Chicago Board of Trade Building Tours and Tickets

Imagine que tu marches sur LaSalle Street à Chicago, le vent de la ville te fouettant le visage. Soudain, une masse imposante se dresse devant toi, comme une montagne de pierre taillée. Ce n'est pas une rue pavée ici, ni un chemin sinueux ; les trottoirs sont larges, lisses, te guidant naturellement vers une entrée monumentale. Tu sens le béton froid sous tes pieds, l'air qui s'engouffre entre les gratte-ciel créant un léger courant d'air. Tu pousses les portes massives, en bronze lourd, et le bruit de la ville s'estompe. Tes pas résonnent sur le marbre poli. Ce ne sont pas des couloirs étroits ou des sentiers secrets ; tu te trouves sur de vastes allées, des boulevards de pierre qui s'étirent devant toi, invitant ton regard à monter, à explorer l'immense volume de l'espace. La surface est si lisse que tu pourrais y voir ton reflet, te donnant l'impression de flotter plutôt que de marcher, te tirant vers le cœur majestueux de ce lieu.

Alors, côté pratique si tu veux t'y rendre : le Chicago Board of Trade Building est un chef-d'œuvre Art Déco, mais ne t'attends pas à voir l'effervescence du trading en direct. Le hall d'entrée principal est généralement accessible au public pendant les heures de bureau en semaine. Il n'y a pas de billet à acheter, tu passes juste la sécurité – un peu comme à l'aéroport, mais pour l'histoire. Prépare-toi à une fouille de sac rapide. Le meilleur moment pour y aller, c'est le matin en semaine, tu auras plus de tranquillité pour apprécier l'architecture sans la foule des heures de pointe.

Une fois à l'intérieur, ne te contente pas de marcher en ligne droite. Laisse tes yeux grimper le long des murs, suis les lignes épurées qui montent vers le plafond vertigineux. Tu sens l'immense hauteur au-dessus de toi, presque comme si tu étais au fond d'un canyon urbain. Passe ta main sur le laiton frais et lisse des rampes, ou les motifs géométriques sculptés dans la pierre. Chaque détail t'invite à ralentir, à absorber l'histoire et la puissance qui émanent de ces murs. Ce n'est pas juste un chemin que tu suis ; c'est une expérience qui te soulève et te connecte à l'ambition d'une époque révolue.

Léa, l'exploratrice

Tu te demandes quand le Chicago Board of Trade Building, ce géant Art Déco, révèle son âme ? Oublie l'été et ses foules pressées. Pour moi, c'est quand l'automne bascule doucement vers l'hiver, quand l'air de Chicago se fait vif et mordant. Imagine-toi là, en fin d'après-midi. Tu marches le long de LaSalle Street, et le vent, venu du lac Michigan, te caresse le visage, portant avec lui une odeur d'air pur, un peu métallique, mêlée à une lointaine effluve de café chaud. Tu entends le cliquetis feutré des pas sur le trottoir, moins de rires touristiques, plus le bourdonnement profond de la ville qui travaille, le lointain grondement du "L" qui traverse le Loop. La lumière est basse, dorée, presque miel, elle frappe la façade du bâtiment d'une manière si particulière qu'elle semble réchauffer la pierre froide. Tu sens cette grandeur, cette histoire dans l'air, une sorte de silence respectueux qui t'enveloppe.

À cette période, la foule change. Moins de shorts et de caméras, plus de manteaux élégants et de mallettes. Ce ne sont pas des touristes pressés, mais des hommes et des femmes d'affaires qui arpentent ces rues, leurs pas résonnant d'une intention. Leurs conversations sont plus discrètes, un murmure de sérieux qui se fond dans l'ambiance. Le froid ne les ralentit pas, au contraire, il les pousse à avancer avec une détermination silencieuse. Tu sens l'énergie de la finance qui pulse, mais d'une manière contenue, presque solennelle. Le bâtiment lui-même semble respirer cette concentration, imposant sa présence majestueuse sans avoir besoin de crier. C'est un dialogue silencieux entre la ville et ses acteurs, amplifié par la clarté de l'air hivernal.

