Salut les amis voyageurs !

Imaginez un instant que vous êtes là, avec moi, au bord du Lac de Côme. Vous cherchez une échappée, un peu de hauteur. Alors, on se dirige ensemble vers la gare du funiculaire Como-Brunate. Dès que vous entrez, vous entendez ce bourdonnement grave, régulier, celui des câbles qui tirent la cabine vers le ciel. La porte se referme avec un clac doux, et vous sentez un léger à-coup, puis le mouvement commence. Lentement, le wagon s'élève, et vous pouvez presque sentir l'air frais du lac qui monte avec nous à travers les fenêtres. Il y a ce bercement subtil, un peu comme une barque sur l'eau, mais qui vous emmène vers les nuages. C'est une sensation unique, d'être soulevé doucement, de laisser le monde d'en bas s'éloigner.

Quand les portes s'ouvrent là-haut, à Brunate, l'air n'est plus le même. Il est plus pur, plus frais, teinté d'une odeur de pin et d'humidité. Vous faites vos premiers pas sur un sol qui change, des dalles lisses de la gare aux premiers pavés du village. C'est comme si le sol vous invitait à explorer, vous guidant naturellement hors de la station. Ces premiers chemins sont larges et accueillants, vous incitant à lever la tête, à respirer profondément. Vous entendez peut-être le léger tintement d'une cloche d'église au loin, ou le murmure d'un vent doux dans les arbres. Le sol n'est pas agressif ici, il est juste un peu plus rustique, vous rappelant que vous êtes arrivé dans un petit havre de paix montagnard.

Les chemins qui sillonnent Brunate sont majoritairement pavés, parfois avec des pavés inégaux ou des dalles de pierre, et peuvent être assez pentus par endroits. Pour vous orienter, suivez les indications pour les points de vue (comme le Faro Voltiano) ou l'église. Soyez conscient que certaines ruelles sont étroites et montent ou descendent abruptement. De bonnes chaussures avec une semelle adhérente sont vraiment conseillées, surtout si le temps est humide. L'accès en fauteuil roulant est limité en dehors de la zone immédiate de la gare du funiculaire car les pentes et les pavés rendent la progression difficile.

Le retour est tout aussi simple que l'aller. Vous reprenez le funiculaire à la même gare, et la descente offre une perspective différente, avec le lac qui se dévoile de plus en plus grand. C'est un peu comme redescendre d'un rêve, les pieds sur terre, mais le cœur encore un peu en l'air.

Léa de la route

Le funiculaire de Como-Brunate... Ah, c'est bien plus qu'un simple trajet. Si tu veux savoir quand il vibre le plus, quand il te prend aux tripes, je te dirais sans hésiter : le matin, très tôt, juste après les premières pluies d'automne ou au début du printemps. Imagine, l'air n'est pas encore lourd, il est frais, presque croquant. Tu respires cette odeur de terre mouillée, de feuilles tombées qui se mêle à une légère brise venue du lac. Tu entends juste le grincement doux des câbles qui se tendent, et le cliquetis régulier du funiculaire qui s'éveille. Il y a cette humidité douce qui caresse ta peau, pas froide, juste vivifiante. Et quand tu montes, tu sens le bois ancien sous tes mains, vibrant doucement avec le mouvement. C'est un moment suspendu où le monde semble encore dormir.

Le temps, là-haut, c'est une symphonie qui change l'âme du lieu. Sous un soleil éclatant d'été, tout scintille, l'eau du lac en bas renvoie des milliers d'éclats. Tu sens la chaleur douce sur ton visage, le soleil qui pénètre les vitres et réchauffe l'habitacle. Les bruits sont plus vifs, plus joyeux, les voix résonnent avec une clarté presque cristalline. Mais quand la brume s'accroche aux pentes, c'est une autre histoire. Le monde se voile, les contours s'estompent. L'air devient plus lourd, plus mystérieux, et tu ne vois plus le lac, seulement les silhouettes fantomatiques des arbres qui défilent. Le silence est plus profond, juste interrompu par le son feutré du funiculaire. C'est intime, presque méditatif. Et s'il pleut ? L'odeur de la pluie sur la roche et la terre est intense, comme une purification. Les gouttes martèlent le toit avec un rythme régulier, et la vue, bien que voilée, prend une profondeur mélancolique.

