Beni Fuji no Yu Onsen Tours and Tickets

Imaginez que le tumulte incessant de Tokyo s'estompe derrière vous. Vous franchissez le seuil du Beni Fuji no Yu Onsen, et aussitôt, le monde change sous vos pieds. Ce n'est pas une surface lisse et froide, mais une allée de galets doucement polis, une mosaïque naturelle que vous sentez sous vos pieds nus ou vos chaussons. Cette texture vivante vous ancre, vous invitant à ralentir. L'allée, initialement large, se rétrécit subtilement, comme un chemin qui vous murmure de laisser le stress dehors. Vous entendez le léger clapotis d'une fontaine discrète, une mélodie apaisante qui vous guide. Le chemin n'est pas droit ; il serpente légèrement, vous forçant à anticiper le prochain virage, chaque pas étant une invitation à la détente profonde.

Après cette entrée apaisante, l'allée de galets vous mène naturellement vers l'espace des casiers. Vous n'avez pas à chercher, c'est une transition fluide, presque intuitive. Sur votre gauche, des rangées de casiers en bois clair vous attendent, chacun avec une clé facile à manipuler. Pas de codes compliqués ou de gestes alambiqués, juste la simplicité. C'est là que vous laissez vos affaires, un geste symbolique de séparation avec l'extérieur. Le sol redevient lisse ici, un carrelage propre qui marque clairement le passage vers les zones de déshabillage et de préparation.

Une fois vos affaires rangées, vous continuez votre chemin, le carrelage frais sous vos pieds. Vous sentez l'humidité douce dans l'air, une chaleur enveloppante qui émane des bassins. Les couloirs sont plus intimes, éclairés d'une lumière tamisée, et vous entendez déjà le murmure de l'eau, les éclaboussures lointaines. Vous arrivez aux zones de lavage, où l'odeur du savon naturel et du bois humide flotte dans l'air. Puis, le grand bassin... Imaginez l'eau chaude qui vous accueille, un liquide soyeux qui détend instantanément chaque muscle. Vous sentez la vapeur sur votre visage, le son des bulles douces d'un bain à remous voisin, et le silence respectueux des autres baigneurs. C'est un cocon de chaleur, un véritable lâcher-prise.

Après le bain, le chemin vous guide vers des espaces de repos. Souvent, vous trouverez des bancs confortables ou des tatamis où vous pourrez vous allonger un instant. Il y a toujours des fontaines d'eau fraîche à disposition, faciles à trouver et à utiliser – juste un bouton à presser. Si vous voulez vous sécher les cheveux, les sèche-cheveux sont en libre-service, avec des miroirs bien éclairés. C'est simple, efficace, tout est pensé pour votre confort avant de retrouver l'agitation de la ville.

Olya, l'âme voyageuse.

Alors, quand Beni Fuji no Yu Onsen révèle-t-il toute sa magie ? Imaginez-vous en plein cœur de l'hiver tokyoïte, juste après le coucher du soleil. L'air est piquant sur votre peau, un froid sec et vif qui vous pince les joues. Puis, vous glissez dans l'eau chaude et minérale de l'onsen extérieur. Sentez la chaleur enveloppante qui remonte lentement de vos pieds jusqu'à votre nuque, chassant chaque parcelle de tension. Vous entendez le léger clapotis de l'eau, et peut-être le doux murmure de la vapeur qui s'élève dans l'obscurité. L'odeur est celle d'une propreté apaisante, un mélange subtil de minéraux et de l'humidité chaude de la pierre. Et là, si le ciel est dégagé – ce qui est souvent le cas en hiver – vous levez les yeux. Vous ne voyez pas seulement le Mont Fuji, vous le *sentez* : sa présence massive et silencieuse, une silhouette sombre et majestueuse se découpant sur le ciel indigo, parfois saupoudrée de neige fraîche. C'est un moment de paix profonde, où le froid extérieur rend la chaleur intérieure encore plus exquise.

