French Market Tours and Tickets

Imaginez que vous posez le pied sur le sol du French Market. Ce n'est pas une place ouverte, non, c'est une artère vivante qui s'étire. Au tout début, près du Café Du Monde, le chemin est large, presque une esplanade. Vous sentez l'espace autour de vous, vos pas sont libres sur le pavé lisse, mais déjà le bourdonnement des voix, le cliquetis des tasses et l'odeur sucrée des beignets vous tirent vers l'avant. Vous n'êtes pas perdu, vous êtes doucement aspiré.

Puis, sans que vous y preniez garde, le chemin se resserre. Vous passez sous des auvents, l'air devient plus intime, plus chaud, chargé des parfums des épices et des fruits frais. Le sol reste majoritairement plat, une surface solide sous vos pieds, mais les bords du marché se rapprochent, vous invitant à ralentir, à jeter un œil à chaque étal. Vous sentez les coudes frôler les vôtres, le rythme de la foule vous porte. C'est une progression naturelle, une douce poussée qui vous mène d'une section à l'autre, des souvenirs à la nourriture, puis aux artisans. Vous ne cherchez pas votre chemin, le marché vous le montre, pas à pas, comme un guide invisible qui vous tient la main.

Olya from the backstreets

Quand le French Market à La Nouvelle-Orléans est-il le meilleur, tu demandes ? Pas juste un mois, mais un moment. Imagine-toi un matin de fin d’automne ou de début d’hiver. L'air n'est pas encore lourd de l'humidité estivale, il a cette fraîcheur douce qui te pique un peu le nez, mais le soleil, déjà, caresse les vieilles briques.

Tu respires profondément, et c'est un ballet de parfums : le sucre glace des beignets qui s'échappe du Café Du Monde voisin, le café chaud et fort qui te réveille les sens, et puis, plus loin, les épices exotiques des stands de nourriture, un mélange sucré-salé qui te met l'eau à la bouche. Tu entends le cliquetis des cuillères dans les tasses, le murmure des conversations qui se mêlent au rire des enfants, et parfois, au loin, une note de jazz qui s'envole, légère comme la brume matinale sur le Mississippi. Tu marches sur les pavés inégaux, tu sens la texture du bois des étals sous tes doigts si tu touches, tu te laisses porter par la foule, dense mais jamais oppressante. Les visages autour de toi sont détendus, souriants. C'est ça, le French Market qui te prend aux tripes : une sensation d'éternité joyeuse, où chaque sens est en éveil, et où le temps semble ralentir juste pour toi.

Maintenant, pour le côté pratique. Si tu y vas en plein été, l'ambiance change radicalement. Attends-toi à une chaleur humide qui colle à la peau et qui peut rendre la marche un peu moins agréable. Les foules sont là aussi, mais plus lentes, cherchant l'ombre ou un granité bien frais. L'énergie est différente, plus languissante. Les matins restent la meilleure option pour éviter le pic de chaleur. Un jour de pluie ? Le marché prend une atmosphère plus intime. Moins de monde, les odeurs sont plus intenses sous l'humidité, et le son de la pluie sur les toits des étals ajoute une mélodie particulière. C'est l'occasion de flâner sans la pression de la foule, de discuter plus longuement avec les artisans. Les week-ends, prévois plus de monde, surtout l'après-midi. C'est festif, mais si tu cherches la tranquillité pour chiner, vise plutôt un matin de semaine. Les prix peuvent aussi varier un peu. Garde toujours un œil sur tes affaires, c'est un marché très fréquenté. Et n'hésite jamais à goûter, même si tu ne sais pas ce que c'est !

Olya from the backstreets

Imaginez que vous arrivez à la Nouvelle-Orléans, et avant même de voir grand-chose, l'air chaud et humide vous enveloppe, chargé d'une promesse d'aventure. Puis, vos pas vous mènent naturellement vers le French Market. Dès les premiers mètres, vous entendez un brouhaha joyeux : des rires, des bribes de conversation en français et en anglais, et toujours, flottant quelque part, les notes entraînantes d'un saxophone ou d'une trompette. Vous sentez ce mélange indescriptible de sucre glace des beignets frais, de café chicorée, et une pointe d'épices lointaines qui promettent des saveurs inédites. Vous marchez sous les auvents, et l'énergie de la ville vous prend au corps, vous invitant à explorer.

