Imagine vous posez le pied sur Churchill Island. L'air est immédiatement différent, plus frais, portant une pointe de sel et de terre humide. Le premier chemin sous vos pieds est large et étonnamment lisse, un gravier compacté qui crisse juste assez pour vous faire sentir que vous n'êtes plus sur un trottoir de ville, mais pas trop pour que cela ne vous dérange. Vous le sentez s'étirer devant vous, vous invitant à pénétrer plus profondément dans l'étreinte de l'île. C'est comme une main douce qui vous guide en avant, loin du parking, vers... eh bien, vous verrez.

En suivant ce chemin initial et accueillant, il se transforme subtilement. Parfois, il s'élargit encore plus, vous permettant de marcher côte à côte avec quelqu'un, sentant le ciel expansif au-dessus. D'autres fois, il se rétrécit un peu, devenant un sentier plus intime, peut-être avec la douceur de la terre ou un saupoudrage de copeaux de bois sous vos pieds, vous incitant à ralentir, à remarquer le bruissement des feuilles ou le bêlement lointain d'un mouton. Vous entendez vos propres pas changer de rythme – un crissement régulier, puis un frottement plus doux. Ces textures variées ne sont pas aléatoires ; elles sont conçues pour vous guider, presque inconsciemment, des champs ouverts aux bosquets ombragés, des bâtiments de ferme historiques aux points de vue côtiers tranquilles. Vous pourriez sentir une légère pente, puis une douce descente, car le chemin suit les contours naturels du terrain, révélant de nouvelles vues à chaque tournant.

Pour vous déplacer, sachez que le chemin principal en boucle, celui qui vous mène devant la ferme historique et vers la jetée, est généralement très bien entretenu et suffisamment large pour la plupart des poussettes et fauteuils roulants. Il est principalement plat, avec seulement de très légères pentes, ce qui le rend très accessible. Cependant, si vous vous aventurez sur certains des sentiers plus petits et plus informels qui s'étendent vers la côte ou à travers une brousse plus dense, attendez-vous à des surfaces plus étroites et inégales – pensez à de la terre battue, des racines exposées et potentiellement des zones boueuses après la pluie. De bonnes chaussures de marche sont absolument une bonne idée pour ces détours. La signalisation est claire le long des routes principales, vous indiquant les attractions clés comme la ferme ou le café, donc vous ne vous perdrez pas.

Et puis, le chemin vous mène au bord de l'eau. Vous sentez le changement dans l'air, plus vif, plus frais, portant l'odeur incomparable de l'océan. Le chemin ici pourrait être une promenade en bois, une surface lisse et résonnante qui fait légèrement écho à vos pas, vous menant sur les basses terres marécageuses jusqu'à la jetée. Vous entendez le doux clapotis de l'eau contre les pilotis, peut-être le cri d'une mouette au-dessus. Debout là, sentant la brise sur votre visage, vous réalisez comment ces chemins, ces textures variées et ces virages subtils, ont orchestré toute votre expérience, vous guidant non seulement à travers une île, mais à travers son histoire et sa beauté naturelle, culminant dans cette vue paisible et expansive.

Olya from the backstreets

Imagine un instant te retrouver sur Churchill Island, pas n'importe quand, mais quand elle révèle son âme la plus douce. Pour moi, c'est sans conteste à la fin du printemps ou au début de l'été austral, disons de novembre à début décembre. Tu descends de la voiture, et là, tu sens cette brise marine, pas froide, mais vivifiante, qui porte avec elle des effluves de sel et d'eucalyptus chauffé par le soleil. Tu respires profondément, et c'est comme si l'air lui-même était plus pur, plus ancien. Tes pieds foulent l'herbe douce des pâturages, encore un peu humide de la rosée matinale si tu arrives tôt. Tu entends le chant joyeux des oiseaux marins qui planent au-dessus, et au loin, le murmure constant des vagues qui caressent les rives. Ce n'est pas un son assourdissant, plutôt une mélodie de fond qui te berce. Tu peux presque sentir la chaleur du soleil sur ta peau, une chaleur douce qui invite à la flânerie, à l'exploration. C'est le moment où l'île est la plus généreuse, où chaque sens est en éveil sans être agressé.

