Saqqara (Sakkara) Tours and Tickets

Salut les amis voyageurs ! Aujourd'hui, on quitte le tumulte du Caire pour plonger dans un lieu où le temps semble s'être arrêté : Saqqara. Imaginez un plateau désertique immense, balayé par le vent, où l'horizon se perd parfois dans une brume de chaleur. Ce n'est pas un musée clos, mais un espace ouvert, vaste, où chaque pas vous rapproche de milliers d'années d'histoire.

Quand vous arrivez, après avoir passé l'entrée, vous vous retrouvez sur des chemins... Oubliez les pavés lisses ou les trottoirs bien définis. Ici, les sentiers sont principalement en terre battue, parfois sablonneuse, tracés par le temps et le passage des visiteurs. Vous sentez la poussière fine s'élever sous vos pieds à chaque pas, une sensation presque soyeuse si le sol est sec, mais qui peut coller un peu si une brise se lève. Ils ne sont pas étroits comme des ruelles, plutôt larges et ouverts, vous laissant une sensation de liberté, mais aussi d'immensité. Ces chemins serpentent doucement, vous guidant naturellement entre les mastabas, ces anciennes tombes en briques de terre séchée, et vers les structures plus imposantes comme la pyramide à degrés de Djéser. Vous ne vous sentez jamais enfermé ; au contraire, le regard porte loin, sur les champs de palmiers en contrebas ou sur les autres pyramides lointaines qui se dessinent à l'horizon. Parfois, vous marchez sur des zones un peu plus caillouteuses, des éclats de pierre qui témoignent des fouilles, et vous entendez le crissement sous vos chaussures. D'autres fois, c'est un chemin plus doux, presque une allée de sable qui vous invite à ralentir. Le vent, souvent présent, porte le murmure lointain des guides ou le cri d'un oiseau du désert. Ces chemins ne sont pas là pour vous presser. Ils sont là pour vous faire vivre le lieu, pour que vous sentiez l'échelle de ce site, la grandeur des pharaons et l'immensité du temps.

Olya from the backstreets

Alors, pour Saqqara, quand est-ce que ça vibre le plus ? Pas juste un mois, non. Imagine que tu y es. C'est au lever du soleil, ou juste avant son coucher, pendant les mois plus frais, de novembre à mars. L'air n'est pas encore lourd de la chaleur du jour, ni glacé par la nuit. Il est doux, presque caressant sur ta peau. Tu respires et tu sens cette odeur de terre sèche, de poussière ancienne, mais aussi une pointe de fraîcheur, une promesse d'humidité lointaine qui vient du Nil. Tu n'entends presque rien, juste le murmure du vent qui glisse sur les pierres millénaires, comme un souffle de l'histoire. C'est là que l'immensité du lieu te prend aux tripes, quand le soleil dore les contours des pyramides, te donnant l'impression d'être le seul au monde face à tant de grandeur.

À ces moments précis, la foule est un lointain souvenir. Tu ne vois pas de vagues de touristes, juste quelques âmes matinales ou tardives, éparpillées comme des points sur une toile immense. Le silence n'est pas absolu, bien sûr – tu peux entendre le crissement de tes propres pas sur le sable, le chant lointain d'un oiseau du désert, ou le souffle régulier d'une brise légère. Mais ce n'est pas le brouhaha des groupes. Tu as l'espace pour toi, pour sentir la texture rugueuse des pierres sous tes doigts, pour te pencher et observer les détails des hiéroglyphes sans être bousculé. C'est un sentiment de liberté et de connexion profonde avec ce qui t'entoure, une solitude choisie qui amplifie la majesté du site.

Le temps change vraiment l'ambiance. Un ciel bleu azur, sans un nuage, peut rendre le lieu majestueux, mais aussi un peu écrasant par l'intensité de la lumière. Par contre, un ciel légèrement voilé, ou les couleurs chaudes du crépuscule, transforment Saqqara en un tableau vivant. La lumière joue avec les ombres, révélant des profondeurs inattendues sur les façades des mastabas, donnant aux pierres une teinte ocre ou rosée. Le vent, quand il se lève doucement, porte parfois des grains de sable fins qui caressent ton visage, te rappelant la nature désertique du lieu, son immutabilité. C'est moins une question de confort thermique et plus une question d'émotion pure, de la façon dont la lumière et le vent sculptent l'atmosphère et ton propre ressenti.