Concernant la foule, c'est un ballet bien orchestré. En semaine, pendant la journée, l'ambiance est plus calme. Vous entendrez des conversations chuchotées, le bruit discret des corps qui se déplacent dans l'eau. C'est le moment idéal si vous cherchez une parenthèse de sérénité presque méditative. Le soir et le week-end, l'énergie monte d'un cran. Attendez-vous à plus de monde, notamment des familles et des amis qui viennent se détendre après une longue journée ou semaine. Ce n'est jamais chaotique, car la culture japonaise du respect mutuel se ressent même ici. Le niveau sonore est un peu plus élevé, avec des rires doux et des échanges plus animés, mais toujours empreints de civilité. Vous sentirez une énergie collective de bien-être, une sorte de camaraderie silencieuse entre tous ceux qui partagent ce moment de détente.

La météo, elle, est un véritable peintre de l'ambiance à Beni Fuji no Yu. Un jour de pluie, par exemple, transforme l'expérience en quelque chose d'incroyablement intime. Imaginez le son doux et rythmé des gouttes sur le toit de l'onsen, la vapeur qui s'élève de l'eau en volutes plus denses, presque mystiques. La pluie masque les horizons lointains, créant un cocon chaud et brumeux où le monde extérieur semble s'effacer. Si vous avez la chance d'y être lors d'une rare chute de neige, c'est magique. Vous sentirez les flocons légers se poser sur votre peau et fondre instantanément, tandis que l'eau chaude vous enveloppe. Le contraste est saisissant, et la vue des arbres alentour poudrés de blanc est inoubliable. Un jour clair et ensoleillé offre bien sûr la meilleure vue sur le Mont Fuji, mais l'atmosphère est plus lumineuse, plus ouverte. C'est moins introspectif, plus tourné vers le spectacle de la nature environnante. Chaque condition météorologique vous offre une nouvelle facette de ce lieu, une émotion différente à ressentir.

Olya des ruelles

Imaginez que le bruit incessant de Tokyo s'éloigne, se dissipe comme un rêve lointain. Vous marchez, pas à pas, vers un sanctuaire de calme. Quand vous franchissez le seuil de Beni Fuji no Yu Onsen, l'air change. L'odeur douce et minérale du soufre, mêlée à celle du bois de cyprès japonais (hinoki), vous enveloppe, une promesse de purification. Vous entendez le léger clapotis de l'eau, le murmure apaisant des conversations feutrées, et le silence profond qui s'installe en vous, chassant toute tension. La chaleur du sol sous vos pieds nus vous guide, vous invitant à déposer le poids de la journée.

Une fois dans l'eau, la sensation est indescriptible. La chaleur enveloppante vous submerge, douce et continue, un baume pour chaque muscle. Vous sentez l'eau chaude caresser votre peau, relâchant chaque fibre de votre corps. C'est comme flotter dans un nuage liquide, le corps lourd et léger à la fois. Fermez les yeux, et vous pourriez presque sentir la brise fraîche sur votre visage tandis que le reste de votre corps est plongé dans cette étreinte chaude. Le temps ralentit, les pensées s'estompent, et il ne reste que le pur instant présent, une bulle de bien-être où rien d'autre n'existe.

Ma grand-mère, elle racontait toujours que l'eau ici, c'était la force même du Mont Fuji qui coulait dans les veines de la terre. Elle disait que les anciens venaient à Beni Fuji no Yu après des jours de marche exténuante pour gravir la montagne ou simplement pour admirer sa beauté lointaine. Ils cherchaient dans ces eaux la guérison et la vitalité que la montagne elle-même leur insufflait. Pour eux, c'était plus qu'un bain ; c'était une reconnexion sacrée avec la nature et l'âme du Japon, un lieu pour retrouver son souffle avant de reprendre le chemin de la vie.

Pour y aller, c'est simple : prends la ligne JR Chuo jusqu'à Otsuki, puis change pour la Fujikyuko Line jusqu'à Fujisan Station. De là, c'est une petite course en taxi ou un bus local. Prévois un petit sac avec juste une serviette (ils en fournissent, mais si tu as la tienne, c'est bien) et des articles de toilette de base, même s'ils ont tout sur place. Rappelle-toi : douche obligatoire avant d'entrer dans les bains, pas de maillot de bain, et attache tes cheveux longs. Le matin en semaine, c'est le top pour éviter la foule. L'entrée coûte environ 1000-1500 yens, ça vaut chaque centime.

