Les sentiers principaux, en terre battue et roche naturelle, mesurent environ 1,5 à 2 mètres de large. Les gradients varient de pentes douces près des piscines inférieures à des ascensions plus abruptes vers les bassins supérieurs. Le cheminement est clairement balisé par des rochers aménagés et des zones dégagées, guidant vers les points d'intérêt. Certaines bifurcations vers les panoramas sont plus étroites et escarpées, définissant l'accès aux vues.

Tôt le matin en pleine saison sèche, Leliyn s'éveille. L'air y est frais et le murmure des cascades domine, non le vrombissement de la saison humide. Les premiers baigneurs partagent une quiétude palpable, loin de l'agitation de midi. C'est un moment de sérénité où la nature est reine avant l'afflux des visiteurs.

Salut les amis voyageurs !

Loin de l'agitation de Darwin, la terre rouge de l'Outback nous guide vers une oasis inattendue : Leliyn, plus connue sous le nom d'Edith Falls. Après une marche sous le soleil ardent, le spectacle est saisissant. Des falaises ocre s'élèvent majestueusement, encadrant des bassins d'eau cristalline d'un vert émeraude, si limpide que chaque caillou au fond est visible. Le murmure des cascades est constant, une douce mélodie qui invite à la sérénité. Ici, l'air est imprégné d'une fraîcheur bienvenue, mêlée aux parfums terreux de la végétation luxuriante – pandanus et eucalyptus – qui s'accroche aux roches millénaires. Plonger dans ces eaux fraîches après la chaleur de la piste est une sensation de pure régénération, l'eau caressant la peau comme une caresse bienfaisante.

Je me souviens d'une après-midi où, assis au bord du bassin supérieur, j'ai observé un groupe de Jawoyn, les gardiens traditionnels de cette terre, partager un repas simple près de l'eau. Leur présence calme, leurs rires discrets, témoignaient d'une connexion profonde et ininterrompue avec ce lieu. Ce n'était pas juste un site touristique ; c'était un espace de vie, de mémoire et de continuité. Leliyn n'est pas qu'une simple série de piscines naturelles rafraîchissantes ; c'est un point d'eau vital, un lieu de rassemblement ancestral et un cœur spirituel battant au sein du bush australien, essentiel à l'identité et à la survie du peuple Jawoyn.

Prêts pour l'évasion ?

Le bassin principal, avec ses multiples cascades, est l'arrêt photographique évident. Cadrez le vaste plan d'eau depuis les rebords rocheux, incluant l'escarpement rouge en toile de fond. La lumière du petit matin inonde les chutes d'une douce clarté, réduisant les ombres dures sur l'eau. En fin d'après-midi, le soleil embrase les parois rocheuses de teintes chaudes et dorées.

Les bassins naturels d'Edith Falls sont superbes, offrant une baignade revigorante après la marche. L'affluence peut cependant gâcher l'ambiance, surtout aux zones inférieures. L'accès aux piscines supérieures demande un effort certain, mais la récompense est là. La vraie surprise fut la clarté irréelle de l'eau, même après les pluies.

À Darwin, des entreprises comme Mobility & Medical ou NT Homecare proposent la location de fauteuils roulants et scooters de mobilité. Il est conseillé de réserver à l'avance en contactant directement ces fournisseurs pour connaître les tarifs précis. Généralement, un fauteuil manuel coûte environ 50-70 AUD par semaine, un scooter de 100-200 AUD. Pour des options plus proches d'Edith Falls, renseignez-vous auprès des pharmacies de Katherine, mais le choix y est souvent plus restreint.

Plongez dans les bassins naturels au pied des chutes, une fraîcheur bienvenue. Empruntez le sentier escarpé menant aux piscines supérieures, où l'eau limpide vous attend. Laissez-vous glisser dans ces vasques isolées, observant les roches ancestrales. Admirez le vol des oiseaux aquatiques au-dessus des cascades.

Salut les explorateurs !

Imaginez un havre de paix en plein cœur du Top End australien, où la nature sculpte des piscines naturelles en terrasses. C'est Edith Falls, ou Leliyn pour les Jawoyn, un joyau de Nitmiluk. La descente vers les premières cascades est un prélude sensoriel, l'air déjà imprégné de la fraîcheur minérale de l'eau et du parfum terreux des eucalyptus. Chaque bassin est une invitation, l'eau d'un bleu profond caressant la peau chauffée par le soleil du bush. On glisse sur les roches polies par des millénaires, observant les petits poissons nager autour de nos pieds, tandis que le chant lointain des oiseaux tropicaux ponctue le silence. La lumière du soleil joue à cache-cache à travers le feuillage dense, créant des motifs mouvants sur la surface scintillante.

Mais il y a un détail que peu remarquent, un secret sonore. Loin de la foule des piscines principales, aventurez-vous vers les bassins supérieurs, plus calmes et intimes. Là, où le soleil dore les roches lisses et les pandanus bordent les rives, tendez l'oreille. Au-delà du murmure de l'eau courante, un son subtil et hypnotique se révèle : le *frôlement sec et rythmique des feuilles de pandanus* sous la brise. Ce n'est pas un simple bruissement aléatoire, mais un chuchotement presque musical, une percussion naturelle que seules les oreilles attentives captent. C'est la bande sonore authentique de Leliyn, une mélodie qui ancre l'instant dans une sérénité absolue, bien au-delà de la simple baignade.

Prêts pour l'aventure ? À très vite pour de nouvelles découvertes !

Aux Chutes Edith (Leliyn), les crocodiles d'eau douce sont présents; respectez impérativement les zones de baignade désignées. Les rangers vérifient régulièrement l'absence de crocodiles marins, mais suivez toujours leurs consignes de sécurité. Les rochers peuvent être extrêmement glissants autour des bassins; chaussez-vous adéquatement et soyez vigilant. La chaleur est suffocante; buvez abondamment d'eau et protégez votre peau du soleil tropical.

Oui, les ornithologues apprécieront Leliyn pour ses populations de loriquets et de méliphages, dont les chants animent la canopée. On y observe aussi des martins-pêcheurs azurés plongeant et des cacatoès noirs se nourrissant près des plans d'eau. Les sentiers supérieurs, moins fréquentés, ou les abords du troisième bassin offrent une observation plus sereine. Le lever ou le coucher du soleil, particulièrement pendant la saison sèche (mai-octobre), maximise l'activité aviaire.