Imagine un instant te tenir au pied d'une montagne, au cœur de la vieille ville de Tbilissi. Tu es là, juste devant toi, la station inférieure du téléphérique. Le sol sous tes pieds est un mélange de pavés anciens et de dalles lisses, usées par des siècles de pas, te guidant naturellement vers l'entrée vitrée. Tu entends le léger grincement des câbles au loin, un murmure prometteur. L'air, même en ville, porte une légère odeur de terre et parfois, si tu es là le soir, l'arôme doux et fumé des brochettes qui cuisent dans les restaurants alentour. C'est une sensation d'attente, une douce pression dans l'estomac, celle de l'aventure qui commence.

Une fois à l'intérieur de la cabine, tu sens une légère vibration, puis un mouvement doux, presque imperceptible au début. La cabine s'élève, te soulevant au-dessus des toits en tuiles rouges, des balcons ornés de la vieille ville. Tu entends le cliquetis régulier des roues sur le câble, un son rythmique et rassurant. Le vent ne te touche plus directement, mais tu sens la cabine osciller doucement, comme une balançoire géante dans les airs. La trajectoire est incroyablement fluide et directe, une ligne droite invisible qui traverse le ciel, te donnant l'impression de flotter. Tu laisses derrière toi le bourdonnement de la ville qui s'estompe, remplacé par le silence de l'altitude, juste le bruit constant du mécanisme et, parfois, le rire lointain d'autres passagers.

À l'arrivée, la cabine ralentit, puis s'arrête avec un léger à-coup. En sortant, tes pieds retrouvent la terre ferme, mais ici, c'est différent. Les chemins sont larges et bien entretenus, des dalles de pierre lisses qui s'étirent devant toi, te guidant vers les points de vue panoramiques et l'imposante statue de la Mère de Géorgie. Si tu t'aventures vers la forteresse de Narikala, les sentiers deviennent plus étroits, parfois des escaliers de pierre inégaux, te forçant à regarder où tu poses les pieds, mais chaque pas est une découverte. Le vent ici est plus fort, il te fouette le visage, apportant avec lui l'odeur des herbes sèches et de la pierre chauffée par le soleil. Tu peux même sentir la texture rugueuse des murs de la forteresse sous tes doigts. Ces chemins te mènent à travers l'histoire, te poussant à explorer chaque recoin, chaque arche, chaque point de vue.

Pour emprunter le téléphérique, tu auras besoin d'une carte Metromoney. Tu peux l'acheter et la recharger directement à la station inférieure. C'est le même système que pour le métro et les bus, donc si tu en as déjà une, tu es prêt. Essaie d'y aller en fin d'après-midi, juste avant le coucher du soleil. La lumière est incroyable pour les photos, et tu verras la ville s'illuminer progressivement depuis le sommet, c'est magique. Les cabines sont fréquentes, donc l'attente est rarement longue. Une fois en haut, prévois de bonnes chaussures si tu veux explorer la forteresse, car ça monte et les pavés peuvent être glissants.

Olya from the backstreets

Imagine que vous êtes là, un soir de fin de printemps ou de début d'automne, juste avant que le soleil ne se couche complètement sur Tbilissi. C'est le moment où le funiculaire de Narikala prend tout son sens, quand il *vit* vraiment. Vous sentez cette légère oscillation de la cabine qui monte doucement, un doux grincement rythmique des câbles au-dessus de vous, presque comme une berceuse. L'air qui entre par les fentes ou une fenêtre entrouverte est frais, portant avec lui des murmures de la ville en contrebas – des rires étouffés, le lointain tintement d'une cloche d'église, et parfois, si le vent est bon, un soupçon des épices qui s'échappent des restaurants du vieux quartier. Vous ne voyez peut-être pas les couleurs chatoyantes du ciel, mais vous sentez la douceur de la lumière qui s'estompe sur votre peau, la chaleur résiduelle du jour qui s'accroche encore. La foule à ce moment-là n'est pas une cohue bruyante ; c'est un mélange de couples qui chuchotent, de familles qui désignent des points lumineux, tous unis par une sorte de calme admiration. L'ambiance est joyeuse mais respectueuse, chacun absorbé par la vue qui se déploie. Si le ciel est dégagé, teinté d'or et de pourpre, cela amplifie le sentiment d'émerveillement, chaque détail de la ville devenant plus net, plus intense. Mais même par temps couvert, l'expérience est là, plus intime, plus mystérieuse, mais ce sentiment de plénitude et de connexion à la ville, il vient vraiment avec la clarté d'un coucher de soleil.