Si tu veux capter cette ambiance, vise la fin d'après-midi, juste avant le coucher du soleil. La lumière est la plus magique pour l'extérieur. Pour l'intérieur, l'accès est généralement limité au hall principal, mais ça vaut le coup de jeter un œil aux détails Art Déco. Le bâtiment est facilement accessible via les lignes de métro (Loop Elevated Train) ; les stations LaSalle/Van Buren (Brown, Orange, Pink, Purple Lines) ou Quincy (Brown, Orange, Pink, Purple Lines) sont à quelques pas. Pense à regarder la statue de Cérès au sommet – même si tu ne la vois pas, imagine sa position dominante sur la ville. Et si l'envie te prend, le Rookery Building, une autre merveille architecturale, est juste à côté et son atrium est souvent ouvert au public.

Léa de la route

Bienvenue à Chicago, une ville qui ne se contente pas d'être vue, elle se *vit*. Imaginez le vent, ce fameux vent de Chicago, qui vous caresse le visage dès que vous mettez le pied dehors, une brise vivifiante qui porte avec elle l'odeur du lac Michigan, fraîche et immense. Vous entendez le bourdonnement lointain de la ville, un murmure constant qui se transforme parfois en un rugissement quand le 'L', le train aérien, passe juste au-dessus de votre tête, faisant vibrer le sol sous vos pieds. C'est une symphonie urbaine, un mélange de klaxons lointains, de rires et du cliquetis des pas sur les trottoirs.

Puis, vos pas vous mènent naturellement vers le Millennium Park. Imaginez la surface lisse et froide de "The Bean" sous vos doigts, une sculpture qui reflète le ciel, les gratte-ciel et votre propre silhouette déformée. Vous vous penchez, vous vous redressez, et chaque mouvement change la perspective. Autour de vous, vous percevez le son des rires d'enfants qui courent, les murmures des couples et le déclic constant des appareils photo. C'est un espace où l'art n'est pas juste à regarder, il est là pour que vous le touchiez, que vous vous y perdiez, que vous deveniez une partie de son reflet.

Côté pratique, pour vous déplacer, le 'L' est votre meilleur ami. C'est rapide, efficace et ça vous donne un aperçu unique de la ville en passant au-dessus des rues. Pour manger, ne partez pas sans avoir goûté une *deep dish pizza*. C'est épais, c'est généreux, et ça se mange à la fourchette – une expérience en soi. Et pour un repas rapide, un *Chicago-style hot dog* est un must : pas de ketchup, jamais ! Juste de la moutarde jaune, des oignons, des tomates, un pickle, des piments sport et du sel de céleri. Un vrai régal local.

Et si vous levez les yeux vers le Chicago Board of Trade Building, ne voyez pas juste un autre gratte-ciel imposant. Imaginez votre grand-père, ou celui de n'importe quel Chicagoan, vous racontant que ce bâtiment, c'était le cœur battant de l'Amérique. Avant les ordinateurs, c'était ici, sur le parquet, que des milliers de voix criaient, que des mains gesticulaient pour acheter et vendre le blé, le maïs, tout ce qui nourrissait le pays. Il vous dirait peut-être que chaque fluctuation ici pouvait changer le prix du pain sur la table de millions de familles. Ce n'était pas juste des chiffres, c'était la vie des gens qui se jouait là, dans ce vacarme organisé. C'est la raison pour laquelle Chicago est devenue si importante, grâce à ces céréales échangées ici.

Finalement, Chicago vous enveloppe d'une énergie unique. C'est une ville où l'immensité des gratte-ciel ne vous écrase pas, mais vous élève, vous faisant sentir petit et pourtant connecté à quelque chose de grand. Le lac est toujours là, vaste et apaisant, offrant un contrepoint parfait à l'effervescence urbaine. Vous repartez avec le souvenir de l'air frais sur votre peau, l'écho des voix de la ville et l'impression d'avoir marché au cœur d'une force vive et authentique.

