Imaginez d'abord la silhouette ronde de Bellver, unique en son genre, se détachant sur le ciel bleu de Majorque. Vous commencez votre ascension, et les chemins qui mènent au château ne sont pas de simples allées droites. Non, ils vous guident en douceur, une spirale ascendante qui vous enveloppe littéralement. Les pavés sous vos pieds, tantôt lisses par l'usure des siècles, tantôt plus rugueux, racontent leur propre histoire. Vous entendez le léger crissement de vos chaussures sur la pierre et sentez la pente douce mais constante qui vous élève, peu à peu, vers cette forteresse circulaire. L'air se fait plus léger à mesure que vous prenez de l'altitude, et déjà, vous sentez le vent marin caresser votre visage, vous promettant une vue imprenable.

Pour être concret, ces chemins d'accès extérieurs, bien que magnifiques, sont majoritairement pavés et en pente douce mais constante, comme une spirale autour de la colline. Ils sont suffisamment larges pour deux personnes de front, mais il n'y a pas de rampes le long de tout le parcours. Prévoyez de bonnes chaussures stables, car les pavés peuvent être inégaux par endroits. La conception circulaire du château, avec ses trois tours semi-circulaires et son donjon séparé, se révèle au fur et à mesure de votre montée. C'est une architecture défensive pensée pour guider et canaliser, et vous le ressentez à chaque pas.

Une fois les murs franchis, l'air change, le son se fait plus intime, mais toujours vaste. Vous êtes dans la cour intérieure, le Patio de Armas, un cercle parfait à ciel ouvert. Vos pas résonnent sur la pierre polie de la cour, et vous sentez la fraîcheur de l'ombre sous les arcades du rez-de-chaussée. Imaginez la lumière du soleil qui joue sur les colonnes, créant des motifs d'ombre et de lumière changeants. Le silence est profond, seulement brisé parfois par le chant d'un oiseau ou le murmure du vent dans les hauteurs. Cette cour est le cœur du château, un espace où vous vous sentez à la fois protégé et connecté au ciel.

Naviguer à l'intérieur est assez intuitif grâce à la forme circulaire. Depuis la cour, vous accédez aux deux niveaux de galeries qui entourent le Patio de Armas. Les escaliers menant à la galerie supérieure sont larges et en pierre, mais il n'y a pas d'ascenseur pour y monter. C'est de là que vous aurez les meilleures vues sur Palma et la baie. Les parapets sont à une hauteur raisonnable, mais gardez un œil sur les enfants. Pour éviter la foule et la chaleur estivale, visez une visite tôt le matin ou en fin d'après-midi, la lumière y est aussi plus douce pour les photos.

Puis, il y a la Tour de l'Hommage, cette sentinelle imposante qui se dresse un peu à l'écart du corps principal du château, reliée par un pont. En traversant ce pont, vous sentez le vent s'engouffrer, et le bois vibre légèrement sous vos pieds. Une fois à l'intérieur de la tour, l'atmosphère est différente. L'air y est plus frais, presque lourd d'histoire. Les escaliers en colimaçon sont étroits, et vous pouvez sentir la pierre rugueuse sous vos doigts. C'est un espace plus confiné, plus intime, où chaque marche vous rapproche d'un passé lointain, et où le silence est d'une densité palpable.

Côté logistique, prévoyez d'acheter vos billets en ligne pour gagner du temps, surtout en haute saison. Il y a des toilettes accessibles près de l'entrée et une petite boutique de souvenirs si vous voulez ramener un petit quelque chose. Le site n'est pas immense, mais prévoyez au moins 1h30 à 2h pour vraiment prendre le temps de vous imprégner de l'ambiance et de profiter des vues. N'oubliez pas une bouteille d'eau, surtout si vous visitez en été, car il y a peu d'ombre une fois que vous êtes sur les remparts.

