Imaginez-vous au cœur de La Caldera, un écrin de verdure qui respire la paix. L'air y est frais, teinté d'une odeur résineuse et terreuse, comme une forêt après une pluie légère, même sous un soleil éclatant. Sous vos pieds, les chemins ne sont pas uniformes ; ils sont vivants. Vous sentez d'abord la terre battue, douce et un peu poussiéreuse, qui amortit vos pas, puis par endroits, de petites pierres roulent légèrement, vous invitant à ralentir, à être attentif. Ce ne sont pas des sentiers chaotiques, mais des tracés naturels, parfois lisses et larges, comme une invitation à flâner, d'autres fois plus étroits, presque secrets, où les branches des pins canariens se frôlent au-dessus de votre tête, créant un tunnel de lumière mouchetée. Ces chemins ne vous imposent rien, ils vous guident avec une douceur infinie, épousant les courbes du terrain, vous menant sans effort d'une clairière ensoleillée où le vent murmure dans les aiguilles de pin, à des zones plus denses et silencieuses, où seul le chant des oiseaux rompt le calme. Vous entendez le léger froissement des feuilles sous vos pieds, le craquement d'une brindille, et parfois, le silence profond, seulement interrompu par votre propre respiration, vous invitant à une véritable immersion.

Pour profiter pleinement de ces balades, une bonne paire de chaussures de randonnée avec un minimum d'adhérence est vraiment votre meilleure amie. Oubliez les semelles lisses ; même si le terrain n'est pas technique, quelques zones peuvent être glissantes, surtout après une averse. Les sentiers sont généralement bien balisés avec des panneaux en bois indiquant les directions et les distances, vous pouvez donc vous laisser porter sans crainte de vous perdre. La Caldera offre plusieurs boucles de randonnée, de durées variées : certaines ne prennent que 30 à 45 minutes pour une promenade digestive facile, tandis que d'autres peuvent vous occuper une bonne demi-journée avec des dénivelés doux qui réchauffent les mollets sans les épuiser. L'accès est simple depuis le village de La Esperanza, avec un grand parking gratuit et bien indiqué juste à l'entrée, ce qui rend l'endroit très pratique pour une escapade spontanée.

Léa en Vadrouille

Si on me demandait le moment idéal pour La Caldera à Tenerife, je ne dirais pas un mois, mais plutôt une sensation. Imagine-toi en fin de printemps ou début d'été, quand l'air n'est plus piquant mais juste frais. Tu marches sur la terre ocre, réchauffée par le soleil qui n'est pas encore écrasant. Tu respires profondément, et c'est là que ça te prend : cette odeur incroyablement pure de pin, de terre humide et de quelque chose d'indéfinissable, presque sucré, qui monte des sous-bois. Tu l'as sur la langue, dans les narines, ça te nettoie les poumons. Écoute bien : le silence n'est pas total, il est vivant. Tu entends le murmure léger du vent qui danse à travers les aiguilles des pins canariens, un son doux et constant, comme une respiration. Parfois, un oiseau s'égosille, un chant clair qui traverse la canopée. Tu peux sentir la douce chaleur du soleil sur ta peau, mais aussi la fraîcheur de l'ombre quand tu passes sous un bosquet dense. C'est un équilibre parfait, une caresse pour tous tes sens.

Quant aux gens que tu croises là-bas, c'est rarement la foule oppressante d'un site touristique bondé. La Caldera attire surtout des randonneurs, des familles qui cherchent la tranquillité, ou des locaux venus prendre un bol d'air frais. Imagine que tu marches sur un sentier, et tu entends des rires lointains, des voix qui s'estompent et reviennent avec le vent. Tu ne te sens jamais seul, mais tu as toujours ton espace. Les gens sont respectueux, tu sens une sorte de camaraderie silencieuse parmi ceux qui apprécient cette beauté naturelle. On se salue souvent d'un hochement de tête ou d'un sourire rapide. Il y a une énergie calme qui émane de ces rencontres éphémères, un sentiment de partager un secret bien gardé, loin du tumulte des plages. C'est un lieu où l'on vient se ressourcer, et cette intention se reflète dans l'ambiance générale.