Léa, l'esprit léger

Imagine que tu as passé des heures à te détendre, à sentir la chaleur de l'eau apaiser chaque muscle, à laisser la vapeur envelopper ton visage. Quand tu sors des bains, il y a ce moment de pure plénitude. Le meilleur endroit pour capturer cette sensation, sans enfreindre les règles de discrétion des onsen, c'est souvent dans le jardin zen ou l'espace de repos juste après les vestiaires. Tu marches, pieds nus ou en geta légères, sur des dalles lisses et froides, et soudain, tu sens une brise légère sur ta peau encore rougie par la chaleur. Imagine un petit coin, un peu en retrait, où une lanterne en pierre se dresse, entourée de mousse veloutée et de quelques érables japonais délicats. Tu entends le doux murmure d'une fontaine en bambou, un "shishi-odoshi", qui marque le temps avec un cliquetis régulier. L'air y est frais, pur, et tu perçois de subtiles effluves de bois de cèdre et d'eau de source. C'est là que tu t'arrêtes, le corps léger, l'esprit clair.

Pour la photo, vise la fin de l'après-midi, juste avant le coucher du soleil, ou même au crépuscule. La lumière y est douce, dorée, et elle illumine magnifiquement la texture des pierres et la verdure luxuriante. Le contraste entre les ombres profondes et les points de lumière crée une atmosphère presque magique, très japonaise. Autour de toi, tu auras la simplicité et l'élégance du design traditionnel japonais : des bonsaïs méticuleusement taillés, des rochers disposés avec intention, et peut-être une petite allée de gravier ratissé avec soin. Le personnel veille à ce que ces espaces restent immaculés. C'est un instantané de sérénité pure.

Olya from the backstreets

Salut ! Je viens de rentrer de Tokyo, et tu sais quoi ? J'ai un truc à te raconter sur le Beni Fuji no Yu Onsen. Imagine que tu glisses hors du bouillonnement incessant de la ville, le bruit des sirènes et les annonces du métro s'estompant peu à peu. Tu marches, et l'air commence à changer, à se faire plus doux, plus humide. Tu sens cette promesse de chaleur, comme une caresse invisible qui t'appelle. Tu entends le murmure lointain de l'eau, un son apaisant qui contraste avec le tumulte que tu viens de quitter. C'est ça, la première impression en arrivant là-bas.

Tu te déshabilles, et l'air sur ta peau est déjà différent, plus lourd, saturé d'humidité et d'une légère odeur minérale, presque salée. Quand tu plonges, c'est une vague de chaleur qui t'enveloppe, une étreinte douce et profonde qui te fait soupirer. Tu sens chaque muscle se relâcher, la tension s'évaporer. Le son de l'eau est comme une berceuse, un doux clapotis qui accompagne le battement de ton cœur. Et puis, quand tu lèves les yeux... c'est là que la magie opère. La vapeur danse autour de toi, mais à travers elle, tu vois les montagnes se dessiner, et si le temps est clair, le Mont Fuji, majestueux, se dresse à l'horizon. C'est une vision qui te coupe le souffle, un contraste saisissant entre la chaleur enveloppante de l'eau et l'immensité froide et sereine de la nature.

Bon, par contre, quelques trucs à savoir. Si tu as des tatouages, c'est le point sensible au Japon. À Beni Fuji, ils sont assez stricts, donc prévois des pansements couvrants si les tiens sont petits. Sinon, tu risques de ne pas pouvoir entrer ou d'être prié de sortir. C'est dommage, mais c'est la règle. Aussi, sois prêt à la nudité totale, c'est la norme. Et ne t'attends pas à un lieu ultra intimiste, surtout le week-end, ça peut être bondé. C'est moins le petit cocon zen et plus une expérience collective, mais ça n'enlève rien à la sensation de bien-être une fois dans l'eau.

