Alors, tu veux savoir ce que c'est que de prendre le TurboJET de Hong Kong ? Imagine que tu arrives au terminal, le Macao Ferry Terminal à Sheung Wan. Dès que tu pousses la porte, c'est un tourbillon d'énergie. Le sol sous tes pieds vibre légèrement, tu entends un mélange de langues, des annonces lointaines, et le murmure constant de centaines de conversations. L'air est frais, conditionné, un contraste avec l'humidité de la ville. Tu sens l'odeur du café, des parfums, et cette légère pointe métallique propre aux grands terminaux. Tu te laisses porter par la foule, un peu comme un courant, guidé par le bruit des roulettes de valises sur le carrelage et le sentiment que tout le monde va dans la même direction. Cherche les panneaux lumineux, ou demande, mais tu sentiras l'effervescence des départs.
Une fois que tu as trouvé ton chemin, c'est l'étape des billets et de l'immigration. Tu peux avoir réservé en ligne, et dans ce cas, tu sens la douceur du papier de ton billet électronique ou la froideur de l'écran de ton téléphone quand tu le montres. Si tu achètes sur place, tu rejoins une file, et tu perçois le rythme lent et régulier de l'attente, les chuchotements, le froissement des documents. Quand c'est ton tour, tu tends ton passeport, tu sens la texture de la page plastifiée sous tes doigts. Le son du tampon qui frappe le papier est sec, définitif. C'est le signal que tu es officiellement en route. Après, tu passes la sécurité – tu entends le bip des portiques, tu sens la brève pression de la main d'un agent si tu as besoin d'aide. C'est un peu comme un sas, une transition entre la ville et le voyage.
Maintenant, tu es dans la zone d'embarquement. L'air y est un peu plus calme, la lumière plus douce. Tu t'assois sur un siège en plastique, tu sens sa fraîcheur sous tes mains. Tu entends les appels pour les différentes portes, des voix claires et distinctes. Puis, l'annonce pour ton bateau résonne, un peu plus fort que les autres. Tu te lèves, et tu rejoins le flot de passagers. Tu descends une passerelle, tu sens une légère pente sous tes pieds, et l'air change, il devient plus frais, plus salé. Tu montes à bord, et là, tu perçois la légère inclinaison du pont, le sol qui bouge imperceptiblement. Le bourdonnement des moteurs est déjà présent, une basse continue. Tu te laisses guider vers ton siège, tu sens le tissu doux ou le cuir lisse sous tes doigts, la forme du dossier contre ton dos.
Le voyage commence. Tu sens une poussée douce et graduelle alors que le bateau quitte le quai. La vibration du plancher devient plus prononcée, un massage subtil sous tes pieds. Tu entends l'eau clapoter contre la coque, un rythme constant et apaisant. Parfois, une vague plus forte frappe, et tu sens une petite secousse. L'air à l'intérieur est toujours frais, mais tu peux sentir l'odeur de la mer si tu te penches un peu. Les lumières sont douces. Si tu es assis près d'une fenêtre, même sans voir, tu perçois les variations de lumière, le passage de l'ombre à la clarté. Tu peux te lever, marcher un peu dans l'allée si le bateau est stable, sentir la moquette sous tes pieds, ou aller aux toilettes, une petite pièce où tu sens les mouvements du bateau un peu plus fort. Le voyage dure environ une heure, une heure où tu es juste porté, bercé par le mouvement et le son de l'eau.
Et puis, tu sens le bateau ralentir, le bourdonnement des moteurs diminue, et la vibration s'estompe. Tu perçois un changement dans l'air, une nouvelle odeur, peut-être un peu plus humide, plus douce. C'est l'arrivée à Macao. Tu te lèves, tu sens le sol redevenir stable sous tes pieds. Tu descends la passerelle, et là, l'air extérieur te frappe différemment. Il y a de nouveaux bruits, des voix différentes, le klaxon des taxis, le vrombissement des bus. Tu suis la foule jusqu'à l'immigration de Macao, une autre série de tampons et de bips. Une fois passé, tu es dans le terminal d'arrivée. Tu entends les offres des chauffeurs de taxi, le cliquetis des machines à sous si tu es près du casino, et l'odeur des cigares et de la nourriture locale commence à flotter. De là, tu peux prendre un bus ou un taxi – tu sentiras la différence de texture des sièges et le léger mouvement du véhicule qui t'emmène vers ta prochaine aventure.
Olya from the backstreets