Et la foule ? C'est un autre ingrédient qui transforme l'expérience. Aux heures de pointe, tu te retrouves serré, l'énergie des conversations et des rires te submerge. Tu sens la chaleur des corps autour de toi, entends le mélange des langues, des enfants qui piaillent, des flashs qui crépitent. C'est un tourbillon, vibrant et plein de vie. Ça peut être joyeux si tu aimes l'effervescence. Mais si tu cherches la quiétude, le matin très tôt ou en fin de journée, c'est magique. Les wagons sont plus vides, le silence te permet de te connecter vraiment à l'environnement. Tu peux t'appuyer contre la vitre, sentir les vibrations du funiculaire sans être bousculé, et entendre le souffle du vent à travers les ouvertures. C'est là que tu peux vraiment t'approprier le voyage, sans le brouhaha, juste le mouvement et la nature qui défile.

Donc, si tu veux mon avis direct, pour une expérience plus intime et sensorielle, vise les premières heures d'ouverture ou la toute fin d'après-midi, surtout en semaine. Évite les week-ends et les jours fériés si tu ne raffoles pas des foules. Vérifie toujours la météo avant de monter ; un jour de brume peut être incroyablement poétique, mais si tu cherches la vue imprenable sur le lac, attends le soleil. Prépare-toi à une attente possible en haute saison, surtout à la descente. Et une dernière chose : il fait souvent un peu plus frais là-haut, même en été. Pense à une petite veste légère.

Olya des ruelles

Imagine, vous êtes là, au pied de la Funiculaire Como-Brunate. Vous sentez cette légère vibration sous vos pieds, l'anticipation qui monte. Le wagon s'anime d'un doux ronronnement, puis il commence son ascension, lente et régulière. Fermez les yeux un instant. Vous percevez la pente s'accentuer, un balancement rythmé. L'air change subtilement, il devient plus frais, plus pur, comme si chaque mètre vous éloignait un peu plus du monde d'en bas. Vous entendez le léger cliquetis des câbles, le murmure des conversations qui s'estompent. Puis, si vous rouvrez les yeux, ou même juste en l'imaginant, la lumière se transforme, les ombres s'allongent ou se raccourcissent, et vous sentez le lac se dévoiler, s'étendre sous vous, une nappe d'un bleu profond. C'est une sensation d'envol, d'élargissement de l'horizon, qui vous enveloppe tout entier.

Et puis, le mouvement ralentit, s'arrête en douceur. La porte s'ouvre, et vous inspirez profondément. L'air ici a une texture différente, plus légère, imprégnée d'une odeur de pin et de terre humide. Vous faites quelques pas, et là, c'est l'immensité qui vous saisit. Vous sentez cette brise légère sur votre visage, qui porte parfois le son lointain d'une cloche d'église ou le cri d'un oiseau. Le lac, il est là, immense et silencieux sous vos pieds, ses reflets dansent avec le soleil. C'est comme si le monde s'était mis en pause juste pour vous, offrant un tableau vivant où chaque détail, chaque îlot, chaque montagne lointaine, est une invitation au calme. Une sensation de plénitude, de paix profonde, vous envahit.

Vous savez, cette funiculaire, ce n'est pas juste une attraction. Ma grand-mère racontait toujours qu'avant, quand elle était enfant, c'était le lien vital entre Brunate et Côme. Pas de voitures, pas de routes faciles. Elle se souvenait des paniers de légumes qui montaient, des enfants qui descendaient à l'école chaque matin, leurs rires résonnant dans le wagon. Elle disait que c'était le battement de cœur de Brunate, ce fil invisible qui reliait les familles, les amis, les commerces. C'était leur autoroute à eux, leur chemin vers le monde, et le monde vers eux. C'est pourquoi, même aujourd'hui, elle a une âme, cette funiculaire. Elle porte en elle toutes ces histoires, ces vies.