Olya from the backstreets

Imaginez-vous à Bellver, pas en plein été, quand la foule étouffe les pierres et que le soleil tape sans pitié, mais plutôt fin mai ou début octobre. C'est là que le château de Bellver révèle toute sa magie. L'air est doux, une caresse légère sur votre peau, portant avec lui une odeur subtile de pin chauffé par le soleil et de vieille pierre. Vous entendez le chant lointain des oiseaux, le bruissement d'une brise légère dans les cyprès, et parfois, le murmure lointain de Palma en contrebas, comme une mélodie discrète. Le soleil n'est pas agressif ; il réchauffe juste ce qu'il faut les murs de grès et vous invite à explorer. À l'intérieur, la fraîcheur des voûtes est un soulagement bienvenu, une sensation presque ancestrale qui vous enveloppe. Vous marchez sur les pierres polies par le temps, chaque pas résonnant légèrement, et vous sentez la solidité de ce lieu historique sous vos pieds.

À cette période, les groupes de touristes sont plus clairsemés. Vous ne vous sentirez pas seul, non, mais vous aurez de l'espace pour respirer, pour vous imprégner de l'atmosphère sans être bousculé. Les visiteurs sont souvent des couples ou de petites familles, plus enclins à la contemplation qu'à la course. C'est idéal pour flâner sur les remparts ou dans la cour intérieure. Quant à la météo, elle change drastiquement l'ambiance. Un jour ensoleillé, le panorama est époustouflant, la mer scintille d'un bleu profond et les montagnes se dessinent clairement. Mais ne sous-estimez pas le château sous un ciel nuageux ou même par temps venteux. Les murs prennent une teinte plus sombre, plus dramatique, et le vent siffle entre les créneaux, vous donnant l'impression d'être vraiment au cœur d'une forteresse médiévale, seul face à l'immensité. C'est une expérience plus brute, plus introspective.

Pour y arriver, la ligne de bus 20 ou 46 depuis Palma vous y dépose au pied de la colline. Si vous êtes d'humeur à marcher, la promenade depuis le centre-ville prend environ 30-40 minutes en montée douce à travers la forêt, c'est agréable et ombragé. Prévoyez de bonnes chaussures car même si le chemin est bien entretenu, ça monte un peu. Le meilleur moment de la journée, même en mai ou octobre, c'est tôt le matin (juste après l'ouverture) ou en fin d'après-midi, une heure ou deux avant la fermeture. La lumière est plus douce pour les photos et il y a encore moins de monde. Une fois à l'intérieur, prenez le temps de lever les yeux vers le ciel depuis la cour intérieure circulaire, c'est unique en son genre. Et bien sûr, montez jusqu'au toit pour les vues à 360 degrés sur Palma, la mer et la Serra de Tramuntana. C'est là que vous réaliserez vraiment l'ingéniosité de sa conception.

Léa de la route

Alors, imaginez un instant. Vous quittez l'agitation de Palma, et peu à peu, le chemin s'élève, vous invitant à la lenteur. Vous ne voyez pas encore le château, mais vous sentez déjà la brise marine se mêler au parfum des pins qui bordent la colline. C'est une odeur de résine chaude et de sel, unique à Majorque. Puis, sans prévenir, elle est là. Non pas une forteresse anguleuse, mais une étreinte de pierre, un cercle parfait. Bellver. Vous posez la main sur les murs tièdes, rugueux sous vos doigts, et vous sentez le poids des siècles. Chaque pas dans la cour intérieure résonne doucement, un écho lointain des pas royaux et des murmures des prisonniers. Le vent s'engouffre dans les arcades, un souffle léger qui vous caresse le visage, comme une vieille histoire chuchotée. Et même sans la voir, vous *sentez* cette vue incroyable qui s'étale en contrebas : l'immensité de la baie, la ville endormie, et au-delà, la ligne infinie de l'horizon où le ciel et la mer se rencontrent. C'est un sentiment d'ouverture et de protection à la fois.

