici que le Rhône prend sa source, un filet d'eau timide s'échappant du glacier éponyme, dont la grotte de glace est une merveille éphémère. Juste avant le sommet, l'hôtel Belvedere, figé dans le temps, se dresse comme une sentinelle silencieuse face à l'immensité minérale. Le vent y siffle parfois une mélodie solitaire, portant l'odeur fraîche des conifères et l'humidité des roches millénaires. L'expérience est une danse entre la puissance brute de la nature et l'ingéniosité humaine, une sensation d'humilité face à de tels sommets.

Et si ce col vous dit quelque chose, c'est peut-être parce qu'il a servi de décor à l'une des scènes les plus emblématiques de "Goldfinger". Se souvenir de la course-poursuite entre la DB5 d'Aston Martin et la Ford Mustang de Tilly Masterson sur ces mêmes lacets, c'est comprendre l'attrait cinématographique de ce lieu. Il n'est pas juste une route de montagne, mais une légende, un terrain de jeu pour l'imagination et les aventures épiques, où chaque courbe résonne d'histoire et de grandeur.

Alors, prêts à prendre la route vers le toit du monde ?

Le belvédère de l'Hôtel Furka est un arrêt incontournable pour des clichés panoramiques sur la route et le glacier du Rhône. Plus bas, les virages en épingle offrent des perspectives dynamiques sur l'ingénierie routière. Le matin, la lumière douce sublime le glacier et les montagnes orientales. En fin d'après-midi, le soleil rasant met en valeur les lacets occidentaux de la route.

Le col de la Furka offre des paysages alpins époustouflants et une route superbement sinueuse, un vrai plaisir de conduite. Cependant, la fréquentation estivale dense gâche parfois le plaisir de la fluidité. La surprise fut de constater à quel point le glacier du Rhône a reculé, une vision alarmante. L'infrastructure autour du Belvédère est minimale, ne comptant que sur la majesté du panorama.

Pour louer un fauteuil roulant ou un scooter près du Col de la Furka, contactez une pharmacie ou un magasin de matériel médical à Andermatt ou Brig. Il est impératif de réserver à l'avance, car la disponibilité est limitée en montagne. Certains prestataires proposent la livraison à votre hébergement moyennant un supplément. Les tarifs varient; demandez un devis précis en précisant la durée de location souhaitée.

On manœuvre les virages en épingle, ressentant l'adhérence des pneus sur l'asphalte alpin.

Puis on s'arrête pour embrasser du regard l'immensité des vallées et des pics environnants.

Plus bas, le glacier du Rhône révèle sa langue de glace bleutée sous le soleil.

On immortalise aussi le passage de véhicules classiques, un spectacle intemporel au col.

Salut les explorateurs ! Prêts pour une ascension époustouflante au cœur des Alpes suisses ?

Le col de la Furka, c'est une symphonie visuelle et sensorielle. Dès que la route commence à s'élever, l'air s'affine, piquant les narines d'une fraîcheur immaculée. Chaque virage dévoile un tableau plus grandiose : des sommets dentelés qui grattent le ciel d'un bleu profond, des tapis de verdure alpine parsemés de rochers gris, et au loin, le scintillement des lacs glaciaires. La route elle-même est une danse, une bande d'asphalte serpentant avec audace entre les parois rocheuses, offrant des panoramas vertigineux sur la vallée du Rhône et les glaciers environnants. Le silence est ici une mélodie, parfois brisé par le sifflement du vent ou le bourdonnement lointain d'un moteur. Mais si vous tendez l'oreille, surtout près de l'approche du glacier du Rhône, là où le bleu vif de la glace contraste avec le gris de la roche, un son peu remarqué se révèle : un *gémissement* profond et presque imperceptible, la respiration lente et millénaire de la glace elle-même. Ce n'est pas le murmure de l'eau qui s'écoule, mais le frottement sourd, la plainte patiente du glacier qui se meut, une pulsation terrestre que seuls les plus attentifs perçoivent. C'est l'âme de la montagne qui parle.

Alors, la prochaine fois que vous gravirez la Furka, tendez l'oreille et laissez la montagne vous murmurer ses secrets. À bientôt pour de nouvelles découvertes !

Des changements météorologiques rapides au col de la Furka peuvent entraîner brouillard épais, vent violent ou neige imprévue, même en été. La route étroite et sinueuse exige une conduite très prudente, surtout face au trafic dense de motards et cyclistes. Des plaques de glace résiduelles et des chutes de pierres sont possibles, particulièrement après des périodes de gel/dégel. Consultez systématiquement les prévisions avant de partir et adaptez votre équipement (vêtements chauds, pneus adéquats).

Les amateurs d'oiseaux apprécieront le passage du Gypaète barbu et les cris perçants de l'Aigle royal survolant les sommets. Pour l'observation, privilégiez les sentiers secondaires menant aux lacs d'altitude, loin de la route principale. La fin du printemps et le début de l'été, particulièrement à l'aube, offrent les meilleures chances d'apercevoir le Cassenoix moucheté et le Chocard à bec jaune. Le silence alpin permet d'entendre les chants du Merle de roche et de repérer le Traquet motteux sur les éboulis.