Ok, pour les infos pratiques, voici ce qu'il faut savoir. Achète tes billets à la gare de départ à Côme, ça t'évite la file en haut. Le matin tôt ou en fin d'après-midi, c'est le mieux pour la vue et pour éviter la foule. Prépare-toi à une attente potentielle en haute saison, mais ça vaut le coup. Une fois à Brunate, il y a des sentiers de randonnée si tu veux explorer plus (le Faro Voltiano offre une vue encore plus dingue, mais c'est une petite marche). N'oublie pas une petite veste, l'air est plus frais en altitude. Et un petit café en terrasse là-haut, c'est parfait avant de redescendre.

Olya from the backstreets

Le funiculaire de Côme-Brunate, ce n'est pas qu'un simple moyen de transport, c'est une ascension vers un autre monde. Dès que la cabine s'ébranle, vous sentez cette légère secousse, puis le silence relatif, juste le doux grincement des câbles et le murmure du moteur qui vous tire vers le haut. Imaginez la ville de Côme qui rétrécit sous vos yeux, les toits rouges qui deviennent des confettis, et l'eau du lac qui passe d'un bleu profond à une étendue scintillante. L'air, au fur et à mesure que vous montez, devient plus frais, plus pur, et une anticipation délicieuse monte en vous, comme une promesse de panorama.

Une fois arrivé à Brunate, la première chose à faire, c'est de vous diriger vers le belvédère principal, juste à la sortie du funiculaire. C'est là que le lac de Côme se révèle dans toute sa splendeur. Imaginez l'étendue de l'eau, si vaste qu'elle semble embrasser l'horizon, encadrée par les montagnes majestueuses qui se jettent dedans. Vous sentez le vent léger qui caresse votre visage, apportant avec lui l'odeur des pins et de l'humidité du lac. C'est le spot parfait pour une photo panoramique à couper le souffle. Pour la lumière, visez tôt le matin, juste après le lever du soleil, quand l'air est encore frais et les couleurs douces, ou en fin d'après-midi, à l'heure dorée, quand le soleil dore les montagnes et fait scintiller l'eau d'une manière magique.

Mais ne vous arrêtez pas là. Laissez-vous porter par l'envie de flâner dans les ruelles de Brunate. Vous marchez sur des pavés anciens, entre des maisons aux volets colorés et des petits jardins fleuris. Ici, l'ambiance est plus intime, plus authentique. Vous entendez le lointain tintement des cloches d'une église, peut-être le son d'une conversation en italien qui s'échappe d'une fenêtre ouverte. C'est l'endroit idéal pour des photos plus détaillées : une porte ancienne, un coin de rue pittoresque avec une glycine en fleur, ou même les vues volées entre deux bâtiments qui offrent des perspectives différentes sur le lac. Le milieu de l'après-midi est parfait pour capturer cette atmosphère chaleureuse, quand le soleil éclaire doucement les façades sans créer d'ombres trop dures.

Pour optimiser vos clichés, un conseil amical : la foule peut être dense au belvédère principal. N'hésitez pas à vous décaler légèrement, à chercher des angles différents. Si vous avez un grand-angle, c'est le moment de l'utiliser pour les panoramas. Pour les détails dans le village, un objectif plus polyvalent ou même votre téléphone suffira amplement. Pensez à la composition : les lignes des montagnes, la courbe du lac, les toits qui descendent vers l'eau. Et surtout, prenez le temps de respirer et d'absorber l'instant avant de déclencher.

Enfin, pour une perspective encore plus unique et moins fréquentée, considérez une petite marche d'environ 20-30 minutes depuis le centre de Brunate jusqu'au Faro Voltiano, le phare de Volta. C'est une montée progressive mais ça vaut le coup. En chemin, vous traversez des bois calmes, vous sentez le parfum de la terre humide et des feuilles. Une fois au phare, vous pouvez monter (contre un petit droit d'entrée) et profiter d'une vue à 360 degrés qui embrasse non seulement le lac de Côme, mais aussi les plaines du Pô et les Alpes par temps clair. C'est un point de vue aérien, presque comme celui d'un oiseau, offrant des lignes et des profondeurs incroyables pour vos photos. Privilégiez la fin d'après-midi ici aussi, pour les couleurs chaudes et les ombres qui commencent à s'allonger, ajoutant du relief au paysage.