Léa from the road

Imaginez un instant. Vous entrez dans une petite cabine de verre, le cœur de Tbilissi s'étire en contrebas. La porte se ferme avec un léger *clac*, et le sol glisse doucement sous vos pieds. Vous sentez une légère impulsion, un balancement rythmique, et vous voilà qui vous élevez, sans effort. Le vent, même à travers la vitre, semble murmurer contre le verre, comme une promesse d'air pur. Sous vous, les toits de tuiles rouges, les coupoles d'églises, et le fleuve Koura scintillent, se transformant en une carte animée. Vous entendez peut-être le léger grincement des câbles au-dessus, la ville qui s'éloigne, ses bruits de klaxons et de conversations s'estompant pour laisser place à un silence apaisant, ponctué seulement par le souffle doux de l'ascension. Votre corps entier ressent cette élévation, cette perspective qui change à chaque instant, comme si la ville vous révélait un secret bien gardé, petit à petit.

En haut, le vent vous accueille, plus frais, plus libre. Vous sortez de la cabine, et le sol ferme sous vos pieds vous ancre à nouveau. La forteresse de Narikala se dresse là, massive et ancienne. Ma grand-mère disait toujours que cette citadelle, c'était comme le cœur battant de Tbilissi, son gardien silencieux. Elle se souvenait des jours où il fallait grimper à pied, suer et s'essouffler pour atteindre ce sommet, pour toucher ces vieilles pierres. Aujourd'hui, avec ce petit wagon qui monte sans effort, elle dit que c'est comme si la ville nous offrait son plus beau secret sur un plateau d'argent. C'est l'âme de Tbilissi qui se révèle, accessible à tous, une main tendue à travers le temps pour comprendre d'où vient cette ville.

Pour monter à bord du Téléphérique de Tbilissi, c'est super simple : il te faut une carte MetroMoney, la même que pour le métro. Tu peux l'acheter et la recharger directement à la station de départ, près du Parc Rike. Le trajet est rapide, quelques minutes à peine. C'est accessible à peu près à tout le monde, les cabines sont spacieuses. Le meilleur moment pour y aller, c'est sans hésiter au coucher du soleil. Les couleurs sur la ville sont incroyables, et voir Tbilissi s'illuminer progressivement, c'est magique. En journée, c'est moins bondé tôt le matin.

Une fois en haut, tu es juste à côté de la forteresse de Narikala, tu peux te promener librement dans les ruines, c'est assez grand. Juste au-dessus, il y a la statue de la Mère de la Géorgie, on y accède facilement à pied. Il y a quelques petits stands de souvenirs et parfois des boissons, mais pour manger un vrai repas, je te conseille de redescendre en ville. Prévoyez de bonnes chaussures si tu veux explorer les alentours de la forteresse, ça monte et ça descend un peu. Profite de la vue, c'est le clou du spectacle !

Olya from the backstreets

Imaginez le doux balancement de la cabine, un murmure métallique léger des câbles qui vous tire vers le haut. Vos pieds sentent le sol s'éloigner, pas à pas, alors que la ville en contrebas commence à se transformer, passant d'un dédale de rues à une toile vibrante. Vous entendez le souffle de l'air frais qui s'engouffre doucement par les petites ouvertures, portant avec lui les bruits lointains de la vie urbaine – le klaxon d'une voiture, le rire d'un enfant, tout se fond dans un bourdonnement apaisant. La cabine est un cocon de verre, et même si vous ne voyez pas, vous sentez la lumière changer, l'espace s'ouvrir, l'horizon s'élargir à chaque seconde. C'est une sensation de suspension, comme si vous flottiez au-dessus du monde.

