Imagine vous posez le pied sur la rue Tverskaya. Ce n'est pas une ruelle étroite et sinueuse, mais une artère grandiose. Vos pieds trouvent un rythme sur les larges trottoirs lisses, si différents des pavés anciens et inégaux que vous pourriez trouver ailleurs. Vous sentez l'immense étendue de la rue s'étirer devant vous, vous tirant presque en avant. Ce n'est pas un endroit où vous êtes contraint ; c'est un espace qui vous invite à suivre le pouls de la ville. Vous entendez le bourdonnement profond et constant de la circulation, un murmure lointain qui vous dit que c'est le cœur de Moscou, toujours en vie. L'air y est vaste, ouvert, contrairement aux espaces confinés des rues plus petites. C'est une route conçue pour le mouvement, pour les grandes parades, pour la course de la vie, et vous ressentez cette énergie juste sous vos semelles, vous guidant sans effort le long de son étendue.

Bon, conseil pratique pour Tverskaya : c'est immense. N'espérez pas traverser n'importe comment. Cherchez les passages souterrains – ils sont partout et super efficaces pour passer d'un côté à l'autre en toute sécurité. Aussi, utilisez les grands bâtiments comme points de repère. Ils sont assez distincts, donc c'est difficile de se perdre complètement. Et rappelez-vous, c'est une artère principale, donc même si c'est génial pour marcher, il y a aussi beaucoup de circulation, soyez conscient du bruit et du rythme.

Olya from the backstreets

Imagine une soirée d'été à Moscou, vers la fin du printemps ou le début de l'été. C'est là que Tverskaïa prend vie d'une manière incomparable. Tu sens l'air doux sur ta peau, encore tiède après une journée ensoleillée, mais rafraîchi par une légère brise qui porte des effluves inattendus : le parfum sucré des tilleuls en fleur, mêlé à une pointe d'essence lointaine et l'odeur alléchante de quelque chose de grillé venant d'un café. Tu entends le bourdonnement constant de la ville, mais ce n'est pas agressif ; c'est une symphonie de rires lointains, le cliquetis des talons sur le trottoir, des bribes de conversations joyeuses qui flottent autour de toi. La foule est dense mais fluide, un mélange éclectique de Moscovites pressés et de flâneurs, tous portés par une énergie palpable. Il y a cette lumière dorée, presque magique, qui se reflète sur les façades imposantes et donne à tout un air de grandeur. C'est à ce moment précis que la rue respire le mieux, loin de la grisaille hivernale qui la fige ou de la chaleur étouffante de la pleine saison qui peut la rendre lourde.

Si tu veux vraiment vivre cette ambiance sans te sentir écrasé, vise plutôt les soirées de semaine. Le week-end, c'est une marée humaine, génial pour l'énergie mais moins pour la flânerie tranquille. Pour capter la lumière dorée dont je te parlais, arrive une heure ou deux avant le coucher du soleil. Ça te laisse le temps de monter jusqu'à la Place Pouchkine, par exemple, et d'observer la vie qui se déroule.

N'hésite pas à t'écarter un peu de l'artère principale. Certaines petites rues adjacentes cachent des cafés super sympas avec des terrasses plus calmes. Et pour la nourriture, il y a des options pour tous les budgets, des boulangeries rapides pour un *pirojok* sur le pouce aux restaurants plus établis. Ne repars pas sans avoir goûté un *kvass* bien frais d'un kiosque, c'est l'essence de l'été moscovite !

Côté transport, la station de métro Tverskaya ou Pouchkinskaya te dépose en plein cœur de l'action. C'est super bien desservi, donc tu peux facilement y arriver et en repartir. Et un conseil pour les photos : les balcons des bâtiments staliniens sont incroyables, lève les yeux de temps en temps !

Olya from the backstreets

Imagine un souffle, une énergie qui vous enveloppe dès le premier pas. C'est Tverskaya, l'artère principale de Moscou, et elle vibre. Tu sens le léger tremblement du sol sous tes pieds, une résonance lointaine du métro qui passe bien plus bas. L'air est un mélange subtil de l'odeur des pots d'échappement des voitures qui glissent sans cesse, et d'une pointe de café fraîchement moulu qui s'échappe des portes vitrées des cafés. Ferme les yeux un instant et écoute : c'est une symphonie urbaine. Le bourdonnement constant du trafic se mêle aux bribes de conversations en russe, aux rires qui fusent, au son d'un accordéon lointain joué par un musicien de rue. Tu peux presque sentir la texture lisse du granit sous tes semelles, la fraîcheur du vent qui te caresse le visage, et la chaleur diffuse qui émane des vitrines éclairées.