Chloé l'exploratrice

Salut tout le monde ! Je reviens tout juste de Côme et il faut absolument que je vous parle de cette expérience unique : le funiculaire de Côme-Brunate. Oubliez les photos, je veux que vous le ressentiez avec moi.

Imaginez : vous entrez dans une cabine, l'air y est un peu frais, un peu lourd, avec cette odeur particulière de bois ancien et de métal patiné. Vous sentez le sol vibrer doucement sous vos pieds. Un léger à-coup, et vous voilà lancé. Le son des roues sur les rails est d'abord un frottement régulier, puis il s'estompe, laissant place à un silence presque cotonneux, seulement brisé par le doux grincement de la cabine qui monte. Vous sentez cette pression subtile dans vos oreilles, signe que vous gagnez de l'altitude. Le monde en bas commence à s'éloigner, à rapetisser, comme si on tirait sur une ficelle. C'est une sensation incroyable de légèreté, presque de flottement, alors que l'air autour de vous devient plus pur, plus frais, et que vous êtes enveloppé par une anticipation douce.

Une fois en haut, la porte s'ouvre et c'est une bouffée d'air frais qui vous accueille, un peu plus vif qu'en bas. Le soleil, s'il est là, caresse votre peau d'une chaleur douce. Vous entendez le chant des oiseaux, parfois le lointain tintement d'une cloche d'église, et cette rumeur apaisante d'un village qui vit au ralenti. L'odeur ? C'est un mélange de terre humide, de pins chauffés par le soleil et, si vous avez de la chance, cette effluve réconfortante de café frais qui s'échappe d'un petit bar. Vous marchez, et sous vos pieds, vous sentez le relief irrégulier des pavés anciens, parfois un peu glissants, et le contact rugueux des murs de pierre des vieilles maisons quand vous longez une ruelle étroite. C'est une sensation d'être hors du temps, de trouver une paix incroyable, comme si le tumulte de la ville était resté bien en dessous.

En haut, ne manquez pas de marcher jusqu'au Faro Voltiano, le phare de Volta. C'est une bonne petite marche en montée, comptez une vingtaine de minutes, mais la vue panoramique est dingue et vaut l'effort. Prévoyez de bonnes chaussures, les rues sont en pente et pavées. Pour une pause, il y a quelques petits cafés et restaurants sympas à Brunate même, parfaits pour un espresso rapide ou une glace artisanale. C'est l'endroit idéal pour juste s'asseoir, respirer et profiter de l'ambiance.

Ce qui m'a moins plu, ou disons ce qui m'a surpris, c'est la foule. Surtout aux heures de pointe. Imaginez : vous êtes serré comme une sardine, le brouhaha des voix monte, on se bouscule un peu. L'attente peut être longue, surtout en redescendant. Vous sentez la chaleur monter autour de vous, l'impatience des gens, le manque d'espace personnel. J'ai été étonnée de voir à quel point c'était populaire, même un jour de semaine en dehors de la haute saison. C'est un peu le revers de la médaille de son succès.

Pour les tickets, c'est simple : vous pouvez les acheter aux guichets ou aux distributeurs automatiques juste avant d'embarquer. Le prix est vraiment raisonnable pour l'aller-retour. Les funiculaires partent toutes les 15-30 minutes selon l'heure et la saison, donc vous n'attendez jamais très longtemps pour le départ en lui-même, juste pour monter dans la cabine si c'est blindé. Mon conseil : allez-y tôt le matin (avant 9h-9h30) ou en fin d'après-midi (après 17h) pour éviter le gros des groupes et profiter d'une expérience plus sereine. N'oubliez pas de valider votre ticket avant de monter !