Pour en profiter au maximum, le secret est d'arriver à l'ouverture ou de rester jusqu'à la fermeture. Habille-toi en couches : le matin peut être frais, mais le soleil monte vite. Prévois de l'eau, même si tu y vas tôt ou tard, l'air peut être sec. De bonnes chaussures de marche sont essentielles, tu vas explorer des terrains inégaux. Et surtout, donne-toi du temps. Ne te précipite pas. C'est un lieu où chaque pierre raconte une histoire, et la meilleure façon de l'entendre, c'est de prendre le temps de l'écouter.

Olya from the backstreets

Imaginez un instant... Vous êtes à Saqqara, et le silence n'est pas vide, il est plein. Il est rempli du murmure du vent qui caresse des millénaires de sable fin. Sous vos pieds, vous sentez la terre sèche, chaude, qui a absorbé tant de soleils. Le soleil, justement, il vous enveloppe d'une chaleur douce mais persistante, comme une présence ancienne. Vous respirez l'air sec, légèrement poussiéreux, qui porte des échos de temps immémoriaux. C'est un lieu où chaque grain de sable semble raconter une histoire, où le passé vibre encore à travers l'air.

Ma grand-mère, qui a passé toute sa vie près du Nil, disait toujours que Saqqara, c'est l'endroit où les Égyptiens ont appris à rêver en grand. Elle racontait qu'avant, les pharaons étaient enterrés dans des tombes simples, sous le sable. Mais un jour, un homme, Imhotep, a eu une idée folle : empiler des mastabas, ces bancs de pierre, les uns sur les autres, pour toucher le ciel. Elle disait qu'il n'avait pas seulement construit une pyramide, il avait construit l'idée que l'impossible était juste une question d'empilement. C'est pour ça que quand tu touches ces pierres, tu touches la première grande ambition, le premier "on peut le faire" de cette civilisation.

Pour la visite, pense à un truc léger mais qui couvre bien. Le soleil tape fort et il y a peu d'ombre. Un chapeau, des lunettes de soleil, et surtout, de bonnes chaussures fermées, car tu vas marcher sur du sable, des cailloux, et parfois des surfaces inégales. N'oublie pas une bouteille d'eau, une grande ! Il n'y a pas beaucoup d'endroits pour en acheter une fois sur le site, et la chaleur te déshydrate vite.

En marchant entre les piliers de pierre, tu sens l'air frais qui s'engouffre dans les passages souterrains. Tu peux presque entendre les échos des pas d'il y a des milliers d'années. L'immensité du lieu te fait te sentir tout petit, mais pas insignifiant. C'est une humilité respectueuse. Tu passes ta main sur les hiéroglyphes gravés, lisses et froids sous tes doigts, et tu te demandes ce qu'ils racontaient à ceux qui les ont sculptés. C'est une connexion directe, silencieuse, avec un monde disparu.

Si tu peux, prends un guide local, même pour une heure. Ils connaissent des anecdotes que tu ne trouveras nulle part ailleurs et ils te montreront des détails que tu aurais manqués. Le matin tôt est le meilleur moment pour y aller, avant que la foule n'arrive et que la chaleur ne devienne trop intense. Et pour les photos, certains endroits demandent un supplément, mais la plupart des zones sont libres. Par contre, respecte toujours les panneaux et ne touche pas aux fresques.

Olya des ruelles

Imaginez un silence... pas un silence vide, mais un silence chargé de milliers d'années, un poids d'histoire qui vous enveloppe dès que vous posez le pied à Saqqarah. Vous sentez la chaleur du soleil sur votre peau, une caresse douce mais persistante qui vous enveloppe, même si l'air est sec et léger. Le sol craque doucement sous vos pas, un sable fin et ancien qui murmure des histoires à chaque mouvement, parfois il se fait plus rocailleux, plus ferme, comme si vous marchiez sur les os mêmes de cette terre. Vous levez la tête – ou plutôt, vous *sentez* l'immensité au-dessus de vous. La Pyramide à Degrés n'est pas juste une forme, c'est une présence colossale. Ses contours sont rudes, chaque bloc une cicatrice du temps. Le vent, lui, est un conteur infatigable, il siffle des mélodies anciennes qui semblent vibrer dans l'air sec, transportant l'odeur de la poussière millénaire et d'une minéralité brute, presque salée. C'est l'odeur de l'éternité. Chaque pas est un écho dans ce vaste amphithéâtre du temps, et vous pouvez presque sentir la résonance des pas de ceux qui ont bâti ce lieu, il y a des milliers d'années.