Pour t'y déplacer, c'est simple comme bonjour. La rue est longue, très longue, mais incroyablement bien desservie. Le meilleur moyen, c'est de marcher, car c'est en te déplaçant lentement que tu captes le mieux son essence. Si tes pieds fatiguent, le métro est ton meilleur ami : les stations "Tverskaya", "Pushkinskaya" et "Chekhovskaya" sont toutes directement sur l'avenue ou à un pas. Elles sont non seulement pratiques mais aussi de vrais musées souterrains. Évite les heures de pointe si tu peux, le matin entre 8h et 10h et le soir entre 17h et 19h, car la foule est dense, même si l'énergie reste fascinante.

Cette rue, elle a vu des choses. Ma babouchka (grand-mère) me racontait souvent comment, quand elle était petite, Tverskaya n'était pas du tout comme ça. Elle se souvenait d'une rue plus étroite, plus intime, avec des petits magasins de quartier où tout le monde se connaissait. Et puis, presque du jour au lendemain, tout a changé. Elle décrivait le bruit des chantiers, jour et nuit, pour élargir l'avenue, pour qu'elle devienne cette artère immense que tu vois aujourd'hui. Elle disait que c'était comme si Moscou avait soudainement pris une grande inspiration, s'était gonflée de fierté. Elle se souvenait des premières parades militaires, la rue si large qu'elle semblait pouvoir contenir le monde entier. Pour elle, Tverskaya, c'est le pouls de Moscou, un rappel constant de sa capacité à se transformer, à grandir, à se réinventer, sans jamais perdre son âme.

Si tu cherches à te restaurer, tu trouveras de tout, des boulangeries où le pain sent bon le levain aux restaurants plus chics. Pour une pause rapide et authentique, cherche un "teremok" (Теремок) pour des crêpes salées ou sucrées – un classique russe rapide et délicieux. N'hésie pas à t'aventurer dans les petites rues adjacentes, tu y découvriras des cours intérieures cachées et des cafés plus calmes, loin du brouhaha principal. Et si tu veux un petit souvenir, les grandes librairies sur Tverskaya sont parfaites pour trouver des albums d'art ou des livres sur l'histoire russe, bien plus intéressants que les babioles touristiques.

Alors, la prochaine fois que tu penseras à Moscou, ne pense pas seulement à ses dômes dorés, mais aussi à cette artère vibrante, à l'énergie qui te pousse en avant, à l'histoire que tu sens sous tes pieds. C'est une expérience à vivre avec tous tes sens, un battement de cœur que tu emporteras avec toi.

Olya from the backstreets

Imagine la pulsation de Moscou sous tes pieds, cette énergie vibrante qui monte des pavés. Tverskaya, ce n'est pas juste une rue, c'est une artère, le cœur battant de la ville. Tu marches, et le son des klaxons lointains se mêle au murmure des conversations, au frottement des pas sur le granit. Pour ta première photo, place-toi près de la Place Pouchkine, juste après le monument à Pouchkine lui-même, et tourne-toi vers le sud, en direction du Kremlin. Tu vas sentir cette grandeur t'envelopper. Devant toi s'étend cette avenue immense, bordée d'imposants bâtiments staliniens, et au loin, tu aperçois les tours du Kremlin. C'est là, dans cette perspective, que tu captures l'âme de Tverskaya. Le meilleur moment pour cette vue ? Sans hésiter, le crépuscule. La lumière dorée caresse les façades, et les premières lumières de la ville s'allument, transformant la rue en un ruban scintillant qui mène à la Place Rouge.

Pour t'y rendre facilement et capturer cette vue emblématique, prends le métro jusqu'à la station "Pushkinskaya" (ligne 7 violette) ou "Tverskaya" (ligne 2 verte), elles sont connectées. Une fois dehors, cherche le monument de Pouchkine et oriente-toi vers le sud, en direction de la Place Rouge. N'hésite pas à te positionner un peu en hauteur si tu trouves un petit banc ou un rebord, cela peut donner une meilleure perspective et éviter la foule. Les bus et les trolleybus passent constamment, ajoutant une touche de mouvement à tes clichés.