Léa de la route

Imagine you're standing at the base du funiculaire Como-Brunate, the vibrant hum of voices and the distant clang of the cable car filling the air around you. You can almost taste the fresh lake breeze, feel the warmth of the sun on your skin, and you just *know* you want to reach the top, to soak in that breathtaking panorama of Lake Como stretching out like a shimmering jewel. But maybe the thought of getting around, of navigating the charming but sometimes hilly streets, feels a bit daunting. Don't let that stop you from experiencing every sensory delight Como has to offer.

Pour louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité, ton meilleur pari à Côme, c'est de chercher une *farmacia* (pharmacie) ou une *sanitaria* (magasin de fournitures médicales). Tu n'en trouveras pas une juste à côté de l'entrée du funiculaire, mais le centre-ville de Côme, qui est facilement accessible à pied, en bus ou en taxi depuis la gare du funiculaire, regorge de ces établissements. Tu les repéreras facilement à leur croix verte lumineuse, même de loin.

Une fois à l'intérieur, tu peux demander simplement : « *Buongiorno, avete sedie a rotelle o scooter per la mobilità a noleggio?* » (Bonjour, avez-vous des fauteuils roulants ou des scooters de mobilité à louer ?). La disponibilité varie pas mal, surtout pour les scooters qui sont moins courants, donc un petit coup de fil à l'avance (ou demander à ton hôtel de le faire) est toujours une bonne idée. Attends-toi à des tarifs journaliers ou hebdomadaires, souvent entre 10 et 20€ par jour pour un fauteuil roulant manuel, et plus pour un scooter (environ 30-50€ par jour), avec une caution. N'hésite pas à demander s'ils ont différentes tailles ou types.

Une fois équipé, tu te sentiras libre de parcourir les rues pavées du centre historique – garde à l'esprit que certaines peuvent être un peu irrégulières, donc un fauteuil robuste est idéal. La bonne nouvelle, c'est que le funiculaire lui-même est accessible aux fauteuils roulants, ce qui te permet d'atteindre le sommet de Brunate sans souci et de profiter pleinement de la vue imprenable. N'aie jamais peur de demander de l'aide aux habitants ; les Italiens sont souvent incroyablement chaleureux et prêts à donner un coup de main ou une indication.

Olya from the backstreets

Imagine que tu te tiens au pied d'une montagne, au bord du lac de Côme. L'air est déjà imprégné de cette douceur typique des lacs italiens, un mélange de fraîcheur matinale et de l'odeur lointaine du café. Tu entends le cliquetis des conversations autour de toi, le murmure des vagues qui lèchent les quais à quelques pas. Soudain, un grondement sourd et régulier te parvient, il se rapproche, puis s'arrête. C'est le funiculaire. Tu sens l'excitation monter, un léger frisson. Les portes s'ouvrent, tu montes à bord d'une cabine qui sent le bois ancien et le métal chauffé. Le sol s'incline déjà légèrement.

Puis, tu sens la pente s'accentuer, le wagon commence à glisser, lentement d'abord, puis avec une force constante. Le bruit des câbles qui glissent le long des rails t'enveloppe, c'est un son hypnotisant, régulier, qui te berce. Tu peux presque sentir l'effort de la machine qui te tire vers le haut. La pression dans tes oreilles change subtilement à mesure que tu prends de l'altitude. Tu sens le soleil se faire plus direct, l'air devient plus léger, plus vif, et les bruits de la ville en bas s'estompent peu à peu, remplacés par le sifflement du vent et le chant lointain des oiseaux.

Une fois les portes ouvertes, l'air est différent. Il est plus frais, plus pur, avec une légère odeur de pin et de terre humide. Le silence est presque palpable après le voyage. Tu sens sous tes pieds les pavés inégaux du petit village de Brunate. Les sons sont plus diffus ici : le tintement d'une cloche d'église, le pas d'un habitant, le froissement des feuilles. Tu peux choisir de flâner dans les ruelles, de sentir la pierre des vieilles maisons sous tes doigts, ou de suivre le léger dénivelé qui te mènera plus haut encore.