Pour y aller, c'est simple : le bus 3 ou 46 depuis le centre de Palma vous dépose au pied de la colline. De là, c'est une jolie marche en montée, comptez une vingtaine de minutes, mais ça vaut le coup pour l'immersion. Sinon, un taxi vous amène directement à l'entrée. Le meilleur moment pour visiter ? Le matin, juste après l'ouverture, quand le château s'éveille et que la lumière est douce, ou en fin d'après-midi pour un coucher de soleil mémorable sur la baie. Évitez les heures chaudes de l'été. Prévoyez de l'eau, de bonnes chaussures pour explorer toutes les tours et les chemins alentour, et un chapeau si le soleil tape fort.

Ma grand-mère, qui a toujours vécu à Palma, me racontait souvent comment, pendant les temps difficiles, les gens levaient les yeux vers Bellver. Elle disait : « Ce château, il est comme nous, les Majorquins. Il a vu passer les rois, les prisonniers, les tempêtes... mais il est toujours là, debout, rond, solide. Il ne tourne jamais le dos à la mer, ni à la ville. C'est notre ancre, notre souvenir que même quand tout semble s'écrouler, la beauté et la force restent. » C'est cette résilience, cette présence constante dans le paysage et l'âme de l'île, qui rend Bellver si spécial. Ce n'est pas juste une vieille pierre, c'est un battement de cœur de Majorque.

Léa du chemin

Imagine que tu montes. Pas à pas. Tu sens l'air un peu plus frais à mesure que tu t'élèves, une brise légère qui te caresse le visage, portant l'odeur lointaine des pins et du sel marin. Puis, devant toi, se dresse le Castell de Bellver. Ce n'est pas un château comme les autres, tu le devines avant même de le toucher. Sa forme est unique, circulaire, comme une étreinte de pierre. Tu passes sous les arches, et le son de tes pas résonne, amplifié par les murs massifs. Tu sens la rugosité de la pierre ancienne sous tes doigts si tu la frôles, une histoire de siècles qui te parle sans un mot.

Une fois à l'intérieur, dans la cour d'honneur, c'est là que le souffle te manque. Tu es au cœur de cette spirale de pierre. L'air y est différent, un peu plus frais, plus calme. Imagine le soleil qui filtre, créant des jeux d'ombres et de lumières sur les arcades superposées. Tu lèves la tête, tu entends peut-être le cri d'un martinet tournoyant dans le ciel bleu intense. C'est ici, au centre de ce cercle parfait, que tu ressens toute l'ampleur du lieu. Tes mains pourraient caresser les colonnes de pierre lisses, usées par le temps. Pour une photo, c'est l'endroit idéal pour capturer cette architecture unique : en te plaçant au centre et en levant ton appareil, tu embrasses toute la circularité du château, les arcades s'étageant vers le ciel.

Mais le vrai spectacle t'attend aux étages supérieurs. Tu marches le long des remparts, et là, c'est l'horizon qui s'ouvre. Imagine l'air qui s'intensifie, plus vif, plus salé. Tu entends le murmure lointain de la ville de Palma en contrebas, le clapotis des vagues de la Méditerranée. Tes doigts pourraient sentir la chaleur de la pierre qui a emmagasiné le soleil de la journée. Devant toi, une carte grandeur nature : la baie scintillante, les toits rouges de la ville qui s'étirent jusqu'à la majestueuse Cathédrale, et au loin, les montagnes de la Serra de Tramuntana. Pour ce panorama, le moment magique, c'est la fin d'après-midi, juste avant le coucher du soleil. La lumière devient dorée, chaude, elle embrasse la ville et la mer d'une teinte incroyable. C'est là que tu pourrais capturer la ville entière baignée d'une lumière douce, les ombres s'allongeant, et le ciel se parant de nuances de rose, d'orange et de violet. C'est une sensation de plénitude, comme si le monde entier s'étalait à tes pieds.