Le temps, lui, est un véritable chef d'orchestre pour l'ambiance de La Caldera. Sous un grand soleil, c'est une explosion de couleurs : le vert profond des pins, le rouge des terres volcaniques, le bleu intense du ciel. Tu sens la chaleur du soleil sur tes épaules, tu as envie de t'étirer et de te remplir de cette lumière. Mais si la brume s'invite, et ça arrive vite en altitude, l'atmosphère se transforme complètement. Imagine que le monde s'estompe, les contours deviennent doux, les bruits s'amortissent. Tu entends le silence devenir plus profond, presque feutré. Les pins se dressent comme des fantômes majestueux, et une sensation de mystère t'enveloppe. C'est plus intime, plus introspectif. Le froid peut piquer un peu, mais c'est une fraîcheur qui te réveille, pas qui t'engourdit. Et après une pluie légère, l'odeur de la terre mouillée est amplifiée, presque enivrante, et les couleurs semblent encore plus vives, comme lavées. Chaque météo offre une version différente de ce lieu, chacune aussi captivante que la précédente.

Olya from the backstreets

Imaginez que vous arrivez à La Caldera, un écrin de verdure niché dans les hauteurs de Tenerife. Dès que vous sortez de la voiture, l'air vous enveloppe. Il est frais, pur, et porte une odeur si particulière : un mélange profond de pin, de terre humide et de résine chaude sous le soleil. Vous entendez le vent murmurer doucement à travers les aiguilles des pins, un son apaisant, presque méditatif. Parfois, le chant d'un oiseau vient briser ce silence, mais c'est un silence qui ne pèse pas, qui invite à la contemplation. Vous posez le pied sur le chemin, et la terre est douce, recouverte d'une couche épaisse d'aiguilles de pin, comme un tapis naturel.

En avançant, vous sentez la texture du sol changer sous vos pieds : tantôt moelleux et élastique grâce aux aiguilles, tantôt plus ferme et rocailleux. Si vous tendez la main, vous pouvez toucher l'écorce rugueuse d'un tronc de pin canarien, sentir sa résine collante et parfumée. La lumière joue à travers les branches, créant des taches de soleil et d'ombre qui dansent sur le sentier. Vous respirez profondément, et chaque inspiration remplit vos poumons de cet air pur, vous donnant une sensation de légèreté. C'est un endroit où l'immensité de la nature vous rend humble, mais où le sentiment de paix est si grand qu'il vous enveloppe complètement, vous faisant sentir connecté à quelque chose de bien plus vaste que vous.

Pour y aller, le plus simple est de louer une voiture et de suivre les indications depuis La Orotava ; le parking est bien indiqué et généralement suffisant. Prévoyez des vêtements en couches car la température peut varier : il peut faire frais et brumeux même en plein été, surtout le matin. Des chaussures de marche robustes sont indispensables, les chemins sont naturels et parfois inégaux. Emportez de l'eau, et une petite collation si vous comptez y passer du temps. Le meilleur moment pour y aller, c'est le matin tôt pour profiter du calme absolu et de la lumière douce, ou en fin d'après-midi pour les couleurs dorées du soleil couchant à travers les arbres.

Ma grand-mère disait toujours que La Caldera, c'était le poumon de l'île, l'endroit où on venait respirer quand le monde était trop bruyant. Elle racontait comment, pendant les temps difficiles, les gens y trouvaient refuge, non pas dans des maisons, mais dans le silence et la force des pins. C'était leur abri, leur garde-manger même, avec les champignons et les baies que la forêt offrait généreusement. Elle disait que chaque arbre avait une histoire et que la forêt entière veillait sur l'île. Pour elle, ce n'était pas juste un lieu, mais un ami fidèle qui avait toujours été là, offrant protection et nourriture à ceux qui savaient l'écouter.