Avancez un peu et vous allez sentir l'odeur piquante du vinaigre, le fumet doux des fruits de mer fraîchement cuits. Imaginez la chaleur qui émane d'une poêle où crépitent des crevettes, le croustillant d'un pain de maïs tout juste sorti du four. Plus loin, le son change. Fini le brouhaha des dégustations, place au léger cliquetis des bijoux artisanaux, au froissement doux des tissus colorés. Vous pourriez tendre la main et sentir la texture rugueuse d'une sculpture en bois, ou la douceur soyeuse d'un foulard teinté à la main. C'est un ballet constant de sensations, chaque pas vous révélant un nouveau monde à explorer avec votre corps tout entier.

Ma grand-mère, native de la Nouvelle-Orléans, me racontait toujours l'importance du French Market. Elle disait qu'à l'époque de ses parents, quand les temps étaient durs ou qu'un ouragan avait tout chamboulé, c'était ici que la vie continuait, coûte que coûte. Elle se souvenait de son grand-père, un pêcheur, qui venait vendre sa prise du jour, et de sa grand-mère qui y trouvait les herbes médicinales et les légumes frais quand les autres magasins étaient vides. Ce n'était pas juste un marché, c'était le cœur battant de la communauté, l'endroit où l'on se retrouvait, où l'on s'entraidait, où l'on savait que, quoi qu'il arrive, on trouverait toujours de quoi nourrir son corps et son âme. Pour elle, le French Market, c'est la résilience même de la Nouvelle-Orléans, un lieu qui a survécu à tout, et qui continue de vibrer avec l'esprit de ses habitants.

Pour éviter la foule et profiter des meilleures affaires, arrivez tôt le matin, juste après l'ouverture. Les vendeurs sont plus disponibles et l'ambiance est plus calme. Prévoyez de la monnaie pour les petits stands et les artistes de rue. Un sac réutilisable est aussi une bonne idée pour vos achats. Et surtout, portez des chaussures confortables. Vous allez marcher beaucoup, et les rues pavées peuvent être inégales.

Ne repartez pas sans avoir goûté les beignets du Café Du Monde (oui, c'est touristique, mais incontournable !). Pour le salé, cherchez les stands de "gator sausage" ou d'huîtres fraîches. Le marché est long, mais facile à explorer. Il s'étend sur plusieurs blocs, du café Du Monde jusqu'aux boutiques d'artisanat et le marché aux puces. Suivez simplement le flux. Il est très accessible à pied depuis le Vieux Carré français, ou via le tramway (ligne Riverfront) qui a un arrêt juste à côté.

Léa en vadrouille.

Imaginez un instant que vous entrez dans une bulle où le temps s'est un peu ralenti, mais où les sens, eux, sont en éveil constant. Au French Market de la Nouvelle-Orléans, dès les premières secondes, vous êtes enveloppé. Sentez cette douce odeur de café chicorée qui se mêle à la vanille des beignets tout juste frits, une promesse de gourmandise qui flotte dans l'air chaud et humide. Écoutez le joyeux brouhaha des conversations, les éclats de rire, le doux murmure d'un saxophone qui s'échappe d'un coin, comme une mélodie de fond qui rythme l'âme de la ville. C'est un ballet de couleurs vives sur les étals, de textures variées sous vos doigts si vous les laissez courir sur un tissu brodé ou le métal froid d'une enseigne. Vous ne marchez pas seulement, vous glissez dans un tableau vivant, vibrant de vie.

Vous avancez, guidé par les arômes et les sons, et là, juste avant que les stands d'artisanat ne cèdent la place aux délices culinaires, vous trouvez un point de vue parfait. C'est une section où la lumière, même sous le toit du marché, semble jouer avec les ombres. Autour de vous, c'est un tourbillon organisé : à gauche, des paniers tressés et des bijoux faits main brillent, à droite, les premières effluves d'huîtres fraîches et de jambalaya commencent à vous titiller les narines. Des gens s'arrêtent, le regard curieux, devant des peintures colorées, tandis que d'autres s'installent déjà sur les bancs pour déguster leurs premiers mets. Le cadre est idéal car il capture l'essence même du marché : la rencontre entre l'artisanat local et la gastronomie emblématique, le tout enveloppé dans une ambiance authentique et joyeuse.

Pour immortaliser ce moment, le meilleur créneau, c'est sans hésiter la matinée, idéalement entre 9h et 10h30. À cette heure-là, la foule est encore gérable, ce qui vous permet de naviguer plus facilement et de prendre votre temps sans être bousculé. La lumière naturelle qui filtre à travers les ouvertures du toit est douce et diffuse, elle met en valeur les couleurs sans les écraser, créant des contrastes subtils et une atmosphère presque intime avant l'effervescence de midi. C'est le moment où le marché s'éveille vraiment, les vendeurs sont frais et dispos, et l'énergie monte crescendo, mais sans l'écrasante densité de l'après-midi.