À cette période, la foule est présente, oui, mais elle est diffuse, jamais oppressante. Ce ne sont pas les hordes de l'été plein, mais plutôt des familles, des couples, des marcheurs solitaires qui cherchent la tranquillité. Tu peux croiser des rires d'enfants près de la ferme historique, entendre des chuchotements le long des sentiers côtiers, mais il y a toujours de l'espace pour se sentir seul avec la nature, pour te perdre dans tes pensées. La météo joue un rôle énorme sur l'ambiance : un jour de grand soleil, l'île est éclatante, les couleurs vives, l'horizon infini. Mais si un léger voile nuageux s'installe, ou qu'une brume matinale tarde à se lever, l'atmosphère devient plus mystérieuse, presque mélancolique. Le son des vagues semble plus profond, les contours des arbres plus flous. Et s'il pleut ? L'île prend une patine brillante, les odeurs de terre mouillée et de végétation sont intenses, et tu peux sentir les gouttes sur ton visage, te rappelant que tu es bien vivant et connecté à cet environnement brut.

Pour que ta visite soit au top, pense à prendre de bonnes chaussures de marche, même si les chemins sont bien entretenus, tu vas vouloir explorer ! Une bouteille d'eau et un chapeau sont toujours une bonne idée, même si la brise est agréable, le soleil austral tape fort. Si tu veux voir les animaux de la ferme en action, vérifie les horaires des démonstrations en ligne avant d'y aller ; ça ajoute un vrai plus à l'expérience. Et n'hésite pas à t'éloigner un peu des sentiers principaux pour découvrir des points de vue inattendus sur le détroit de Bass. L'île est petite, mais pleine de recoins secrets.

Léa au fil des vents

Imagine un souffle d'air salé qui caresse ta peau dès que tu poses le pied sur cette petite île. Tu entends le cri lointain des mouettes, un son qui se mêle au bruissement des feuilles et au clapotis doux de l'eau contre les berges. Sens cette terre sous tes pieds, parfois ferme, parfois un peu molle après la pluie, et l'odeur de l'herbe fraîche coupée qui se mélange à celle de l'océan. C'est comme si l'île te prenait dans ses bras, te ralentissant, te chuchotant des histoires anciennes à travers la brise. Tu marches, et chaque pas te connecte un peu plus à ce calme profond, loin du tumulte de Melbourne.

Pour la visite, prévois de bonnes chaussures, car tu vas marcher. La ferme historique est un incontournable pour comprendre l'ambiance d'antan, et il y a souvent des démonstrations. Pense à prendre de l'eau et un chapeau, surtout si le soleil tape. Vérifie les horaires d'ouverture avant de venir, ils peuvent varier selon la saison. C'est parfait pour une demi-journée ou une journée entière si tu prends ton temps pour explorer les sentiers côtiers.

Tu sais, ma grand-mère racontait toujours que Churchill Island, c'est un peu le berceau de l'agriculture en Victoria. Elle disait que les premiers colons, avant même que Melbourne ne soit une vraie ville, sont venus ici avec presque rien. Juste leurs mains, quelques outils, et l'espoir de faire pousser quelque chose sur cette terre. Ils ont planté les premières pommes de terre, le premier blé. Elle rigolait en disant que c'était ici que la première vache de l'état avait brouté de l'herbe australienne. C'était leur petite parcelle de survie, leur premier pas vers la construction de tout ce qui est devenu Melbourne. C'est pour ça que c'est spécial, c'est là que tout a commencé, avec juste un peu de courage et une bêche.

Et quand le soleil commence à descendre, imagine le ciel peindre des couleurs incroyables, du rose à l'orange flamboyant, se reflétant sur les eaux calmes. Tu sens l'air devenir plus frais, et tu peux presque entendre la nature se préparer pour la nuit, peut-être le cri d'un oiseau de mer ou le bruissement d'un petit animal dans les buissons. C'est un moment de pure quiétude, où tu te sens connecté à quelque chose de bien plus grand que toi.

Olya from the backstreets

Imagine que tu arrives à Churchill Island, et la première chose qui te frappe, c'est cet air. Un mélange unique, un peu salé de l'océan tout proche, mais aussi empreint d'une douceur rustique, comme de l'herbe fraîchement coupée. Tes pieds foulent un sentier de gravier, puis le bois ancien d'un ponton. Tu entends le clapotis doux de l'eau contre les pilotis, un son apaisant qui te berce. C'est là, au bout de ce ponton historique, que tu vas vouloir t'arrêter. Tes mains peuvent sentir la texture rugueuse du bois patiné par le temps, et si tu tends un peu le bras, tu peux presque toucher l'eau fraîche et calme sous toi. Tu ressens l'immensité tout autour, le vent léger sur ton visage, et une paix profonde s'installe. C'est l'endroit parfait pour capter l'horizon lointain, la ligne douce où le ciel rencontre la mer.

