Les chemins à My Son sont principalement en terre battue, parfois consolidés de gravier fin. Relativement étroits, ils serpentent naturellement entre les groupes de temples. Le terrain est majoritairement plat, avec de légères ondulations près des zones humides. Ces sentiers discrets dirigent l'exploration des sanctuaires sans signalisation intrusive.

L'air est frais et sec, particulièrement entre février et avril, avant l'afflux. Le chant des oiseaux remplace le bourdonnement des foules matinales. Les visiteurs se déplacent avec une quiétude respectueuse. La lumière douce révèle la pierre antique dans une atmosphère sereine.

Salut les amis explorateurs ! Aujourd'hui, je vous emmène dans un lieu hors du temps, le mystérieux sanctuaire de My Son, niché dans la jungle près de Hoi An.

Dès l'arrivée, l'air chaud et moite, empreint d'une odeur de terre et de végétation luxuriante, vous enveloppe. Au cœur d'une vallée verdoyante, se dressent les vestiges en brique rouge des temples Cham, une civilisation oubliée qui a régné sur cette région il y a plus de mille ans. La lumière, filtrant à travers le feuillage dense, sculpte les tours ornées de divinités et de motifs complexes, conférant à l'ensemble une atmosphère quasi sacrée, un silence seulement brisé par le chant incessant des cigales. Chaque pierre semble murmurer des histoires de rois, de rituels et d'une ingénierie fascinante, sans mortier apparent.

Mais My Son est bien plus qu'un simple site archéologique. Il est une leçon d'histoire poignante. Je me souviens d'avoir marché le long d'un sentier, et là, juste à côté d'une tour Cham remarquablement intacte, s'ouvrait un cratère d'obus béant, immense et verdoyant. Notre guide a expliqué que le site fut intensivement bombardé pendant la guerre du Vietnam. Voir cette cicatrice de la destruction moderne si proche d'une splendeur millénaire, c'est comprendre pourquoi My Son importe tant : il incarne la résilience indomptable du patrimoine culturel face à la violence humaine, un rappel poignant de ce que nous avons perdu et de ce que nous devons préserver.

Voyagez bien et gardez les yeux ouverts !

Le groupe de temples B/C/D, avec ses tours de briques rouges, attire naturellement les photographes. Encadrez les "kalan" principaux contre la jungle luxuriante et le ciel, capturant l'architecture Cham. Le lever du soleil offre une lumière douce et dorée, sublimant les textures de la brique. La fin d'après-midi procure des ombres allongées et une ambiance plus dramatique, moins fréquentée.

L'atmosphère des ruines Champa, nichées dans la jungle, est indéniablement captivante. Mais la sur-restauration de certains blocs et l'afflux de touristes diluent l'authenticité de l'expérience. Le site ressemble davantage à un chantier archéologique qu'à un complexe antique préservé. La véritable surprise fut de constater l'ampleur de la destruction, réduisant ce qui fut un grand centre à des fondations.

À Hoi An, adressez-vous aux pharmacies ou aux magasins de fournitures médicales pour louer un fauteuil roulant. Les hôtels de qualité peuvent souvent organiser la location ou orienter vers des services fiables. Comptez environ 100 000-200 000 VND par jour pour un fauteuil roulant manuel. La disponibilité des scooters est limitée ; réservez à l'avance via votre hôtel ou une agence locale.

Déambuler entre les vestiges de tours de briques, certaines englouties par la jungle. S'attarder devant les reliefs sculptés, déchiffrant les mythes champas gravés dans la pierre. Percevoir l'écho d'une civilisation disparue sous le soleil perçant le feuillage. Imaginer la grandeur passée en parcourant les fondations des temples détruits.

Salut les explorateurs du monde !

Dès l'aube, My Son se révèle, non pas comme un simple site archéologique, mais comme un chuchotement de l'histoire. Les chemins serpentent sous une canopée dense, l'air épais d'humidité et d'un parfum de terre ancestrale. Ici, les tours de brique rouge des Cham, patinées par les moussons, émergent de la jungle, leurs sculptures délicates racontant des mythes oubliés. Chaque structure, qu'elle soit majestueuse ou en ruine, vibre d'une énergie singulière. Le soleil filtre à travers les feuilles, projetant des ombres mouvantes sur les bas-reliefs usés, où des apsaras dansent et des divinités veillent. Le silence n'est jamais total ; il est ponctué par le bourdonnement persistant des cigales, une bande sonore naturelle qui accompagne chaque pas. On ressent la force de la nature qui reprend ses droits, des racines s'agrippant aux pierres, des arbres s'élevant au milieu des sanctuaires effondrés. Mais l'un des détails les plus sublimes, souvent ignoré, est la *résonance particulière* de l'air dans les ruines les plus centrales. Un léger souffle de vent y produit un sifflement mélancolique, presque une voix lointaine, émanant des interstices des briques anciennes, comme si les esprits des bâtisseurs murmuraient encore des secrets. C'est ce son fugace qui ancre vraiment l'expérience.

À très vite pour la prochaine étape de notre voyage !

À My Son, la présence de munitions non explosées exige de ne jamais quitter les sentiers balisés. La chaleur est accablante; visitez tôt le matin, portez chapeau et crème solaire. Hydratez-vous abondamment. Des chaussures fermées et robustes préviennent les chutes sur les terrains inégaux.

Oui, les passionnés d'oiseaux apprécieront My Son pour ses espèces forestières comme les bulbuls, drongos et souimangas. Les sentiers périphériques et les zones moins fréquentées, éloignées des groupes de temples principaux, offrent des points d'observation calmes. Le lever du soleil est idéal, avant l'afflux touristique et la chaleur, pour capter l'activité matinale des oiseaux. Leurs chants discrets se mêlent à l'ambiance millénaire, offrant une expérience unique et sereine.