Olya from the backstreets

Chicago... ses gratte-ciel qui tutoient les nuages, son vent qui vous caresse le visage, et au cœur de tout ça, un géant silencieux, le Chicago Board of Trade Building. Ce n'est pas juste un immeuble, c'est une sentinelle de l'histoire financière américaine, un chef-d'œuvre Art Déco qui vous prend aux tripes. Imaginez-vous debout à sa base, la tête penchée si loin en arrière que votre nuque picote. Vous ne *voyez* pas seulement sa hauteur vertigineuse, vous la *sentez* : une pression sur votre poitrine, un vertige doux qui monte. L'air ici a une odeur particulière, un mélange d'asphalte chaud, de la brise fraîche du lac et parfois, juste une pointe de ce parfum indéfinissable de « grande ville ». Vous entendez le bourdonnement lointain des taxis, le frottement des pneus sur le pavé, et peut-être le sifflement du vent qui joue entre les façades de pierre. Passez votre main sur le granit froid à sa base ; vous sentirez l'histoire, la solidité, la permanence de ce lieu. C'est une pulsation que l'on ressent sous ses pieds, une vibration sourde qui traverse le sol et monte en vous, comme si le bâtiment lui-même respirait.

Pour capturer son essence, l'endroit classique, c'est au milieu de LaSalle Street, en regardant vers le nord. Là, vous avez cette perspective incroyable, l'alignement parfait des bâtiments qui encadrent le CBOT. Les gratte-ciel de chaque côté de la rue créent un couloir visuel qui mène directement à sa façade imposante, comme si la ville entière convergeait vers lui. Vous y verrez aussi la statue de Cérès au sommet, déesse de l'agriculture, qui veille sur le bâtiment. Alternativement, les marches de la Federal Reserve Bank, juste un peu en arrière, offrent un léger dénivelé qui peut aider à dégager le bas du bâtiment des voitures ou des passants, donnant une vue un peu plus dégagée et une perspective légèrement différente.

Quant au meilleur moment de la journée, tout dépend de l'ambiance que tu cherches. Pour une lumière dorée et dramatique, vise le matin, juste après le lever du soleil. Les premiers rayons frappent la façade est du bâtiment, faisant briller le calcaire et créant des ombres longues et fascinantes le long de la rue. L'ambiance est plus calme, moins de trafic, et tu peux vraiment sentir la majesté du lieu. En fin d'après-midi, juste avant le coucher du soleil, la lumière devient plus chaude, donnant des teintes orangées aux pierres et des reflets intéressants. Et si tu es là après la tombée de la nuit, le bâtiment est magnifiquement éclairé, transformant LaSalle Street en une scène presque cinématographique, avec les traînées lumineuses des voitures qui ajoutent une touche dynamique à tes photos.

Léa en vadrouille

Salut ! Je viens de rentrer de Chicago et il faut absolument que je te parle du Chicago Board of Trade Building. Imagine-toi debout, le cou tordu, à regarder un géant de pierre et de métal qui semble fendre le ciel. Tu sens le vent de la ville qui s'engouffre entre les gratte-ciel, et cette masse imposante devant toi... C'est comme si le bâtiment respirait l'histoire de la finance américaine. Tu peux presque sentir le poids de chaque décision prise entre ses murs. La pierre est froide sous tes doigts si tu oses la toucher, mais il y a une chaleur qui émane de sa puissance.

Quand tu t'approches, tu entends le bourdonnement lointain de la ville, mais dès que tu passes les portes (si tu peux y entrer pour admirer le hall, même brièvement), il y a une résonance particulière. C'est un silence lourd, presque religieux, qui te prend aux tripes. La lumière, filtrée par les grandes fenêtres, joue sur les marbres polis, et tu te sens incroyablement petit face à cette démesure. C'est un peu comme si les murs chuchotaient les transactions d'antan, l'énergie des marchés. Tu sens cette énergie, cette ambition.