Ensuite, imagine que tu délaisses le ponton pour t'enfoncer un peu plus dans l'île. Tu marches sur un chemin de terre battue qui serpente entre de vieux bâtiments en pierre et des clôtures en bois. L'odeur change ici, elle devient plus terreuse, avec des notes de foin et de la douce présence des animaux de la ferme. Tu entends le bêlement lointain d'un mouton, le gloussement joyeux des poules, et peut-être même le souffle lourd d'une vache qui paît tranquillement. Tu peux te pencher et sentir la chaleur d'une vieille pierre sur le mur d'une grange, ou la douceur d'une herbe haute qui frôle tes jambes. C'est ici, près des dépendances historiques, avec les vastes pâturages en arrière-plan et les animaux qui vaquent à leurs occupations, que tu trouveras une autre scène authentique. La simplicité de la vie d'antan t'enveloppe, te connecte à quelque chose de fondamental.

Pour la lumière, le meilleur moment pour prendre des photos à Churchill Island, c'est sans hésiter la "golden hour". Soit juste après le lever du soleil, soit une heure avant son coucher. La lumière est douce, chaude, elle projette de longues ombres qui donnent du relief et une atmosphère magique. Elle baigne le ponton d'une teinte dorée et fait ressortir les couleurs des champs et des bâtiments anciens de la ferme. L'ambiance est calme, presque méditative, parfaite pour des clichés pleins d'émotion. Si tu n'es pas du matin ou du soir, le milieu de matinée est aussi très bien, la lumière est claire mais pas encore trop dure, idéale pour capturer les détails sans contrastes trop violents.

Autour de toi, quand tu es sur le ponton, c'est l'étendue d'eau qui domine, avec la côte de Phillip Island en toile de fond. Tu verras peut-être quelques petites embarcations au loin ou des oiseaux marins planant au-dessus de l'eau. C'est un paysage ouvert, épuré, où le ciel joue un rôle primordial. Près de la ferme, ce sont les bâtiments historiques bien conservés – la maison d'origine, la grange, la laiterie – qui t'entourent. Les champs verdoyants s'étendent à perte, parsemés de moutons, de vaches et de chevaux qui paissent paisiblement. De vieux arbres centenaires ponctuent le paysage, ajoutant à l'ambiance intemporelle. C'est un mélange harmonieux de patrimoine et de nature, un véritable retour aux sources.

Léa, l'exploratrice des routes

Salut l'équipe ! Juste un petit message vocal pour vous parler de ma dernière escapade à Churchill Island, près de Melbourne. Quelle journée !

Imagine le vent frais qui caresse ton visage, portant avec lui l'odeur salée de l'océan mélangée à celle de l'herbe humide et des vieilles pierres. Tu entends le cri des mouettes au loin, et sous tes pieds, le craquement doux des graviers du chemin menant aux fermes historiques. Tu marches sur les traces des premiers colons, et tu peux presque sentir la robustesse du bois des vieilles bâtisses sous tes doigts, la texture rugueuse des murs en pierre, l'écho des rires d'enfants qui résonnent encore dans l'air. C'est un endroit où le temps ralentit, où chaque pas te connecte à une histoire vivante, et où la tranquillité t'enveloppe complètement.

Par contre, petit conseil pratique : prévois ton pique-nique ou mange avant d'y aller. Les options sur place sont super limitées, juste un petit café qui ferme tôt, et c'est dommage si tu passes la journée sans avoir de quoi te restaurer. Côté transport, le plus simple c'est clairement la voiture, c'est bien indiqué depuis Melbourne, compte environ 1h30 de route. Et n'oublie pas une bonne veste, même en été, le vent peut être mordant et te surprendre par sa force, même si le soleil brille. Il n'y a pas beaucoup d'abris naturels.

