Sharm El Luli (Ras Hankorab) Tours and Tickets

Les chemins sont des pistes de sable naturel, de largeur variable, souvent étroites. Ils présentent des pentes très douces, descendant progressivement vers le rivage. Ces sentiers informels guident les visiteurs à travers les dunes côtières et vers les accès à la mer. Leur tracé minimaliste épouse le relief naturel, sans aménagements artificiels.

L'hiver, de novembre à mars, offre un air doux et une visibilité aquatique optimale. Aux premières heures, un silence profond enveloppe le lagon, seul le clapotis des vagues rompt la quiétude. La foule y est alors très limitée, créant une atmosphère d'intimité rare. Ce moment privilégié permet une connexion paisible avec la splendeur naturelle du site.

Amis voyageurs, préparez-vous à succomber à la magie d'un joyau égyptien méconnu.

À Sharm El Luli, l'eau caresse le rivage d'un blanc immaculé avec une transparence irréelle, révélant un fond marin où chaque détail est une œuvre d'art. Le sable, d'une finesse incomparable, s'enfonce doucement sous les pieds, invitant à la contemplation. Sous la surface, un monde silencieux et vibrant s'épanouit : des jardins de coraux aux couleurs saturées, habités par des bancs de poissons aux éclats fluorescents qui dansent avec la lumière du soleil filtrée. Le silence n'est brisé que par le murmure des vagues et le léger clapotis des petites embarcations au loin. L'air salin est doux, et la chaleur du soleil sur la peau rappelle la douceur de vivre. C'est une immersion totale, où le temps semble suspendu, et chaque sens est éveillé par la beauté brute et intouchée. On y ressent une paix profonde, loin du tumulte, une véritable connexion avec la nature.

Une fois, alors que je m'éloignais un peu du rivage en palmes-masque-tuba, j'ai eu la chance incroyable de nager à quelques mètres d'une tortue marine géante, paisiblement occupée à brouter les herbes. Elle n'a pas semblé perturbée par ma présence, continuant son festin avec une grâce lente et majestueuse. Ce moment, où l'on se sent si proche d'une faune sauvage aussi rare et protégée, est la preuve que Sharm El Luli est bien plus qu'une plage : c'est un sanctuaire vivant, une promesse que des lieux d'une telle pureté existent encore et méritent d'être chéris.

À très vite pour de nouvelles aventures !

Les visiteurs s'arrêtent naturellement au bord de l'eau, face à l'immense plage de sable blanc et au lagon turquoise. Cadrez le contraste saisissant entre le sable immaculé et les dégradés de bleu, en incluant parfois une silhouette pour l'échelle. La lumière douce du matin (avant 9h) ou de fin d'après-midi (après 16h) révèle les couleurs les plus vibrantes. Les reflets du soleil sur l'eau cristalline, dévoilant la transparence des fonds marins, offrent un autre angle prisé.

Sharm El Luli, ou Ras Hankorab, bluffe par la transparence de ses eaux et son sable fin éclatant, idéal pour la plongée libre. Cependant, l'affluence massive détruit progressivement les fonds marins et gâche la quiétude du site. L'absence quasi totale d'infrastructures rend l'expérience inconfortable, sans ombre ni commodités essentielles. La vraie surprise fut la rapidité avec laquelle les coraux se dégradent sous nos yeux, malgré la beauté persistante du lieu.

La location de fauteuils roulants ou scooters est difficile directement à Sharm El Luli. Les grands hôtels de Marsa Alam (Hilton, Steigenberger) sont le meilleur point de contact pour organiser cela. Ils travaillent avec des fournisseurs locaux, nécessitant souvent une réservation anticipée. Les tarifs varient, comptez environ 20-30€ par jour; confirmez sur place.

On glisse sans effort dans l'eau d'une limpidité incroyable, observant des bancs de poissons aux couleurs vives. Le sable d'une blancheur aveuglante caresse les pieds, invitant à la détente absolue sous le soleil. Des coraux intacts dévoilent un jardin sous-marin foisonnant de vie, juste sous la surface. Chaque rayon de lumière transforme le lagon en un kaléidoscope de bleus et de verts.

Aujourd'hui, direction un joyau caché de la Mer Rouge : Sharm El Luli.

Le sable, d'une blancheur aveuglante, est si fin qu'il crisse sous les pieds comme de la fécule de maïs, invitant à des promenades infinies le long du rivage. L'eau, d'une clarté surnaturelle, se décline en une palette de turquoises et de saphirs, si transparente qu'elle révèle déjà les ombres des poissons depuis la surface. La douce caresse du soleil est tempérée par une brise marine légère, apportant un répit bienvenu et le parfum subtil du sel et de la chaleur désertique.

Quelques pas suffisent pour se retrouver au-dessus d'un jardin corallien foisonnant de vie, où des bancs de poissons multicolores dansent entre les anémones et les coraux aux formes variées. Des tortues marines glissent parfois avec une élégance sereine, observant les nageurs d'un œil curieux. Peu s'attardent à écouter le *chuchotement des coraux*. Lorsque le vent est faible et la mer calme, en posant votre oreille près de la surface de l'eau, on perçoit un léger grésillement, un murmure organique. C'est le son discret des milliers de polypes travaillant, des micro-organismes s'activant, la respiration même du récif. Une symphonie miniature, presque imperceptible, qui rappelle la vitalité constante de cet écosystème fragile.

Alors, la prochaine fois, n'oubliez pas d'y tendre l'oreille !

Le soleil est ardent; hydratez-vous constamment et utilisez une protection solaire élevée. Méfiez-vous des coraux coupants et de la faune marine (oursins, poissons-pierre) dans les eaux peu profondes. Portez impérativement des chaussures aquatiques et ne touchez jamais les fonds marins. Le site est vierge de toute infrastructure; prévoyez votre eau, vos provisions et de l'ombre.

Oui, les ornithologues apprécieront Sharm El Luli pour ses populations d'oiseaux marins et migrateurs, avec les cris distinctifs des sternes et goélands. Des hérons des récifs et aigrettes sont communs, et la zone attire divers limicoles ainsi que des balbuzards pêcheurs pendant les migrations. Pour une observation sereine, éloignez-vous des zones de baignade et cherchez les extrémités moins fréquentées de la plage ou les rochers isolés. Les levers et couchers de soleil sont optimaux, tout comme les périodes de migration (printemps/automne) pour maximiser les espèces observées.