Une fois la photo dans la boîte, ne quittez pas cet endroit sans explorer les alentours immédiats. Vous êtes à deux pas de la section des fruits et légumes frais, où les couleurs et les formes sont un régal pour les yeux (et les papilles !). N'hésitez pas à goûter une praline locale – c'est une petite douceur caramélisée et crémeuse, un vrai classique. Et si le cœur vous en dit, une douzaine d'huîtres fraîches à l'Oyster Bar juste à côté est une expérience incontournable. C'est un endroit où l'on se laisse porter, alors respirez, savourez, et laissez-vous imprégner par cette énergie unique.

À la prochaine aventure,

Max en mouvement

Salut l'ami(e), je viens tout juste de rentrer de La Nouvelle-Orléans, et il faut absolument que je te raconte le French Market.

Imagine que tu franchis une arche, et d'un coup, tu es happé(e). C'est comme si toutes les odeurs de la ville s'étaient donné rendez-vous là, dans un tourbillon. Tu sens d'abord le sucre chaud et la cannelle des beignets qui flottent dans l'air, puis ça se mélange avec l'odeur terreuse du café chicorée, et juste après, une pointe de fumée, un peu épicée, qui te fait saliver. Tu entends le brouhaha des conversations, des rires, une trompette jazzy qui joue au loin, et le cliquetis des ustensiles de cuisine. Tu ne vois rien, mais tu sais que tu es au cœur d'une fourmilière, et l'air est lourd, humide, chargé de toutes ces sensations. Tu te laisses porter par la foule, un courant humain qui te pousse doucement d'un stand à l'autre.

Juste après l'entrée principale, tu vas tomber sur la partie "food". C'est un festival pour les papilles. Les beignets, évidemment, sont un passage obligé. Commande-en un tas, même si tu es seul(e), ils sont si légers et couverts de sucre glace que tu n'en feras qu'une bouchée. Mon conseil : ne te contente pas de Café Du Monde, même s'ils sont iconiques. Cherche les petits stands un peu plus loin dans le marché. J'en ai trouvé un qui faisait des beignets salés aux crevettes, une tuerie ! Et n'hésite pas à goûter un po'boy, le sandwich local, ou un bol de gumbo. C'est le genre de cuisine qui te réchauffe le corps et l'âme.

En avançant, l'ambiance change, les odeurs aussi. Tu arrives dans la section des artisans et des souvenirs. Là, tu pourrais passer des heures à toucher les étoffes colorées, à sentir les savons artisanaux aux parfums de fleurs du sud, ou à laisser tes doigts glisser sur le bois des sculptures vaudou. Tu entends les vendeurs qui te proposent leurs créations, certains avec l'accent créole si doux. Ce qui m'a vraiment plu, c'est de trouver des bijoux faits main avec des pierres locales ou des perles recyclées. Attention, certains stands sont très "attrape-touristes" avec des babioles fabriquées en série. Mon astuce : cherche les artistes qui peignent sur place, ou ceux qui ont des étiquettes manuscrites. C'est souvent là que tu trouves les vrais trésors, ceux qui racontent une histoire.

Ce qui m'a moins plu, c'est que par moments, surtout en milieu de journée, c'est tellement bondé que tu te sens un peu écrasé(e). Il y a des zones où tu peux à peine bouger, et ça enlève un peu de la magie. Ce qui m'a surpris par contre, c'est la section du marché aux puces, un peu plus loin, après les stands d'artisans. C'est un monde à part ! Tu y trouves de tout : des vieux vinyles, des livres jaunis, des vêtements vintage qui sentent le temps passé. J'ai même déniché une vieille carte de la Louisiane qui a l'air d'avoir traversé les siècles. C'est là que tu sens vraiment le poids de l'histoire et l'âme bohème de la ville. C'est plus authentique que les boutiques de souvenirs clinquantes.

En fin de compte, le French Market, c'est une explosion sensorielle. C'est un peu chaotique, un peu bruyant, mais c'est ça qui fait son charme. Pour une expérience optimale, je te conseille d'y aller tôt le matin, juste après l'ouverture, quand les odeurs sont les plus fraîches et que la foule n'est pas encore trop dense. Tu auras plus d'espace pour te promener, sentir, toucher, et vraiment t'imprégner de l'atmosphère. Et n'oublie pas de lever la tête de temps en temps, il y a des détails architecturaux superbes que tu pourrais manquer. C'est une immersion totale dans l'énergie de La Nouvelle-Orléans.