Pour y aller, le plus simple depuis le centre de Palma, c'est le bus ligne 3 ou 46. Ils te déposent pas loin, et après c'est une petite marche en montée, environ 15-20 minutes, mais ça monte un peu, donc prévois des chaussures confortables. Si tu préfères éviter la marche, un taxi te déposera directement à l'entrée. Côté billets, achète-les en ligne à l'avance, ça t'évitera la queue. Le dimanche après-midi, l'entrée est gratuite pour les résidents de Palma, mais vérifie les horaires précis sur leur site officiel avant de t'y rendre, ça change parfois. Pas de resto ou de café à l'intérieur, juste quelques distributeurs, donc prévois de l'eau et une petite collation si tu y restes un moment. Et n'oublie pas un chapeau en été, le soleil tape fort là-haut!

Des bisous de Majorque,

Léa en vadrouille

Salut ! Je reviens tout juste de Majorque et il faut absolument que je te raconte le Château de Bellver. Dès que tu commences à monter la colline, tu sens déjà l'air changer, plus frais, avec cette odeur subtile de pin et de terre sèche. Imagine le soleil du matin qui filtre à travers les arbres, et le silence, juste le bruissement du vent dans les feuilles. Tu marches, tu sens tes pieds sur le chemin rocailleux, et petit à petit, la silhouette ronde et imposante du château commence à se dessiner, comme un secret bien gardé au sommet. C'est presque irréel, une forme si parfaite dans ce paysage.

Une fois que tu passes l'entrée, tu te retrouves au cœur de sa cour intérieure circulaire, c'est vraiment unique. Tu lèves la tête et tu vois ces arches qui se répètent tout autour, étage après étage, comme si le bâtiment t'enveloppait. Tu peux presque sentir le poids de l'histoire dans les pierres froides sous tes doigts. Ce qui m'a vraiment surprise, c'est de réaliser que ce n'était pas juste une forteresse défensive, mais aussi une résidence royale, puis une prison. Ça donne une dimension tellement différente à chaque recoin, tu imagines les rois et les prisonniers qui ont foulé ces mêmes pavés.

Et puis tu montes, tu montes les escaliers en spirale, et là, c'est le choc. La vue panoramique sur Palma est à couper le souffle. Le vent caresse ton visage, tu sens la chaleur du soleil sur ta peau et tu peux presque sentir l'air salin qui monte de la mer. Tu vois la cathédrale au loin, les toits rouges de la ville qui s'étendent jusqu'à l'horizon, et l'immensité bleue de la Méditerranée. C'est un de ces moments où tu te sens tout petit face à la grandeur du monde, mais aussi incroyablement connecté à tout ce qui t'entoure.

À l'intérieur, le château abrite le musée d'histoire de la ville de Palma. Tu te promènes dans les salles, et même si ce n'est pas un château meublé d'époque, les expositions racontent l'histoire de Majorque de manière vraiment intéressante. Ce qui m'a plu, c'est de pouvoir toucher du doigt des vestiges romains ou arabes, et de voir des cartes anciennes qui te montrent comment l'île a évolué. C'est assez didactique, tu peux prendre ton temps pour lire les panneaux et t'immerger dans le passé de l'île.

Pour y aller, honnêtement, si tu n'es pas véhiculé, le bus touristique ou le bus de ville (ligne 3 ou 46) sont tes meilleurs amis. La montée à pied depuis la ville est assez raide et un peu longue, surtout s'il fait chaud. Côté pratique, il y a un petit parking si tu viens en voiture. Ce qui m'a un peu moins plu, c'est que le musée en lui-même, bien que riche, manque parfois d'un peu d'interactivité. Ne t'attends pas à des reconstitutions grandioses, c'est plus une collection d'artefacts et de panneaux explicatifs.

Malgré ça, l'expérience vaut vraiment le coup. C'est un lieu qui combine la beauté architecturale, des vues incroyables et une plongée dans l'histoire. C'est parfait si tu cherches une demi-journée d'évasion, loin de l'agitation de la ville, pour te connecter un peu plus à Majorque.