Ce qui reste de La Caldera, c'est cette sensation de retour aux sources. C'est un lieu où l'on dépose le poids du quotidien, où le simple fait d'être présent, de respirer cet air, de sentir le sol sous ses pieds, est une expérience en soi. Ce n'est pas une forêt comme les autres ; c'est un sanctuaire, une pause, une réinitialisation.

Olya from the backstreets

Imagine-toi. Tu es là, sur les hauteurs de Tenerife, et la route sinueuse t’a mené à un point où tout s’ouvre. Pas un simple panorama, non. C’est comme si la terre avait soupiré, créant une immense cuvette verdoyante. Le meilleur endroit pour s’arrêter et laisser la scène t’envahir ? Juste après le petit virage en épingle, là où le pin canarien le plus ancien semble te faire signe. C’est un petit dégagement naturel, pas un mirador aménagé avec des barrières, mais un endroit où la roche nue affleure et où tu peux te tenir, un peu en surplomb. Tu sens l’air, frais et pur, qui te caresse le visage, un air qui sent la résine de pin et la terre humide, comme après une pluie fine. Tu entends le murmure du vent dans les aiguilles des pins, un son doux et constant qui te berce. Autour de toi, il y a cette immensité verte, parsemée de la silhouette sombre des arbres qui montent à l’assaut des pentes intérieures de la caldeira. C'est un tableau vivant, une vibration que tu ressens jusqu'au plus profond de toi.

Une fois que tu as absorbé cette première vue, continue à avancer, ne t'arrête pas là. Ce qui t'entoure, c'est bien plus qu'une forêt. C'est un écosystème unique, un mélange de laurisylve, cette forêt ancestrale qui date de l'ère tertiaire, et de pins volcaniques qui ont poussé sur des cendres millénaires. Tu marches sur un sentier souvent tapissé d'aiguilles de pin et de feuilles mortes, un tapis doux et silencieux qui amortit chacun de tes pas. Tes doigts effleurent l'écorce rugueuse des troncs, parfois recouverte d'une mousse douce et humide qui te rappelle l'humidité ambiante. L'odeur change, elle devient plus profonde, plus terreuse, avec des notes de champignons et de fougères. Tu peux sentir l'humilité du sol sous tes pieds, la vie qui grouille discrètement. Parfois, le soleil perce à travers la canopée dense, créant des puits de lumière dorée qui dansent sur le sous-bois, et tu sens cette chaleur ponctuelle sur ta peau, un contraste saisissant avec l'air frais et constant de la forêt. C'est une immersion totale, un cocon de verdure où le monde extérieur semble s'évanouir.

Pour saisir ce moment, pour que la lumière et l'ambiance soient parfaites, lève-toi tôt. Vise le milieu de la matinée, entre 9h et 11h. À cette heure-là, la lumière est douce, filtrée par les brumes matinales qui s'accrochent encore parfois aux cimes des arbres, ou qui se dissipent lentement pour révéler des contrastes subtils. C'est aussi le moment où la forêt s'éveille, où les oiseaux commencent leur concert sans que l'agitation humaine ne vienne les perturber. Il y aura moins de monde, tu auras presque ce lieu magique pour toi seul. Prépare-toi à une certaine fraîcheur, même en été ; prévois des couches de vêtements, car l'air est vif en altitude. Des chaussures de marche confortables sont un must, le sol peut être irrégulier et glissant par endroits. C'est un moment de sérénité et de clarté, où chaque rayon de soleil, chaque goutte de rosée sur une feuille, prend une importance particulière.

Max in motion

Salut ! Je reviens juste de La Caldera à Tenerife, et il faut absolument que je te raconte. Dès que tu arrives, tu sens cette différence. Imagine le silence... non, pas un vrai silence, plutôt un murmure constant. C'est le vent dans les pins canariens, un son profond qui te berce et t'enveloppe. Tu marches sur un tapis d'aiguilles de pin, douces et résilientes sous tes pieds, et l'air est frais, pur, avec cette odeur résineuse si caractéristique qui te prend aux narines et te nettoie les poumons. Chaque pas est un amorti, une invitation à ralentir, à écouter la forêt respirer autour de toi.