Olya from the backstreets

Bienvenue à La Nouvelle-Orléans ! Imaginez la chaleur humide qui vous enveloppe dès que vous mettez le pied dehors, une sorte de douce caresse tropicale qui porte avec elle des parfums inattendus. Vous marchez, ou plutôt vous flottez, sur les pavés inégaux du Vieux Carré, chaque pas faisant résonner un rythme différent sous vos pieds. L'air est une symphonie olfactive : d'abord, cette odeur de café fort et de beignets chauds du Café Du Monde, un mélange de sucre glace et de chicorée qui vous met l'eau à la bouche. Puis, en vous enfonçant vers le Marché Français, vous percevez des épices, des herbes, des gumbos mijotant, et même, par moments, le souffle salé et terreux du Mississippi tout proche. Vous entendez le lointain murmure d'un saxophone qui se mêle au cliquetis des perles de Mardi Gras, aux éclats de rire et aux conversations animées. C'est comme si la ville elle-même respirait, une immense créature vivante qui vous invite à la ressentir de tout votre corps.

Pour louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité près du French Market, ce n'est pas compliqué, mais ça demande un petit coup de fil à l'avance. Il n'y a pas de magasin de location juste au coin de la rue du marché, car ce sont souvent des entreprises spécialisées. Des sociétés comme Mobility City ou ScootAround (qui opèrent souvent via des partenaires locaux) sont de bonnes options. Leur grand avantage est qu'elles proposent souvent la livraison directe à votre hôtel ou même à un point de rencontre précis. Pour la disponibilité, c'est généralement bon, surtout si vous réservez un jour ou deux avant. Le coût varie pas mal : comptez généralement entre 25 et 50 dollars par jour pour un fauteuil roulant manuel et entre 50 et 100 dollars pour un scooter de mobilité, avec des tarifs dégressifs pour des locations à la semaine. Le plus simple est de chercher leurs sites web et de les appeler directement (ils ont tous des numéros pour les États-Unis) en demandant "location de fauteuil roulant" ou "location de scooter de mobilité". Ils sont habitués aux touristes et pourront vous guider sur les modèles disponibles et les modalités de livraison et de récupération.

Olya from the backstreets

Tu te demandes ce qu'on fait au French Market ? C'est une immersion, pas juste une visite. Dès que tu t'approches, l'air te frappe : un mélange enivrant de sucre chaud, de café fort et de quelque chose de fumé et épicé qui vient de loin. Tu entends un bourdonnement qui enfle en une symphonie : des musiciens de rue, un jazz lointain, les appels des vendeurs, le murmure d'une centaine de conversations. Le sol, peut-être de vieux pavés, est légèrement inégal sous tes pieds à mesure que tu t'enfonces. La lumière filtre à travers les auvents, tachetée et chaude, te guidant.

Ton nez est ton meilleur guide ici. D'abord, cette odeur inimitable de pâte frite et de sucre glace du Café Du Monde, qui t'attire comme un aimant. Puis, à mesure que tu t'aventures plus loin, l'arôme change : de la saucisse d'alligator fumée, un riche gumbo, des pralines douces. Imagine la chaleur d'un beignet fraîchement frit dans tes mains, le sucre impalpable sur tes doigts. Tu entends le grésillement d'une plancha, le tintement de la glace dans les verres. Pour les beignets, prépare-toi à une file, mais ça bouge vite. N'hésite pas à goûter les échantillons de sauces piquantes ou de pralines offerts par les vendeurs. C'est une super façon de découvrir de nouvelles saveurs sans engagement.

Tes yeux se posent partout. Les couleurs explosent : des peintures vibrantes, des tissus teints à la main, des rangées de bijoux scintillants. Tu tends la main et touches du métal frais, du bois rugueux, la texture douce d'une écharpe artisanale. Tu pourrais entendre le léger cliquetis des perles quand quelqu'un les trie, ou le froissement doux de vieux livres que l'on tourne. Il y a une histoire tangible ici, une sensation de récits dans chaque objet. Prends ton temps pour fouiller. Il y a de vrais trésors cachés, des antiquités aux créations d'artistes locaux. N'aie pas peur de marchander un peu, surtout si tu achètes plusieurs choses ou en fin de journée. C'est souvent attendu, surtout pour les articles plus chers.