Léa de la route

Imaginez. Le soleil de Majorque caresse votre peau, une brise légère porte avec elle le parfum résineux des pins qui bordent l'allée. Vous montez doucement, et chaque pas résonne un peu sur le chemin de terre, comme un écho d'histoires anciennes. Le vent, ici, ne souffle pas fort, il murmure, il caresse vos joues, il vous raconte la mer toute proche. Puis, la pierre. Sous vos doigts, elle est rugueuse par endroits, lisse et polie par des siècles d'histoire à d'autres. Vous suivez le contour rond du château de Bellver, cette forme unique qui vous enveloppe, vous donne l'impression d'être au cœur d'un secret bien gardé. Vous sentez l'espace s'ouvrir autour de vous, l'air devient plus vaste, plus libre. Et même sans voir, vous percevez l'immensité du panorama, la ville de Palma qui s'étale, la Méditerranée qui scintille, l'horizon infini. Chaque pierre ici a une vibration, une chaleur, une mémoire que vous pouvez ressentir.

Pour la partie pratique, si vous avez besoin d'un fauteuil roulant ou d'un scooter de mobilité, sachez que le château de Bellver lui-même n'a pas de service de location sur place. La meilleure solution est d'organiser cela depuis Palma. Il existe plusieurs entreprises spécialisées dans la location de matériel médical et de mobilité. Cherchez en ligne des prestataires comme 'Mobility Scooter Hire Mallorca' ou 'Easy Mobility Mallorca'. Beaucoup proposent la livraison directement à votre hôtel ou à un point de rendez-vous convenu en ville, ce qui est super pratique. Les prix varient, comptez environ 20-30 euros par jour pour un fauteuil roulant manuel et plus pour un scooter électrique, avec des tarifs dégressifs à la semaine. Le plus simple est de les contacter à l'avance par téléphone ou via leur site web pour vérifier la disponibilité et obtenir un devis précis. Ça vous évitera toute mauvaise surprise et vous assurera d'avoir votre équipement dès votre arrivée.

Léa de la route

Alors, tu te demandes ce qu'on fait vraiment au Château de Bellver à Majorque ? Laisse-moi te raconter, comme si tu étais là. Imagine que tu montes doucement la colline. L'air change, il devient plus frais, plus pur, et tu peux sentir le parfum des pins qui se mêle à une légère brise marine. Tes pieds foulent un chemin qui s'élève progressivement, et tu entends le chant incessant des cigales, une mélodie d'été qui t'accompagne. Chaque pas te rapproche d'une silhouette circulaire unique, le château t'appelle.

Tu arrives au pied de ses murs imposants. La pierre, rugueuse sous tes doigts si tu la touches, est chaude du soleil majorquin. Tu peux presque sentir l'écho des siècles passés dans cette roche calcaire, témoin de tant d'histoires. Lève la tête, sens la puissance de cette forteresse qui t'entoure, et laisse le soleil dessiner des ombres longues et graphiques sur les créneaux. C'est une sensation d'immensité et d'ancrage à la fois.

Passe la porte épaisse, et c'est le silence qui t'enveloppe d'abord dans la cour intérieure. Un silence doux, amplifié par les murs qui t'entourent. Tes pas résonnent un peu sur les dalles anciennes, créant leur propre musique. Tu peux tendre la main et sentir la fraîcheur de la pierre à l'ombre des arches gothiques qui s'élèvent gracieusement sur deux étages, formant ce cercle parfait qui est le cœur du château. C'est un espace où l'on respire l'histoire à pleins poumons.

À l'intérieur, dans les salles du musée, c'est comme si le temps ralentissait. Tu te déplaces de pièce en pièce, et chaque objet, chaque vestige, te raconte une histoire sans que tu aies besoin de les voir. Imagine le poids des armures, la texture des vieux parchemins, le son des voix qui ont habité ces lieux. Tu peux presque sentir l'odeur du vieux bois, de la poussière d'histoire, et l'écho des récits des rois, des prisonniers, des gardiens qui ont foulé ces mêmes sols. C'est une immersion profonde dans le passé de Palma.