Ce qui m'a vraiment surprise, au-delà de la vue incroyable sur le Fuji dont je t'ai parlé, c'est l'ambiance au coucher du soleil. Les couleurs du ciel changent, le Mont Fuji prend des teintes incroyables, et l'eau semble vibrer avec la lumière. C'est un moment à ne pas manquer si tu peux. Pour y aller, c'est simple : prends la ligne Chuo depuis Shinjuku jusqu'à Otsuki, puis la ligne Fujikyuko jusqu'à Kawaguchiko. De là, c'est un court trajet en bus ou en taxi. Ça prend un peu de temps depuis Tokyo, compte une bonne heure et demie, mais ça vaut le déplacement pour l'évasion. Le prix d'entrée est raisonnable, autour de 1000 yens en semaine, un peu plus le week-end. Prépare quelques petites pièces pour les casiers.

Quand tu en sors, c'est une sensation de légèreté incroyable qui t'accompagne. Tu sens ta peau douce, tes muscles détendus, et un calme profond s'est installé en toi. Le bruit de la ville te semble soudain plus lointain, moins agressif. Tu te sens comme régénéré, purifié, prêt à affronter le monde avec une énergie nouvelle. C'est bien plus qu'un simple bain, c'est une reconnexion avec toi-même, un moment de pure quiétude que ton corps et ton esprit ne sont pas près d'oublier.

Léa du chemin

Imaginez un peu : vous arrivez, les pieds nus sur le sol légèrement rugueux, un peu frais au début, puis de plus en plus tiède à mesure que vous vous approchez des bassins. L'air est lourd, saturé de cette vapeur douce qui vous enveloppe comme une couverture chaude. Vous entendez le murmure apaisant de l'eau qui déborde des rochers, mélangé aux chuchotis discrets des autres baigneurs. La première immersion est un choc délicieux : la chaleur monte instantanément le long de vos jambes, puis de votre corps tout entier. Vous sentez vos muscles se détendre, chaque fibre relâchant les tensions accumulées. L'odeur est unique, un mélange subtil de soufre, de pierre mouillée et d'une propreté presque minérale. Vous vous laissez flotter, les yeux fermés, sentant l'eau vous porter, le son de votre propre respiration devenant le seul bruit important. C'est une sensation de pureté, de renouveau, comme si chaque cellule de votre corps se régénérait.

Alors, pour la location d'un fauteuil roulant ou d'un scooter près du Beni Fuji no Yu Onsen, c'est pas comme louer un vélo au coin de la rue, hein. Le plus simple, c'est de tout organiser à l'avance. Cherche des entreprises spécialisées comme Duskin Healthcare ou Paramount Bed sur internet (souvent, ils ont des sites en anglais). Ils livrent directement à ton hôtel ou à ton logement. Il faut t'y prendre quelques jours avant. Les prix varient pas mal : un fauteuil roulant simple, c'est peut-être 1000-3000 yens par jour, et un scooter, ça monte à 5000 yens et plus. La livraison peut être un coût en plus. Si tu séjournes dans un bon hôtel, appelle-les. Beaucoup de grands hôtels prêtent des fauteuils roulants à leurs clients pour la journée. Par contre, les scooters, c'est plus rare. Pour une utilisation très ponctuelle et locale, certains grands magasins ou gares importantes (comme Ueno, pas loin) peuvent avoir des fauteuils basiques à disposition, mais c'est pas garanti pour une journée complète ou pour un scooter. Mon conseil amical : anticipe. Contacte une entreprise de location spécialisée en ligne ou demande à la conciergerie de ton hôtel. C'est pas un service "je passe et je prends".

Olya from the backstreets

Alors, tu veux savoir ce que c'est vraiment, une visite au Beni Fuji no Yu Onsen ? Imagine un peu : tu laisses derrière toi le bourdonnement incessant de Tokyo. Les buildings s'estompent, remplacés par des paysages plus doux. Tu sens le léger balancement du train ou du bus, une sorte de bercement qui te prépare. L'air, au fur et à mesure que tu t'éloignes, devient plus pur, plus frais, et tu perçois déjà une note subtile, presque minérale, comme une promesse de ce qui t'attend. Quand tu arrives enfin, tu n'entends plus que le vent léger et le murmure lointain de la nature, un contraste saisissant qui te saisit. Tu marches, chaque pas un peu plus léger, vers l'entrée, et une chaleur douce et enveloppante te gagne déjà, comme un avant-goût du bain.

