Les allées de la Villa del Balbianello sont principalement en gravier fin et compacté. Leur largeur varie, passant de sentiers intimes à des esplanades plus ouvertes. Elles présentent des pentes douces et des paliers stratégiques, rarement abruptes. Le tracé sinueux dirige subtilement les visiteurs vers des points de vue emblématiques sur le lac et les jardins.

Au lever du jour, fin mai ou début octobre, la Villa révèle sa pleine splendeur. L'air y est frais, imprégné des senteurs du jardin, loin de l'humidité estivale. Seuls les chants d'oiseaux et le doux clapotis du lac brisent un silence profond. La foule est absente, invitant à une contemplation intime des lieux.

Salut les amis voyageurs, prêts pour une immersion dans la splendeur du Lac de Côme ?

Accoster à la Villa del Balbianello, c'est s'offrir une parenthèse hors du temps. Érigée sur une presqu'île boisée, elle se dévoile par strates, des eaux turquoise aux jardins en terrasses, sculptés avec une précision d'orfèvre. L'air y est imprégné des senteurs de jasmin et de rhododendrons, tandis que le clapotis doux du lac rythme la visite. La célèbre loggia, emblème de la villa, encadre deux panoramas distincts, l'un vers Bellagio, l'autre vers l'île Comacina, des tableaux vivants qui changent avec la lumière. À l'intérieur, l'âme de Guido Monzino, le dernier propriétaire et explorateur passionné, vibre encore. Ses collections d'artefacts, cartes anciennes et souvenirs d'expéditions polaires ou himalayennes transforment chaque pièce en un cabinet de curiosités mondial.

Ce qui rend ce lieu si précieux, au-delà de son esthétique cinématographique, c'est la générosité et la vision de Monzino. Ayant parcouru les sommets les plus hostiles et les étendues glacées, il a choisi ce havre de paix comme son ultime refuge. Il l'a léguée au FAI (Fondo Ambiente Italiano) avec une condition simple : que la villa reste ouverte au public, un testament de sa passion pour la beauté et l'aventure. Imaginez : cet homme d'action, dont la vie fut une suite de défis extrêmes, a dédié son sanctuaire personnel à la postérité, pour que chacun puisse y puiser l'inspiration, non seulement de ses voyages, mais aussi de la sérénité et de la grandeur de ce coin de Lombardie. C'est une invitation à la contemplation, un legs d'une valeur inestimable.

Alors, prêts à larguer les amarres pour une dose de magie italienne ? À très vite pour de nouvelles évasions !

La loggia Durini et ses arches sont l'arrêt photo emblématique. Cadrez le lac et les montagnes au travers, intégrant les figuiers centenaires. Pour une lumière douce et moins de foule, privilégiez le matin. En fin d'après-midi, la villa s'illumine d'un doré parfait.

Le cadre lacustre est sublime, ses jardins en terrasses offrent des panoramas inoubliables. L'accès très contrôlé et les visites guidées chronométrées frustrent néanmoins la découverte libre. On s'étonne de la petitesse relative des intérieurs, bien moins grandioses que l'extérieur ne le suggère. La foule, souvent dense, dilue l'atmosphère exclusive qu'on attendrait d'un tel bijou.

Près de la Villa del Balbianello, la Farmacia Lenno ou la Farmacia Tremezzina louent des fauteuils roulants manuels. Il est conseillé de les contacter par téléphone pour confirmer la disponibilité et le tarif. Comptez environ 10 à 20 € par jour pour un fauteuil manuel. La location de scooters électriques est plus rare et doit être vérifiée directement auprès de services spécialisés.

On accoste par bateau-taxi, glissant sur les eaux calmes jusqu'à son embarcadère secret. On serpente ensuite à travers des jardins en terrasses, découvrant des panoramas lacustres à chaque recoin. À l'intérieur, on déambule parmi les collections de Guido Monzino, imaginant les récits d'explorations passées. Le silence n'est brisé que par le clapotis des vagues, offrant une sérénité absolue face à l'horizon.

Salut les amis voyageurs !

Aujourd'hui, cap sur le Lac de Côme pour une escale enchantée à la Villa del Balbianello. Dès l'approche en bateau, le spectacle est saisissant : des terrasses étagées, drapées de verdure luxuriante et de fleurs éclatantes, s'élancent avec élégance des eaux turquoise. Le vert profond des cyprès répond au blanc des statues classiques, baigné par une lumière qui danse sur l'eau.

En foulant les allées de pierre, on est enveloppé par le parfum délicat des azalées et rhododendrons. Le vent, léger, chuchote à travers les feuilles, apportant le lointain clapotis d'une barque. Chaque recoin révèle une nouvelle perspective. La loggia, ouverte sur le panorama spectaculaire, offre une brise rafraîchissante et une vue imprenable sur Bellagio. Le silence respectueux des visiteurs n'est rompu que par le déclic des appareils photo.

Et l'astuce que peu remarquent ? Tenez-vous un instant sous l'immense figuier (ficus repens) centenaire, près de la loggia. Au-delà de ses racines aériennes impressionnantes, écoutez attentivement. Par vent léger, un son quasi imperceptible se dégage de son feuillage dense et de ses lianes : un murmure profond, presque un soupir de l'arbre lui-même, un son ancestral qui contraste avec l'agitation du monde et vous connecte à la mémoire des lieux. C'est un secret sonore que seule la patience révèle.

À très vite pour de nouvelles découvertes !

L'accès limité et la forte affluence sont les principaux écueils. Réservez vos billets en ligne des semaines à l'avance, surtout pour la visite intérieure. Privilégiez le bateau-taxi depuis Lenno pour éviter la marche escarpée et gagner du temps. Vérifiez la météo pour profiter pleinement des jardins et vues panoramiques sans surprise.

Absolument, les amateurs d'oiseaux apprécieront la Villa Balbianello, abritant des espèces comme le rougequeue noir et le merle noir, dont les chants résonnent. Les recoins moins fréquentés des jardins en terrasses et la loggia panoramique offrent des points d'observation discrets. Le début de matinée, avant l'afflux des visiteurs, maximise les chances d'apercevoir l'avifaune active. La végétation dense et la proximité du lac créent un habitat propice à une riche biodiversité aviaire.