Ensuite, pour une ambiance complètement différente et plus intime, remonte Tverskaya vers le nord, mais cette fois, cherche les détails. Arrête-toi devant le Gastronom N°1, l'ancien magasin d'alimentation Ielisseïev, au numéro 14. Ici, ce n'est plus la grandeur lointaine, mais la magnificence à portée de main. Tu lèves les yeux, et les ornements rococo de la façade te racontent une autre histoire, celle de l'opulence et du goût. Imagine les lumières intérieures filtrant à travers les vitrines, les passants qui s'arrêtent, hypnotisés. C'est une photo qui parle de l'architecture, du raffinement, du quotidien moscovite qui se déroule dans un décor de palais. Le matin, quand les lumières sont douces et que la rue est moins agitée, tu peux vraiment apprécier chaque détail de la façade.

Pour le Gastronom N°1, c'est simple : il est impossible de le manquer sur Tverskaya. C'est un bâtiment historique avec une façade très distinctive et souvent illuminée. N'hésite pas à entrer à l'intérieur (c'est un supermarché, pas un musée, donc tout le monde peut y aller) ; l'intérieur est tout aussi spectaculaire, avec ses lustres et ses décorations. C'est l'occasion de prendre quelques clichés de l'ambiance intérieure aussi, mais sois discret et respectueux des clients.

Enfin, pour capter l'énergie pure de Tverskaya, je te suggère de te poster sur l'un des ponts piétons qui enjambent la rue (il y en a plusieurs, mais celui près de la station "Okhotny Ryad" offre une belle vue sur le trafic et les enseignes lumineuses). Tu ressens le vent qui souffle, le léger tremblement du pont sous tes pieds. Tu entends le rugissement des voitures, le flux incessant de la vie. C'est une photo qui capture le mouvement, la modernité, le pouls de la ville qui ne dort jamais vraiment. Le soir, quand les néons s'allument et que les phares des voitures dessinent des traînées lumineuses, c'est magique.

Pour ce genre de photo, le pont piéton au-dessus de la place Manezhnaya, juste avant la Place Rouge, est idéal. Il y a souvent du monde, mais tu peux trouver un angle pour capturer le flux des véhicules et les lumières des bâtiments. Si tu as un trépied, c'est le moment de l'utiliser pour des poses longues et créer ces traînées lumineuses avec les phares des voitures. Sinon, un simple appui stable sur la balustrade fera l'affaire. Fais juste attention à la circulation quand tu changes d'angle ou traverse la rue.

Olya from the backstreets

Salut ! Je reviens juste de Moscou, et il faut absolument que je te parle de la rue Tverskaïa. Imagine un peu : tu poses le pied sur un trottoir large, et tout de suite, tu sens cette énergie vibrante sous tes semelles, une sorte de pouls constant de la ville. Le son qui t'enveloppe, c'est un mélange incessant : le murmure des conversations en russe qui se fondent dans le vrombissement des voitures, les klaxons lointains, et parfois, le crissement doux des pas sur le pavé. L'air est un mélange surprenant d'odeurs de carburant qui te rappelle la grandeur de cette avenue, mais aussi, si tu tends l'oreille et ton nez, des effluves plus doux, peut-être le parfum d'une fleur coupée d'un stand éphémère ou l'arôme réconfortant du café qui s'échappe d'une porte ouverte. Tu sens l'espace autour de toi, la largeur de la rue, l'immensité des bâtiments qui s'élèvent, te donnant l'impression d'être tout petit au milieu de cette scène grandiose.

En avançant, tu es porté par un courant de gens, une foule dense mais fluide. Tu entends des éclats de rire, des bribes de discussions, des annonces en russe qui flottent depuis les haut-parleurs des magasins. Si tu lèves la tête, même sans voir, tu perçois l'échelle incroyable des édifices staliniens qui bordent la rue, leur masse imposante, leur symétrie parfaite. C'est une sensation de puissance, d'histoire qui te traverse. Ce qui m'a vraiment surprise, c'est de réaliser à quel point cette rue, malgré son statut de grande artère, a des moments de calme inattendus. Parfois, en tournant dans une petite rue adjacente, tu trouves des coins de verdure insoupçonnés, où le bruit de la circulation s'estompe pour laisser place au chant des oiseaux. C'est un contraste saisissant qui te fait sentir la complexité et les multiples facettes de Moscou.