Une fois à l'intérieur, c'est simple comme bonjour. Tu te présentes à l'accueil, paies ton entrée – prévois de la monnaie ou ta carte, c'est standard. On te donnera une petite serviette et une clé de casier. Les casiers sont là pour toutes tes affaires, tu y laisses tout, vraiment tout. C'est le moment de te délester de tes soucis et de tes vêtements. Juste un conseil amical : la plupart des onsens n'acceptent pas les tatouages visibles. Si tu en as, renseigne-toi avant ou prévois de les couvrir discrètement si possible. C'est une question de respect des traditions, mais ça évolue. Une fois nu, tu te diriges vers les douches.

Tu entres dans la zone de lavage. L'air est lourd de vapeur, et tu entends le doux clapotis des douches, un son apaisant. Tu t'assois sur un petit tabouret, devant un miroir. L'eau chaude coule sur ta peau, te préparant, te purifiant. Tu sens le savon doux, souvent un parfum discret de propre, et tu te frottes méticuleusement, du bout des cheveux jusqu'aux orteils. C'est un rituel, une façon de te débarrasser du monde extérieur avant de plonger. Chaque goutte qui ruisselle emporte avec elle la fatigue et les pensées parasites. Tu te sens incroyablement propre, léger, prêt.

Puis, tu passes la porte coulissante et tu sors à l'air libre. La fraîcheur de l'air sur ta peau nue est un choc délicieux, un contraste saisissant avec la chaleur de l'eau qui t'attend. Tu plonges. L'eau est d'une chaleur enveloppante, profonde, minérale. Tu sens tes muscles se détendre instantanément, tes membres flotter. Tu entends juste un léger vent siffler et le clapotis de l'eau. Tu lèves les yeux. Et là, c'est le moment. Le Mont Fuji se dresse majestueusement devant toi, si proche, si réel. Imagine ses pentes enneigées, ses couleurs qui changent avec la lumière – un blanc pur sous le soleil de midi, des teintes roses et oranges au lever ou au coucher du soleil. Tu as l'impression de faire partie de ce paysage immense, la chaleur de l'eau te connectant à la terre, l'air frais et la vue te connectant au ciel. C'est un silence profond, une paix absolue qui t'envahit.

Après le rotenburo, tu peux explorer les autres bassins. Il y a souvent un bain intérieur, plus calme, avec une atmosphère plus intime et des vapeurs plus denses. Tu peux sentir l'odeur du soufre ou d'autres minéraux, chacun offrant une sensation différente sur ta peau. Certains onsens ont aussi des saunas, où la chaleur sèche te fait transpirer les dernières tensions, suivie d'une petite douche froide vivifiante. Une fois que tu as savouré chaque bassin, tu te sens comme une éponge vidée de son stress. En sortant, tu te sèches doucement, enfiles un yukata léger – tu sens le tissu doux sur ta peau apaisée. Puis, tu te diriges vers l'espace de repos. Tu t'allonges sur des tatamis frais, le corps encore vibrant de la chaleur des bains. Tu entends le doux bourdonnement des conversations lointaines, le tintement des tasses de thé. Le goût d'une boisson fraîche est divin. C'est un état de béatitude pure, où le temps semble s'arrêter.

Quand tu as atteint ton zen maximal et que tu te sens prêt à repartir, tu te rhabilles tranquillement. La clé de ton casier te permet de récupérer tes affaires. Si tu as consommé des extras (boissons, snacks), tu règles ça à la sortie. C'est généralement simple et bien indiqué. Pour profiter au mieux de la vue sur le Mont Fuji, vise le lever ou le coucher du soleil – les couleurs sont irréelles. N'oublie pas de bien t'hydrater avant et après, l'eau des onsens est très chaude ! Prévois aussi un peu de temps pour le trajet retour, c'est une petite expédition mais ça vaut tellement le coup. L'important, c'est de prendre ton temps, de savourer chaque instant et de ne pas te presser. C'est une expérience holistique, pas juste un bain.