Pour vous y rendre sans tracas, un taxi depuis le Caire est l'option la plus simple, ou un VTC. Négociez toujours le prix avant de monter, ou utilisez une appli type Uber ou Careem. Prévoyez de l'eau, beaucoup d'eau ! Le soleil tape fort, même en hiver. Côté tenue, des chaussures confortables sont un must : vous allez marcher sur du sable et des terrains irréguliers. Et bien sûr, chapeau, lunettes de soleil et crème solaire. Le site ouvre généralement tôt le matin, et c'est aussi le meilleur moment pour éviter la foule et la chaleur intense de midi. Les billets s'achètent sur place et incluent souvent l'accès à plusieurs tombes et musées sur le site, donc vérifiez bien ce qui est inclus.

Si vous cherchez la photo parfaite, celle qui capture l'âme de Saqqarah, je vous conseille de vous placer un peu en retrait de la Pyramide à Degrés, idéalement depuis l'entrée du complexe, là où les colonnes du portique d'entrée s'ouvrent sur la vue. Vous aurez le recul nécessaire pour embrasser l'ensemble de cette structure incroyable et son environnement. Autour de vous, ce sera l'immensité du désert qui s'étend à perte, quelques monticules de sable qui cachent d'autres secrets archéologiques, et la silhouette lointaine d'autres mastabas. Le moment idéal ? Le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi, environ une heure avant la fermeture. La lumière est alors douce, dorée, et elle sculpte les marches de la pyramide avec des ombres profondes, donnant un relief incroyable à la pierre. Le ciel prend des teintes pastel qui contrastent magnifiquement avec la masse ocre de l'édifice. L'ambiance est alors plus calme, presque méditative, parfaite pour capter l'essence du lieu.

Olya from the backstreets

Salut l'équipe ! Je reviens tout juste de Saqqara, et wow… Imagine le soleil qui te frappe le visage dès que tu sors de la voiture, un soleil ancien, qui a vu des millénaires. Tu sens la poussière millénaire sous tes pieds, une terre sèche qui craque légèrement à chaque pas. Autour de toi, un silence immense, à peine troublé par un souffle de vent chaud qui te caresse la peau et murmure des histoires que tu ne peux que deviner. Et là, devant toi, elle se dresse : la pyramide à degrés, pas lisse et parfaite comme Gizeh, mais brute, texturée, comme si tu pouvais sentir chaque pierre posée, chaque effort. C'est une sensation de démesure, de temps qui s'étire à l'infini, un poids d'histoire sur tes épaules.

Tu marches ensuite à travers la colonnade d'entrée, et là, c'est incroyable. Les piliers sont massifs, en pierre calcaire, et si tu tends la main, tu peux sentir la fraîcheur et la rugosité de la roche sous tes doigts. Le son de tes pas résonne, amplifié par les murs épais, te donnant l'impression d'être minuscule, un écho dans un espace sacré. Ce que j'ai adoré, c'est cette immersion totale. On ne voit pas juste des ruines, on les *vit*. Et quand tu t'aventures un peu plus loin, dans les mastabas, la surprise est totale. Tu t'attends à du gris, du sombre, et là, dans l'obscurité relative, des couleurs éclatent sur les murs : des bleus profonds, des rouges terreux, des scènes de vie peintes il y a des milliers d'années, si vives que tu as l'impression que les personnages vont se mettre à bouger. C'est ça, la magie de Saqqara, cette capacité à te transporter.

Par contre, un truc important : la chaleur. Sérieusement, n'y va pas entre 11h et 15h, tu vas fondre. Le soleil tape fort et il y a très peu d'ombre. Prends au moins deux litres d'eau par personne, c'est pas une blague. Autre point, les vendeurs et les "guides" improvisés peuvent être un peu insistants. Faut être prêt à dire "non merci" fermement et à répéter si besoin. Ce qui m'a vraiment surprise, c'est à quel point le site est étendu au-delà de la pyramide principale. On s'attend juste à ça, mais il y a tellement de tombes annexes, de temples, de découvertes récentes… C'est bien plus vaste que ce que les photos laissent imaginer.

Pour y aller, je te conseille de négocier un taxi pour la journée ou de prendre un chauffeur privé. C'est un peu loin du centre du Caire et tu ne veux pas te retrouver coincé sans moyen de transport pour rentrer. Prévois de bonnes chaussures, car tu vas marcher sur du sable et des terrains irréguliers. Et si tu as le temps, ne te contente pas de la pyramide à degrés ; prends le temps d'explorer les tombeaux des nobles comme celui de Ti ou de Mera, les détails des hiéroglyphes et des bas-reliefs sont incroyablement préservés et racontent des histoires fascinantes. C'est là que tu vas vraiment sentir le souffle de l'Égypte antique, loin de la foule des pyramides de Gizeh.