Ce qui m'a un peu déroutée, c'est la longueur et la taille de Tverskaïa. Si tu veux la parcourir à pied, prépare-toi à marcher longtemps, et surtout, porte des chaussures super confortables ! Traverser la rue peut être un défi aussi : oublie les passages cloutés en surface à chaque coin, ici, ce sont souvent des passages souterrains. Cherche bien les escaliers qui descendent sous terre, ils sont parfois un peu cachés mais c'est le seul moyen sécurisé de passer d'un côté à l'autre. Le métro est ton meilleur ami pour les grandes distances ; la ligne verte (Zamoskvoretskaya) longe Tverskaïa et plusieurs stations comme "Tverskaya", "Pushkinskaya" ou "Mayakovskaya" te déposent directement au cœur de l'action. N'hésite pas à utiliser une application de cartographie pour t'aider à t'orienter, même si les noms de rues sont écrits en cyrillique.

Mais ce que j'ai vraiment adoré, c'est la vie qui y bouillonne ! C'est un excellent endroit pour se poser et juste observer le monde passer. Je te conseille de trouver un café avec une terrasse (si le temps le permet, bien sûr !) et de t'installer. Laisse tes sens capter l'ambiance : le doux cliquetis des tasses, le brouhaha des conversations, le vent sur ta peau. Ne manque pas non plus le Gastronome Eliseevsky, c'est un supermarché, oui, mais l'architecture intérieure est juste incroyable, un vrai palais ! Tu y trouveras des produits locaux et des délices russes. Et si tu peux, retourne-y le soir. La rue s'illumine de mille feux, les néons des magasins brillent, et l'atmosphère change complètement, devenant encore plus magique et animée. C'est le moment où la grandeur de Tverskaïa prend tout son sens.

Dans l'ensemble, Tverskaïa, c'est une expérience à part entière. C'est grand, c'est vibrant, c'est un peu déroutant par moments, mais c'est surtout une immersion totale dans le cœur battant de Moscou. Une rue qui te parle d'histoire, de modernité, et de l'énergie incroyable de cette ville.

Olya from the backstreets

Imagine-toi au cœur de Moscou, sur la vibrante rue Tverskaïa. Tu sens l'énergie de la ville sous tes pieds, une légère vibration qui remonte du pavé, signe du ballet incessant des voitures et des trams. L'air, même en pleine effervescence, porte une fraîcheur unique, un mélange subtil de l'odeur métallique du métro et d'une pointe d'encens lointain, peut-être d'une église toute proche. Autour de toi, les sons s'entremêlent : le bourdonnement des conversations en russe, le cliquetis régulier des talons sur le trottoir, et le murmure des fontaines qui rafraîchissent l'atmosphère. Si tu tends la main, tu pourrais presque effleurer l'histoire gravée dans les façades imposantes des bâtiments, sentir la texture froide et lisse de la pierre, et percevoir le léger souffle du vent qui caresse ton visage, te rappelant que tu es bien là, au cœur d'une ville qui ne dort jamais.

Si tu as besoin de louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité près de la rue Tverskaïa, sache que ce n'est pas aussi simple que de trouver une boulangerie. Il n'y a pas de kiosque de location directement sur Tverskaïa pour les touristes. Ton meilleur pari est de chercher des "Magaziny Medtekhniki" (Магазины Медтехники), ce sont des magasins spécialisés dans le matériel médical. Utilise une application de cartographie comme Yandex Maps ou Google Maps et recherche "аренда инвалидной коляски" (arenda invalidnoy kolyaski – location de fauteuil roulant) ou "прокат средств реабилитации" (prokat sredstv reabilitatsii – location de matériel de rééducation) autour de ta position ou de Tverskaïa. Comme Tverskaïa est très centrale, tu trouveras probablement plusieurs options à quelques stations de métro. Appelle toujours à l'avance pour vérifier la disponibilité, surtout pour un scooter de mobilité qui est moins courant. Le personnel ne parlera pas forcément anglais, donc prépare tes phrases clés ou utilise un traducteur. Les prix varient, généralement à la journée ou à la semaine, et il faudra souvent laisser une caution. N'hésite pas à demander à la réception de ton hôtel, ils ont souvent des contacts ou peuvent t'aider à faire les appels.

Olya, des ruelles du monde.