Ce qui m'a vraiment surprise, c'est la faune, et sa proximité. Tu t'attends à la nature, mais pas à ce point. En te promenant, tu peux te retrouver nez à nez avec des wallabies juste là, dans les champs, qui broutent tranquillement à quelques mètres de toi, sans s'enfuir. Ou observer des oiseaux marins rares, comme des échassiers aux longues pattes, sans même avoir besoin de jumelles, juste en te posant un instant près de l'eau. C'est comme si la nature reprenait ses droits, et tu es juste un invité discret dans leur monde, ce qui est assez magique et inattendu pour un site si proche de la ville.

Bref, une vraie bouffée d'air frais, malgré le vent ! À la prochaine pour de nouvelles aventures !

Olya from the backstreets.

Imagine-toi un instant... Tu es là, sur Churchill Island, un petit bijou de l'histoire australienne, mais surtout un havre de paix pour tes sens. L'air salin et frais caresse ta peau, il sent l'eucalyptus et la terre humide après une averse. Tu entends le cri lointain des mouettes, le murmure du vent dans les arbres centenaires et, si tu tends l'oreille, le clapotis doux des vagues contre la rive. Sous tes pieds, le sentier de gravier crisse légèrement, puis la terre battue, parfois l'herbe moelleuse. Tu sens le soleil tiède sur ton visage, même à travers les nuages, et une paix profonde s'installe en toi, loin du tumulte.

Tu marches (ou tu te déplaces) le long des chemins bien entretenus, tu peux sentir la texture rugueuse d'une vieille clôture en bois sous tes doigts, ou la fraîcheur d'un tronc d'arbre si tu t'appuies un instant. Les odeurs de la ferme historique se mêlent parfois à celles de la nature sauvage – un mélange surprenant de foin sec et d'océan. Les chemins sont généralement plats, roulants, permettant une exploration douce et sans effort majeur, te laissant libre de te concentrer sur les sons de la vie autour de toi : le bêlement des moutons, le claquement des sabots des chevaux, ou le chant inattendu d'un oiseau.

Pour la location d'un fauteuil roulant ou d'un scooter de mobilité près de Churchill Island, c'est un peu moins direct que de trouver un café, mais tout à fait faisable si tu t'y prends à l'avance. Churchill Island fait partie des Phillip Island Nature Parks, et il n'y a pas de service de location *sur* l'île même. Ta meilleure option est de chercher à Cowes, la ville principale de Phillip Island. Tu peux contacter les pharmacies locales ou des entreprises spécialisées dans le matériel médical et la location de mobilité. C'est toujours une bonne idée d'appeler *avant* ton voyage pour vérifier la disponibilité et les tarifs, car ils varient. Les Phillip Island Nature Parks eux-mêmes peuvent aussi te donner des contacts utiles si tu les appelles directement, car ils connaissent bien les services locaux. Facilité : demande un peu de planification, mais c'est bien organisé sur l'île principale.

Léa sur la route

Imagine que tu quittes le bourdonnement de Melbourne, que tu laisses derrière toi le béton et le bruit. La route s'étire, puis tu traverses un petit pont. L'air change, il devient plus frais, plus pur, chargé d'une odeur de terre humide et d'herbe fraîchement coupée. Le rythme ralentit instantanément. Tu sens une paix qui s'installe, une impression de remonter le temps. C'est ça, Churchill Island, un souffle.

Une fois sur l'île, tu entends les bêlements lointains des moutons et les meuglements doux des vaches. L'odeur de foin sec te chatouille les narines, mélangée à celle de la terre et parfois, très légèrement, à cette fragrance si particulière de la ferme. Tu peux t'approcher des enclos, observer les poules qui picorent, les chevaux qui broutent tranquillement. Imagine le bruit doux du lait qui tombe dans le seau lors d'une démonstration, ou le crépitement des ciseaux de tonte sur la laine épaisse. Tu sens l'énergie simple et authentique de la vie à la ferme d'antan.

Puis, tu passes la porte d'une vieille maison en bois, la Churchill Island Homestead. L'odeur du bois ancien, un peu de poussière, te transporte immédiatement. Tu touches les murs usés par le temps, les poignées de porte qui ont vu passer tant de mains. Dans le jardin, le parfum des roses t'enveloppe, le vent fait frissonner les feuilles des arbres centenaires. Tu peux t'asseoir un instant sur un banc de pierre, fermer les yeux et presque entendre les échos des conversations passées, sentir la vie d'autrefois vibrer autour de toi.