Olya des ruelles

Imagine-toi debout, au cœur du désert égyptien, à Saqqara. Le soleil caresse ta peau, chaud et enveloppant, et tu sens cette immensité autour de toi. Le vent, lui, murmure des histoires anciennes à tes oreilles, il soulève juste un peu le sable fin sous tes pieds. Tu peux sentir l'odeur sèche de la terre, un parfum d'éternité et de mystère qui te prend aux narines. Quand tu tends la main, tu frôles peut-être la pierre rugueuse d'un mastaba millénaire, tu sens la texture brute, la chaleur emmagasinée par des siècles d'existence. L'air est si vaste ici, parfois tu entends au loin le cri d'un oiseau ou le tintement d'une cloche d'un âne, mais le plus souvent, c'est un silence profond qui t'enveloppe, un silence qui te permet d'écouter l'écho des pharaons.

Alors, si tu as besoin de louer un fauteuil roulant ou un scooter de mobilité pour explorer Saqqara, il faut savoir que ce n'est pas quelque chose que tu trouveras directement sur place, comme à l'entrée du site. La meilleure option est de t'organiser à l'avance, depuis Le Caire. Les grands hôtels peuvent souvent t'aider à organiser une location via leurs services de conciergerie, ou te diriger vers des fournisseurs spécialisés en matériel médical dans la ville. Tu peux aussi contacter une agence de voyage locale qui propose des services d'accessibilité, elles sont habituées à ce genre de demande. Côté coût, attends-toi à un tarif journalier ou hebdomadaire, mais il faut toujours demander un devis précis car ça varie pas mal. Le plus simple, c'est de planifier ça avec ton hôtel ou une agence dès la réservation de ton voyage, ça t'enlèvera un stress une fois sur place.

Léa from the road

Alors, tu veux savoir ce que ça fait, vraiment, de visiter Saqqara ? Imagine que tu arrives, le soleil te frappe le visage, mais ce n'est pas une chaleur agressive, c'est une caresse douce et ancienne. Tes pieds foulent une terre ocre, un peu meuble, et tu entends ce silence vaste, seulement troublé par le souffle léger du vent. Devant toi, la Pyramide à Degrés de Djoser se dresse, massive, pas lisse comme Gizeh, mais avec une texture, des escaliers de pierre qui montent vers le ciel. Tu sens cette immensité, cette impression d'être au bord d'un temps figé il y a des millénaires. C'est le premier souffle que tu prends là-bas, une bouffée d'histoire pure.

Ensuite, tu marches. Tu n'es pas juste un touriste qui regarde, tu es quelqu'un qui explore. Tu te sens minuscule dans la grande cour du complexe, les murs t'entourent, anciens, bruts. Tu peux presque sentir l'écho des pas des anciens Égyptiens sur ces mêmes dalles. Le vent continue de te caresser la peau, il s'engouffre dans les colonnes cannelées, te chuchotant des histoires. Tu touches la pierre, elle est chaude sous tes doigts, rugueuse, marquée par le temps. Si tu portes des sandales, tu sentiras la poussière fine s'insinuer entre tes orteils, une sensation très ancrée. C'est une longue marche, alors pour l'aspect pratique, prévois de très bonnes chaussures fermées et un chapeau. Le soleil tape fort et le terrain est inégal, avec beaucoup de sable et de cailloux.

Puis, tu t'aventures dans les mastabas, ces tombes souterraines. L'air change instantanément : il devient plus frais, plus dense, portant une légère odeur de poussière et d'humidité. Tu descends quelques marches, et la lumière du jour s'estompe, te laissant dans une pénombre douce. Tes yeux s'habituent, et tu commences à distinguer les parois sculptées. Tu passes ta main près des hiéroglyphes, tu imagines les couleurs vives qui les recouvraient autrefois. Le silence est différent ici, plus intime, comme si les murs respiraient à peine. Tu sens la fraîcheur de la pierre contre ton bras si tu t'appuies un instant. Pour voir les détails des reliefs, une petite lampe de poche sur ton téléphone est un vrai plus, car l'éclairage est souvent minimal. Et respecte les lieux, ne touche pas directement les gravures pour les préserver.