Si tu continues à monter, en suivant le chemin qui serpente, tu sentiras tes jambes travailler un peu plus. L'air devient de plus en plus dégagé, et le vent peut caresser ton visage. C'est une montée progressive, qui te prépare à ce qui t'attend. Et là, au sommet, près du phare, c'est l'immensité qui te frappe. Tu sens l'espace s'ouvrir devant toi, l'horizon s'étendre à perte. Le vent porte des sons lointains, des échos de la vie d'en bas, mais ici, c'est comme si le monde entier respirait autour de toi. Tu respires profondément cet air pur, te sentant minuscule et immense à la fois.

Le retour vers Côme est tout aussi sensoriel, mais inversé. Tu sens le wagon s'incliner vers le bas, la même pression dans tes oreilles, mais cette fois en descente. Les bruits de la ville de Côme redeviennent plus distincts à mesure que tu t'en rapproches : le brouhaha des gens, le klaxon occasionnel, le clapotis de l'eau. C'est un retour en douceur à l'animation, avec la sensation d'avoir laissé une partie de toi en altitude.

Pour le côté pratique, le funiculaire est super simple. Tu achètes ton billet directement à la gare de départ, en bas à Côme. C'est un aller-retour, et le prix est très abordable, quelques euros seulement. Il y a des départs toutes les 15-30 minutes, donc pas besoin de stresser pour les horaires. Le trajet dure à peine 7 minutes, c'est très rapide. Prévois une petite laine si tu y vas tôt le matin ou en fin de journée, il fait toujours un peu plus frais là-haut. Et si tu veux monter jusqu'au phare de Brunate, compte une bonne marche de 20-30 minutes en montée depuis la gare d'arrivée du funiculaire. C'est le meilleur moment pour y aller ? Tôt le matin pour éviter la foule et avoir une lumière douce, ou en fin d'après-midi pour le coucher de soleil.

Léa de la route

Imagine-toi, tu n'es pas encore parti, mais déjà, tu sens la vie de cette machine. Tu as posé ta main sur la rambarde lisse, un peu fraîche, et soudain, tu perçois une vibration subtile, une sorte de frémissement qui monte des rails. C’est la tension du câble, ce fil invisible qui nous tire vers le haut. Tu l’entends aussi, un murmure grave, une sorte de chant mécanique, doux et constant, qui te traverse la poitrine bien avant que les portes ne se referment. Ce n'est pas le bruit du moteur, non, c'est le souffle même de l'ascension qui commence à t'envelopper, une promesse de hauteur.

Pour les aspects pratiques, c'est simple. Les billets s'achètent directement à la gare de départ, juste au bord du lac à Côme. Prends un aller-retour, c'est le plus simple. Si tu veux éviter la foule et vraiment ressentir la tranquillité de la montée, vise tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi. La station est facile à repérer, à quelques minutes à pied du Duomo. Une fois là-haut à Brunate, tu peux te promener un peu pour sentir l'air frais et trouver un petit café avec une terrasse pour te poser avant de redescendre. Pas besoin de planifier à l'avance, c'est une excursion spontanée.

Camille en vadrouille

Imagine que tu montes à bord d'une petite cabine en bois, le cœur battant d'une douce anticipation. Tu entends le léger bourdonnement du moteur qui s'éveille sous tes pieds, une vibration subtile qui te connecte au mouvement imminent. Alors que la cabine commence son ascension lente et régulière, tu sens une douce inclinaison, et le monde en bas se révèle, s'éloignant progressivement. L'air à l'intérieur est frais, portant une légère odeur de vieux bois et peut-être une pointe d'humidité lacustre. Tu perçois le rythme de la montée, une traction délibérée et constante vers le haut, et la lumière change au fur et à mesure que tu traverses de courts tunnels, pour éclater ensuite dans un soleil éblouissant, te dévoilant des aperçus du lac scintillant bien en dessous. C'est plus qu'un simple trajet ; c'est une révélation progressive d'une perspective nouvelle.