Au-delà des étals, le marché respire. Tu sens la douce pression des gens autour de toi, une énergie partagée. Tu pourrais tomber sur un trio de jazz impromptu, leurs notes s'entremêlant dans l'air, te donnant envie de taper du pied. Le rire des enfants, le bavardage facile des amis, la chaleur du soleil sur ta peau si tu sors des zones couvertes. C'est une sensation d'être vivant, connecté au battement de cœur de la ville. C'est un endroit où il fait bon s'asseoir un instant, observer le monde passer et juste absorber l'ambiance. Les bancs sont rares, mais trouver un petit coin pour juste écouter et regarder, c'est une partie de l'expérience.

Pour une expérience plus tranquille, vise le matin en semaine. Les après-midis et les week-ends sont bondés, mais l'énergie est différente. Côté transport, c'est super facile à pied depuis le Vieux Carré. Si tu viens de plus loin, le tramway est une option sympa et te dépose juste à côté. Prévoyez des espèces pour les petits achats ou les vendeurs qui n'ont pas de terminal carte. Et surtout, porte des chaussures confortables, tu vas beaucoup marcher !

En t'éloignant, la symphonie des sons s'estompe lentement, remplacée par le bourdonnement général de la ville. Mais les odeurs persistent – un fantôme de beignets, un soupçon d'épice. Tu pourrais encore sentir la texture de ce bijou unique que tu as acheté, ou la chaleur du soleil sur ton visage. Ce n'est pas juste un endroit que tu as visité ; c'est une sensation que tu emportes avec toi, un écho vibrant de la Nouvelle-Orléans.

Olya from the backstreets.

Imagine... tu poses un pied dans le Marché Français de la Nouvelle-Orléans, et c'est une vague de sensations qui t'enveloppe. Ce n'est pas juste un lieu, c'est une symphonie. Tes narines captent d'abord le parfum sucré et profond du café au chicorée, mêlé à la levure chaude des beignets. Puis, une note plus vive, presque métallique, celle de la glace pilée des *sno-balls* qui fond lentement sous le soleil. Tes oreilles, elles, perçoivent un joyeux brouhaha : le cliquetis des perles de colliers de Mardi Gras, le murmure des conversations en anglais créole, et au loin, le son rauque et entraînant d'un saxophone qui commence une mélodie de jazz. Tu sens la chaleur humide de l'air sur ta peau, puis la fraîcheur relative sous les auvents épais, et sous tes pieds, le pavé inégal, témoin de siècles d'histoires.

Poursuis ton chemin, et prête attention à ce détail presque imperceptible : le son régulier et doux du "clac-clac" des huîtres qu'on ouvre à une échoppe lointaine. Ce n'est pas un son fort, mais il est constant, rythmique, comme le pouls du marché lui-même. Il se fond dans la rumeur ambiante, mais si tu te concentres, tu le distingues, et il te raconte la vie qui s'y déroule depuis des générations. Mélangé à cela, tu sens parfois une bouffée inattendue, presque florale, du jasmin d'un étal de fleurs un peu caché, qui vient adoucir le mélange piquant des épices créoles et des sauces piquantes.

Quand tu es prête à faire des emplettes, voici quelques astuces. Le marché s'étend sur plusieurs blocs, du café du matin aux antiquités en passant par l'artisanat. Si tu cherches des souvenirs authentiques, éloigne-toi des premiers stands près de Jackson Square, souvent plus touristiques. Les vendeurs plus loin dans la section artisanale ont souvent des pièces uniques, faites à la main, et sont ravis de discuter de leur travail. N'hésite pas à poser des questions sur l'origine des objets, tu découvriras des histoires fascinantes.

Et pour la nourriture, c'est simple : mange tout ce qui te fait envie. Les beignets sont un classique, oui, mais ne t'arrête pas là. Cherche les stands qui proposent des *po'boys* (sandwichs locaux) ou des *gumbo* (ragoûts), tu peux souvent demander une petite portion pour goûter. N'aie pas peur d'essayer des choses que tu ne connais pas ; c'est là que réside la vraie expérience culinaire de la Nouvelle-Orléans. Et hydrate-toi, la chaleur et l'humidité peuvent être surprenantes.