Après les tombes des nobles, tu peux te diriger vers le Serapeum. Là, l'expérience est encore différente. Tu descends dans une galerie souterraine immense, et l'obscurité est plus profonde. Tu entends tes propres pas résonner sur le sol, et le silence est presque oppressant, rompu seulement par le souffle des autres visiteurs. Devant toi, d'énormes sarcophages de granit noir, polis par le temps, se dressent. Ils sont si grands, si lourds, que tu te demandes comment ils ont pu être déplacés ici. La froideur de l'air te saisit un peu. C'est un lieu qui te fait te sentir incroyablement petit face à l'ingéniosité et à la dévotion des anciens. Pour le Serapeum, un guide est vraiment utile. Il t'aidera à comprendre l'histoire et la signification de ces colosses de pierre, ce qui enrichit considérablement l'expérience.

En sortant de ces profondeurs, tu remontes vers la lumière. Le soleil te réchauffe à nouveau, et tu te retrouves face à l'immensité du désert qui s'étend à l'infini. Tu sens le vent te balayer le visage, portant avec lui des grains de sable. Tu regardes au loin, et tu peux presque voir la silhouette lointaine de Gizeh. C'est un moment où tu respires profondément, où tu prends la mesure de tout ce que tu as vu et ressenti. Le retour à la réalité est doux, tu as l'impression d'avoir fait un bond dans le temps. Côté pratique, pense à organiser ton transport à l'avance car Saqqara est un peu isolé. Et si tu as le temps, combine ta visite avec celle de Dahchour, qui n'est pas loin. Les pyramides rouges et rhomboïdales complètent parfaitement l'histoire des débuts des pyramides.

Léa from the road

Imagine le soleil sur ta peau, chaud, intense, mais pas écrasant. Tu sens l'air sec, léger, qui porte avec lui une odeur unique, celle de la poussière millénaire et du calcaire chauffé. Tes pieds s'enfoncent légèrement dans le sable fin et chaud alors que tu marches, chaque pas te connectant à une histoire qui a commencé bien avant nous. Autour de toi, un silence immense, juste le souffle du vent qui murmure à travers les pierres. Tu lèves les yeux vers cette silhouette imposante, la pyramide à degrés de Djoser, la première, l'ancêtre de toutes. Elle ne crie pas son histoire, elle la respire, et tu la respires avec elle.

Pourtant, au-delà de l'évidence des grandes structures, il y a ce détail si subtil que la plupart des gens le manquent. Arrête-toi un instant, ferme les yeux et écoute. Ce n'est pas le vent qui siffle, ni les voix des autres visiteurs. C'est le son infime, presque un crépitement, des grains de sable qui glissent et s'entrechoquent sous l'effet de la brise légère, comme une horloge inversée qui égrène les millénaires. Et avec ce son, une odeur. Pas juste la poussière, mais le parfum singulier de la terre antique, un mélange sec, minéral, presque métallique, qui semble émaner des profondeurs mêmes du plateau, une odeur d'éternité que tu ne trouveras nulle part ailleurs. C'est l'âme de Saqqara qui te parle, dans ce murmure et ce parfum.

Pour t'y rendre depuis le Caire, le plus simple est de prendre un taxi ou d'utiliser une application de VTC comme Uber ou Careem. C'est une trentaine de kilomètres, compte environ une heure de trajet selon le trafic. L'idéal est d'y aller tôt le matin, juste à l'ouverture, pour éviter la foule et la chaleur intense de l'après-midi, surtout entre mai et septembre. N'oublie pas une bouteille d'eau, un chapeau ou une casquette, et des chaussures confortables pour marcher dans le sable et sur les terrains inégaux. Les billets s'achètent sur place à l'entrée principale.

Une fois sur le site, prends ton temps. La Pyramide à degrés est le point central, mais ne t'arrête pas là. Explore les mastabas environnants, comme celui de Ti, avec ses reliefs magnifiquement conservés qui dépeignent la vie quotidienne de l'Égypte ancienne. Ne rate pas le Serapeum, un immense complexe souterrain avec des sarcophages de taureaux sacrés – l'ambiance y est très particulière et fraîche. Le site est vaste, donc prévois plusieurs heures. Il y a peu d'options pour manger ou boire sur place, alors emporte des snacks si tu penses avoir faim. Et si tu croises un gardien prêt à te montrer un petit recoin moins connu, saisis l'occasion, mais n'oublie pas un petit pourboire si l'expérience te plaît.