Alors, tu veux savoir ce qu'on "fait" vraiment à Tverskaya, à Moscou ? Ce n'est pas juste une rue, c'est une expérience. Imagine que tu sors juste de la place Rouge, et là, elle s'étend devant toi, immense. Le premier truc qui te frappe, c'est le son : un bourdonnement constant, un mélange de klaxons lointains, de rires qui passent, et le frottement des pas sur le large trottoir. Tu sens l'air frais sur ton visage, même si c'est une artère majeure, et parfois, une légère odeur d'échappement se mêle à une effluve plus douce, peut-être le café d'une boulangerie voisine ou le parfum d'une passante. Tu sens l'espace, la grandeur de cette avenue, et l'énergie de la ville qui vibre sous tes pieds. C'est comme si la rue elle-même respirait.

En avançant, tu vas sentir la texture du trottoir changer un peu, parfois plus lisse, parfois avec des pavés. Tes mains pourraient frôler des balustrades en pierre froide, ou la vitrine d'un magasin qui diffuse une chaleur douce. Écoute bien : tu entendras des bribes de conversations en russe, le cliquetis des tasses dans un café, et peut-être même une musique lointaine émanant d'une boutique. Ce que tu "fais" ici, c'est te laisser porter. Si tu as faim, il y a des kiosques ou de petits cafés discrets qui vendent des pirojki (ces petits chaussons farcis) ou des blinis (crêpes) chauds. Ne cherche pas forcément les grandes enseignes connues ; parfois, le meilleur se cache dans les petites portes en retrait des façades imposantes. C'est parfait pour une pause rapide sans casser ton élan.

Un peu plus loin, tu vas tomber sur le Gastronome Eliseevsky. Là, ce que tu "fais", c'est te laisser émerveiller. Dès que tu pousses la lourde porte, une bouffée d'odeurs te submerge : le sucré des pâtisseries, le salé des charcuteries, le fumé des poissons. Tes yeux (ou ton imagination) se perdent dans la profusion des lustres gigantesques, des boiseries sculptées et des étals débordant de produits. Tu peux sentir la fraîcheur des fruits, la douceur d'un pain tout juste sorti du four. Ce n'est pas juste un supermarché, c'est un palais de la nourriture. Prends le temps de te promener entre les rayons, même si tu n'achètes rien. Si tu veux ramener un souvenir gourmand, cherche le chocolat russe ou le caviar, ils sont de très bonne qualité ici, et l'emballage est souvent magnifique.

Enfin, si tu continues jusqu'à la Place Pouchkine, l'ambiance change encore. Tu sens l'espace s'ouvrir, l'air semble plus léger. Le bruit de la circulation est toujours là, mais il y a aussi le son des fontaines (en saison), un doux murmure d'eau. Tu peux sentir le vent te caresser le visage, et la fraîcheur des arbres du parc. Ce que tu "fais" là, c'est te poser. Il y a des bancs où tu peux t'asseoir, sentir le bois ou le métal froid sous tes mains, et juste observer le ballet des Moscovites. C'est un endroit idéal pour prendre une grande inspiration, sentir le pouls de la ville sans être au cœur de la frénésie. Si tu veux t'éloigner un peu du tumulte, il y a une station de métro juste en dessous, super pratique pour filer vers d'autres quartiers.

Léa en vadrouille

Imagine-toi au cœur de Moscou, sur Tverskaya. Ce n'est pas juste une rue, c'est une artère qui palpite, un fleuve de vie où chaque pas résonne d'une histoire dense. Tu marches, et sous tes pieds, le pavé vibre d'une énergie constante. Le vent, même léger, porte avec lui un mélange subtil, l'odeur des marronniers en fleur si c'est le printemps, ou du gel piquant en hiver, toujours mêlée à ce parfum indéfinissable de vieille pierre et de modernité. Et puis, au-delà du brouhaha incessant des voitures et des pas pressés, tu tends l'oreille. Non, pas les klaxons, ni la musique des cafés. Écoute bien. Il y a ce bourdonnement si particulier, un son presque nostalgique qui glisse au-dessus du trafic. C'est le trolleybus, oui, mais pas n'importe lequel. C'est celui qui, parfois, en ralentissant près de l'intersection avec la rue Kamergersky, émet un petit sifflement électrique aigu, presque un soupir métallique, avant de repartir. Et juste là, un peu en retrait, tu perçois une odeur chaude, réconfortante, celle du pain tout juste sorti du four, d'une petite boulangerie dont tu n'aurais jamais soupçonné l'existence, enfouie entre deux façades imposantes. C'est ça, Tverskaya : ces moments où le grand se révèle dans le minuscule, où le temps s'étire un instant pour te laisser respirer la vie qui s'y niche.