En t'éloignant de la ferme, tu suis un petit sentier qui s'enfonce dans la nature. L'air marin te gifle doucement le visage, apportant avec lui l'odeur salée de l'océan et un parfum d'eucalyptus. Tu entends le cri perçant des mouettes au-dessus de ta tête, le ressac lointain des vagues sur les rochers. Le sol sous tes pieds, tantôt terreux, tantôt caillouteux, te rappelle que tu es en pleine nature. Le sel picote tes lèvres, et le vent te pousse légèrement, t'invitant à contempler les vues panoramiques sur l'eau et les îles environnantes.

Pour en profiter au maximum, vise le milieu de la journée, surtout si tu veux assister aux démonstrations de la ferme (vérifie les horaires sur leur site, ils changent). Une voiture est presque indispensable pour y aller et pour explorer Phillip Island ensuite. Prends de bonnes chaussures pour marcher, un chapeau et de la crème solaire, car ça tape fort même quand il y a du vent. Il y a un café sur place si tu as faim, avec des options simples et de quoi te rafraîchir.

C'est une pause inattendue, un mélange unique d'histoire, de vie à la ferme et de paysages côtiers apaisants. C'est ça, Churchill Island.

Léa sur la route

L’Australie, c’est souvent l’immensité, les plages de surf, les grandes villes. Mais imagine un instant un petit coin de terre, juste à côté de Melbourne, où le temps semble s'être arrêté. C'est Churchill Island. Dès que tu poses le pied sur le pont qui y mène, l'air change. Il n'y a plus le bourdonnement lointain de la ville, juste le souffle du vent dans les eucalyptus et le clapotis de l'eau. Tu sens cette brise marine, légère, qui apporte avec elle l'odeur du sel et de la terre humide. C'est comme si tu entrais dans une bulle de tranquillité, où chaque pas est un retour en arrière, une connexion immédiate avec une histoire palpable.

Tu marches sur des chemins de terre battue, sous les grands arbres qui murmurent leurs secrets. Ferme les yeux et tu peux presque sentir sous tes pieds la texture granuleuse du sol, puis la douceur de l'herbe fraîchement coupée. Le soleil caresse ta peau, réchauffant l'air autour de toi. Et là, près du vieux cottage, juste quand tu passes devant le jardin des herbes aromatiques, il y a cette odeur si particulière : un mélange subtil de terre mouillée après la rosée, de lavande séchée par le soleil et, si tu tends vraiment le nez, une pointe presque imperceptible de bois ancien et poussiéreux émanant des clôtures chauffées. C'est une odeur qui te dit que cet endroit a vécu, qu'il a des histoires à raconter, bien au-delà de ce que les guides pourraient te dire. Tu entends le bourdonnement des abeilles dans les fleurs, le chant lointain d'un kookaburra, et parfois, le doux bêlement d'un agneau qui te rappelle que tu es au cœur d'une ferme vivante.

Pour y aller, c'est simple : depuis Melbourne, prends la route direction Phillip Island, Churchill Island est juste à côté, connectée par un pont. Il y a un parking sur place. L'entrée est payante, mais ça vaut le coup pour l'entretien du site historique. Vérifie les horaires d'ouverture avant de partir, surtout hors saison, ils peuvent varier. Il y a des toilettes et un petit café si tu as une petite faim.

Le meilleur moment pour visiter, c'est le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi. Il y a moins de monde et la lumière est incroyable pour les photos. Prévois de bonnes chaussures pour marcher sur les chemins de terre et un chapeau, car le soleil australien tape fort, même quand il y a du vent. N'oublie pas ta gourde, il n'y a pas beaucoup de points d'eau en dehors du café. Et prends ton temps. Ce n'est pas un endroit à "faire" en courant, mais à "vivre" lentement.

Chloé des chemins

Salut les amis voyageurs !

Imaginez un instant : vous quittez l'agitation de Melbourne, la ville s'estompe derrière vous, et peu à peu, l'air change. Il devient plus salé, plus frais, chargé des murmures de l'océan. Vous sentez le vent caresser votre peau, portant avec lui le parfum de l'eucalyptus et de l'herbe fraîchement coupée. Le son des mouettes plane au-dessus, et sous vos pieds, vous sentez la terre ferme, parfois douce comme de l'herbe, parfois rocailleuse. C'est Churchill Island, un petit bijou où le temps semble ralentir. Vous marchez, et chaque pas est une découverte, un lien direct avec l'histoire et la nature brute.