Léa sur la route

Imaginez un instant. Vous êtes là, le soleil égyptien caresse votre peau, et sous vos pieds, des millions d'années d'histoire sommeillent. À Saqqara, ce n'est pas juste un site archéologique, c'est un murmure du passé qui vous enveloppe. Vous sentez cette poussière fine, chaude, qui danse dans l'air et se dépose sur vos vêtements, portant en elle le secret des pharaons. Le vent léger apporte parfois une odeur de terre sèche et de quelque chose d'indiciblement ancien. Lorsque vous approchez de la pyramide à degrés, ce n'est pas seulement une structure que vous voyez, c'est une présence que vous ressentez, massive, silencieuse, défiant le temps. Vous marchez, et chaque pas résonne non pas sur le sol, mais dans votre propre conscience, vous connectant à quelque chose d'immense, de sacré. L'espace est vaste, le ciel est d'un bleu infini, et le silence, parfois seulement brisé par le cri lointain d'un chameau ou le froissement d'un tissu, est presque palpable, comme un linceul de quiétude.

Mais en vous aventurant plus profondément dans les mastabas et les couloirs souterrains, l'expérience change. La lumière du jour se fait rare, et l'air, autrefois ouvert et vaste, devient plus frais, plus confiné. Là, sous les voûtes millénaires, le sol n'est pas toujours votre allié. Les dalles de pierre, polies par des siècles de pas et l'humidité souterraine, peuvent être incroyablement glissantes. C'est une sensation subtile au début, un petit dérapage, puis on comprend vite qu'il faut marcher avec prudence. Les surfaces sont souvent inégales, certaines pierres sont descellées, d'autres sont plus hautes, comme de petits pièges dissimulés dans l'obscurité relative. Franchement, porte des chaussures confortables et qui accrochent bien, pas tes jolies sandales. Et regarde où tu mets les pieds, surtout quand tu es absorbé par les hiéroglyphes.

En remontant à la surface, tu retrouveras la lumière, mais aussi une autre forme d'interaction. Sur le site, ou même en chemin, tu pourrais être approché par des personnes très insistantes. Ce ne sont pas toujours des guides officiels, parfois ce sont des vendeurs d'objets ou des "aides" qui te proposent de te montrer un "chemin secret" ou de te prendre en photo avec un chameau "gratuitement". Mon conseil, c'est d'être ferme mais poli. Un "non merci" clair et répété suffit souvent. Ne te sens pas obligé de justifier ou de t'éterniser. Si quelqu'un te met un objet dans les mains, ne le prends pas si tu n'as pas l'intention de l'acheter, car il sera difficile de le rendre sans payer. Reste juste attentif à ton environnement et à qui tu parles.

Léa en vadrouille.

Imagine que tu marches. Le soleil caresse ta peau, une douce chaleur qui te rappelle que tu es en Égypte, même si l'air ici est plus sec, plus pur qu'en ville. Sous tes pieds, le sable craque doucement, un murmure ancien. Tu lèves la tête, non pas pour voir, mais pour sentir l'immensité de ce ciel égyptien, un bleu infini où flottent parfois des ombres. Celles des oiseaux, silencieuses, planant au-dessus des pyramides de Saqqara, comme des gardiens du temps. Tu perçois ce silence unique, profond, seulement brisé par le vent qui siffle parfois à travers les pierres, ou le léger battement d'ailes lointain. C'est ça, Saqqara : une vibration, une présence qui te prend tout entier, même avant de comprendre ce qui t'entoure.

Alors, oui, si tu aimes les oiseaux, Saqqara peut être une belle surprise. Tu pourrais y apercevoir des faucons crécerelles planant avec une grâce incroyable, des milans noirs décrivant des cercles au-dessus des champs agricoles voisins, ou même des huppes fascinantes avec leur crête distinctive. Les hérons garde-bœufs sont aussi très courants, souvent perchés sur le dos d'animaux ou dans les zones cultivées qui bordent le site. Pour les observer au mieux, dirige-toi vers les zones moins fréquentées, comme les abords du complexe de Djoser, loin des groupes de touristes, ou les limites du site qui donnent sur les terres cultivées. Le meilleur moment est tôt le matin, juste après l'ouverture, ou en fin d'après-midi, une heure ou deux avant la fermeture. C'est là que l'activité aviaire est la plus intense et que la lumière est la plus douce. Prends des jumelles et sois patient.

Olya des ruelles