À mesure que vous montez, un point précis s'impose comme une évidence pour capturer l'instant. C'est juste avant d'arriver à la station supérieure, là où la cabine ralentit légèrement, offrant un angle parfait sur la vieille ville qui se déploie comme une carte en relief sous vos yeux. À cet endroit, vous n'êtes ni trop haut pour perdre les détails, ni trop bas pour ne pas embrasser l'ensemble. Autour de vous, la forteresse de Narikala, massive et ancienne, semble veiller sur la ville. Vous percevez la courbe sinueuse de la Koura (Mtkvari), ce fleuve qui traverse Tbilissi comme une veine bleue, et le Pont de la Paix, une structure moderne et lumineuse qui tranche avec l'histoire environnante. Vous sentez la densité des toits ocre et rouges qui se chevauchent, les minarets et les dômes des églises qui pointent vers le ciel. C'est un tableau vivant, où chaque élément raconte une histoire que vous pouvez presque toucher du bout des doigts.

Pour la lumière et l'ambiance, deux moments se distinguent. L'heure dorée, juste avant le coucher du soleil, est magique. Le soleil caresse les façades des bâtiments, les rendant incandescentes, et la ville prend des teintes de miel et de rouille qui réchauffent l'âme. L'air devient doux, presque velouté, et les ombres s'allongent, ajoutant de la profondeur au paysage. Si vous cherchez une atmosphère plus dramatique, optez pour une montée de nuit. Tbilissi s'illumine alors de milliers de points scintillants, le Pont de la Paix devient une sculpture lumineuse et le fleuve reflète les lumières de la ville, créant un miroir scintillant. Le matin, c'est la fraîcheur et la promesse d'une journée nouvelle. Le soir, la mélancolie douce et l'émerveillement.

Max en mouvement

Alors, tu sais que je suis de retour de Tbilissi, et la première chose que je voulais te raconter, c'est ce téléphérique. Imagine un peu : tu es au pied de la colline, dans le parc Rike, et déjà tu sens cette effervescence de la ville, les rires des enfants, le murmure du fleuve Koura. Puis tu montes dans la cabine. Tu sens le léger balancement quand elle démarre, et ce qui te frappe d'abord, c'est le silence qui s'installe, juste le très léger grincement des câbles. Et là, c'est la surprise : la ville se déploie sous tes pieds comme une carte géante, les toits de tuiles rouges, les coupoles des églises, le fleuve qui serpente. C'est une perspective totalement nouvelle, un souffle coupé par la beauté.

À mesure que tu t'élèves, tu peux presque sentir le vent qui caresse la cabine, même à travers les vitres. Tu entends les murmures des autres passagers, mais surtout, tu ressens cette incroyable sensation de légèreté, comme si tu flottais au-dessus de tout. Les bruits de la ville, qui étaient si présents en bas, deviennent un lointain bourdonnement, et tu te retrouves dans une bulle de tranquillité. Ce qui m'a vraiment surprise, c'est la rapidité avec laquelle on passe de l'agitation du sol à cette sérénité aérienne. C'est presque méditatif, tu as le temps de laisser ton regard errer sur chaque détail sans te sentir pressé, tu touches presque les nuages du bout des doigts.

Une fois en haut, tu débarques juste à côté de la forteresse de Narikala et de la statue de la Mère Géorgie. Alors là, côté pratique, attends-toi à un peu de monde, surtout aux heures de pointe. Ce que j'ai moins aimé, c'est qu'une fois en haut, l'expérience est un peu moins... "aérienne". C'est plus une plateforme d'observation bondée qu'un havre de paix. Les sentiers autour de la forteresse sont sympas pour une petite balade, mais ne t'attends pas à des kilomètres de rando. C'est surtout un point de vue pour des photos et un accès rapide à la forteresse, qui elle-même est assez sommaire, pas vraiment un musée. Disons que la magie est vraiment dans le trajet, moins dans l'arrivée.

