L'accès principal au cratère s'effectue par un escalier en bois rustique et raide. Ces marches étroites montent directement vers le bassin de boue, régulant le flux des visiteurs. Autour de la base, des sentiers de terre battue, à faible pente, relient les zones de vestiaires. Leur largeur variable, souvent à peine suffisante pour une personne, oriente le déplacement entre les installations et l'attraction principale.

Le matin, avant 9h, l'air est frais et les bruits ambiants se limitent aux murmures. L'ambiance y est alors plus intime, la foule encore clairsemée partageant une quiétude rare. De décembre à avril, saison sèche, l'humidité est minimale, offrant un confort optimal. Cette fenêtre privilégiée permet une expérience sensorielle des plus apaisantes.

Salut les amis voyageurs !

Imaginez une petite colline verdoyante, coiffée d'un cône miniature d'où s'échappe non pas de la lave, mais une boue grise et épaisse, douce au toucher. En grimpant les marches rudimentaires, l'odeur terreuse, légèrement soufrée, vous enveloppe. On se glisse dans le cratère, et là, la sensation est irréelle : une densité folle vous propulse à la surface, rendant toute tentative de se tenir debout vaine. C'est une étreinte visqueuse, chaude, qui berce chaque muscle, vous transformant en un bouchon flottant, incapable de couler. Les rires fusent, les visages sont maculés, et la peau, après le rinçage dans le lagon voisin, est étonnamment douce, comme régénérée. C'est une parenthèse hors du temps, une immersion ludique et bienfaisante.

La première fois que j'y suis allée, j'ai vu un homme, d'abord très réservé, qui n'osait pas s'immerger complètement. Ses amis l'ont encouragé. Une fois dedans, il s'est abandonné, son visage s'est détendu, et il a éclaté de rire, un rire franc et libérateur, comme s'il avait laissé toutes ses préoccupations flotter loin de lui. Ce moment de pure joie, cette déconnexion totale, c'est ça, la vraie valeur du Totumo : une invitation à lâcher prise et à retrouver une légèreté enfantine.

À très vite pour de nouvelles aventures !

Les photographes s'arrêtent naturellement en haut de l'escalier, capturant le cône du volcan et les baigneurs. Le lac de rinçage adjacent est l'autre point clé pour des clichés contrastés avec la boue. Côté cadrage, privilégiez une vue d'ensemble du volcan ou les expressions des visages maculés. La lumière est idéale tôt le matin (avant 9h) ou en fin d'après-midi (après 16h) pour une douceur optimale.

Le Totumo offre une flottabilité unique, la boue dense supportant chaque muscle sans effort. Cependant, l'expérience est ternie par les "masseurs" insistants et les pourboires quasi-obligatoires à l'intérieur. À l'extérieur, la désorganisation règne pour les douches et la pression des vendeurs est constante. La surprise fut l'absence totale de chaleur dans la boue, contrastant avec l'idée d'un volcan.

La location de fauteuil roulant ou scooter de mobilité n'est pas disponible directement au Volcan de boue El Totumo ni dans ses environs ruraux. Vous devrez organiser cette location à Carthagène même, auprès de magasins de fournitures médicales (ortopedias) ou de pharmacies spécialisées. Il est conseillé de réserver à l'avance et de confirmer la livraison ou le retrait, car la disponibilité est limitée. Les tarifs varient, mais attendez-vous à un coût journalier; demandez explicitement un "alquiler de silla de ruedas" ou "scooter de movilidad".

On gravit les marches menant au cratère, puis on s'immerge dans sa boue volcanique dense et tiède. Le corps y flotte sans effort, une sensation de légèreté absolue où des mains expertes prodiguent un massage insolite. On ressort entièrement enduit, direction la lagune voisine pour un rinçage vigoureux par des aides locales. La peau en ressort étonnamment douce, purifiée, après cette immersion surréaliste.

Salut les amis voyageurs ! Prêts pour une immersion mémorable ?

À quelques encablures de Carthagène se dresse le Totumo, un monticule de terre modeste, loin des volcans imposants, mais qui promet une expérience des plus insolites. Imaginez un cratère pas plus grand qu'une piscine naturelle, rempli non pas d'eau, mais d'une boue grise, tiède et incroyablement dense. L'approche est déjà une aventure, avec son escalier de bois rustique menant au sommet. Une fois dans le bain, la surprise est totale : on ne s'enfonce pas. La boue, d'une texture onctueuse et enveloppante, soutient le corps avec une force déconcertante, offrant une sensation d'apesanteur presque méditative. C'est un ballet de corps flottants, de rires et de glissades douces, où chaque mouvement est ralenti, amplifié par la viscosité de cette matière première.

Au-delà des éclats de rire et des éclaboussures joyeuses, le détail le plus frappant, et pourtant si souvent ignoré, est le silence étrange que la boue impose. Une fois immergé, le monde extérieur semble lointain, les sons feutrés, comme si cette matière dense absorbait toute vibration, créant une bulle de quiétude inattendue au cœur de l'agitation. Seul un léger *gloop-gloop* accompagne parfois le déplacement d'un corps, la respiration profonde de ce lieu unique. C'est une parenthèse sensorielle qui nettoie non seulement la peau, mais aussi l'esprit.

À bientôt pour de nouvelles découvertes !

Préparez-vous à gérer les services non sollicités des "masseurs" et laveurs d'eau; un "no gracias" ferme ou une négociation préalable est essentiel. Minimisez vos objets de valeur car le vol est fréquent, surtout pour les chaussures et téléphones laissés sans surveillance. L'accès au cratère est glissant et étroit; prenez votre temps et utilisez les mains courantes pour éviter les chutes. Rincez-vous abondamment et sans tarder dans les douches sommaires pour éliminer toute trace de boue et prévenir les irritations cutanées.

Les ornithologues n'apprécieront pas le volcan de boue lui-même pour l'observation, mais plutôt ses abords. Les environs abritent hérons, aigrettes, pélicans et divers échassiers, reconnaissables à leurs cris côtiers. Pour la tranquillité, explorez les lagunes et mangroves avant d'atteindre l'attraction principale. Visitez très tôt le matin ou en fin d'après-midi pour éviter la foule et maximiser l'activité aviaire.