Léa en vadrouille

Imagine la frénésie de Tokyo, ses lumières qui dansent et le bourdonnement constant de la ville. Puis, soudain, une transition. Tu pousses une porte, et l'air change. Il n'est plus aussi vif, il se fait plus doux, chargé d'une humidité réconfortante et d'une légère odeur de minéraux et de propreté. Tes pas ralentissent, le bruit de la rue s'estompe derrière toi, remplacé par un calme apaisant, presque religieux. C'est Beni Fuji no Yu Onsen qui t'accueille, non pas comme un lieu, mais comme une promesse de sérénité. Tu sens la chaleur monter doucement sur ta peau avant même d'entrer dans les bains, une invitation silencieuse à te défaire du monde extérieur.

Une fois à l'intérieur, après avoir suivi les rituels de purification – l'eau chaude qui glisse sur ta peau, te préparant au bain – tu t'immerges. La première sensation est celle d'une étreinte liquide, une chaleur douce qui pénètre chaque muscle. Ce n'est pas la force du jet d'une douche, mais une enveloppe constante. Et là, écoute bien, car c'est un détail que les guides oublient : au-delà du murmure général de l'eau, il y a le son délicat, presque musical, d'un fin filet d'eau qui s'écoule d'une petite fontaine en bois de cyprès, dans un coin un peu reculé du bain extérieur. C'est un goutte-à-goutte régulier, une pulsation lente qui t'ancre dans le moment présent. Et avec ce son, il y a l'odeur. Pas seulement celle du soufre, mais ce parfum profond, terreux et légèrement résineux du bois de cyprès mouillé, imprégné par des années de vapeurs thermales. C'est une combinaison olfactive et auditive qui te transporte, un secret silencieux que le lieu te chuchote.

Côté pratique, pour t'y rendre, c'est assez simple : prends la Yamanote Line jusqu'à la station Nishinippori, puis c'est une petite marche d'environ dix minutes. C'est bien indiqué, pas de panique. Pour l'entrée, attends-toi à payer environ 500 yens. Pense à apporter une petite serviette et tes propres produits de toilette si tu es sensible, même s'ils en proposent sur place. Et la règle d'or, comme dans tout onsen au Japon : douche-toi *avant* d'entrer dans les bains, c'est non négociable. Pas de maillot de bain non plus, tu es nu.e, comme tout le monde. Et si tu as des tatouages, même petits, couvre-les si possible ou renseigne-toi à l'entrée, certains onsens sont stricts là-dessus. Le meilleur moment pour y aller ? En semaine, en fin d'après-midi, juste avant l'heure de pointe du soir, c'est souvent plus calme.

Après ce bain, tu te sens léger.ère, comme si ton corps flottait encore. Tes muscles sont détendus, ton esprit apaisé. L'air frais de l'extérieur est un baume sur ta peau encore chaude. Beaucoup de Japonais s'offrent une petite boisson fraîche après le bain, souvent une bouteille de lait ou de café glacé, disponible dans les distributeurs ou la petite boutique attenante. C'est une habitude qui prolonge le sentiment de bien-être et aide à se réhydrater. Il y a aussi des espaces de repos simples où tu peux t'asseoir un moment, juste pour laisser l'expérience s'intégrer, avant de replonger dans l'énergie de Tokyo. C'est une pause essentielle, un reset complet.

Léa sur la route

Imagine un instant la douceur enveloppante de la vapeur, un nuage chaud qui caresse ta peau dès que tu passes le seuil. Tu entends le murmure continu de l'eau, comme une berceuse lointaine, et l'air lui-même semble plus doux, imprégné d'une légère odeur minérale qui promet la détente. C'est ça, l'arrivée au Beni Fuji no Yu Onsen à Tokyo. Tu sens déjà la tension glisser de tes épaules, remplacée par une anticipation paisible. Laisse-toi guider par cette sensation de chaleur qui monte, te préparant à t'immerger totalement.