Ce qui m'a vraiment surprise, c'est la façon dont la lumière filtrait à travers les branches. Par moments, tu te sens dans l'ombre fraîche, puis d'un coup, tu sens le soleil te caresser le visage d'une force inattendue, comme une main chaude. Tu tends la main et tu touches l'écorce rugueuse d'un pin ancien, une texture complexe, presque comme une peau de dinosaure. Ces puits de chaleur et d'ombre dansent autour de toi, créant une atmosphère presque vivante, comme si la forêt elle-même était en mouvement constant, t'invitant à chaque coin de sentier à découvrir un nouveau secret.

Bon, par contre, un truc qui m'a un peu frustrée, c'est que certains chemins étaient moins balisés que ce que j'imaginais. Du coup, conseil d'amie : prends une bonne carte ou télécharge un itinéraire hors ligne avant d'y aller. Ça t'évitera de te demander si tu es sur la bonne voie, surtout quand tu as l'impression d'être seule au monde et que tu ne vois plus personne autour de toi.

Aussi, pense à emporter de quoi grignoter et surtout de l'eau, beaucoup d'eau. Il n'y a pas vraiment d'endroits pour se ravitailler une fois que tu es dedans, et les chemins peuvent être plus longs que prévu. Et si tu peux, vas-y tôt le matin. Tu auras cette lumière douce qui rend tout encore plus magique, et tu éviteras les quelques groupes qui arrivent plus tard, ce qui te permettra de profiter pleinement de la sérénité du lieu.

Malgré les petits détours possibles, l'expérience est tellement immersive. C'est un endroit où tu te sens vraiment reconnectée, où chaque souffle d'air, chaque son d'oiseau te rappelle que tu fais partie de quelque chose de grand et d'intemporel. Tu repars avec cette sensation de calme profond, comme si la forêt t'avait lavé l'âme, laissant derrière elle une douce empreinte de résine et de paix.

Léa en vadrouille

Imagine que tu te tiens au cœur d'un paysage lunaire, où le silence est si profond qu'il bourdonne presque à tes oreilles. À La Caldera, à Tenerife, le vent est le seul guide pour tes sens. Tu sens l'air pur et sec caresser ta peau, un mélange d'altitude et de minéralité. Ferme les yeux un instant et tu percevras peut-être l'odeur subtile de la roche volcanique chauffée par le soleil, une odeur terrienne et primitive. Sous tes pieds, la terre est un tapis de cendres douces et de roches rugueuses, chaque pas une texture différente. Le soleil, puissant mais doux, réchauffe ton visage, et tu peux presque sentir l'immensité de ce cratère géant s'étendre à perte de vue autour de toi, un tableau vivant de couleurs ocres, rouges et noires.

Quand tu t'aventures sur les sentiers de ce monde à part, sache que le terrain peut être capricieux. Certains chemins sont étonnamment lisses et bien entretenus, des allées presque parfaites où tu peux te laisser porter par la beauté. Mais d'autres sont plus rustiques, des pistes de terre battue, parfois parsemées de petites pierres volcaniques qui roulent sous les pieds. Il y a des pentes douces qui invitent à la promenade, et d'autres plus inclinées, qui demandent un peu plus d'effort. Ce n'est pas toujours une promenade de santé, mais chaque pas t'offre une nouvelle perspective sur ce paysage incroyable.