Olya from the backstreets

Imagine-toi au cœur de la Nouvelle-Orléans, là où l'air est lourd de sucre et de mystère. Le French Market, c'est d'abord une vague qui te submerge : celle du café chaud, des beignets qui fondent, et d'une mélodie lointaine qui flotte. C'est une symphonie de parfums, un tableau vivant qui s'offre à tes sens avant même que tu n'aies fait un pas. Tu respires profondément, et l'odeur sucrée du beignet chaud se mêle à celle, plus terreuse, des épices créoles.

Tu marches, et sous tes pieds, le pavé résonne, parfois inégal, témoin silencieux de siècles d'histoires. Tes narines captent l'odeur du cuir neuf, des bougies parfumées aux herbes locales, et même, par moments, le fumet salé des fruits de mer fraîchement grillés. Tes doigts frôlent les tissus colorés des échoppes, la texture rugueuse des objets d'artisanat en bois sculpté, le grain lisse des perles de Mardi Gras. Tu entends le brouhaha incessant des conversations, le rire d'un enfant, le son d'une guitare bluesy qui s'élève d'un coin, te transportant loin, très loin.

C'est une danse, ce marché, une immersion totale où chaque pas est une découverte. Mais dans cette effervescence joyeuse, il est essentiel de sentir le sol sous tes pieds et d'être attentif aux mouvements autour de toi. C'est un lieu vivant, oui, mais qui demande un peu de vigilance pour que la magie ne s'estompe jamais et que ton exploration reste fluide.

Alors, un petit conseil d'amie que je te glisse à l'oreille : lève bien les pieds ! Les allées peuvent être glissantes, surtout après une averse soudaine ou près des stands de nourriture où quelques gouttes de sirop ou de gras ont pu tomber. Et les pavés ? Ils sont magnifiques, historiques, ajoutant un charme fou, mais aussi souvent inégaux et fissurés. Une cheville tordue, c'est la dernière chose que tu veux en pleine exploration de ce lieu si vibrant. Des chaussures confortables et à bonne adhérence sont tes meilleures alliées ici.

Autre chose à garder en tête, comme on le ferait avec un ami proche : garde tes affaires près de toi. Dans la foule dense, les pickpockets sont malheureusement malins et rapides. Évite de montrer de grosses sommes d'argent ou des objets de valeur de manière ostentatoire. Si quelqu'un t'approche avec une histoire trop belle pour être vraie, te propose un "cadeau" qui demande de l'argent en retour, ou te demande de l'argent de manière insistante, un simple "Non, merci" ferme et poli suffit. Fais confiance à ton instinct, il est souvent le meilleur guide dans ces situations.

Voilà pour aujourd'hui ! Profite bien de cette expérience unique.

Olya from the backstreets

Imaginez le French Market, ce n'est pas juste un lieu, c'est une symphonie. Vos pieds sentent les pavés inégaux, l'air est lourd de parfums de beignets chauds, de café fort, et de quelque chose d'indéfinissable, un mélange d'épices et d'humidité. Vous entendez le brouhaha des conversations, des musiciens de rue, et puis, si vous tendez l'oreille, une mélodie plus subtile, celle des oiseaux qui se faufilent entre les bruits de la ville.

Oui, même au cœur de ce tumulte, la vie ailée est là. Vous reconnaîtrez sans doute le roucoulement familier des pigeons, perchés sur les toits des stands ou picorant les miettes tombées. Mais écoutez bien, car au-dessus du brouhaha, vous pourriez percevoir le gazouillis rapide et incessant des moineaux, toujours affairés. Et parfois, si vous êtes chanceux, le cri plus distinctif d'un quiscale bronzé, ou même le chant mélodieux et varié d'un moqueur polyglotte, souvent caché dans les quelques arbres qui bordent le marché.

Pour les observer sans les déranger, dirigez-vous vers l'extrémité est du marché, là où les stands d'antiquités commencent à s'espacer un peu. Le long de la rue, près de la promenade du Mississippi, l'ambiance est souvent plus calme. Cherchez un banc libre ou un coin moins fréquenté près des arbres. C'est là que les moineaux et les moqueurs aiment se réfugier. Vous pouvez aussi trouver un peu de tranquillité près du jardin de la Place du Marché, juste à côté, un petit havre où les oiseaux se sentent plus en sécurité.

Le meilleur moment pour une observation tranquille est sans conteste tôt le matin, juste après l'ouverture des premiers stands, vers 8h ou 9h. Avant que la foule ne devienne dense, les oiseaux sont plus actifs et moins craintifs. Leurs chants sont plus audibles et ils cherchent leur nourriture plus librement. Évitez les heures de pointe de l'après-midi si votre but principal est d'entendre et de voir les oiseaux.

Olya des ruelles