Pour y aller, c'est super simple. La station de départ est dans le parc Rike, rive gauche de la Koura, facile à trouver. Tu ne peux pas payer en espèces, il faut absolument une carte MetroMoney (la carte de transport de Tbilissi) que tu peux acheter et recharger sur place, ou utiliser une carte bancaire sans contact si la machine l'accepte (ça a marché pour moi une fois sur deux, donc MetroMoney est plus sûr). Le coût est dérisoire, quelques lari. Mon conseil : vas-y en fin d'après-midi, juste avant le coucher du soleil. Tu auras la lumière dorée sur la ville à la montée, et les lumières scintillantes au retour. C'est magique. Et après, redescends à pied si tu peux, les escaliers et les ruelles autour de la forteresse offrent d'autres vues sympas et te ramènent directement dans la vieille ville.

Voilà pour le téléphérique ! J'espère que ça te donne une idée.

Bisous,

Olya from the backstreets

Imaginez, le cœur de Tbilissi s'offre à vous, non pas du sol, mais depuis les airs. Le téléphérique, cette ligne suspendue qui relie le vieux quartier aux hauteurs de Narikala, n'est pas juste un moyen de transport, c'est une caresse visuelle et sensorielle. Vous sentez cette légère brise qui monte des ruelles pavées, apportant avec elle l'odeur du pain chaud qui sort des *toné* (ces fours souterrains) et le parfum sucré des *churchkhelas* (ces bougies de noix trempées dans du jus de raisin). Vous entendez le doux cliquetis des cabines qui glissent sur les câbles, un son régulier qui berce votre ascension. Et puis, il y a cette sensation unique : le sol qui s'éloigne, la ville qui se déploie en une mosaïque de toits de tuiles rouges, d'églises anciennes et de balcons en bois sculpté. C'est comme si Tbilissi respirait sous vos pieds, une respiration lente et profonde.

Une fois là-haut, ou même en explorant les méandres du Vieux Tbilissi, chaque pas est une découverte. Les pavés inégaux sous vos pieds, le dénivelé des rues qui montent et descendent, chaque texture raconte une histoire. Vous touchez les murs froids des églises séculaires, sentez la chaleur du soleil sur votre peau, même en automne. Mais ces charmes, cette authenticité brute, peuvent aussi présenter des défis. On réalise vite que cette ville, si pleine de caractère, n'est pas toujours pensée pour la facilité de mouvement, surtout si l'on a besoin d'un soutien supplémentaire pour se déplacer. L'idée, ce n'est pas de renoncer à l'aventure, mais de l'aborder avec les bonnes informations, pour que la joie de la découverte prime toujours.

Si l'idée de parcourir Tbilissi nécessite un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité, voici ce qu'il faut savoir, sans fioritures. Oubliez l'idée d'un point de location juste au pied du téléphérique, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne ici. Votre meilleure option est de contacter des *magasins de fournitures médicales* (appelés parfois 'matériel orthopédique' ou 'équipement médical') en ville. Il n'y a pas un service centralisé facile à trouver pour les touristes.

* Où chercher : Cherchez en ligne des entreprises comme 'GPC Pharmacy' (certaines grandes pharmacies peuvent avoir des services annexes) ou des magasins spécialisés dans le matériel médical comme 'Orthopedic House' (une recherche Google Maps avec 'მედიკამენტები' ou 'ორთოპედიული მაღაზია' peut aider). Le centre-ville (autour de Rustaveli Avenue ou Agmashenebeli Avenue) est un bon point de départ pour trouver ces enseignes.

* Facilité et disponibilité : Ce n'est pas aussi simple que dans d'autres capitales européennes. La disponibilité immédiate d'un scooter est rare, un fauteuil roulant manuel est plus probable. Il est *fortement recommandé* de contacter ces lieux *avant votre arrivée à Tbilissi*. Demandez à votre hôtel de vous aider à appeler pour vérifier la disponibilité et les conditions de location.

