Les allées du Musée National d'Alexandrie sont en pierre polie, larges et uniformes. Des rampes à faible pente remplacent les escaliers, assurant une transition fluide entre les niveaux. Leur tracé clair dirige le visiteur à travers les collections dans un ordre chronologique. Ce cheminement structuré facilite une exploration séquentielle des artefacts.

Les matins d'hiver, l'air y est agréablement frais et léger. Un silence feutré enveloppe les salles, propice à une immersion sereine. L'affluence modérée permet alors une déambulation contemplative. Chaque vitrine invite à une observation intime et non pressée.

Salut les amis voyageurs !

Loin de l'agitation des souks, une élégante villa du XIXe siècle se dresse, discrète gardienne d'un passé immense. Le Musée National d'Alexandrie, autrefois demeure d'un riche marchand d'ambre, invite à une immersion immédiate dans l'opulence passée de la ville. Ses salles lumineuses, autrefois salons privés, murmurent désormais les récits millénaires d'Alexandrie, avec une atmosphère de sérénité qui contraste avec le bourdonnement extérieur.

Chaque étage déroule un chapitre distinct de l'histoire alexandrine, de l'Égypte pharaonique à l'ère islamique, en passant par les splendeurs gréco-romaines et les trésors coptes. On y découvre des sarcophages finement ciselés, des mosaïques aux couleurs encore vibrantes, et des bijoux dont l'éclat défie le temps. La scénographie est intelligente, mettant en valeur la diversité culturelle unique de cette métropole antique, bien au-delà des clichés pharaoniques souvent associés à l'Égypte.

Ce qui rend ce musée absolument vital pour comprendre Alexandrie, c'est sa collection dédiée aux découvertes sous-marines. Imaginez des statues colossales, des sphinx engloutis, des fragments d'obélisques remontés des profondeurs où jadis se dressaient les merveilles d'Héracléion et de Canope. Ces vestiges, arrachés au silence des eaux, ne sont pas de simples artefacts ; ils sont les témoins palpables d'une partie de la cité perdue, offrant une perspective unique sur la grandeur et la chute de l'Alexandrie antique. Ils nous rappellent que sous nos pieds, et sous les vagues, se cachent des mondes entiers qui continuent de respirer, et le musée est leur porte-voix.

Alors, si vous êtes de passage à Alexandrie, ne manquez pas cette plongée fascinante dans le temps. C'est une page d'histoire qui s'écrit sous vos yeux. À la prochaine pour d'autres découvertes !

Le point de vue classique se trouve devant la façade principale du palais. Reculez sur l'allée opposée pour cadrer l'ensemble de l'édifice et ses balcons élaborés. La lumière matinale, entre 9h et 11h, est idéale. Elle révèle les nuances pastel de la pierre et sculpte les détails architecturaux sans ombres dures.

Le musée national d'Alexandrie, logé dans un ancien palais somptueux, présente une chronologie claire de l'histoire locale. Malgré des pièces pharaoniques et romaines remarquables, beaucoup manquent cruellement de contexte explicatif ou d'éclairage adéquat. L'ensemble semble parfois figé, loin d'une muséographie moderne. La surprise vient de l'incroyable collection d'objets sous-marins, malheureusement reléguée dans un espace trop exigu.

Pour louer un fauteuil roulant près du Musée National d'Alexandrie, ciblez les grandes pharmacies ou les magasins de fournitures médicales. Demandez spécifiquement "fauteuil roulant à louer" (كرسي متحرك للإيجار) au personnel. La disponibilité immédiate est variable; il est conseillé de s'informer à l'avance. Les tarifs journaliers sont généralement modiques; négociez sur place pour le prix exact.

On contemple des statues pharaoniques, imaginant les cérémonies d'antan.

On explore ensuite l'élégance gréco-romaine, admirant la finesse des bijoux et camées.

Plus loin, on visualise le quotidien antique à travers poteries, outils et monnaies.

Enfin, on est surpris par l'art islamique, des mosaïques aux manuscrits calligraphiés.

Salut les amis voyageurs !

Dès que l'on s'y engouffre, le Khan el-Khalili vous saisit. Ce n'est pas juste un marché, c'est une symphonie étourdissante où le brouhaha du marchandage joyeux se mêle au tintement cristallin des tasses de thé sur les plateaux de métal, et aux appels mélodieux des vendeurs. Vos yeux se noient dans l'éclat des lanternes en cuivre ciselé, des tapis aux motifs kaléidoscopiques et des épices aux couleurs telluriques, empilées en pyramides parfumées qui défient la gravité. L'air, épais et lourd, charrie les effluves d'encens doux, le parfum entêtant du café fraîchement moulu et l'âcreté subtile du cuir neuf. On y touche le grain rugueux des murs séculaires, le velours chatoyant des étoffes brodées et la fraîcheur polie du bois sculpté. Chaque ruelle, une fois l'ombre des auvents traversée, dévoile un nouveau tableau, une nouvelle mélodie, une nouvelle fragrance. C'est une immersion totale, une danse perpétuelle des sens où le passé et le présent se fondent dans un ballet incessant, une expérience qui colle à la peau longtemps après en être parti.

Au Musée National d'Alexandrie, dans la section gréco-romaine, juste à côté de la petite vitrine abritant les fragments d'une mosaïque de l'ancienne bibliothèque, peu remarquent le léger courant d'air qui s'engouffre par une fissure presque invisible dans le cadre d'une fenêtre haute. Ce souffle ténu, presque un soupir, est le seul son non-humain dans cette salle et il porte une résonance étrange, un écho des siècles passés, contrastant avec le silence solennel des statues.

À très vite pour de nouvelles aventures égyptiennes !

La foule peut rendre les pickpockets actifs; gardez vos objets de valeur dissimulés et un sac à bandoulière devant vous. Des rabatteurs ou faux guides peuvent tenter de vous arnaquer à l'extérieur de l'enceinte. Ignorez les offres non sollicitées et fiez-vous uniquement aux informations officielles du musée.

Bien que ce ne soit pas un sanctuaire ornithologique, le Musée National d'Alexandrie offre, via sa cour intérieure verdoyante, l'occasion d'apercevoir des espèces urbaines. On peut y observer des tourterelles turques ou des moineaux domestiques, particulièrement actifs. Les spots calmes près des fenêtres donnant sur le jardin sont idéaux, surtout tôt le matin ou en fin d'après-midi. Leurs chants discrets peuvent parfois accompagner la découverte des collections, ajoutant une note naturelle inattendue.