Pour capter ces instants, ralentis. Vraiment. Ne te contente pas de longer les vitrines principales. Prends le temps de lever les yeux vers les balcons ornés, de jeter un œil dans les entrées discrètes. Certaines de ces petites boulangeries ou cafés cachés n'ont même pas de grande enseigne, juste une petite porte. Elles sont souvent là depuis des décennies. Et pour le trolleybus, la ligne 1 ou 15 sont de bonnes options pour te laisser porter et observer sans te fatiguer. C'est super pratique avec une carte Troika, tu peux la recharger dans n'importe quelle station de métro. Ça te coûtera moins cher qu'un taxi et c'est une immersion totale.

Léa from the road

Imagine le souffle du vent qui te caresse le visage, un mélange étrange et enivrant d'air frais et de l'odeur lointaine des gaz d'échappement, presque doux. Tu sens la vibration de la ville sous tes pieds, un pouls constant qui monte des pavés, te parlant de millions d'histoires passées et présentes. Laisse ton ouïe s'ouvrir : le murmure des conversations, le cliquetis des talons sur le trottoir, le vrombissement des voitures qui passent, chacun un fil dans la tapisserie sonore de Moscou. Tu marches, et chaque pas te connecte à cette avenue immense, à son énergie palpable qui te traverse.

Pourtant, même au milieu de cette énergie, il y a des détails à sentir sous tes pieds. Tu marches parfois sur des pavés anciens, d'autres fois sur des dalles lisses. Un petit conseil d'ami : garde l'équilibre. Surtout après la pluie ou en hiver, quand le sol peut devenir incroyablement glissant. Pense à des chaussures avec une bonne adhérence, crois-moi, tes chevilles te remercieront. Et fais attention aux changements de niveau inattendus ; un pas de plus ou de moins sur un trottoir peut surprendre. C'est juste une question de sentir le terrain et d'adapter ta démarche.

En parlant de rencontres, Tverskaya est un aimant à vie, mais aussi à certaines "opportunités" un peu trop insistantes. Si quelqu'un t'approche avec une "offre incroyable" ou te propose un "cadeau gratuit", un petit sourire et un "non, merci" ferme suffisent. Garde tes affaires près de toi, surtout dans la foule des stations de métro ou près des grandes places. Pas de parano, juste de la prudence. Tes poches intérieures sont tes meilleures amies ici, et un sac que tu peux garder devant toi, c'est l'idéal. Profite de l'ambiance, mais reste conscient de ton environnement, comme un chat qui se prélasse au soleil mais garde une oreille tendue.

Max en mouvement

Imaginez-vous au cœur de Moscou, sur la rue Tverskaïa. Vous sentez l'énergie vibrante de cette artère principale sous vos pieds, le sol résonne du pas incessant des passants et du vrombissement des voitures. Vos oreilles sont assaillies par une symphonie urbaine : le klaxon lointain, le brouhaha des conversations, la musique qui s'échappe des boutiques. Pour les amoureux des oiseaux, il faut être honnête : Tverskaïa n'est pas un refuge pour la faune. Le chant discret d'un moineau ou le roucoulement d'un pigeon se perdent inévitablement dans ce vacarme constant. C'est une immersion totale dans le pouls trépidant de la ville, une expérience sensorielle dominée par l'humain et le mécanique, bien loin de la sérénité d'un observatoire ornithologique.

Donc, pour être direct, non, les amoureux des oiseaux ne trouveront pas leur bonheur en observant la faune ailée sur la rue Tverskaïa elle-même. Les oiseaux que vous y rencontrerez sont les habitués des grandes villes : des pigeons qui déambulent en quête de miettes, quelques moineaux vifs et discrets se faufilant entre les passants, et si vous avez de la chance, peut-être une corneille ou une pie qui survole rapidement les toits. Pour espérer un peu de calme et peut-être entendre autre chose, votre meilleure option est de vous éloigner de l'agitation principale. Les petites rues adjacentes ou les cours intérieures peuvent offrir un court répit, mais ne vous attendez pas à une grande diversité. Le meilleur moment pour un semblant de tranquillité serait très tôt le matin, avant 7h, mais même alors, le bruit de fond de la ville est omniprésent. Pour une véritable expérience ornithologique à Moscou, il faudra viser les grands parcs comme le Parc Gorki, le Parc de la Victoire, ou la Réserve naturelle de Vorobyovy Gory, bien plus propices à l'observation.

Olya from the backstreets