Bonjour les amis voyageurs ! Aujourd'hui, direction le poumon vert de Split, un lieu où l'âme respire.
Dès les premières marches, une transformation s'opère. L'air, lourd de l'effervescence de la vieille ville, cède la place à une brise fraîche, chargée des senteurs de pin et de la mer toute proche. Le sentier de pierre, usé par d'innombrables pas, serpente à travers une pinède dense, où le soleil filtre en éclats dansants. Les cigales, omniprésentes, tissent une symphonie méditerranéenne, tandis que le chant des oiseaux ajoute une mélodie plus douce. Chaque virage révèle une nouvelle perspective, tantôt une crique isolée aux eaux turquoise, tantôt la ligne d'horizon parsemée d'îles lointaines.
Plus on monte, plus la vue se déploie. Depuis les différents belvédères, Split s'étale sous nos pieds, un patchwork de toits de tuiles rouges et de murs blancs, encadré par l'azur infini de l'Adriatique. Après une après-midi torride à naviguer le labyrinthe de pierre de la ville, l'ascension dans l'étreinte de Marjan a été un véritable renouveau physique et mental. Je me souviens d'une soirée particulière, observant les lumières de la ville commencer à scintiller en contrebas depuis un banc tranquille. Un homme âgé, sans doute un habitant de Split, était assis non loin, simplement absorbé par le panorama, un air de profonde sérénité sur son visage. Il ne prenait pas de photos ; il était simplement *là*, existant. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé : Marjan n'est pas qu'un parc ; c'est le salon de la ville, son sanctuaire, un lieu où l'âme respire vraiment, offrant une dose quotidienne de paix loin de l'agitation touristique.
C'est une expérience à ne pas manquer, pour se connecter à l'essence même de Split.
À bientôt pour de nouvelles aventures !