Si tu as besoin d'un fauteuil roulant ou d'un scooter pour explorer pleinement, sache que La Caldera elle-même n'est pas une ville, mais une partie du Parc National du Teide. Donc, tu ne trouveras pas de loueurs directement sur place. Par contre, Tenerife est super bien organisée pour ça ! La plupart des loueurs sont basés dans les grandes zones touristiques comme Los Cristianos, Playa de las Américas ou Puerto de la Cruz. Tu peux facilement chercher sur Google Maps des entreprises comme "Tenerife Mobility" ou "Mobility Equipment Hire Tenerife". Mon conseil : réserve à l'avance, surtout si tu veux un scooter électrique, car ils sont très demandés. Pour les prix, un fauteuil manuel, c'est souvent autour de 10-15 euros par jour, et un scooter électrique peut aller de 25 à 40 euros la journée, avec des tarifs dégressifs si tu loues à la semaine. Le top, c'est que beaucoup proposent la livraison et la reprise directement à ton hôtel, ce qui est hyper pratique. N'hésite pas non plus à demander à la réception de ton hôtel, ils ont souvent des contacts et peuvent t'aider à organiser ça.

Olya from the backstreets

Alors, tu veux savoir ce qu'on fait vraiment à La Caldera, à Tenerife ? Imagine d'abord l'air frais qui te frappe, pas l'humidité de la côte, mais un air sec, pur, qui emplit tes poumons dès que tu sors de la voiture. Tu sens cette odeur ? C'est un mélange profond de pin, de terre chaude et d'un soupçon de résine fraîche. Le silence n'est pas total, tu entends le vent dans les aiguilles des pins, un murmure constant, presque une respiration de la montagne. Tes pieds se posent sur un sol un peu mou, couvert d'une couche épaisse d'aiguilles de pin accumulées, comme un tapis naturel qui absorbe le son de tes pas. C'est ça, le premier instant à La Caldera : une immersion dans une bulle de nature où tes sens s'éveillent, loin de tout le reste.

Tu commences à marcher, et sous tes pieds, ce n'est plus le même sol. Parfois, c'est doux et élastique comme une mousse épaisse, d'autres fois, c'est le craquement sec de petites brindilles ou de cônes de pin. Tu sens l'ombre des arbres géants sur ta peau, une fraîcheur bienvenue quand le soleil tape. Le silence se fait plus dense, interrompu seulement par le chant lointain d'un oiseau que tu ne peux pas identifier, ou le froissement des feuilles que tu déplaces en avançant. Il y a des moments où tu te sens minuscule, entouré par des troncs massifs et des canopées qui grattent le ciel, et d'autres où le chemin s'ouvre, te donnant l'impression de pouvoir toucher l'horizon. L'air, lui, reste constant : frais et cette odeur de pin qui te suit partout.

Pour t'y retrouver, sache que les chemins sont bien balisés, mais ne t'attends pas à des trottoirs. Ce sont des sentiers de terre et de roche, donc des chaussures de marche robustes sont indispensables. Vas-y plutôt le matin, l'air est plus vif et il y a moins de monde ; l'après-midi, ça peut se couvrir et devenir un peu plus frais rapidement. Il y a plusieurs boucles possibles, certaines très courtes pour une petite promenade, d'autres plus longues si tu veux vraiment te dégourdir les jambes. Le parking est facile d'accès, mais il se remplit vite les week-ends, alors prévois d'arriver tôt si tu peux. N'oublie pas une petite veste, même si le soleil brille, l'altitude fait son effet.

Quand l'estomac commence à gargouiller, tu as plusieurs options, mais la meilleure, c'est le pique-nique. Imagine le goût simple d'un sandwich ou d'un fruit frais, mangé là, avec l'odeur du pin et l'air pur comme assaisonnement. Tu trouveras des tables de pique-nique en bois, rustiques, souvent à l'ombre des arbres, où tu peux t'asseoir et prendre ton temps. L'eau fraîche est un must, car il n'y a pas de fontaines. Apporte tout ce dont tu as besoin, car il n'y a pas de commerces sur place. C'est l'occasion de savourer un repas en pleine conscience, en écoutant seulement le vent et les bruits de la forêt autour de toi. C'est un moment de pause simple, mais tellement ressourçant.