Franchement, ce qui m'a un peu déçu, c'est l'accès. On ne peut pas vraiment visiter comme un musée. C'est un bâtiment actif, donc attends-toi à des contrôles de sécurité stricts et à une liberté de mouvement très limitée. Ne t'attends pas à te balader dans l'ancienne salle des marchés, c'est impossible pour le public. C'est plus une admiration de l'extérieur ou du hall d'entrée si tu as de la chance, qu'une immersion complète. C'est dommage, car l'histoire y est palpable.

Mais ce qui m'a vraiment surprise, c'est de voir à quel point ce colosse de pierre s'intègre parfaitement dans le paysage urbain moderne sans perdre de sa majesté. En fait, si tu recules un peu, par exemple depuis le milieu de LaSalle Street, tu découvres une perspective incroyable où il semble veiller sur la ville. Et juste à côté, tu as des food trucks et des gens pressés qui déjeunent, créant un contraste saisissant entre la grandeur historique et la vie quotidienne trépidante de Chicago. C'est ce mélange qui est fascinant.

Si tu y vas, mon conseil : prévois d'y passer une vingtaine de minutes max, juste pour admirer l'architecture et l'ambiance extérieure. Ne t'attends pas à une visite guidée. C'est vraiment l'icône architecturale qui vaut le détour. Le meilleur moment, c'est le matin pour la lumière ou en fin d'après-midi quand les ombres s'allongent et que le bâtiment prend des teintes dorées. Et n'hésite pas à te balader dans les rues adjacentes, l'architecture autour est tout aussi impressionnante.

Léa de l'aventure

Salut les amis voyageurs !

Imagine que tu es là, au pied de ces géants de pierre et d'acier qui percent le ciel de Chicago, juste devant le Chicago Board of Trade. Tu lèves la tête, non pas pour voir, mais pour sentir l'immensité qui t'écrase doucement, l'air vif qui s'engouffre entre les gratte-ciel, créant ses propres courants. Tu entends le bourdonnement constant de la ville : un mélange de klaxons lointains, de murmures de conversations pressées, et si tu tends l'oreille, ce "ding-dong" si particulier du 'L' qui passe au-dessus, faisant vibrer le sol sous tes pieds. Tes doigts effleurent le granit froid des façades, tu sens la texture rugueuse de la pierre. L'odeur du café chaud se mêle à celle, plus subtile, de l'asphalte chauffé par le soleil ou de la pluie fraîchement tombée. C'est une symphonie urbaine, où chaque pas résonne différemment sur les larges trottoirs. Tu sens l'énergie des foules qui se pressent, des pas rapides, des frôlements d'épaules, comme un courant invisible qui te porte. C'est le cœur battant de Chicago, un lieu où l'histoire financière se mêle à la vie trépidante de la ville.

Bon, passons aux choses sérieuses si tu as besoin d'un coup de main pour te déplacer. Si tu cherches à louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité près du Chicago Board of Trade Building, tu ne trouveras pas de magasin spécialisé juste au coin de la rue sur LaSalle Street. La meilleure option est de contacter des entreprises de location d'équipement médical qui livrent. Des sociétés comme "Mobility Scooter Rentals of Chicago" ou "Accessible Chicago" sont super utiles : elles peuvent souvent livrer l'équipement directement à ton hôtel ou à un point de rendez-vous pratique dans le centre-ville. C'est généralement le plus simple, surtout si tu as besoin d'un scooter électrique ou d'un fauteuil plus spécifique. Pour les fauteuils roulants manuels de base, tu peux tenter ta chance dans les grandes pharmacies comme CVS ou Walgreens, mais leur stock varie énormément et il faut absolument appeler avant pour vérifier la disponibilité.