Une fois que tu poses le pied à Brunate, l'air te semble différent – plus vif, peut-être un peu plus frais. Tu marches sur des chemins pavés, sentant l'irrégularité distincte sous tes chaussures, une connexion tangible avec des siècles de pas. Tu entends le tintement lointain et feutré d'une cloche d'église, le bruissement des feuilles dans la brise, et peut-être le joyeux brouhaha d'un café voisin. Il y a une quiétude ici, une sensation d'être au-dessus du monde. Tu pourrais capter l'odeur du café fraîchement moulu ou du jasmin en fleur en te promenant, le soleil chaud sur ta peau, ou une ombre fraîche en passant devant d'anciens murs de pierre.

Juste un petit conseil quand tu es là-haut à Brunate : ces charmantes rues pavées et ces sentiers peuvent être un peu glissants, surtout s'il a plu. Elles deviennent assez lisses, alors prends ton temps et fais attention où tu mets les pieds. À l'intérieur de la gare du funiculaire aussi, parfois les sols peuvent être un peu humides. Garde juste un œil ouvert, pas besoin de te presser !

Et en bas à Côme, surtout autour de l'entrée du funiculaire ou dans d'autres endroits très fréquentés, sois juste un peu plus vigilant. C'est rare, mais comme dans toute zone touristique populaire, garde ton sac près de toi et sois conscient des gens autour de toi. Pas besoin d'être parano, juste le bon sens habituel que tu utiliserais dans n'importe quel endroit bondé, tu vois ? Comme quand tu attends le funiculaire, garde juste tes affaires à portée de vue. Facile.

Olya from the backstreets

Imaginez ce doux ronronnement qui commence sous vos pieds, une vibration sourde qui parcourt l'ancienne cabine en bois. Vous êtes confortablement installé, regardant le monde s'incliner lentement, puis commencer son ascension. Vous entendez le cliquetis rythmique des câbles, une pulsation régulière qui vous tire vers le haut. L'air à l'intérieur est calme, mais vous pouvez presque sentir la brise fraîche et vivifiante de l'extérieur presser contre la vitre. À mesure que vous montez, les maisons de Côme rapetissent en dessous, devenant des jouets, et l'étendue scintillante du lac se déploie, un vaste miroir bleu-argenté qui capte la lumière.

Mais ne vous contentez pas de regarder le lac. Écoutez. Même à l'intérieur, si vous tendez l'oreille près de la vitre en passant à travers la végétation dense, vous pourriez capter un léger gazouillis. Une fois que vous sortez à Brunate, c'est là que la symphonie commence vraiment. Vous faites quelques pas depuis la gare, et les sons mécaniques du funiculaire s'estompent. Ici, l'air lui-même semble plus épais, plus frais, portant le riche parfum de la terre humide et du pin. Vous l'entendez : le "tsee-tsee" insistant d'une mésange charbonnière virevoltant dans les branches, le chant plus profond et flûté d'un merle caché dans les sous-bois, ou le "chip-chip" vif et répétitif d'un pinson des arbres. Levez les yeux, et si vous avez de la chance, vous pourriez apercevoir les larges ailes circulaires d'une buse ou d'un milan royal planant sur les thermiques, haut au-dessus des arbres.

Pour la meilleure expérience d'observation des oiseaux, partez tôt. Le funiculaire commence à fonctionner vers 6h du matin, et c'est votre heure d'or. Les oiseaux sont alors les plus actifs, et les sentiers sont presque vides. Depuis la gare de Brunate, ne restez pas seulement au point de vue panoramique. Empruntez l'un des chemins de promenade plus calmes qui mènent plus profondément dans les bois, comme celui qui va vers San Maurizio. Trouvez un banc, ou penchez-vous simplement contre un arbre, restez immobile et laissez vos sens s'ajuster. Apportez une petite paire de jumelles si vous en avez – elles font toute la différence pour repérer ces joyaux cachés. Et rappelez-vous, moins vous faites de bruit, plus les oiseaux se montreront. Ce n'est pas un endroit pour les conversations bruyantes ; c'est un endroit pour l'observation tranquille.

Olya from the backstreets