* Coût : Les prix varient, mais attendez-vous à un coût journalier ou hebdomadaire. Ils ne sont généralement pas affichés en ligne. C'est pourquoi un appel préalable est essentiel pour avoir une idée précise et éviter les surprises.

* Comment demander de l'aide : Si vous êtes déjà sur place et avez besoin d'aide, la réception de votre hôtel est votre meilleure alliée. Ils peuvent appeler en géorgien et organiser la livraison ou vous indiquer le chemin. Sinon, cherchez une grande pharmacie et demandez 'სკუტერი' (scooteri) ou 'ინვალიდის ეტლი' (invalidis etli - fauteuil roulant). La communication peut être un défi, mais les Géorgiens sont très serviables. Préparez quelques phrases clés sur votre téléphone pour faciliter la conversation.

Max en mouvement

Alors, tu te demandes ce que c'est vraiment que ce téléphérique de Tbilissi dont tout le monde parle ? Laisse-moi te raconter, comme si on y allait ensemble. Imagine un instant : tu marches dans le vieux Tbilissi, peut-être que tu as déjà senti l'odeur du pain frais qui sort d'une boulangerie souterraine, ou le parfum sucré du vin qui flotte depuis une *kvevri*. Tu suis le son lointain des cloches de l'église, et soudain, tu te retrouves au bord de la rivière Mtkvari. Le point de départ du téléphérique est là, discret mais facile à trouver, juste à côté du parc Rike, reconnaissable à ses drôles de structures métalliques en forme de tubes. C'est un endroit où l'air est souvent rempli d'un mélange de rires d'enfants et du murmure de l'eau.

Pour monter, c'est super simple, pas besoin de s'arracher les cheveux. Tu auras juste besoin d'une carte Metromoney – c'est la même que pour le métro ou les bus. Si tu n'en as pas, tu peux l'acheter et la charger directement au guichet, juste à l'entrée. C'est rapide, juste quelques lari pour le trajet, presque rien. Une fois que tu as ta carte, tu la passes et tu entres dans la zone d'embarquement. Tu sens le léger courant d'air frais qui vient des cabines qui passent. Tu entends le doux frottement des roues sur les rails quand elles ralentissent pour s'arrêter. Puis, c'est ton tour. Tu fais un pas, puis un autre, et te voilà à l'intérieur. C'est compact, mais lumineux, et tu sens déjà cette vibration légère, l'attente du départ.

Et là, ça commence. La porte se ferme avec un *clic* doux, et tu sens une poussée subtile, presque imperceptible, alors que la cabine s'élève. Le sol s'éloigne sous tes pieds, et tu as l'impression de flotter. Le son du câble est régulier, une sorte de ronronnement apaisant qui accompagne ta montée. Tes oreilles perçoivent un léger changement de pression, et l'air qui t'entoure est de plus en plus frais. Tu peux presque sentir l'espace s'ouvrir autour de toi. Imagine la ville qui se déploie : les toits ocres et rouges des vieilles maisons s'étalent comme une couverture patchwork, la rivière Mtkvari brille comme un ruban d'argent en contrebas, et les montagnes au loin deviennent plus nettes, plus imposantes. Chaque seconde, le panorama s'agrandit, te donnant une perspective totalement différente de Tbilissi.

En un rien de temps, tu sens une légère décélération, un petit *à-coup* final, et la cabine s'immobilise. La porte s'ouvre, et l'air qui t'accueille est souvent plus vif, plus pur, comme si tu avais gravi une petite montagne à pied. Tu marches sur le quai de la station supérieure, et là, tu es directement au pied d'une vieille forteresse dont les pierres racontent des siècles d'histoire. Tu peux sentir la texture rugueuse de ses murs sous tes doigts si tu t'en approches. Juste à côté, se dresse cette immense statue, la Mère de la Géorgie, imposante et protectrice, dominant toute la ville. Tu peux te promener sur les sentiers pavés qui serpentent autour de la forteresse, sentir le vent sur ton visage et entendre le silence relatif, seulement brisé par le chant des oiseaux ou le lointain brouhaha de la ville en contrebas. C'est l'endroit parfait pour prendre une grande inspiration et laisser le panorama t'envelopper. Il y a aussi quelques petits stands pour grignoter un truc ou boire un café si l'envie te prend, et bien sûr, des vues à couper le souffle dans toutes les directions.