Côté prix, pour te donner une idée, attends-toi à payer environ 25-40 $ par jour pour un fauteuil roulant manuel et 50-70 $ ou plus par jour pour un scooter électrique. Souvent, il y a des tarifs réduits si tu loues à la semaine. Le plus simple est de les appeler directement : explique bien tes besoins (type d'équipement, durée, lieu de livraison) et demande un devis précis. Ils sont habitués à aider les voyageurs et pourront te guider au mieux.

Léa en Vadrouille

Alors, tu te demandes ce qu'on "fait" vraiment au Chicago Board of Trade Building ? Imagine d'abord te tenir au pied d'un géant d'acier et de pierre, là où LaSalle Street se termine en majesté. Lève les yeux, très haut. Tu vas sentir cette sensation familière de petitesse face à l'immensité, mais aussi une pointe d'admiration. Le vent de Chicago, même doux, te caresse le visage tandis que tes yeux glissent sur les détails art déco qui grimpent vers le ciel, comme des vagues figées. Tu entends le bourdonnement lointain de la ville, un murmure constant qui contraste avec la grandeur silencieuse de la façade. C'est un instant où l'histoire te frôle, te rappelant la puissance et l'ambition qui ont bâti cette ville.

Une fois que tu as bien pris la mesure de l'extérieur, pousse la lourde porte. L'air change instantanément, passant de la fraîcheur urbaine à une atmosphère plus contenue, presque sacrée. Tu es maintenant dans le hall principal, et là, prépare-toi à être ébloui. Ce n'est pas un musée, mais un espace qui respire encore le prestige. Tes pas résonnent légèrement sur le marbre poli, et tu vas être tenté de lever la tête pour admirer le plafond, un chef-d'œuvre d'art déco avec ses motifs géométriques et ses touches dorées. C'est un spectacle visuel incroyable, mais attention : si tu t'attends à voir l'agitation des traders comme dans les films, sache que le parquet de la Bourse n'est plus accessible au public. C'est un bâtiment qui vit encore, mais différemment. Ce que tu peux faire, c'est t'imprégner de cette grandeur architecturale, sentir le poids de l'histoire financière qui s'est jouée entre ces murs.

Prends le temps de détailler les sculptures et les bas-reliefs qui ornent les murs, chacun racontant une partie de l'histoire du commerce et de l'agriculture américaine. Ce n'est pas juste de la décoration ; c'est un langage visuel de l'époque, une célébration du travail et de la prospérité. Tu peux approcher les informations gravées ou les petites plaques explicatives si elles sont là, mais l'essentiel est de laisser tes yeux voyager sur les surfaces, de sentir la texture des matériaux avec ton regard. Tu sentiras presque le froid du marbre, l'éclat des finitions métalliques, le poids du temps sur ces pierres. C'est une visite rapide, car l'accès est limité au hall, mais c'est une plongée intense dans un style architectural emblématique.

En ressortant, tu retrouves le souffle de la ville, mais avec une nouvelle perspective. Le géant que tu as admiré de l'extérieur a révélé une partie de son âme. Il ne s'agit pas d'y passer des heures, mais de vivre un instant de contemplation architecturale. C'est une excellente étape si tu es déjà dans le quartier financier, peut-être après avoir exploré le Loop. Mets-le sur ta liste si tu aimes l'histoire, l'architecture ou simplement les lieux qui ont une âme. C'est une parenthèse de grandeur au milieu de l'effervescence urbaine.

