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Aujourd'hui, je vous emmène dans un lieu où l'âme créative de Hua Hin prend vie : le Baan Sillapin.
Dès les premiers pas sur les allées de gravier crissant doucement, l'air s'emplit d'une symphonie discrète. On perçoit le claquement doux et rythmé d'un pinceau sur une toile, le tintement délicat d'un ciseau à bois sculptant une forme, parfois le murmure apaisant d'une fontaine ou le gazouillis lointain d'oiseaux tropicaux. Une douce odeur de terre cuite fraîche se mêle aux effluves boisés des ateliers, coupée par la fragrance sucrée et enivrante des frangipaniers en fleur. Parfois, une note plus vive de peinture à l'huile ou l'arôme réconfortant du café fraîchement moulu s'invite, signalant la présence d'une petite échoppe. Sous les doigts, on découvre la rugosité terreuse d'une poterie non émaillée, la surface lisse et fraîche d'une sculpture en bois poli, ou la douceur d'un tissu tissé à la main. Le soleil, filtré par le feuillage dense, caresse la peau d'une chaleur diffuse, tandis que les dalles de pierre sous les pieds offrent une fraîcheur bienvenue. Le rythme est lent, méditatif, invitant à la contemplation.
Un vrai havre de paix pour les sens ! À bientôt pour de nouvelles découvertes !
Les allées principales sont majoritairement pavées et relativement plates, facilitant les déplacements. Certaines galeries présentent toutefois des seuils mineurs et des largeurs de porte parfois justes pour un fauteuil. L'affluence est généralement modérée, permettant une circulation aisée même aux heures de pointe. Le personnel est réputé pour son aide proactive et sa disponibilité envers les visiteurs à mobilité réduite.
Prêt(e) à découvrir un havre de créativité ? Suivez-moi au Baan Sillapin, le village des artistes de Hua Hin.
Loin de l'agitation balnéaire, ce lieu respire l'authenticité. Des ateliers colorés s'éparpillent sous d'immenses arbres du voyageur, où le chant des oiseaux se mêle au doux crissement des pinceaux. Beaucoup viennent pour les galeries, mais les habitués savent que la magie opère vraiment en fin d'après-midi. Le soleil déclinant caresse les sculptures en bois recyclé, révélant des textures et des messages écologiques subtils que la lumière crue du matin occulte. Derrière l'atelier principal, un petit sentier mène à un *sala* caché, souvent occupé par un artiste esquissant paisiblement. C'est là que l'on perçoit l'âme véritable du village : un espace de création vivante, non une simple exposition. Et au café, ne cherchez pas la carte habituelle. Demandez plutôt le "Nam Dok Anchan", une boisson florale locale que la grand-mère d'un potier prépare avec des fleurs de pois papillon du jardin. C'est un détail qui lie ce lieu à la communauté locale, bien au-delà de l'art. Ce n'est pas qu'un musée à ciel ouvert, c'est un battement de cœur artistique où chaque coin recèle une histoire, une couleur, un silence propice à l'inspiration.
Alors, laissez-vous porter par cette ambiance unique, et peut-être découvrirez-vous votre propre secret bien gardé du Baan Sillapin !
Commencez par la galerie principale pour ses toiles contemporaines, ignorant les stands de souvenirs génériques. Réservez le café-galerie en hauteur pour la fin; sa terrasse offre une vue apaisante. Ne manquez pas l'atelier de céramique, j'y ai trouvé une pièce singulière.
Privilégiez une visite matinale, comptez 1 à 2 heures pour apprécier les galeries et ateliers. Venez en semaine pour éviter les foules. Des cafés et toilettes propres sont disponibles sur le site. Interagissez avec les artistes; c'est une opportunité unique d'observer leur travail en direct. Explorez chaque recoin, des sculptures extérieures aux petites boutiques d'artisanat local.