Quand tu te sens prêt à redescendre, tu n'as qu'à retourner à la station et reprendre une cabine. La descente offre une perspective différente, presque comme un film inversé, où la ville remonte vers toi. Tu peux repérer des détails que tu avais manqués à l'aller, sentir la chaleur de la ville qui remonte à mesure que tu t'approches du sol. C'est une sensation douce, un retour progressif à l'agitation urbaine. Et avant même de t'en rendre compte, tu sens le léger choc de l'arrivée, la porte s'ouvre, et te voilà de retour au parc Rike, les pieds sur terre, avec une nouvelle image de Tbilissi gravée dans ta mémoire. C'est une petite escapade rapide, mais qui te donne l'impression d'avoir touché le ciel et d'avoir vu la ville sous un angle totalement nouveau.

Olya from the backstreets

Imaginez un instant que vous entrez dans une petite cabine de verre, le doux *clic* de la porte se refermant derrière vous. Vous sentez une légère secousse, un frémissement, puis la cabine s'élève doucement, comme si elle respirait. Le sol s'éloigne, la ville se déploie sous vos pieds. Écoutez bien, au-delà du murmure étouffé de Tbilissi : il y a ce *sifflement aigu et régulier*, un chant presque inaudible des câbles qui glissent, une mélodie discrète qui vous accompagne tout au long de l'ascension. C'est le son de la montagne qui respire, le cœur même de ce voyage. Et parfois, juste avant d'arriver au sommet, une *odeur fugace, un mélange subtil de métal chaud et de poussière ancienne*, comme si l'air lui-même portait le poids des histoires de la forteresse. Les toits orangés de la vieille ville défilent, les dômes des églises brillent sous le soleil, et vous sentez le léger bercement de la cabine, une sensation de liberté absolue.

Pour y aller, c'est vraiment simple : la station de départ est juste à côté du Rike Park, impossible de la rater. Le meilleur moment, c'est en fin d'après-midi, juste avant le coucher du soleil. Les couleurs sont incroyables, et la vue de la ville qui s'illumine à la descente est un spectacle en soi. Ça ne coûte presque rien, et tu peux payer avec ta carte Metromoney (la même que pour le métro et les bus), ou en acheter une directement sur place. Une fois en haut, tu es à deux pas de la forteresse de Narikala et de la statue de la Mère de la Géorgie. Les vues panoramiques sont à couper le souffle, alors prépare ton téléphone pour les photos, mais surtout, prends le temps de juste absorber le moment.

Olya from the backstreets

Imaginez un instant : vous entrez dans une petite cabine vitrée, l'air est légèrement frais. Vous sentez une légère secousse, puis un mouvement doux, presque imperceptible, vous élève. Le sol s'éloigne, la ville de Tbilissi commence à se déployer sous vos pieds comme une carte vivante. Vous entendez le léger grincement des câbles au-dessus, un murmure constant qui accompagne votre ascension. Le vent, même à travers les vitres, semble vous caresser, vous invitant à regarder. Vous voyez le Mtkvari, le fleuve, scintiller comme un ruban d'argent traversant la ville, et les toits colorés de la vieille ville, serrés les uns contre les autres, racontent des siècles d'histoires. Chaque seconde, le panorama s'agrandit, la perspective change, et vous sentez une pointe d'excitation monter en vous, celle de découvrir la ville sous un angle totalement nouveau.

