Les allées principales, pavées de pierres claires, s'élargissent en une esplanade devant la façade. Une pente douce mène progressivement à l'entrée principale, tandis que des sentiers latéraux plus étroits contournent l'édifice. Ces chemins dirigent naturellement les pèlerins vers le parvis, offrant des points de vue variés sur l'architecture. Leur tracé fluide facilite la circulation des foules, convergeant vers les portes sacrées.

En semaine, tôt le matin, l'air marin y est encore frais et doux. Le silence est seulement rompu par le froissement des fitas et de rares murmures. Les quelques fidèles présents se recueillent dans une dévotion paisible et profonde. Cette quiétude permet une contemplation authentique, loin de l'agitation habituelle du site.

Salut les amis voyageurs ! Aujourd'hui, on part à la rencontre d'un cœur battant de Salvador…

Perchée sur sa colline, l'Igreja de Nosso Senhor do Bonfim, avec sa façade d'un bleu et blanc éclatant, se dresse comme un phare de spiritualité au-dessus de la Baie de Tous les Saints. Le vent marin y apporte le murmure des prières et le froissement des milliers de *fitas* multicolores, ces rubans porte-bonheur noués aux grilles, chacun incarnant un vœu secret, une promesse ou un espoir. À l'intérieur, l'ambiance est empreinte d'une sérénité profonde, loin de l'agitation extérieure. L'air, lourd d'encens, semble porter le poids des siècles de dévotion. Mais c'est la *Sala dos Milagres* qui révèle l'âme de Bonfim. Imaginez une pièce où les murs sont tapissés de prothèses désuètes, de photographies jaunies de bébés nés après des prières désespérées, et de moulages en cire de membres guéris. Ce n'est pas une exposition, c'est un recueil muet de gratitudes, chaque objet racontant une histoire personnelle, une preuve tangible de l'espoir et de la foi inébranlable déposés ici. J'y ai vu une vieille dame caresser du bout des doigts un plâtre de jambe, les yeux embués de reconnaissance, comme si elle revivait le moment d'une guérison inespérée. C'est là que l'on comprend pourquoi Bonfim n'est pas qu'une église, mais un sanctuaire vivant, le point de rencontre vibrant entre le sacré catholique et l'énergie du Candomblé, offrant un refuge aux âmes en quête de miracles. Un lieu où la foi se manifeste de la manière la plus viscérale.

Alors, si vous passez par Salvador, laissez-vous porter par l'énergie de Bonfim. À bientôt pour de nouvelles explorations !

Les visiteurs s'arrêtent naturellement sur les larges marches pour photographier la façade jaune et blanche emblématique. Cadrer pour inclure les vibrantes *fitas do Bonfim* attachées aux grilles ajoute une touche locale essentielle. La fin de matinée (10h-11h) offre une lumière douce et directe, illuminant parfaitement l'entrée principale. Alternativement, la longue clôture bordant la place, dense de milliers de rubans de vœux, offre un gros plan coloré unique.

L'effervescence spirituelle extérieure, avec ses rubans colorés, incarne parfaitement le syncrétisme bahianais. Cependant, l'intérieur est d'une simplicité déconcertante et l'environnement commercial peut vite devenir oppressant. La véritable surprise réside dans la Salle des Miracles, un témoignage cru de la dévotion populaire. Moins un chef-d'œuvre architectural qu'un puissant creuset de foi, son impact est indéniable.

Pour louer un fauteuil roulant ou un scooter, cherchez des magasins de matériel orthopédique (lojas de produtos ortopédicos) à Salvador. Il n'y a pas de location directe près de l'église; la plupart se trouvent dans des quartiers plus centraux ou commerciaux. Demandez à votre hôtel ou à une pharmacie locale; ils peuvent souvent orienter vers des fournisseurs fiables. Les tarifs journaliers varient, mais comptez environ 30-100 R$ selon le modèle; il est préférable de réserver à l'avance.

On noue des rubans multicolores aux grilles du parvis. On y découvre la salle des miracles, où pendent des milliers d'ex-voto. À l'intérieur, on effleure la statue de Bonfim, espérant une grâce. Le lieu vibre d'une foi unique, mélange de catholicisme et de candomblé.

Salut les amis voyageurs, cap sur la spiritualité vibrante de Salvador !

L'Igreja de Nosso Senhor do Bonfim se dresse, majestueuse, avec sa façade néo-classique parée de carreaux de faïence bleu et blanc, emblème de la foi bahianaise. Dès l'approche, l'air vibre d'une énergie particulière, imprégné de la douce odeur d'encens et de cire. Des milliers de "fitas do Bonfim", ces rubans multicolores, s'entrelacent aux grilles, chargés de vœux et d'espoirs, offrant un spectacle visuel saisissant de couleurs éclatantes sous le soleil. À l'intérieur, l'opulence baroque de l'autel doré contraste avec la simplicité émouvante des fidèles en prière, leurs murmures emplissant la nef d'une atmosphère de recueillement profond. La Sala dos Milagres, adjacente, bouleverse par son authenticité : des ex-votos en cire, des photos, des lettres, des objets personnels racontent des histoires de guérisons et de grâces, un témoignage cru de dévotion. Peu de gens s'attardent sur ce détail sonore : le léger, presque imperceptible, bruissement des milliers de fitas à l'extérieur. Loin d'être un simple bruissement de vent, c'est une mélodie continue, un murmure collectif de prières chuchotées, un chœur éolien qui porte les espoirs de la ville.

C'est une expérience qui touche l'âme, une immersion dans la ferveur brésilienne. À bientôt pour de nouvelles découvertes !

Des individus proposent des "bénédictions" ou rubans gratuits; refusez, ils exigeront de l'argent. Les pickpockets ciblent les touristes dans la foule, particulièrement aux abords de l'église. Gardez vos objets de valeur dissimulés ou laissez-les à l'hôtel. Un refus poli mais ferme suffit pour décourager les sollicitations insistantes.

L'église de Bonfim n'est pas un site ornithologique majeur, mais des espèces comme le Tico-tico (moineau à collier roux) ou le Bem-te-vi (grand tyran kiskadee) peuvent être observées. Leurs chants distinctifs résonnent parfois dans les zones moins fréquentées de la colline, notamment derrière l'édifice. Pour une meilleure chance, visitez tôt le matin, avant l'arrivée massive des pèlerins et touristes. L'observation y est plutôt opportuniste, axée sur la faune aviaire citadine.