Quand tu reprends la route, tu sens encore sur toi cette fraîcheur, cette odeur de forêt. Le silence de la montagne te reste un peu dans les oreilles, même avec le bruit de la voiture. Il y a une sorte de calme qui s'installe en toi, une légèreté. Ce n'est pas une visite avec des monuments à cocher, c'est une expérience où tu laisses la nature te remplir. Tu repars avec les pieds un peu fatigués, mais l'esprit apaisé, comme si tu avais respiré à pleins poumons un air qu'on ne trouve nulle part ailleurs. C'est le genre d'endroit qui te rappelle à quel point c'est bon de juste être, au milieu de quelque chose de grand et de simple.

Olya des chemins de traverse

Imagine que tu arrives à La Caldera, à Tenerife. Ce n'est pas un lieu que tu *visites* juste, c'est un lieu que tu *respires*. Tu descends du véhicule, et avant même de faire un pas, une odeur te saisit. Ce n'est pas juste l'odeur de la forêt, non. C'est le parfum des aiguilles de pin des Canaries, tombées en tapis épais, réchauffées par le soleil. Mais écoute bien, il y a une note plus subtile, presque imperceptible : un mélange de résine chaude et d'une humidité terreuse qui te rappelle que la vie est partout, même sous tes pieds. C'est l'odeur d'une forêt qui respire, d'un sol ancien qui te raconte des histoires sans un mot, juste par son sillage. Tu ne la trouveras dans aucun guide touristique, mais elle est là, enveloppante, unique.

Tu commences à marcher, et le sentier sous tes pieds est doux, presque silencieux, amorti par cette même couche d'aiguilles. Tu entends un silence profond, parfois brisé par le léger bruissement du vent dans les cimes des pins, comme un murmure lointain, ou le chant discret d'un pinson des arbres qui se fond dans la canopée. La lumière change constamment, filtrant à travers les branches, créant des taches de soleil mouvantes sur le sol. Tu peux sentir la fraîcheur de l'air sur ta peau, même par une journée ensoleillée, un contraste apaisant avec la chaleur de la côte. C'est une sensation de calme absolu, où chaque pas te connecte un peu plus à la terre, à la vie qui bourdonne autour de toi, invisible mais palpable.

Alors, si tu veux vivre ça, voici le côté pratique. La Caldera est facilement accessible en voiture depuis La Orotava. Il y a un grand parking gratuit juste à l'entrée, tu ne peux pas le manquer. C'est le point de départ de plusieurs sentiers de randonnée. Tu trouveras des panneaux indicatifs pour les différentes boucles. C'est un excellent point de départ pour explorer le parc naturel de Corona Forestal. Pas besoin de réservation, c'est un espace ouvert.

Pour ta balade, pense à prendre des chaussures confortables, type baskets ou chaussures de marche légères, car le sol est inégal par endroits, même s'il est doux. Une petite bouteille d'eau est toujours une bonne idée, surtout si tu prévois de faire une boucle plus longue. Même s'il fait frais, le soleil peut être intense à travers les trouées, donc de la crème solaire et un chapeau ne sont pas de trop. Et surtout, garde ton téléphone chargé pour les photos, ou juste pour te repérer si tu utilises une carte hors ligne. C'est tout ce dont tu as besoin pour profiter pleinement.

Olya from the backstreets

Salut les amis voyageurs !

Imaginez un instant. Vous êtes là, au cœur de La Caldera, à Tenerife. L'air frais et pur vous caresse le visage, portant avec lui les parfums résineux des pins canariens chauffés par le soleil. Vous entendez le murmure du vent qui s'engouffre dans les crêtes volcaniques, un chant ancien qui vous enveloppe. Sous vos pieds, la terre est vivante, un tapis de cendres et de roches volcaniques qui craque doucement à chaque pas. C'est une sensation étrange, comme si vous marchiez sur l'histoire même de l'île, une terre brute et puissante qui vous invite à explorer.