Une fois au sommet, l'air est plus vif, plus pur. Vous posez le pied sur le sol et sentez la pierre ancienne sous vos semelles, parfois chaude du soleil, parfois fraîche à l'ombre. Le silence n'est jamais total ici : il y a le souffle du vent qui siffle autour des remparts de la forteresse de Narikala, les cris lointains des mouettes, et le murmure des conversations autour de vous, un mélange de géorgien et de mille autres langues. Votre regard est attiré par l'immense silhouette de la Mère de la Géorgie, Kartlis Deda, qui veille sur la ville, bras ouverts, imposante et protectrice. Vous pouvez presque sentir l'histoire imprégnée dans ces murs millénaires, une sensation de grandeur et d'ancienneté qui vous enveloppe.

En parlant de ces pierres anciennes, un conseil amical : une fois sorti(e) de la télécabine, surtout aux abords de la forteresse ou sur les sentiers qui y mènent, fais attention où tu mets les pieds. Les pavés peuvent être très inégaux, et certaines dalles, surtout après une averse ou simplement avec le temps, peuvent devenir glissantes. Ce n'est rien d'alarmant, juste une question de prudence. Des chaussures confortables et avec une bonne adhérence te permettront de profiter pleinement de l'exploration sans trébucher ou glisser.

Et comme dans tout lieu très visité, garde un œil sur tes affaires et sois attentif(ve) aux interactions. Bien que Tbilissi soit une ville très accueillante, il peut y avoir, comme partout ailleurs, des situations où des personnes essaient de vendre des choses un peu trop chères, ou de te distraire pour d'autres raisons. Si quelqu'un t'aborde avec une offre qui semble trop belle pour être vraie, ou te demande de l'argent de façon insistante, fais simplement confiance à ton instinct et décline poliment. Le meilleur moyen de profiter est de rester vigilant(e) sans être paranoïaque.

Pour une expérience encore plus magique, essaie de prendre la télécabine juste avant le coucher du soleil. Voir la ville s'illuminer progressivement depuis les hauteurs est absolument inoubliable. C'est le moment parfait pour des photos, mais aussi pour simplement absorber l'atmosphère. Profite de chaque instant, la vue est incroyable et l'ambiance unique.

Olya des ruelles

Imagine-toi, tu montes. La cabine s’élève, le léger bourdonnement des câbles te berce. Tu sens l'air frais monter autour de toi, et petit à petit, le brouhaha de la ville s’estompe. Le vent joue avec tes cheveux, et la lumière dorée du soleil vient caresser ton visage. Tes yeux se posent sur les toits ocres de Tbilissi, et déjà, tu perçois ce silence particulier, celui où la nature reprend ses droits. Tu te demandes si, là-haut, quelque chose vole déjà au-dessus de toi.

Pour les amateurs d'oiseaux, c'est un oui retentissant. Une fois au sommet, le téléphérique te dépose près de la forteresse de Narikala. Là, ouvre bien tes oreilles et tes yeux. Tu auras de bonnes chances d'apercevoir des Faucons crécerelles planer au-dessus des remparts, utilisant les courants thermiques. Leurs cris perçants sont assez distinctifs. Cherche aussi les Corneilles mantelées, très présentes en ville, et les Tourterelles turques qui roucoulent depuis les arbres proches. Si tu es attentif, tu pourrais même entendre le chant joyeux des Moineaux domestiques ou des Étourneaux sansonnets cachés dans le feuillage.

Pour maximiser tes observations et profiter du calme, vise tôt le matin, juste après l'ouverture du téléphérique (généralement vers 9h-10h, vérifie les horaires exacts). À cette heure, les oiseaux sont les plus actifs et il y a moins de monde. Ou alors, en fin d'après-midi, une à deux heures avant la fermeture, quand la lumière est douce et que la ville s'endort. Une fois en haut, au lieu de te précipiter vers les points de vue principaux, cherche un coin un peu plus reculé, par exemple sur les sentiers qui mènent vers le Jardin Botanique, juste derrière la forteresse. Moins de passage, plus de chances d'entendre et de voir sans déranger.

Olya from the backstreets