Et puis, tu montes. Les escaliers en colimaçon t'invitent, et à chaque pas, tu sais que tu t'approches de quelque chose de grand. Arrivé en haut, c'est l'immensité qui s'offre à toi. Le vent te caresse le visage, porte le parfum salé de la Méditerranée et le cri lointain des mouettes. Sous toi, la ville de Palma s'étale comme une carte détaillée, et au loin, le bleu infini de la mer se fond avec le ciel. C'est une sensation de liberté absolue, un panorama qui te prend aux tripes et te rappelle la beauté du monde.

Pour t'y rendre, le plus simple c'est de prendre le bus de ville (lignes 3 ou 20 depuis Palma) ou le bus touristique. Prévois une bonne heure et demie minimum pour tout explorer, plus si tu aimes prendre ton temps. Le matin, c'est idéal pour éviter la foule et la chaleur. N'oublie pas de l'eau et des chaussures confortables, car ça monte un peu et tu vas marcher. L'entrée est payante, mais le prix est raisonnable, et c'est gratuit le dimanche après-midi pour les résidents de Palma, avec une petite réduction pour les plus de 65 ans. Il y a un parking si tu viens en voiture. L'accès est bien pensé, avec des rampes et des ascenseurs pour les personnes à mobilité réduite, même si quelques sections très anciennes peuvent être un peu plus délicates.

Léa from the road

Imaginez un instant que le monde autour de vous s'estompe. Vous gravissez une pente douce, le soleil de Majorque caressant votre peau, et peu à peu, le bruit de la ville s'éloigne. Devant vous, se dessine Bellver, un château pas comme les autres. Ce n'est pas une forteresse anguleuse, non. C'est un cercle parfait, une couronne de pierre posée sur sa colline. Vous marchez, le souffle court d'excitation, vers cette forme inattendue qui promet un voyage hors du temps.

Une fois à l'intérieur, après avoir franchi le seuil épais, vous arrivez dans la cour centrale. Fermez les yeux un instant. Vous entendez ? Le silence n'est jamais total ici. Chaque pas résonne d'une manière si particulière. Le son de vos propres chaussures sur les pavés revient à vos oreilles, non pas une seule fois, mais plusieurs, comme une onde qui rebondit sans fin sur les murs parfaitement ronds qui vous entourent. C'est une symphonie d'échos, un murmure constant de l'histoire du lieu, une sensation qui vous enveloppe et que vous ne lirez dans aucun guide.

Pour y aller, plusieurs options s'offrent à vous. Si vous êtes à Palma, le bus public (ligne 3 ou 20) vous dépose non loin, puis c'est une petite marche en montée agréable. En taxi, c'est direct et rapide. Le matin, juste à l'ouverture, c'est le moment idéal pour éviter la foule et profiter de la lumière. Les billets s'achètent sur place ou en ligne pour gagner du temps ; les résidents de Palma ont même un tarif spécial.

Une fois dedans, ne manquez pas le musée d'histoire de la ville, qui se trouve à l'intérieur. C'est bien agencé et ça donne un bon aperçu de Palma. Et surtout, prenez le temps de monter sur la terrasse supérieure. De là-haut, la vue est imprenable. Vous dominerez Palma, la baie, et par temps clair, vous verrez même l'île de Cabrera au loin. C'est le genre de panorama qui vous fait comprendre pourquoi ce château a été construit là, dominant tout.

Léa en vadrouille

Imagine la douce chaleur du soleil de Majorque sur ta peau alors que tu commences l'ascension vers le Castell de Bellver. Tu sens la pente s'élever doucement sous tes pieds, et l'air se remplit peu à peu d'une odeur de pin et de terre sèche, promesse d'une vue imprenable. Tu entends le chant des cigales lointain, puis le léger frôlement des feuilles dans la brise. Chaque pas te rapproche un peu plus de cette forteresse circulaire unique, et tu sens une excitation monter, comme un enfant découvrant un trésor caché.