Une fois à l'intérieur, dans les bains, c'est une symphonie de sensations. Tu sens l'eau chaude t'accueillir, une étreinte liquide qui détend chaque muscle, des orteils jusqu'au cou. Le sol sous tes pieds est d'une pierre lisse et polie par l'eau, douce comme de la soie mouillée. Parfois, tu marches entre les différents bassins, et tu sens la fraîcheur de l'air sur ta peau, contrastant avec la chaleur de l'eau, avant de replonger. Chaque bain a sa propre température, sa propre ambiance. Mais attention, cette même pierre, si agréable, peut être incroyablement glissante une fois mouillée. Prends ton temps, chaque pas est une invitation à la prudence.

Pour y aller, c'est super simple. Le Beni Fuji no Yu Onsen est facilement accessible en train, tu peux prendre la ligne JR Chuo jusqu'à la gare d'Ōtsuki, puis la Fujikyuko Line jusqu'à la gare de Kawaguchiko. De là, c'est une courte balade ou un petit taxi. N'oublie pas d'emporter une petite serviette (même si tu peux en louer une là-bas), une tenue de rechange et une petite pochette étanche pour ton téléphone si tu veux le garder près de toi sans risque. Pas besoin de maillot de bain, c'est une expérience traditionnelle !

En parlant de ça, quelques règles à connaître pour que tout se passe bien : la première chose à faire est de te laver soigneusement avant d'entrer dans les bains. Il y a des douches prévues à cet effet. C'est une question de respect pour les autres et pour l'hygiène de l'eau. Et oui, on se baigne nu(e) – c'est la tradition et tout le monde fait pareil. Pour les tatouages, s'ils sont petits, tu peux essayer de les couvrir avec des pansements spéciaux que tu peux acheter sur place, sinon, certaines onsens peuvent refuser l'entrée. Côté sécurité, comme dit, le sol est magnifique mais glissant, alors marche doucement, surtout en sortant des bassins. Si tu explores les bains extérieurs, tu sentiras des pierres plus naturelles sous tes pieds ; elles sont super belles mais aussi parfois un peu inégales, alors regarde où tu mets les pieds. Et quand tu sortiras, complètement détendu(e) et léger(ère), cette sensation de bien-être peut te rendre un peu moins vigilant(e). Garde juste un œil sur tes affaires, comme tu le ferais n'importe où, surtout si tu es fatigué(e) après cette relaxation intense.

Après le bain, tu te sens léger(ère) comme une plume, la peau douce et apaisée. Tu peux te détendre dans l'espace de repos, siroter une boisson fraîche et sentir la chaleur persistante dans ton corps. C'est un moment de paix profonde, où le temps semble s'arrêter. Tu entends le doux bourdonnement de la vie japonaise reprendre autour de toi, mais il ne t'atteint plus de la même manière. Tu es transformé(e), plus calme, plus en phase avec toi-même. C'est ça, la magie de Beni Fuji no Yu.

Olya from the backstreets

Alors, pour les amoureux des oiseaux qui se demandent si Beni Fuji no Yu Onsen vaut le détour, la réponse est oui, mais pas *dans* l'onsen même ! C'est plutôt l'environnement autour qui est un paradis. Imagine-toi sortir de l'eau chaude, le corps apaisé, et te diriger vers les rives du lac Yamanaka, juste à côté. Tu entendras les chants des mésanges et des pinsons dans les bosquets voisins. Si tu viens en hiver, tu pourrais voir des cygnes majestueux glisser sur l'eau. Pour les observer sans les déranger, cherche les sentiers tranquilles le long du lac, surtout le matin, juste après le lever du soleil. C'est là que les oiseaux sont les plus actifs et les moins timides. Cherche les coins un peu plus boisés, loin des foules. C'est l'endroit parfait pour t'arrêter, respirer l'air frais et laisser tes oreilles capter chaque trille.

Olya from the backstreets