Léa de la route

Imagine-toi au cœur de Chicago, face à cette sentinelle de pierre qu'est le Chicago Board of Trade Building. Sa silhouette Art Déco se dresse, imposante, un géant silencieux qui a vu passer des décennies d'ambition et de fièvre financière. Tu lèves les yeux, et déjà, tu ressens le poids de son histoire, la grandeur d'une époque révolue. Mais ce n'est pas ce que les guides te diront qui est le plus frappant. Non. Quand tu pousses l'une de ses lourdes portes vitrées, tu ne t'attends pas à ça : une bouffée d'air frais, presque *froid*, t'enveloppe, même en plein été. C'est un air qui ne sent pas l'extérieur, mais plutôt le temps figé, un mélange subtil de pierre ancienne, de bois poli et d'un je-ne-sais-quoi métallique, presque électrique, qui semble imprégner les murs. Et si tu tends l'oreille, au-delà du murmure de tes propres pas, tu perçois un *bourdonnement* très faible, une vibration constante et profonde, comme si le bâtiment lui-même respirait, un battement de cœur lent et puissant qui te traverse le corps. C'est le son de l'histoire, la pulsation d'un lieu qui ne dort jamais vraiment.

Pour t'y rendre, sache que l'accès au lobby est généralement libre pendant les heures de bureau, mais il faut passer la sécurité, comme dans beaucoup de grands immeubles. C'est rapide, juste un contrôle visuel et parfois un détecteur de métaux. Pas de panique, c'est juste la routine. Une fois à l'intérieur, prends le temps de lever les yeux vers le plafond, un chef-d'œuvre d'Art Déco. La plupart des activités de trading se font désormais de manière électronique, donc ne t'attends pas à voir l'agitation des "pits" d'autrefois, mais l'architecture seule vaut le détour. Le matin, juste après l'ouverture des marchés, il y a une énergie particulière, même si elle est plus contenue qu'avant.

Une fois que tu as absorbé l'air frais et ce bourdonnement subtil, laisse tes yeux s'habituer à la lumière tamisée qui filtre à travers les immenses fenêtres. Tu marches sur un sol immaculé, et tes pas résonnent légèrement, un écho qui te rappelle l'immensité de l'espace. Imagine les milliers de pas qui ont foulé ces mêmes dalles, les chuchotements, les décisions qui ont changé des destins. Le silence n'est pas total, il est plutôt un silence *chargé*, rempli du souvenir de l'activité frénétique qui a eu lieu ici. Sur les murs et les colonnes, tu découvriras des détails sculptés, des figures qui symbolisent l'agriculture et l'industrie – la force du travail, la puissance de l'économie. Tes doigts peuvent presque sentir la texture froide de la pierre, la finesse des détails, et tu réalises que chaque élément a été pensé pour inspirer le respect et la confiance.

Pour t'y rendre, le plus simple est de prendre le 'L' (le métro aérien de Chicago) jusqu'à la station LaSalle/Van Buren, c'est à quelques pas. C'est super bien desservi. Si tu as un peu de temps après ta visite, le bâtiment est juste à côté du Financial District, et tu trouveras plein de petits cafés et de *delis* sympas pour un déjeuner rapide ou un café. Je te conseille d'explorer un peu les rues environnantes, l'architecture est incroyable et ça te donne une autre perspective sur la ville. C'est aussi à une courte marche du Chicago Riverwalk, si tu veux changer d'ambiance et prendre un peu l'air frais.

L'Olya des chemins de traverse

Imagine-toi au cœur de Chicago, levant les yeux. Le Chicago Board of Trade Building se dresse là, massif, imposant, une ancre de pierre au milieu des géants de verre. Tu ressens immédiatement cette sensation d'échelle, cette verticalité qui te tire vers le ciel. Le vent frais du lac Michigan s'engouffre parfois entre les gratte-ciel, et tu peux sentir sur ta peau la puissance de cette brise urbaine. Si tu tends la main, tu peux effleurer le granit froid de sa base, sentir la texture rugueuse de cette pierre qui a vu passer des décennies d'histoire. Il y a comme un parfum discret dans l'air, un mélange de goudron chaud, de l'humidité de la rivière et d'une pointe d'histoire, comme de vieux papiers et de métal patiné.