Une fois à l'intérieur, tu es enveloppé par les murs de pierre qui se courbent autour de toi. Ferme les yeux un instant et sens la forme parfaite de cette cour intérieure, comme si elle t'accueillait dans un amphithéâtre silencieux. Le son de tes pas résonne différemment ici, plus profond, plus lourd, te rappelant l'histoire millénaire de ces lieux. Lève la main, touche la pierre, elle est fraîche sous tes doigts, porteuse de tant de récits. C'est un espace où le temps semble s'être arrêté, où l'écho de ton souffle est la seule mélodie.

Maintenant, un petit conseil d'amie pour que ton exploration soit parfaite. Le château est ancien, et c'est ce qui fait tout son charme, mais cela signifie aussi que le sol n'est pas toujours uniforme. Fais attention aux dalles de pierre polies par les siècles de pas ; elles peuvent être étonnamment glissantes, surtout si le temps est humide ou après une averse. Et les pavés ? Certains sont un peu bancals ou usés, alors regarde bien où tu mets les pieds, ou sens le terrain sous tes chaussures. Des semelles antidérapantes et un peu d'attention suffisent à éviter toute surprise.

Enfin, en redescendant ou même si tu te promènes un peu dans les environs du château, garde simplement une petite vigilance. Comme dans beaucoup de lieux très fréquentés, il peut y avoir des personnes qui essaient de vendre des objets à la sauvette ou de te distraire. Si quelqu'un t'aborde de manière insistante ou te propose quelque chose que tu ne cherches pas, un simple "Non, merci" ferme mais poli suffit. N'aie pas peur de continuer ton chemin sans t'attarder. L'idée, c'est de profiter de chaque instant de ta visite, en toute sérénité.

Olya from the backstreets

Imagine que tu montes la douce pente vers le Château de Bellver, laissant derrière toi le bourdonnement de la ville. Tu sens l'air changer, devenir plus frais, portant le parfum des pins et de la terre sèche. En arrivant au sommet, un calme apaisant s'installe. Tu traverses l'arche, la pierre est fraîche sous tes doigts, et tu pénètres dans la cour circulaire. Ici, le monde s'ouvre. Tu entends le léger bruissement des feuilles de la forêt environnante, un murmure constant et doux. Et puis, si tu fais une pause, si tu écoutes vraiment, tu pourrais l'attraper : un cri rapide et aigu fendant l'air, ou le trille mélodieux venant des arbres. Ce n'est pas juste un château ; c'est un espace vivant, respirant, où l'histoire rencontre la nature, et oui, pour ceux qui écoutent, il chante avec des ailes.

Pour les amoureux des oiseaux, le Château de Bellver offre de belles récompenses discrètes. Tu es susceptible d'entendre le piaillement rapide des martinets noirs alors qu'ils virevoltent autour des murs du château, surtout pendant les mois les plus chauds. Lève les yeux vers les remparts et les pins environnants pour les apercevoir. Tu verras aussi souvent des merles noirs fourrager dans le sous-bois juste à l'extérieur de la structure principale du château, ou tu entendras leur chant distinctif depuis la forêt alentour. Garde un œil ouvert pour les faucons crécerelles planant au-dessus des collines lointaines ou même tournoyant autour du château lui-même. Pour avoir les meilleures chances, arrive tôt le matin, juste après l'ouverture, ou tard l'après-midi, une heure ou deux avant la fermeture. C'est à ce moment que les oiseaux sont les plus actifs et que la foule est la plus clairsemée. Trouve un endroit tranquille le long du mur extérieur face à la forêt, ou mieux encore, sur la terrasse supérieure avec les vues panoramiques. Reste juste immobile, respire, et laisse tes oreilles faire le travail.

Max en mouvement