Alors que vous avancez, vous sentez la texture inégale du sol sous vos semelles. Des petits cailloux roulent parfois, des roches plus grandes affleurent, parfois tranchantes, parfois douces et arrondies par le temps. Le chemin n'est jamais plat, il monte et descend, se tord et se tourne, épousant les courbes du paysage. Vous sentez l'effort dans vos mollets, la fraîcheur de l'ombre des arbres par moments, puis la chaleur du soleil sur votre peau quand le sentier s'ouvre. C'est une danse avec la nature, où chaque sensation est amplifiée.

Un petit conseil entre nous : ces chemins, aussi beaux soient-ils, peuvent être traîtres. Les pierres volcaniques sont souvent instables et, après une averse ou simplement avec l'humidité matinale, certaines surfaces peuvent devenir incroyablement glissantes. Misez sur de bonnes chaussures de marche, avec une semelle qui accroche bien. Oubliez les sandales ou les baskets fines, vos pieds et vos chevilles vous remercieront.

Au fil de votre exploration, vous percevez d'autres sons : le rire lointain d'autres randonneurs, le cliquetis des bâtons de marche, et parfois, des voix qui s'élèvent un peu trop fort. La Caldera est vaste, mais certains points d'accès sont plus fréquentés, et l'ambiance peut y être plus animée. Vous ressentez cette énergie humaine, cette effervescence, qui contraste avec la sérénité de la nature environnante. C'est un équilibre à trouver, entre la communion avec le paysage et la présence des autres.

Juste un mot rapide sur cette effervescence : comme partout dans les lieux très touristiques, il peut y avoir des personnes un peu trop "entreprenantes". Parfois, des propositions de "services" non sollicitées, ou des tentatives de vous vendre quelque chose avec insistance. Soyez juste attentifs à vos affaires, gardez votre sac fermé et près de vous. Un "non, merci" ferme et un sourire suffisent généralement. L'idée est juste de rester vigilant, sans que cela ne gâche votre expérience.

Malgré ces petites attentions à avoir, l'expérience de La Caldera est inoubliable. Vous repartez avec des images gravées dans votre mémoire, mais surtout, avec le sentiment d'avoir touché et ressenti cette terre unique. C'est une aventure qui nourrit l'âme, et chaque pas vaut le coup.

Léa from the road

Si vous êtes un amoureux des oiseaux, laissez-moi vous transporter à La Caldera, à Tenerife. Imaginez. Vous montez doucement, l'air s'épaissit d'une odeur de pin frais et de terre humide. Vos pas s'amortissent sur un tapis d'aiguilles, et même si vous ne voyez pas les cimes des arbres, vous sentez leur présence imposante, comme des géants bienveillants autour de vous. C'est un silence habité, où chaque souffle de vent dans les branches semble raconter une histoire, un murmure prometteur. Vous sentez cette fraîcheur sur votre peau, un contraste apaisant avec le soleil de la côte.

Vous n'aurez pas à chercher longtemps pour les entendre. Le chant mélodieux du Pinson des arbres est partout, une mélodie joyeuse qui rebondit d'arbre en arbre. Mais tendez l'oreille pour quelque chose de plus rare : le Pinson bleu, endémique de Tenerife. Son chant est plus discret, parfois une série de notes claires et répétées, un peu comme un sifflement doux. Vous pourriez aussi percevoir le tambourinement rapide d'un Pic de Tenerife, ou le gazouillis énergique d'une Mésange bleue. C'est une symphonie naturelle, constante, qui vous enveloppe complètement.

Pour les observer au mieux, trouvez un banc ou un rocher isolé, légèrement en retrait des sentiers principaux, surtout ceux qui mènent aux aires de pique-nique. Il y a des petites clairières discrètes où la lumière filtre doucement. Le meilleur moment est sans conteste tôt le matin, juste après le lever du soleil, ou en fin d'après-midi, avant le coucher. C'est là que l'activité est la plus intense et que les oiseaux sont les moins farouches. Soyez patient, immobile, et laissez l'écosystème vous accueillir.

Olya from the backstreets