Tu marches vers l'entrée principale, et chaque pas te rapproche de cette grandeur. Tu entends le bourdonnement lointain de la ville, un orchestre constant de klaxons étouffés, de voix et du souffle des bus. Les portes massives semblent t'inviter à pénétrer dans un autre monde, un monde où l'argent et le destin se sont croisés pendant des générations. À l'intérieur, l'air est plus calme, plus lourd d'histoire. Tu perçois un écho subtil, même vide, comme si les murmures des traders résonnaient encore dans les couloirs. Le sol sous tes pieds est d'une fraîcheur agréable, et tu peux presque sentir le poli des millions de pas qui l'ont foulé.

Pour t'y rendre, c'est super simple, surtout si tu es déjà dans le Loop. Le meilleur moyen, c'est le métro, la "L". Descends à la station LaSalle/Van Buren (lignes Brown, Orange, Pink, Purple) ou Quincy (Brown, Orange, Pink, Purple). De là, c'est juste quelques pas. Si tu préfères marcher, c'est une excellente option depuis la plupart des hôtels du centre-ville, ça te permet de t'imprégner de l'ambiance des rues. La plupart du temps, l'entrée est libre dans le hall principal si tu veux juste admirer l'architecture. C'est plus sympa le matin en semaine, il y a un peu moins de monde et la lumière est belle.

Un petit conseil entre nous pour la sécurité : fais attention à tes pas. Les trottoirs autour du bâtiment peuvent être un peu glissants, surtout s'il a plu ou s'il y a de la neige fondue. Certaines dalles sont plus lisses que d'autres, et même à l'intérieur, le marbre des halls et des escaliers, bien que magnifique, peut être étonnamment traître. Prends ton temps. Et comme dans toute grande ville très fréquentée, sois juste un peu vigilant aux alentours. Les distractions sont nombreuses, alors garde un œil sur tes affaires personnelles et évite de te laisser trop absorber par ton téléphone. C'est le genre de zone où il y a beaucoup de passage, alors sois conscient de ton environnement.

Chicago est une ville qui se vit avec tous les sens, et le Board of Trade Building en est un excellent exemple. Ne te contente pas de le regarder, sens-le !

Léa en vadrouille

Imaginez-vous là, au cœur de Chicago, face à l'imposante façade Art Déco du Chicago Board of Trade. Sentez le vent frais qui s'engouffre entre les gratte-ciel, la rumeur constante de la ville qui vous entoure. Mais au-dessus de tout ce béton et d'acier, il y a une autre vie, insoupçonnée pour beaucoup. Levez les yeux. Vous ne verrez pas seulement des fenêtres et des gargouilles, mais peut-être une ombre rapide, un mouvement inattendu. C'est là que la nature s'accroche, même dans ce temple de la finance. Vous entendez peut-être un cri aigu, perçant le brouhaha urbain, et votre cœur de passionné d'oiseaux sait que vous êtes au bon endroit.

Alors, pour les amoureux des oiseaux, oui, le Board of Trade est un spot incroyable. C'est le royaume des Faucons pèlerins, ces chasseurs urbains qui nichent souvent sur les rebords des gratte-ciel. Vous pourriez les voir en pleine chasse, des flèches vivantes contre le ciel, ou simplement perchés, guettant. Écoutez bien leur cri strident, c'est inoubliable. Pour les observer au calme, positionnez-vous sur la place juste devant l'entrée principale, sur LaSalle Street. Reculez un peu pour avoir une meilleure perspective du sommet du bâtiment. C'est là qu'ils sont le plus souvent actifs. Restez immobile, respirez, et laissez vos yeux scanner les hauteurs. Le moment idéal ? Sans hésiter, le petit matin, juste après le lever du soleil, avant que la rue ne grouille de monde. C'est là que les faucons sont les plus actifs, et le bruit de la ville est encore un murmure. Le crépuscule peut aussi être gratifiant, mais l'aube offre une tranquillité que vous apprécierez.

Olya from the backstreets