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Salut les amis voyageurs ! Aujourd'hui, on explore un poumon vert vital juste à côté d'Addis-Abeba.
Imaginez. Le sol sous vos pieds est un tapis changeant de feuilles mortes et de terre forestière, passant du moelleux spongieux au craquement sec sous vos pas. L'air est frais, d'une pureté saisissante, et emplit vos narines d'un parfum profond de pin résineux et de terre mouillée, avec une pointe d'humus et de fleurs sauvages discrètes. Une symphonie naturelle s'élève : le chant varié des oiseaux perce le silence, du trille aigu au roucoulement doux, chaque espèce tissant sa propre mélodie. On entend le froissement délicat des feuilles agitées par une brise légère, et parfois, le craquement d'une branche brisée par un singe lointain. Plus bas, le murmure constant d'un ruisseau serpente, son clapotis régulier ajoutant une note de fraîcheur liquide. Vos doigts explorent l'écorce rugueuse et crevassée des vieux genévriers, puis glissent sur la douceur veloutée de la mousse humide qui les tapisse. L'humidité ambiante caresse doucement votre peau. Le rythme de votre pas est lent, contemplatif, dicté par le terrain doucement vallonné et le désir d'absorber chaque sensation. C'est une immersion totale, un sanctuaire loin du tumulte citadin.
Alors, ça vous tente, cette évasion ?
Les sentiers principaux de Menagesha Suba sont majoritairement en terre battue et rocheux, avec des pentes parfois prononcées rendant la progression difficile. Les largeurs de chemin varient; certaines sections sont étroites et les rares infrastructures présentent des seuils sans rampe. Le parc est rarement très fréquenté en semaine, offrant une circulation aisée, mais les week-ends voient une affluence plus importante. Le personnel se montre généralement disponible et prévenant, prêt à assister les visiteurs à mobilité réduite sur les terrains accidentés.
Salut les amis voyageurs, aujourd'hui, on s'évade dans un écrin de verdure aux portes d'Addis !
Loin du tumulte urbain, le Parc Forestier de Menagesha Suba offre une immersion immédiate dans une nature luxuriante et profondément apaisante. Dès les premiers pas sur les sentiers, l'air frais et humide caresse le visage, portant l'odeur terreuse des fougères géantes et le parfum résineux des genévriers centenaires. Le soleil filtre en mosaïque à travers les canopées denses, créant des jeux d'ombre et de lumière sur les pistes sinueuses. Écoutez attentivement : le chant mélodieux des oiseaux, ponctué par le cri lointain d'un babouin, remplit ce sanctuaire. C'est ici, dans le calme des premières heures, que l'on perçoit le véritable murmure de la forêt. Les singes colobes, avec leurs manteaux noir et blanc, se balancent avec une élégance déconcertante entre les branches, leurs mouvements à peine audibles. Peu de visiteurs s'aventurent au-delà des pistes principales, mais ceux qui le font découvrent des clairières secrètes, où le sol est tapissé de feuilles mortes et où le silence est si profond qu'il en devient presque palpable. C'est un refuge, un poumon vert où l'on vient se ressourcer, loin des regards, une étreinte silencieuse avec l'histoire naturelle du pays, un secret bien gardé par ceux qui connaissent ses rythmes les plus intimes.
Alors, prêts à vous perdre (un peu) dans cette bulle de sérénité ? À bientôt pour de nouvelles aventures !
Commencez par le sentier principal près de l'entrée, idéal pour observer les singes Colobus. Évitez le centre d'accueil sans intérêt, et gardez la cascade pour la fin, plus paisible. Mon astuce : apportez des jumelles pour les oiseaux rares, c'est un paradis ornithologique. Attention aux babouins sur les sentiers éloignés, ils sont curieux mais respectueux si non nourris.
Privilégiez les matinées sèches, idéalement de 8h à 10h, pour une observation optimale de la faune. Prévoyez 3 à 4 heures pour explorer sereinement les sentiers principaux du parc. Arrivez tôt en semaine pour éviter la foule; des toilettes simples et un petit café sont disponibles à l'entrée. Ne nourrissez jamais les babouins ou autres animaux, cela perturbe gravement leur comportement naturel.