Poursuivez votre chemin, et vous percevrez le crissement des feuilles sous vos chaussures, le léger grincement d'un vieux portail en bois, ou le doux bêlement lointain d'un mouton. Tendez l'oreille, et vous entendrez peut-être le vent chanter dans les branches des arbres centenaires, ou le clapotis de l'eau contre les rives. Sentez la texture rugueuse d'une pierre ancienne sous vos doigts, ou la douceur d'une toison de mouton. Le soleil chaud sur votre visage, même si vous ne le voyez pas, vous enveloppe d'une douce chaleur, vous invitant à respirer profondément cet air pur, teinté d'embruns marins. C'est une immersion totale, où chaque sens est en éveil, où chaque détail devient une partie de votre histoire.

Maintenant, pour les choses pratiques, comme je vous le dirais par message : cette île est magnifique, mais garde l'œil ouvert (ou plutôt, sois attentif à tes pieds !). Les chemins peuvent être inégaux. Pense aux vieilles pierres, aux racines d'arbres qui affleurent, et parfois à des sections de sentier qui peuvent être glissantes, surtout après la pluie. Donc, privilégie des chaussures confortables et avec une bonne adhérence. Pas de tongs si tu veux explorer vraiment, tu risquerais de te tordre une cheville ou de glisser.

Autre point important, surtout si tu te déplaces entre l'île et Melbourne ou d'autres zones touristiques : sois conscient de ton environnement. Les arnaques de rue, même si elles sont rares directement sur l'île, peuvent exister dans les zones plus fréquentées que tu traverseras. Ça peut être des pickpockets discrets dans les foules ou des personnes qui essaient de te vendre des choses de manière insistante. Garde tes affaires de valeur en sécurité, dans une poche zippée ou un sac porté devant toi. Fais-moi confiance, un peu de prudence ne gâche jamais le plaisir.

Et enfin, même si Churchill Island est un havre de paix, n'oublie jamais que la nature a ses propres règles. Le sol peut être meuble par endroits, et les surfaces en bois (comme certaines terrasses ou pontons) peuvent devenir très glissantes avec l'humidité. Prends ton temps, surtout si tu changes de surface. Et si tu t'approches des animaux de la ferme, fais-le avec respect, ils sont habitués aux humains mais restent des êtres vivants. Profite de chaque instant, en toute sérénité et sécurité.

Olya from the backstreets.

Alors, les amis des oiseaux, vous vous demandez si Churchill Island près de Melbourne est faite pour vous ? Laissez-moi vous dire : absolument ! C'est un petit havre de paix, une bulle où le temps semble ralentir, et où la nature chante à pleins poumons. Si vous cherchez un endroit pour vous connecter avec le monde ailé, sans la foule, vous avez trouvé votre perle rare.

Imaginez-vous marcher doucement sur les sentiers bordant les zones humides. Vous n'avez pas besoin de voir pour sentir la vie autour de vous. Écoutez le doux clapotis de l'eau, puis, plus distinctement, les sifflements lointains des cygnes noirs glissant sur l'étang. Vous pourriez entendre le rire unique du kookaburra résonner depuis les arbres plus anciens, ou le chant rapide et complexe des méliphages affairés dans les buissons. Pour une immersion totale, trouvez un des petits bancs isolés près des observatoires discrets. Fermez les yeux, respirez l'air frais et salé, et laissez les sons des cormorans séchant leurs ailes sur les piquets ou le battement d'ailes des canards indigènes juste au-dessus de l'eau vous envelopper. C'est là, dans cette quiétude, que l'île révèle ses plus beaux secrets sonores et vibratoires.

Quant au meilleur moment pour cette symphonie aviaire, visez tôt le matin ou en fin d'après-midi. Avant 9h ou après 16h, l'île est plus calme, et c'est là que les oiseaux sont les plus actifs, cherchant leur nourriture ou rentrant au nid. Les lumières sont aussi plus douces pour les observer (si vous le pouvez) ou simplement pour ressentir l'ambiance. Prenez une bonne paire de jumelles si vous en avez, et surtout, marchez lentement, très lentement. La patience est votre meilleure alliée ici. Et un petit conseil : les sentiers sont bien entretenus, mais des chaussures confortables sont toujours une bonne idée pour explorer sans contrainte.

À la prochaine aventure,

Olya from the backstreets